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[RP] Happy Tree Friends*

Davia_corsu
* Les joyeux amis de l'arbre: Série d'animation et d'humour noir "déconseillée aux petits enfants et aux grands bébés".


[Touraine, Février 1460]

Parfaite, non Davia n'était pas parfaite, mais sa vie, elle, l'était. Malgré la guerre, malgré l'éloignement familial, elle planait depuis l'automne sur un petit nuage rose, savant mélange de barbe à papa et de guimauve. Elle était heureuse. Et son bonheur était à son comble alors qu'accompagnée de son compagnon, ils faisaient route vers Chavonnière, la petite demeure familiale, pour y rencontrer le paternel.

A bride abattue, elle chevauchait Saltarello, riant malgré le mauvais temps et la pluie battante. Comme quoi, on peut avoir le coeur heureux malgré le temps affreux. De temps à autre, elle jetait un coup d'oeil en arrière pour être certaine de distancer son homme, sans pour autant le perdre de vue. La pluie et la grisaille n'aidaient pas.

Après une bonne course effrénée, elle calma sa monture et attendit qu'il la rejoigne. Lançant un rire cristallin.


Tu vois, j'ai gagné!

Elle ne doutait pas qu'il ait un peu favorisé le destin et malicieusement adressa à son compagnon un clin d'oeil significatif.

Après des mois d'une longue mobilisation, une guerre, une trêve tout aussi longue et incertaine, cette bolée d'air les conduisant en Touraine ravissait la jeune Blanche et, même si une boule se formait dans son ventre à l'idée de sa confrontation avec son père, tout ce que cette rencontre comprenait de promesse et de bonheur la ravissait.

Elle agita ses cheveux, se retrouvant le visage tout éclaboussé et lança un regard complice à l'hospitalier.


Il faut arriver à Chavonnière avant la nuit, tu ne crois pas?

La nuit commençait déjà à tomber et les routes seraient moins sûres, de plus, elle n'avait aucunement l'intention de s'arrêter dans une auberge, trop pressée d'arriver dans la demeure des Corsu.

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Blanche un jour, blanche toujours
Fallgor
Un froid insidieux parcourait Charles, la brise glacée s'engouffrant par chaque ouverture négligée de ses habits et faisait vaciller la sensation rassurante de chaude protection contre un hiver rude. Chevaucher à ses avantages tous comme ses inconvénients, et l'inaction général de son corps n'aidait pas à réchauffer ses membres transits par le voyage qu'avaient entamés les deux amants.

Davia. Voilà bien un des remparts qui l'empêchait d'être entièrement congelé. A chaque fois qu'il la voyait, qu'il pensait à elle, une douce chaleur se répandait au plus profond de lui, rassurante et enveloppante, telle une cape de bonheur autour de son cœur. Depuis le début de leurs retrouvailles, avant même qu'ils n'arpentent un chemin commun, Charles avais exprimé le souhait de revoir le sus-dit père de la jeune femme. Il gardait de lui un souvenir profondément ancré dans ses racines, quelqu'un qu'il respectait beaucoup, droit et franc. Une personne lui rappelant une époque simple et insouciante de sa jeunesse, la Gascogne … Le revoir lui, qui étais devenu quelqu'un d'important ainsi qu'un chevalier avait-il appris, c'était renouer avec des racines qu'il pensait arrachées depuis longtemps, depuis qu'il s'était exilé dans le nord. Charles était depuis resté très seul, malgré les offices qu'il arpentait, malgré l'Ordre auquel il appartenait, malgré les amitiés qui se faisaient et se défaisaient au fil du temps, de ses aventures plus ou moins longues … Charles avais un vide en lui qu'il n'arrivait à combler.

Mais la jeune femme avait su lui donner énormément depuis qu'ils s'étaient abandonnés l'un à l'autre. Son cœur avait toujours été lourd durant la plupart des épisodes de sa vie, mais la jeune femme l'allégeait énormément, alors que Charles n'hésitait pas à lui parler de tout et de rien. Lui qui était si secret pour tout ce qui le concernait, faire part à Davia de tout ceci était pour lui un grand soulagement, une communion qu'il effectuait avec elle. Il l'aimait de tout son cœur, assez pour lui parler de fiançailles. Il était heureux, à tel point qu'il doutait même en être digne, lui le soldat qui n'aimait pas tuer, qui n'aimait pas obéir sans réfléchir. Il avait réussi à mettre tout cela de coté, sous une impulsion purement égocentrique qui ne lui ressemblait pas. Il se préparait à se laisser juger par la famille de Davia, lui qui n'avait que peu à offrir.

Levant les yeux vers le ciel, ils avaient vu des nuages menaçants venir vers eux, et décidèrent de lancer leurs montures au galop. Charles en étais ravi, car malgré la fatigue et la raideur de ses jambes, cela le réchauffait. Bien sûr, Davia avais su tourner cela en jeu et, malgré la pluie qui maintenant s'était abattue sur eux et des chemins transformés en boue, leurs chevaux suivaient très bien le rythme. Il la voyait partir plus rapidement, souriant de la jovialité qui ne la quittait que lors des moments de relâchements et de détente. Et encore. Il donna quelques coups de talons légers sur le flanc d'Huec pour le faire accélérer, mais ne serait tout de même pas goujat au point de dépasser la jeune femme.

D'autant plus que lui ne connaissait pas le chemin.

Il rejoignit Davia alors qu'elle lui lançait un rire léger mais tout de même légèrement triomphant. Il lui sourit doucement, son visage ruisselant d'eau malgré celle qui s'écoulait de son chapeau, trempé jusqu'aux os. La brigandine qui ne le quittait pas durant ses déplacements se faisait lourde, les plaques d'acier cousues dans la doublure pesant de tout leur poids sur ses épaules. Mais Charles s'en fichait bien. L'important pour lui était d'être avec elle, vers un endroit où il désirait être, pour accéder à l'unique désir qui le faisait avancer ces derniers temps. Il avais hâte de parler enfin avec Sampieru. Il se pencha doucement vers Davia pour lui déposer un baiser trempé sur les lèvres.


- Eh oui tu as gagné, remarque je pense que ton cheval est un peu plus jeune que le mien, tout comme tu l'es par rapport à moi tu sais.

Il lui fit un petit clin d'œil en réponse au sien. Elle agita ses cheveux et Charles passa tout à fait inutilement sa manche – trempée – sur son front pour l'essuyer, en l'écoutant. Le seul avantage de la manœuvre avait été de dégager son front des cheveux qui y étaient plaqués, transformant ainsi sillons d'eau en arabesques sinueuses.

- Tu as raison, je ne souhaite qu'arriver rapidement devant une cheminée accueillante digne de l'Élysée.* D'autant plus qu'avec la nuit et la pluie, les chemins deviennent incertains, je n'aimerais pas avoir à laisser Huec dans un fossé et finir le trajet à pied.

Il lui sourit doucement et posa sa main sur la sienne.

- Nous serrions obliger de chevaucher ensemble, ça serais bête n'est-ce pas ?

Et pourtant, l'idée ne lui déplaisait pas tant que cela. La sentir contre lui lui donnais un rare plaisir et aurait au moins le mérite de les réchauffer tous deux. D'un autre coté, il n'avait aucune envie d'avoir à achever son plus vieux compagnon dans un fossé en Touraine … Il releva le nez pour vérifier le ciel.

- Par contre Davia, il vas falloir que nous nous dépêchions. Je ne sais à quelle distance nous sommes de chez toi, mais l'averse n'a pas l'air de vouloir se calmer de sitôt.

Car dans le camaïeux de gris recouvrant l'horizon, de noirs nuages s'avançaient vers eux.


* Je ne parle bien sûr pas du siège du gouvernement français, mais de l'équivalent du paradis chrétiens dans les enfers grecs. Qu'un gouvernement ai choisi ce lieu précis pour nommer le bâtiment central du pays est, je pense, sacrément gonflé, mais bon ça n'engage que moi ^^
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Sebilia
J'ai froid !

Moue boudeuse, sourcils froncés, la précieuse n'est pas contente. Si elle avait remarqué qu'il allait pleuvoir, elle serait allée se trouver une auberge, mais voir ce genre de détails c'est le boulot de son frère, alors elle en a jamais eu besoin, elle.

Sauf qu'il est plus là, tu te débrouilles seule maintenant.

Mouais...

Pas convaincue, la Seb. Faut dire que depuis qu'elle se débrouille toute seule, tout va mal. Ses brigandages tournent en retrouvailles familiales, ses belles tenues se retrouvent couvertes de boue, ses expérimentations équines tournent au fiasco, et, dernier exploit en date, elle se retrouve recroquevillée sous une masse rocailleuse alors qu'il pleut à verse, quelque part sur une route de Touraine.
Non, vraiment, se débrouiller seul c'est pas aussi drôle qu'on pourrait le croire.


Sors de là maintenant, y'a des pigeons qui arrivent !

Non !

Croisement de bras en règle, elle a pas l'intention de sortir sous la pluie, la précieuse. Déjà, ça risquerait de ruiner sa nouvelle robe. Ensuite, ça risquerait de ruiner ses nouvelles bottes. Enfin, ça risquerait de la décoiffer.

Sors de là je te dis !

Non !

Pense à ta future nouvelle robe...

Non...

...tes futures nouvelles bottes...

Hmm...

C'est vrai qu'elle a dépensé tout ce qu'elle avait pour s'offrir ses bottes à Limoges, alors plumer quelques pigeons ça pourrait pas faire de mal... Et puis, quelle dame se respectant un tant soit peu n'a pas besoin de nouvelles parures ? Dire que certains sont obligés de laver leurs vêtements, au lieu d'en racheter des propres...
Une moue de dégout vient s'afficher sur les lèvres de la précieuse et elle se frotte vigoureusement les bras pour faire taire le frisson qui la parcourt. Quelle horreur, laver ses vêtements...


Des pigeons, t'as dit ?

Oui, écoute, t'entends pas les chevaux ?

Bouche en coeur et sourcils dressés, expression faciale d'un vide intense, Seb écoute attentivement. Sous la pluie, sous le vent, en effet, elle entend quelque chose...
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Sebilia recherche son frère jumeau.
Miramaz
Mais pourquoi j'l'ai pas écouté?
"Mais nan il pleut presqu'pas, quand j'vais révenir les poches pleines tu r'grett'ras d'pas m'avoir suivi"
Mouais t'parles c'lui qu'avait raison.. Jamais ça s'arrête d'flotter dans c'coin maudit?


Il pleuvait beaucoup, il faisait très froid, elle était toute seule et pour ne rien arranger elle se trouvait en Touraine, par conséquent Mira était d'une humeur de chien du genre sale roquet hargneux. L'apprentie brigande trouvait qu'elle n'avait pas fait de prise assez prestigieuse lors de l'épisode précédent et voulait améliorer sa technique,et apparemment pour ça rien de mieux qu'une séance cueillette sous la pluie. La Touraine s'était révélée le lieu idéal d'un point de vue diplomatie: ce duché ne l'aimait déjà pas, quelques exactions de plus n'y changerait rien.

Tapie dans un fourré, ses doigts gelés glissés sous les aisselles, les pieds enfoncés dans ses bottes vertes fétiches, plusieurs couches de tissus recouvrant le corps, elle guettait. Un voyageur..un groupe de commerçant..un paysan revenant d'une foire.. n'importe qui ferait l'affaire tant qu'il portait marchandises ou écus.

Mais la pluie, si elle avait l'avantage de limiter la visibilité et donc d'augmenter l'effet de surprise, avait également l'inconvénient d'être légèrement humide. Au fil du temps l'eau avait imbibé les différentes frippes, les plaquant contre le corps de la mercenaire en lui donnant une silhouette étrange: de petite taille, le corps taillé comme un panais -volumineux en haut, et effilé en bas-, le crâne paraissant de nouveau rasé avec son fin duvet collé par la pluie.

Ayant abandonnée sa technique favorite -dite "de la rame"- elle avait piquée une idée de son barbare et l'avait améliorée: au lieu d'une fosse cachée par un treillis de feuilles, elle avait crée un marécage au milieu du chemin. D'une petite flaque qu'on enjambait ou contournait sans souci elle avait fait surgir un champ de boue, et que je marche et remarche sur la terre humide, et que je patouille avec mes pieds nus pour étaler l'eau et la transformer en une coulée maronnasse.. Elle n'avait pas ménagé ses efforts et n'attendait plus maintenant que d'en récolter le fruit.

L'attente se faisant longue sa vigilance s'était relâchée, ses yeux s'étaient fermés et le sommeil s'était emparé d'elle, l'empêchant de remarquer qu'une autre silhouette s'était planquée dans le décor. Le bruit de chevaux avançant rapidement au loin fut le seul son assez puissant pour la tirer de sa torpeur .


Foutu temps et bordel d'duché!

Erf.. v'là enfin quelqu'un j'crois bien!


Et la mercenaire de changer de position, s'accroupissant au bord de son fossé, le longeant jusqu'à un amas rocheux qui lui paraissait propice à l'embuscade. Sauf que:

Des pigeons, t'as dit ?

Sauf qu'un rocher qui parle c'est peu banal, et avec une voix de jeunette encore moins.. L'humeur de la peu chevelue s'assombrit encore alors qu'elle aperçut la propriétaire de la voix, et c'est une main brutale qui s'abattit sur l'épaule de celle-ci.

T'qui toi?t'fous quoi ici? T'embarques tes pigeons et tu t'tires..j'tais là avant toi!

La donzelle fut tirée en arrière suffisamment pour la déloger de l'emplacement idéal.
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Sebilia
Elle est tellement occupée à écouter les pigeons arriver, la précieuse, qu'elle sursaute quand une main lui attrape l'épaule et qu'une voix l'interpelle.

Elle m'veut quoi la donz...

Tirée en arrière avec force, elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle voit le paysage changer d'angle et se retrouve l'arrière train emboué, les quatre fers en l'air. Surprise et horreur se succèdent dans ses noisettes qui se posent alors sur l'ennemie, celle qui vient de la déloger de son coin sec. La voix est forte, mais indubitablement féminine, l'assaillant est donc bien une...

Eww...

Femme ?

Le doute scintille dans le regard Sebilien, et les noisettes incrédules s'égarent alentours à la recherche d'une femme. Pourtant, il n'y a personne d'autre que cet...cette...ce... Retour sur l'ennemie...

T'as pas d'cheveux...

Facilement distraite, la précieuse. Une femme sans cheveux, c'est inconcevable. Elle détaille l'ennemie, de haut en bas, puis de bas en haut. Des bottes vertes, faute de goût... Quel goût, ceci dit ? Vu comment la créature est vêtue, elle ne doit pas se soucier beaucoup de son apparence. La silhouette est en tout cas bien féminine, tout comme les traits. Et pourtant, pas de cheveux...

Au moins elle se décoiffe pas, elle.

Les sourcils se dressent, figeant les noisettes dans le regard de l'ennemie. Retour brutal à la réalité.
On l'a sortie de son tas de cailloux, elle est sous la pluie, ses cheveux dégoulinent, sa robe est pleine de boue, et pour couronner le tout la femme-homme continue à la regarder d'un sale oeil. Elle est décoiffée, elle est mouillée, elle est...


Sale...

J'suis sale !

Y'a des choses, comme ça, qui ont le don de la sortir de ses gonds, la Seb.
Elle est menue, mais la démence décuple ses forces. En un instant, la main-gauche est libérée de son fourreau et c'est enragée qu'elle saute sur l'ennemie pour la plaquer au sol, lame en avant.


Y'a deux chevaux.

Y'a deux ch'vaux ?

A demie allongée sur la chauve, lame pratiquement à sa gorge, la précieuse s'arrête brusquement et écoute le bruit des sabots qui vont s'approchant. Deux, ça fait beaucoup pour elle toute seule. Avec son frère, ça serait différent, mais elle se débrouille seule maintenant. Les noisettes inspectent les pupilles ennemies, et après un temps de réflexion Seb finit par murmurer :

J'te laisse un pigeon. L'autre, y'a marqué Corleone d'ssus par contre, pas touche.

L'autre, ça serait le pigeon le plus prometteur. Celui qui aurait l'air d'avoir la bourse la plus pleine. S'il n'existait qu'un avantage à être l'enfant de Rodrielle Corleone, c'était bien celui de pouvoir faire frémir les gens en donnant son nom.
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Sebilia recherche son frère jumeau.
Davia_corsu
[Touraine, chemin de traverse]

Deux cavaliers, qui surgissent hors de la nuit, courent vers l'aventure au galop*. Et quelle aventure!
Elle sourit en entendant Charles et lui rétorqua en riant:


Le dernier arrivé s'occupe des chevaux!

Elle éperonna de nouveau Saltarello, en riant. Toute à son bonheur, elle ne sentait pas le danger venir et cavalait à perdre haleine. La nuit était quasiment tombée, il fallait en effet faire vite, il y avait encore quelques lieues avant de rejoindre Chavonnière. Elle encouragea son frison.

Yaaaa!

Et ce fut le drame. Le cheval s'enlisa et la jeune fille se sentit glisser, désarçonnée. Elle eut la bonne idée de serrer les rennes ralentissant ainsi sa chute dans la mollesse de la boue. La monture hennit, se cabra et fila à toute allure sans demander son reste.

Sonnée, Davia secoua la tête, se débarrassant de la boue qui lui collait les cheveux. Sa jambe lui faisait mal et, d'un coup, elle fut prise de panique, portant sa main à son ventre.


Dieu...

La chute avait été plus douce qu'il n'y paraissait mais l'enfant, si petit soit-il, qu'elle portait en elle, n'avait-il pas ressenti le choc? N'allait-il pas en souffrir? Elle fit la grimace, mais en bonne soldate, elle se releva vivement.
Un soldat au sol est un soldat mort.

Du regard, elle chercha Charles. Elle ne lui avait rien dit de ce qui se tramait en elle, attendant d'être au calme de Chavonnière pour lui révéler son secret, peut-être avait-elle fait une erreur?

Rageuse d'avoir ainsi mordu la boue, elle lâcha un juron.


Foutr'Aristote!

Elle ne s'était pas encore aperçut qu'ils étaient épiés.


* Merci Zorro!!
Edit pour coquilles.

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Blanche un jour, blanche toujours
Miramaz
Elle n'avait pas de cheveux, le constat ne provoqua qu'un haussement d'épaules, ce n'était pas la première fois qu'on lui le disait, souvent associé à un «pourquoi» mais là ce n'était ni le lieu ni le moment, elle n'adressa qu'un vague regard à la silhouette vautrée dans la boue, préférant garder son attention sur le chemin. La donzelle était sale et s'en plaignait ce qui arracha un soupir à Mira avant qu'elle ne se retrouve à terre, une lame trop près de sa trogne pour que ce soit amusant.

Humpf.. d'calme moi aussi j'suis sale c'pas pour ça qu'j'agresse tout l'monde..

La «Sale» dressa l'oreille sans éloigner sa lame, avant d'énoncer un autre constat évident, prouvant de nouveau sa vive intelligence. Mira eut cependant la présence d'esprit de garder sa bouche fermée et de soutenir sans ciller le regard qui la scrutait jusqu'à ce nom qui la frappa et lui fit froncer les sourcils. Une Corleone le machin devant elle? Si c'était vrai c'était la Vieille qui devait se retourner dans sa tombe vu l'aspect de celle qui revendiquait le nom, mais pas le temps d'ergoter du bruit se faisait entendre sur le chemin, il serait toujours temps de tirer ça au clair plus tard.

Un pigeon chacune ça m'va.. t'prendras l'plus fort des deux? Après tout s't'es une Corleone s'ra facile pour toi..

Conciliante la mercenaire? Du tout, juste qu'elle n'avait aucune envie de se battre pour un truc aussi dérisoire, deux contre deux ça semblait équitable et au pire elle arriverait bien à escroquer la jeunette.

Foutr'Aristote!

Sur la route une cavalière juvénile s'ébrouait, la boue qui la maculait augmentant son apparence vulnérable, non loin le cavalier qui l'accompagnait semblait prêt à l'aider. Encore quelques instant de patience et elles pourraient intervenir.

Quand il pos'ra l'pied dans la boue..tu fonces!
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