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[RP Fermé] Un ours oui, mais pas en guimauve !

Astana
[Les femmes sont cause des plus grands évènements] *


[Taverne du Lycan des Eaux Troubles, SBC]

Une fin de soirée ordinaire, dans une ville ordinaire… dans une taverne pas comme les autres.
Deux Furies sur trois sont présentes, éméchées, comme d'habitude. A vrai dire, on se demande s'il est nécessaire de le répéter… mais dans le doute… A-t-on besoin de dire qu'elles ont aussi absorbé des champignons… ? Mhh.

Bref.

Ça discute potins, «les hommes c'est con, c'est nul, pfffff ouais !», potins encore, et puis tactiques aussi, prochaines opérations - pas de chirurgie, voyons. Trucs habituels, en somme. Après tout, bien que sadiques et franchement farouches, Andrea et Astana n'en restent pas moins des femmes. Je vous assure que c'est vrai. D'ailleurs, elles le répètent très souvent, mais on les croit rarement sur parole… Et ça piaille - faire la dinde n'a jamais tué personne - enfin si, mais quand c'est pour rire c'est différent -, ça érige des hypothèses étranges, voire carrément farfelues, à propos du grand chauve qui s'appelle Alzin. Le gars, il a fait couler la fréquentation de la taverne en même pas une heure, "té". Un record. Un vrai boulet… et à la fois une pierre précieuse. Y'a du talent ! Un filon à exploiter ! Et puis faut quand même pas se voiler la face : des mâles qu'ont du répondant dans le coin, c'est une espèce en voie d'extinction - en r'vanche la chasse au Philip' ou au Capounet est ouverte - donc quand on a la chance - ou le grand malheur, dépend de quel coté on se situe - d'en croiser un… on l'étudie.

- J'ai bien fait d'le recruter, Nounours, hein ?

Nounours ? Ouais, c'est comme ça qu'Astana l'appelle. Ou encore "mon ours". Pourquoi ? Parce que ça lui va bien. Et que c'est tellement pas en adéquation avec son comportement - il peut vous donner des cours si vous y t'nez - que la blondeur trouve ça encore mieux. Elle a l'sens des paradoxes bien tournés, la demoiselle.

Mais là, y'a comme un truc qui lui pique les narines. Ses sourcils se froncent, ses lèvres rosées se heurtent en un étrange pincement, tandis que les prunelles argentées de Stan rencontrent celles d'Andrea. Ça vient pas des cuisines, ni de la paille… c'est dans l'air. Des effluves bien désagréables à humer, à une heure pareille. Les Louves sont connues pour avoir le flair développé.

- Andrea, tu sens c'que j'sens ?! Faut qu'on sauve Alzin !!! Sinon... il... il... J'veux même pas y penser berdol !

Et pourquoi Alzin, d'abord, hein ? Et les autres ? Pourquoi LUI ?
Parce que les autres sont déjà hors d'atteinte, ou déjà perdus - et pis elle est pas bergère ! sauver les brebis égarées, pas son truc ; elle laisse ça aux papistes -. Ce soir, elles sauveront Alzin avant qu'il ne soit touché par cette Catastrophe, pour la survie de l'espèce. La survie de la classe des Insupportables. La survie des Dingos.



* Pierre Bayle

_________________
Andrea_
[Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes.*]



Enfin ça c'est valable pour la plupart d'entre elles. La Louve et la Colombe sont des êtres à part - pour ceux qui n'auraient toujours pas compris.
Et elle n'ont pas prévu de l'apprivoiser... au contraire.

Un p'tit moment d'égarement, une lampée chouchenesque et un abus champignonesque plus tard, il en fallait pas tant pour que les furies se mettent en marche.


En marche, en marche... On s'entend hein, avant il avait fallu décuver un peu, et réfléch... Non en fait elles n'avaient pas réfléchi.
C'était une évidence. - Entre nous, passé une certaine concentration d'alcool dans l'sang tout devient une évidence, j'veux dire même une chèvre fluorescente qui traverse la rue en pleine nuit c'est évident, si elle veut éviter d'se faire écraser par une licorne géante...

Le gros nounours était un homme -uhuh-, le gros nounours était barraqué, le gros nounours était grand, le gros nounours était chauve, le gros nounours parlait mal, le gros nounours était pataud et rustre MAIS le gros nounours était humain, et il devait le rester. Bien qu'il avait quand même une bonne tête de friandise, mais...


Un regard avait suffit pour se comprendre et les deux femmes au sommet de leur fémininattitude - Andréa en mode pieds croisés sur la table et lâchant une " éructation buccale" et Astana en train de siffler l'contenu de la bouteille directement au goulot- avait d'abord ricané puis levé chacune un poing rageur en hurlant LE " CHoucheeeeeen poweeeeurre" qui scellait leur idée de... génie ?! - ne pas confondre avec génisse...-

C'est qu'oui, l'était bien c't'homme là. Rare.
Tellement rare qu'on s'demandait si ça éxistait encore, bien que quelques spécimens lui ressemblant trainaient dans le coin - Bentich, Phiphi' ne vous sentez pas visé hein...-.

Alzin c'était un peu comme un animal en voie de disparition. Genre on sait toooouuuus que ça éxiste, chacun y va de sa p'tite expérience, de ses légendes, chacun l'idéalise, chacun rajoute son détail, et un beau jour, PAF, il apparaît et il est encore plus mieux - hahin- que ce qu'on pensait. - bon j'en rajoute mais c'est toujours bon pour ses ch'villes-.


Et les donzelles en étaient sûres et ne voyaient aucune autre issue.
Il fallait le faire. Il LE FALLAIT, pour la survie de l'espèce masculine, pour la survie de l'espèce humaine toute entière pour... Pour l'armagnac, le royaume de france ET... leur plaisir personnel ?! - bah quoi, y a pas d'mal à s'faire du bien !-


La fin d'soirée ?

Bin l'avantage, quand on est deux membres du club des PQA , qui plus est les meilleures - qui a dit qu'elles n'étaient que deux dans ce groupe ?- c'est que souvent, elles finissent dans le même état. Même plus b'soin d'se cacher, quand y en a une qui commence à hyper saliver, la seconde baille plus que de raison - on notera ici les symptomes un et deux du pré-vomito - et il est temps d'rentrer. L'une se tient à l'autre - et vice versa hahin- , les cheveux s'emmêlent, parfois même les salives - elles se disent bonne nuit là !- et les furies avancent.

Un éclat de rire - un peu gras vu l'état- foudroie la ruelle et s'éteint aussi rapidement qu'il est arrivé. Les chiasses se regardent et les sourires en coin se dessinent...

C'est MAINTENANT...
Suffit juste de l'trouver, m'enfin un machin comme ça, même en dormant ça doit faire du barouf non ?


*Voltaire

_________________
Astana
Accrochées l'une à l'autre, les Furies déboulent dans la rue. Les hanches se déhanchent - hin hin - , l'ensemble n'est pas franchement stable mais elles y arrivent. A force de prendre des cuites tous les soirs, on finit par acquérir quelques étranges automatismes sur la façon la plus prompte à vous maintenir debout. Une main un peu en avant - l'autre s'accroche à la Furie d'à coté- , allant de gauche à droite, de haut en bas, dans l'éventualité d'un ramassage soudain sur les pavés glacés. Et comme la chute peut arriver à tout moment, cela part forcément dans tous les sens. Si bien qu'elles éclatent de rire à tout bout d'champ, comme deux hyènes.

- Tu crois qu'ça dort où un bestiau pareil ?

Les deux "A" - vous connaissez pas la nouvelle ? - ont fait pratiquement tout le village… Sans succès. Pourtant, il est ours ! Ça passe pas inaperçu ! Un ours ça grogne, ça a des poils partout - mais celui là doit avoir une maladie ou quoi… -, ça a de grandes dents, une grande gueule… et un ours ça… hiberne. Eh zut !. Astana, couronnée de son habituelle blondeur, pose ses prunelles fureteuses partout, l'oreille dressée, dans l'espoir, ô vain espoir, de dénicher un quelconque bruit/grognement/couinement - rayez la mention inutile - pouvant provenir de Nounours.

- Il doit se planquer dans les profondeurs d'une gr…

Mais encore une fois… le Flair, m'sieurs dames. Toujours ça. Un peu comme les hommes qui reniflent de loin la bonne cuisine de leur femme qu'ils ont laissée en dignes machos qu'ils sont à la maison… Les deux femmes repèrent bien vite l'odeur de l'ours d'exception, de l'espèce en voie de disparition… et se précipitent alors dans cette direction. Une intuition féminine ? Sûrement ! Enfin… officiellement, du moins. Coté officieux on sait tous que c'est à cause des ronflements qu'elles suivent inconsciemment. Mais faut pas l'dire, sinon…. sinon…. mauvaises joueuses les Furies. Et pleines comme elles sont, il faudrait énormément de patience, c'est surtout ça. Tout le monde sait que "femmes" et "patience" sont deux termes opposés qui n'font jamais bon ménage.

Nous les retrouvons donc, en pleine errances décousues, au beau milieu d'un champ, sur lequel trône une bicoque délabrée qui n'inspire rien de bon. Pourtant, y'a pas de pancarte plantée avec indication : « Attention ours/Alzin méchant », mais quand même. Nul doute que ça foutrait la chair de poule au commun des mortels…

- On fait quoi ? On le kidnappe ? Et la gosse, hein ? Qu'est-ce qu'on en fait… ?Faudrait l'assommer ou euh… la foutre dans un puits… Il a l'air lourd quand même, tu trouves pas ?

Raclement de gorge léger avant de s'affaler dans la neige dans un bruit sourd.

- Bon… voilà ce qu'on fait : on lui fout la tête dans une couverture, et on le traîne jusque dans la forêt… pour ce qui est de la gosse j'te laisse faire : t'en a un. Moi je sais pas comment ça fonctionne ces machins là.

A vrai dire, Astana n'attend guère d'approbation… Ses mains viennent instinctivement se plonger dans la neige, et un petit remontage de fessier plus tard, elle se lance dans une course folle, tête baissée et à quatre pattes - siouplé - en direction de l'antre de la Bête.
_________________
Andrea_
Et ça avance. C'est miraculeux, mais ça avance. Bon pas en bipède non plus, puisqu'elles ne se lâchent pas, mais en quadripède c'est déjà bien.
L'une s'accroche à l'autre désespérément et l'autre.. s'y agrippe comme si sa vie en dépendait, et elle en dépend sûrement.
Au fond, c'est p't'être ça l'instinct de survie.



A mon sens Et elle seule sait de quel sens elle parle ça dort... par là...


Avec le doigt qui vise à peu près partout mais rien en particulier et la bouille des filles qui regardent totalement à l'opposé, elles vont bien finir par trouver. C'est qu'on dirait pas comme ça, mais pour épargner l'espèce qui sauverait le monde - où au moins une partie -, les deux A - elle l'a déjà dit mais il est bon de le rappeler- développent des trésors de sens. Des sens dont on ne soupçonne pas ne serait-ce qu'un tiers de l'existence.

Vous avez vu la blondeur en action ? La brunette la suit de près, toutes antennes -épis- déployées, les azurées se posent partout - en même temps-. Les donzelles sont comme des lionnes, elle rôdent et surtout elles chassent elles entrent dans une traque sans merci, où seul un objectif compte : Nounours. Encore et toujours lui.

Aucun bruit ne vient troubler cette battue si ce n'est le hoquet de l'une des deux - ou peut être des deux d'ailleurs.
Il fait froid, mais elles ont chauds, elles devraient avoir peur mais elles sont surexcitées. Le braconnage m'sieur dame, c'est ça qui les animent.


Soudain, la brunette s'arrête. Un bras est passé devant sa comparse pour l'empêcher d'aller plus loin, et un sourire se dessine alors qu'elle regarde sa blonde. Lentement, elle avance dans l'ombre... Elles approchent du but.



Il me semble que... p'tain... il dort tout nu !


La chiasse se baisse, ramasse une paire de braies qu'elle lève victorieuse, comme si c'était la neuvième merveille du monde - elle étant la huitième- , la même que portait Alzin la nuit d'avant, alors qu'elle l'avait croisé au bord d'une route. Elle en était d'ailleurs revenue plus riche de quelques écus - mais on n'dira pas comment ça ne nous... regarde pas-.
Ce qui nous regarde par contre, c'est la blondeur qui s'affale dans la neige dans une pirouette sans précédent. Et la chiasse continue dans son délire.



Bah tu vois... Elle hume discrétos les braies j'vais en faire deux écharpes de c'falzar, 'fin j'demand'rais à Théa, parce que j'sais pas coudre ça pique els doigts, ça fait des cicatrices, c'moche, j'aime pas la couture Et on pourra s'trimbaler avec une odeur de vrai mâle sur nous. Pis il train'ra en calfouet' c'pas plus mal.


Mais qu'est ce que c'est qu'ce bruit.. Oh... Stan parle en même temps... Comme c'est mignon...


Mon gosse il a pas c't'âge là pour commencer, mais j'dirais qu'on peut sûrement l'assomer un bon coup, on aurait la paix un bon moment.

Pour c'qui est de LUI, bah... t'sais... si son ramage se rapporte à son plum... surnom, on d'vrait pouvoir lui attacher les mains et les panards, ensuite y aura qu'a l'tirer nan ? au pire on l'attache ensuiteà un ch'val qui l'train'ra là où on veut ça m'parait pas mal t'en pensesquoi ? HeeeeEeYYYYYYY, mais t'vas où ?



V'la t'y pas qu'la louve se prend pour ... une louve?! et s'barre à quatre pattes... Forcément vu comme ça, la colombe s'prend un " raid boule" parce que ça donne des ailes et, toute contente de sa trouvaille brai-esque - hahin- se l'enroule autour de la tête façon Rambo des forêts et suit l'anim.. 'fin sa comparse dans .. TINDAM : le lieu interdit.




[Antre de la bête, Acte I, Scène I ]


La porte? massive.
Le ronflement ? massif.
Vanessa ? ma soeur.
Et les filles ? Masseuse.

La porte est ouverte délicatement, et la bestiole est vite repérée. La chiasse regarde sa blonde, puis l'Alzin, puis la blonde, puis la bête, puis la blonde, puis... -vous avez compris l'principe- le tout en remuant ses p'tits doigts comme elle l'a vu faire dans des pièces de théatre narrant la " plomb jet sous Marine" une pièce interdite aux moins de dix huit ans.


N'est pas Rambo qui veut - c'est celui qui a les braies d'abord-, la belle se glisse au sol et rampe jusqu'au ronfleur qui de toute façon nous rejoue l'printemps de Vivaldi - ça tombe bien y a une Colombe dans la salle- elle vérifie tout de même l'état d'endormissement et constate en lui mordant un bout de ce qu'elle espère être un orteil - mais vu le goût, peu de doute possible, bien qu'avec un Alzin...- qu'il est en phase " sommeil profond " - ouf, ça m'arrange...-

La belle sort de nulle part - fin de sa poche mais impossible de savoir comment c'est arrivé là- deux cordes, en balance une à la blondeur qui renifle un peu partout - manqu'rait plus qu'elle marque son territoire- et 'affaire à attacher les panards du bonhomme. Le tout en sifflotant- mais intérieurement hein.

La Gamine? on verra plus tard.

_________________
Astana
[Antre de la Bête, Acte I scène II]

Toujours à quatt'patt', en plein milieu de la chambrée, Astana cherche des indices. Ses instincts inventés de toutes parts reprennent le dessus. C'est étrange ça, y'a pas de mini-ours, pas de poupée ni même de… de calbut' ! Il est à poil, l'ours dominant et désagréable ! Comme ça, quoi… normal… en plein hiver. Façon «je m'en fout du froid qui fait, ça garde les cellules intactes». Même elle, la même-pas-frileuse-et-j'vous-emm*rde ça fait longtemps qu'elle ne dort plus à poil. Parce qu'il faut quand même pas abuser. Les nuits sont glaciales et les peaux de bête trop peu épaisses.

Bref.

Sa traque est interrompue par sa blon… brune Colombe qui lui lance une corde en pleine poire. Tiens bonne idée ça ! L'attacher, le bâillonner… le… euh oui non, vaut mieux s'arrêter là. Faut le couvrir d'abord. Ses yeux se plissent et ses iris s'assombrissent - sauf qu'il fait noir donc ça s'voit pas -, tandis qu'elle se met à genoux et que les mains frêles d'Astana viennent chercher de la terre qu'elle dispose sur ses joues en deux traces à peu près symétriques…

Mode Guerrière on.

Les forces nécessaires pour porter son poids - plume hein… c'est pas un poids lourd comme le Alzin - de la position assise à debout ne se font guère attendre. Bien qu'un peu branlante, la Blondeur se traîne tant bien que mal aux cotés d'Andrea, et s'attèle à attacher les mains du Nounours convenablement. C'est pas qu'elle fait pas gaffe, mais elle met des coups de corde à Alzin, en fait. Pour chaque tour de ses poignets effectué, il se prend l'extrémité de la corde sur le nez, le menton… Et il ne se réveille pas. Le sommeil lourd ? Pas étonnant vu la masse.

Ceci fait, les regards s'accrochent de nouveau et les lèvres se délient en deux sourires mi-sadiques mi-goguenards, toujours en Silence ceci dit. Les jeunes femmes font preuve d'un étrange sérieux compte tenu dans la situation. D'un geste vif, Astana attrape une couverture et la balance sur le bas ventre d'Alzin - histoire de pas les déconcentrer, quoi. Pour accrocher ça… bah… elle y fait une sorte de noeud. Comprendre : linge entortillé dans tous les sens et ramené à l'intérieur. Barrière éphémère, certes, mais barrière tout de même. De toutes façons, elles en sont pas au stade des choses permanentes, hein. Pour l'instant c'est que du flou, du brouillon.

En parlant de flou… y'a qu'à voir les signes qu'Astana fait à Andréa. Des sortes de signaux étranges, tout droits sortis de son imagination. Du genre, si je mets mes deux doigts devant mes yeux et que je montre l'encadrement de la porte : tu sais ce que ça veut dire ? … Le moment de solitude est long, face à l'incompréhension dans les yeux de la Furie « Neumbeur Toux ».

- Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? … Faut qu'on l'tire jusque dans l'bois.

Les mains se placent alors sous les aisselles - yeurk - de l'homme, tandis que sa comparse lui prend les pieds.

- On y va à trois ?

« Bah on est que deux là… »
_________________
Andrea_
[Antre de la Bête, Acte II Scène I ]



La Colombe est faible, et heureusement que sa blondeur a des reflexes. L'coup d'la couverture sur le bas ventre de l'animal c'était quasi une histoire de vie ou de mort - le tout est de savoir pour qui-.

Maintenant qu'il est solidement -?!- attaché, elle prend le temps de lorgner Al' d'un peu plus près, un moment déjà que la chiasse s'attarde sur un morceau de son anatomie.
Elle en reste pantoise...
Elle ne s'attendait pas à le voir là, penché sur la droite, mou, souple, seul et abandonné, comme un petit oiseau tombé du nid dont les comparses restent un peu plus loin. Non elle ne s'y attendait pas.
Elle l'imaginait déjà fière, ferme, luisant sous sa salive, se balladant entre ses lèvres mais il faut se rendre à l'évidence. Alzin ne tétait pas son pouce. Et le mythe s'effondre.

Le tout après cet interlude c'est de reprendre un peu de constance, et un simple regard à Stan suffit à la brunette pour se ressaisir. Elle l'imite, un doigt dans la terre et la voilà qui marque son front de deux marques verticales - qu'on dirait un peu la ride du lion-.

Elles sont féroces les libellules - oui c'est nouveau j'aime bien-. Et pendant que la blonde met du coeur à l'ouvrage en fouettant -mais sans le vouloir hein- notre homme, la belle se décide de marquer son territoire...
Elle crache un peu pour humidifier la terre - concentration de chouchen au maximum- et touille avec son index. Un sourire carnassier lui embellit -ou pas- le visage, le doigt se fait pinceau et orne le torse de l'homme -ô combien musclé- d'une colombe, ce qui nous amène à cette heure avancée de la nuit à un énorme V, et pour ne pas laisser la louve en reste, un L est entrelacé. Plus petit le L faut quand même pas abuser.
Puisqu'il reste un peu de matière, une cible lui est dessiné sur l'épaule, ça peut servir si jamais elles doivent taper. Une PQA qui se respecte a besoin d'une cible.

Le doigt est essuyé sur la couverture qui lui couvre le bas du bide, rapidement, mais en y prenant un certain plaisir - parce que là où y a d'la gène y a pas d'plai... vous connaissez la chanson.-

C'est ce moment là que la blonde choisit pour faire une chorégraphie doigtesque - on pourra noter l'aisance avec laquelle le majeur se déplace -, la chiasse la regarde, plutôt intriguée. 'fin pour être toute à fait honnête c'est pas "intruiguée" le mot c'est déconfite.
La Colombe tente un hochement de tête ferme, signe que " j'ai compris, ouai t'as raison" et Miracle de la vie, Stan accompagne ses pensées de paroles...


Dans les bois, ouai. Bon heu...ah..heu... eurk...


A voir Astana ballader ses jolies mains dans les poils des aisselles de l'animal - preuve de virilité il parait- bin j'peux vous dire qu'la chiasse est pas peu fière d'avoir " sauté " sur la partie "pédale" - de pied, hahum- de l'homme. D'ailleurs un détail la chagrine. Un bon lorgnage en rêgle de l'homme dans sa totalité, et dans sa presque-nudité, et la belle qui s'évertue à lui enfiler ses chausses.
J'veux dire là, personne n'a à juger. Oui, la colombe est fragile des pieds, et oui, à ce moment là, il lui parait plus important de préserver les pieds de l'Alzin que son torse ou encore son fessier. Mais là encore, personne ne juge, si les filles ont envie de se faire plaisir en sachant qu'à tout moment leurs yeux pourront se réchauffer en regardant ce corps d'adonis - hahin- et bin c'est LEUR droit.

Fermement les mains enserrent les chevilles - et Déos sait qu'y a de quoi tenir- de l'homme, et dans une grimace le bas du corps est soulevé.


BAh oui, Alzin, toi et moi, ça fait trois, tu voulais prendre la mioche ?

On pardonne à la chiasse qui est un vrai kinder - brune dehors mais blonde dedans-.
Les filles filent vers la sortie, ne se souciant pas une seconde du pétard de l'animal qui lustre le sol.

Michionne ouane, accomplie.
Michionne tout : .... Astana ? Michionne touttttttt ?

_________________
Alzin
[Sans doute ailleurs...]

Il était captivé par les bras angéliques et songeurs de Morphée. En homme à la conscience tranquille, son sommeil était d'une lourdeur à l'image d'une blague de - cherche une victime innocente - Andréa. D'ailleurs, ce rêve parlait d'elle ou plutôt d'elles.

Il était tranquillement assis sur un superbe banc en or massif. Y a pas de raison, c'est son songe, il y fait ce qu'il veut. Plus beau que jamais. Il avait même des cheveux. Par un étrange hasard, des belettes montaient dans les sapins. Elle a du le marquer la rouquine. Faut croire. Et là se pointe la croustillante Crusty Jeni et juste derrière avec la casaque - Ou la kazakh - blonde, Astana. Le geste du héros se fait avec insistance sur la désormais dérangeante Jeni, il l'incite gentiment à se mettre légèrement sur le côté. En ajoutant la parole afin que le tout soit le plus explicite possible : Bouge d'là ! Tu me caches la vue !"
Puisque seul sa "douce rose" n'a d'intérêt à ses yeux. Il se lève d'un bond et court vers elle les bras grands ouverts. Il manque juste la plage et on y est. L'un enlaçant l'autre dans de grands éclats de rire, la joie affichée sur leurs somptueux visages. Le Soleil omet même de briller sur les autres personnes et n'a d'yeux que pour eux. Un peu comme une lumière divine se porte sur l'allégorie d'un Christos dans une étable. A une auréole près, nous y sommes. Soudain, un chien lui mord l'orteil droit...

Il n'y a point de pleurs ici, ni de drame. Juste des sourires, les écureuils se chauffent entre eux. Et les jumeaux Théo et Théo arrivent la bouche en cœur vers leurs parents.
- Comprendre les doubles A -.

- "Servante, occupe-toi des enfants !" Lance-t-il avec mépris à Jeni. Et au loin se pointe une de ses nombreuses maitresses, Andréa. Par contre, il y a bien une chose qui vient entacher cette vision idyllique. Pour on ne sait quelle raison Sa Blondeur n'arrête pas de lui toucher le bout du nez à intervalle régulier. Quand d'un coup, il se sent transporté. - Oui, c'est louche ce rêve -

Et là, cela tourne au drame. Théo crève les yeux de Théo qui ne pouvant rien voir, logique, sort un couteau en forme de poupée et tente d'égorger son jeune frère. La servante Crusty Jeni ouvre les paris. Le "héros" mise gros. La louve demande le "divorce" - Oui, c'est avant-gardiste aussi -. Andréa lui met un coup de genoux dans les roupettes. Pendant que les belettes... Bah, elles se font le sapin et des noisettes. Il est presque soulager de voir cette mauvaise fiction reprendre une certaine forme de réalité.

Et là, le réveil...

Le palpitant proche de l'explosion. Le son évocateur d'une surprise résonne en sa poitrine. Se sentir pris au piège. Ceci est une inconnue pour notre homme. Qui commence tout juste à ouvrir les paupières, les pupilles dilatées. N'est pas nyctalope qui veut. Le temps qu'il puisse s'habituer à la faible lumière qui s'engouffre dans la masure délabrée. Il se débat comme un beau diable avant de se rendre compte qu'il s'agit des "videuses" l'une de poche et l'autre de bouteille de chouchen. Le ton de sa voix est volontairement sadique et violent. Ce qui donne une touche supplémentaire à sa "phonation" déjà rauque.


Je vais vous tuer...
_________________
[Avatar provisoire pour le RP "la folie des grandeurs"...]
Astana
Que c'est lourd, ce machin là… Là on entre dans la bête de con-pet', qui vous fait suer plus que de raison. Un vrai poids mort. Un boulet quoi. Mais Leur boulet, celui qu'elles ont choisi parmi un large - pour ne pas dire monstrueux - panel de prétendants. Un peu comme un prisonnier qui choisirait sa cellule parce qu'elle est plus proche de la sortie - ou de la lucarne - ou qui refuserait de quitter son boulet si longtemps resté accroché à sa cheville ; les deux A ont jeté leur dévolu sur l'Ours, l'Alzin, THE espèce en voie d'extinction. Prêtes à tout pour l'sauver. Pourtant les mises en garde ont été entendues… mais oubliées aussitôt. C'est têtu, une Furie.

On parle de sauvetage. Le sauver oui, mais de quoi ?! C'est un secret bien gardé. Mieux gardé encore que l'fait que Nebisette, la vielle peau, soit enceinte… ou encore que son frère soit secrètement amoureux de Fanfaron, son cheval… de son cheval ou d'Andrea, d'ailleurs ? Mystère mystère… 'fin vous voyez le genre, quoi.

- Je vais vous tuer...

Le râle viril du mâle à peine entendu, les yeux de la Blondeur s'écarquillent et un sourire d'autant plus sadique fait écho à ses paroles.

- Mon ours… ! Contente de voir que t'es enfin sorti d'tes rêveries. On t'as réveillé ? Tu m'envoies désolé.

Ah ! Ah ! Que c'est drôle. Elle a le sens de l'humour, hein ?!
Léger regard en coin sur la colombe qui sourit bêtement, puis sur la brouette qui trône devant la cheminée. Avant de retomber sur Alzin. Son sourire se fait d'autant plus grand lorsqu'Andréa lui tend les braies qui trônaient jusqu'alors sur son crâne tout de châtaine vêtu. Y'a pas à dire, à elles deux le potentiel glauque/étrange/ du coin remonte en flèche.

- Et puis très sincèrement, arrêtes de dire des choses pareilles. Andrea va nous faire une crise d'hystérie.

Et c'est vrai en plus. La colombe sourit comme si Alzin était Dieu et qu'il venait de lui accorder l'passage au fameux pays des péchés capitaux. Comment ça il existe pas ? Non mais… sérieusement ? Et le Paradis c'est quoi, alors ? … Donc le pays des monstres gentils n'existe pas non plus ? Scandaleux ! C'est SCAN-DA-LEUX !

Trêve de plaisanteries.

Astana, rehaussée de tout le culot du monde - ou de l'Armagnac du moins- , attrape donc les braies en question, lance un regard plein d'amour et de con-passion à Alzin avant de lui enfoncer, de force, les braies dans la bouche. Inutile de préciser qu'elle se fait pincer - pour ne pas dire mordre furieusement - au passage.

- Ahhhh ! Mais c'est qu'il pince en plus ! Andreaaaaaaaaaa !

Paniquée et pliée en deux en même temps - euphorique quoi -, la Blondeur laisse alors tomber le haut du corps de l'ours à terre tandis qu'elle secoue sa main endolorie dans tous les sens. Non. On ne l'y reprendra plus, à essayer de faire taire un ours mal léché tout juste sorti d'hibernation.
_________________
Crusty_jeni
[quelque part pas loin]

Il en rêvait, elle l'a fait. Pas de banc en or, pas de belette.... Mais bien des femmes qu'elle ne connaissait très bien. La croustillante ne dormait pas elle, elle était toujours en connexion constante avec son chauve. Faut dire qu'elle évitait certain opérateur.. Les couleurs, c'est mal.

Au loin elle savait ce qu'il se passait, mais ne pouvait pas intervenir. Intérieurement il l'appelait, même si son subconscient la voulait pour chienne. Chienne... chienne de garde, chienne de vie, qui dort avec sa chienne se réveille avec des puces. Et Aristote sait à quel point Alzin aime les puces.

De là à dire qu'il ne faut pas lâcher la chienne sans savoir qui est son maître, elles commettront l'erreur de vouloir chasser la chienne sans réellement connaitre le maître.

Elle n’est pas loin, elle voit leur manège, mais cette fois ci, étant sur place, elle peut intervenir.. La question est... Interviendra t'elle??

Bien sur qu'elle va intervenir, mais elle se demande comment, elle cherche, elle réfléchit... Oui, elle n'est pas blonde elle, elle sait réfléchir.

Alors elle sort enfin du bosquet d'où elle se tenait ou elle l'entend leur dire qu'il va les tuer.

Je peux le faire pour toi si tu veux mon chauve...

Oui il est son chauve, elle est sa croustillante... Tous deux très demandé, mais ils sont ensemble et il serait temps qu'elles se rendent à l’évidence que des baisers volés, cela ne compte pas.
Andrea_
Désolé pour le contre-temps, la chiasse était en béarn.



Pendant que certains faisaient des batailles mentales parlant de métal et d'animal, la Colombe elle, avait bien entendu la promesse d'Alzin, lâchée d'une voix rocailleuse, ô combien harmonieuse, rappelant la douce musique inédite, alliance d'une harpe et d'un... cor de chasse qui n'aurait pas servi depuis des semaines, dans lequelle une souris aurait fait ses petits. - j'suis sûre que ça vous parle-.

Je vais tous tuer, ou comment faire naître des milliers d'étoiles dans les yeux de la belle, réhausser son teint d'un éclat lumineux -même après chouchen, c'pour dire- et pour son sourire bah... il était déjà bien niais, mais là elle est totalement charmée, séduite voir même triangulairement conquise.
La chiasse n'en voit pas tout d'suite la croustillante, c'est dire si elle est captivée !

Bien sûr, ça ne pouvait pas durer, " ex-cite " la mine fascinée, bonjour le sourire carnassier alors qu'le chauve s'attaque à sa blonde, a priori, la bestiole n'est pas des plus heureux de manger son falzar, et le haut d'son corps, -bientôt suivi du bas- heurte le sol dans un bruit des plus... bah ça fait du bruit hein, vu l'poids mort de l'animal vivant.


Bah alors mon bichon hahin, j'ai tenté avec rotweller mais ça l'fait moins- t'as envie d'manger d'la Louve ? Commence donc par n'pas faire d'promesses que tu n'tiendras pas, va... J'vais m'occuper d'toi moi...

C'est bien les mecs ça, balancer un truc et penser faire plier une donzelle sous le poids des mots, si l'ours avait cru que les deux A allaient lâcher l'affaire sur une telle promesse - qui, il faut le dire les émoustillaient plus qu'autre chose- il s'était fourré l'doigt dans l'oeil, et jusqu'au coude.

Une p'tite chataîne qui quitte les pieds d'Alzin pour se rapprocher dangereusement de sa tête, et qui après avoir -pas du tout- réfléchit au problème se dit qu'un baiser n'a jamais tué personne, approche ses lèvres pour savourer un baiser des plus passionnés, terminant par une morsure de la lèvre pour deux raisons.
La première venger sa Louve, et la seconde... bah laisser ses empreintes quoi, celle ci il devrait la garder quelques jours et à cette simple pensée, la voilà toute... chose.

Elle se redresse, fière et grimaçante, puis regarde les protagonistes, l'Alz' charmé et silencieux, la croustillante qui se sent l'âme d'une sauveuse, la blonde qui a du choper la rage chauvienne. Son visage s'assombrit et...
Oui on dirait que...
Ah...
oh...
humpf...

Courir, aussi vite que les pieds le permettent, aussi loin que que l'oesophage est long, aussi... Bref dégagez d'là et repreindre une partie de la forêt, puis s'essuyer à sa ch'mise, en ricanant.
Pourquoi ?
A vous d'voir en fait...
La vue de la Croustillante?
L'haleine de poney du chauve?
La douleur sur le visage de sa blonde?
Ou l'chouchen qui veut r'voir l'soleil - mais en pleine nuit c'est ballot- ...


Revenir souriante, morceau d'pommes entre deux dents, clin d'oeil complice à sa comparse, et dans un Tindammmmmm encore éraillé de l'acide gastrique, dégaine une corde - et oui, une autre- en tendant un bout à la blondeur. Son regard se tourne vers Jeni.



Bon Jenichieuse, deux solutions, SOIT tu gardes la mioche qui dort avec son doudou-poignard dans la bicoque, SOIT on s'occupe de ton cas, aussi.


Haussement de sourcil amusé, passage de langue sur les dents, avalage du morceau d'pommes - oh! du cidre !- et de nouveau regard d'acier sur sa blondeur, après tout, d'puis quand on attend les réponses ?
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Alzin
Mordre. Que cela soit les doigts d'une blonde ou la vie à pleine dent. N'en laissant qu'un trognon rouillant déjà sous l'effet de l'air. Puis vint un arrière goût. Celui de braies noires, de la qualité. Elles ont été confectionnées - peut être - vendues - certainement - par un certain Fred. Un ancien de l'quinte d'toux car à part des danseuses, des brodeuses, des rigolos, ils ont aussi des tisserandes. Trêve de plaisanteries. C'est pas vrai en plus. Non, ils font juste du tricot.

Enfin, la "chute" quand les deux A le lâchent. C'est à cela qu'on reconnait les traitres. Ils vous attaquent par surprise. Le filet de bave brillant - Normal, c'est celui d'Alzin -, la molle endormie mais à l'affût comme un chien d'arrêt. Prête à arpenter des terres plus ou moins cultivées, labourées, en jachères ou encore vierges. Elle ne fait pas dans la distinction. Partir et revenir, tel un éternel va-et-vient à l'instar de la mer qui ne laisse qu'une trainée blanchâtre, son écume irisant sous la lumière chaude de l'astre de mille feux.

Puis la Colombe s'approche avec un sourire sadique - ou niais au choix - pour embrasser sa Magnificence - Il a le droit d'user de ce titre, c'est pas pire que "boulet", hahin -. Alors, en fin connaisseur, il dénote des restes issus directement du "Joyeux Nounours à Saint Bretrand", c'est une taverne à la mode. Un peu de pain, pas mal de chouchen, des morceaux de pommes. Et oui, il a le palais fin.
Puis une morsure violente à sa bouche assoiffée. Une trace, une marque. Quand les femmes "lèvent" la patte, il ne manque plus que la boue. Soudain, la brune file en vitesse pour dégobiller avec finesse et grâce. - Faut bien embellir le tout - Cette introduction le plongerait presque dans des rêveries culinaires...

La langue est belle, sachons nous mettre à table. Défaire ses atours, délasser sa robe vermeille et en explorer les merveilles. Une pincée de prunelles endiablées et enflammées. Faire préchauffer l'objet de vos désires en faisant frémir sa peau douce. User de vos charmes et dévorer sa tendre chair du bout des lèvres. Espérer ce mets si délicieux. Un délice provenant des cieux. Assouvir vos envies et mordre à l'hameçon de cet appât que représente les appas se découvrant à vous.

Elle est prête, vous pouvez la déguster avec délicatesse.... Ou non. Il a pas la droit. Mais comme on dit ce n'est pas parce qu'on est au régime que l'on n'a pas le droit de regarder ce qu'il y a au menu. Une œillade vers la Croustillante qui doit bouillir intérieurement. Il va y avoir des morts. Mais on ne connait pas encore le nom des victimes. Surtout qu'il ajoute dans un calme olympien.


Bon... Maintenant que vous tenez votre proie. C'est quoi la suite...? Je suis pas du genre jaloux, vous savez...

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[Avatar provisoire pour le RP "la folie des grandeurs"...]
Astana
- AAAAAAH !

Surprise !
Les fantômes du passé reviennent vous hanter !

Ben ça pour une surprise, tiens ! Jeni… la croustillante… genre la vraie, en chair et en os. Non pas qu'Astana la croyait morte hein - faut pas se méprendre - mais ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vue que forcément, ça lui a fait un Choc. Parce qu'en entendre parler - presque - tous les jours - faut pas abuser non plus -, figurez-vous que c'est autre chose que de l'avoir en face. Apparence Troublante. Mais pas le temps de s'attarder là dessus.

Clignement des yeux, plusieurs fois. Ses yeux s'écarquillent ensuite en assistant à l'étrange scène que voilà… Une Colombe roulant un patin à un Ours, sous les yeux ahuris d'une Croustillante et d'une Louve en mal de tendresse. Ben v'la aut' chose ! Pure provocation ? Mais non, c'est une preuve du grand coeur de la châtaigne, quitte à ce que ça froisse quelques - grands ? - égos au passage. C'est l'jeu ma pov' Lu…. Enfin vous avez compris le principe. Des morts, oui, nul doute qu'il y allait en avoir incessamment sous peu.

Décidément, ça devenait n'importe quoi.
Actes de Folie.

- 'hem…

Autant dire qu'Astana reste bloquée un long moment, dévisageant Jeni, se demandant si elle allait servir de première victime en guise d'échauffement avant qu'Andrea ne revienne de la forêt dans laquelle elle s'est enfoncée. Ou cachée ?! Mais non, une colombe ne fuit pas, ça vole ; déjà. Et puis ça revient en un éclair, avant même que vous ayez eu le temps de dire «ouf !»

D'ailleurs, même pas en rêve ! Non non !
Ce soir, c'est soirée privée. Les Furies avaient une mission, alors pas question de se laisser distraire. Namého !


- Bon Jenichieuse, deux solutions, SOIT tu gardes la mioche qui dort avec son doudou-poignard dans la bicoque, SOIT on s'occupe de ton cas, aussi.

Les iris d'Astana passent du bleu froid au gris acier et se posent sur Andrea. Sourire carnassier en attrapant l'autre bout de la corde. Voilà qu'elles allaient ligoter une ancienne soeur d'armes. Mais allons… qui aime bien châtie bien, voyons !

L'ouvrage fait, et la croustillante soigneusement - et hâtivement - attachée contre l'arbre le plus proche, les sourcils se froncent, mimant une réflexion profonde.
Elle joue bien la comédie, la Louve…

- Bon… Maintenant que vous tenez votre proie. C'est quoi la suite...? Je suis pas du genre jaloux, vous savez...
- M'enfin mon ours, on va pas se faire un ménage à quatre, si ? Mes lèvres ne se poseront pas sur les tiennes… ou alors faudrait qu'on m'y force.


Ricanement, oeillade langoureuse glissée sur la colombe avec un clin d'oeil en guise de bonus.

- Bon, on l'emmène tu sais où ?

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Andrea_
[ Et moi pendant c'temps là, j'tournais... ]


Les retrouvailles sont parfois décevantes...
Celles ci pétaient tous les scores. En un seul regard, les quatres yeux aciers se croisent - et se décroisent tinlinlinlin- jamais la belle n'aurait penser toucher un seul cheveux de la chieuse, mais l'attacher... c'n'est pas la tuer.
J'peux vous dire -parce que j'y étais- qu'elle n'a pas eu mal, mais que les deux A y avaient mis tout leur coeur. le noeud est presque joli et la Colombe regrette de s'être essuyé les doigts, elle aurait bien orné le front de la Jeni avec le fameux V -ou L-, mais faut pas abuser des bonnes choses...

En parlant d'bonne chose, v'là qu'l'ours parle, ou grogne -c'est selon- et que la blondeur y répond...



bon vous deux, j'vous apporte le thé et les biscuits là ? D'abord on n'est plus quatre, on est trois, j'pense pas qu'la croustillante ai envie d'autre chose que d'nous tuer là.
En route mauvaise troupe... ouai on va là où on avait dit.



Le corps est bazardé on n'sait comment dans la brouette - tellement facilement qu'on se demande s'il n'a pas aidé - hahin- chacune des furies prenant un bras d'une brouette.
Erreur fatale, laisser une main de libre à la chataîne, c'est un peu comme donner la clé d'une ceinture de chasteté à un pélos qui sort tout juste de vingt piges de tôles - sans visite maritale- c'est pour dire.

Les pépettes avancent direction " là où elles avaient dit" tant qu'elles peuvent, en visant surtout les cailloux, des petits soubressauts bien mérités -ou pas- pour leur prisonnier.
De longues minutes de marche dans les bois, ponctués de " c'est quand qu'on arrive" " pause pipi" " j'ai soif", "mais pousses BERDOL" - dois je vraiment préciser de qui ça vient ?- mais aussi de pause "chouchen" pour la blondeur - donc c'était l'autre-, lorqu'enfin il apparaît ...



[ L'endroit que je sais où ]


Une esquisse de sourire alors que le regard malicieux se pose sur la batisse... La Belle qui chantonne comme pour elle même



C'est une maison bleue,
adossée à la colline,
on y vient à pieds,
on ne frappe pas,
ceux qui vivent là,
ont jeté la clé.
On se retrouve ensemble, après des années de route, et on vient s'asseoir ...



Bon je reprends, parce qu'on se perd là.
On vire tout, on garde juste qu'on n'frappe pas. La Chiasse qui lache la brouette pour coller un coup d'fesses dans la porte, qui finalement s'écrase au sol. Petit moue génée, petit regard vers l'autel poussiéreux, vers la croix pleine de lierre. Demi tour droite et regard presque confus à la blondeur.



Oui bon... y a plus d'porte, mais c't'un détail non? on s'retrouve ensemble c'est l'principal non?


Ah donc ça aussi on peut l'garder, le " on se retrouve ensemble ", surtout sans Francisco.
La ruine est belle -pour une ruine- les rares vitraux encore en bon état baignent la pièce d'une lumière orangée des plus agréables, et l'épaisseur des murs expliquent sans doute la chaleur regnante.


Oui, la chiasse en est sûre, ça sera l'endroit parfait.
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
A rester debout.

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Astana
L'ours jeté comme un moins que rien dans la brouette est transporté tant bien que mal en direction de l'étrange bâtisse. Et en dépit des nombreux arrêts en cours de route, les Furies finissent par y arriver. Pestes comme elles sont, Jeni est restée attachée à ce pauvre - oui oui - tronc d'arbre et n'a eu droit qu'à un sourire en partant. Curieusement, Astana se serait attendue à un peu plus de résistance, de la part d'Alzin. A plus de fougue. Plus de… réaction. Mais non. Môssieur semblait s'adapter à la situation, ou bien prendre du plaisir à se faire malmener… c'est au choix.

Dans un grand fracas, ladite brouette est subitement lâchée à la vue de l'Endroit. Celui-ci et pas un autre. Là où tout se déroulerait. Et sans… invités indésirables. Les deux A s'étaient donné tellement de mal pour dénicher un endroit pareil si isolé - dans l'éventualité que des cris suites aux tortures se fassent entendre - qu'elles ne souhaitaient guère voir leur fête gâchée ; ni l'endroit découvert. A la base, la bâtisse ne devait pas servir à cet effet, à cette sorte de cérémonie dirons-nous, mais il fallait faire avec les moyens du bord. Système D.

VLAM !

La porte qui s'écrase au sol : check.
L'éclat de rire : check.
Le regard confus d'une colombe : check
L'expression indéchiffrable de la blondeur : check.
Le doute teinté de curiosité lisible dans les yeux d'Alzin : check.



De toutes façons, on en avait pas besoin de la porte. Si ? Ou alors j'étais pas au courant ! Tous ensembles, c'est le principal, oui. On fait l'ménage ? Hahin…


Le rire cristallin de la Blondeur se fait entendre, dévoilant des dents blanches et soignées, tandis que sa crinière ondule légèrement, cascadant sur ses épaules pour terminer sa course sur ses reins. Elle secoue la tête avant de rentrer en grande hâte - dans les gros sabots qu'elle n'a pas - dans l'Eglise en ruines. Très approprié. La pièce principale est habitée par diverses araignées, rats, souris et autres bestioles "néfastes". La croix qui trône devant eux, recouverte de lierre et de mousse, est imposante et rassurante en même temps. Une sorte de Puissance curieuse. La vue des bancs renversés et de l'autel crasseux lui arrache un sourire mutin. Humidité régnante, chaleur agréable.


Bon, et si on s'y mettait ?


Autoritairement, elle frappe dans ses mains.


Alzin ? T'as été coopératif jusqu'à présent. Alors j'te serai reconnaissante de pas faire le mariole et de te ramener ici avant qu'Andrea te mette son pied où je pense. Elle est bien placée, pile dans l'axe en plus !
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Alzin
Minute les papillons de nuit. Un petit retour en arrière s'impose. Juste après qu'elles aient ligoté la croustillante, le début du périple en brouette. Elles vont aussi la tester la brouette. C'est pas une promesse, c'est une vérité qui prend des largesses sur la courbe du temps. En clair, à long terme elles auront droit au coup de la brouette. La vengeance est un plat, peu ragoutant, et qui se mange froid, très froid même. Dans sa carriole de fortune, il se laisse transporter avec consentement. Déjà parce que c'est pas ces deux là qui vont lui faire peur. Et puis la curiosité de savoir où elles l'emmènent, est trop forte pour résister.

La nuit est froide, nous n'allons pas y revenir. Le ciel est parsemé d'étoiles et notre homme en profite pour les mirer et les admirer. Allant même jusqu'à reposer sa tête sur les jambes, hanches, bas ventre de celles qui l'entrainent au loin. C'est peu confortable mais si on peut les enquiquiner un peu, c'est toujours cela de pris. Alors que des plaintes se font entendre, du genre "C'est encore loin ?" il en rajoute une couche en se mettant à chantonner.


De Nantes à Montaigu,
Ledigue, Ledigue,
De Nantes à Montaigu,
Ledigue du.
..

Il s'interrompt ayant cru apercevoir une pauvre biche pourchassée par quelques loups affamés. Les montagnes sont proches et les animaux nocturnes n'ayant plus grand chose à manger par cette saison et par le fait des chasses comtales - Et oui, vont nous faire croire qu'ils bossent après. - descendent plus en avant dans la plaine et ses régions boisées. La forêt, zone à la fois chaude et humide. Surtout quand les rayons solaires la pénètrent avec vigueur. Les arbres se gonflent tels des arcs qui se bandent en proie à recevoir le coup de grâce. On s'égare.

Il se remet ensuite à fredonner l'air de la précédente chanson. Alors qu'ils arrivent à proximité d'une église en ruine. Il tente d'achever ses ravissantes ravisseuses en entamant la conversation. Même s'il est un peu dans le pâté, cela n'empêche pas.


Ah, je vous ai jamais parlé de Ledigue. Un procureur qui connait même pas les lois et qui collectionne les recours en appel et...


Pas le temps de finir. Ils sont à destination. La châtaigne, brune, ancienne rousse - Y a pas de raisons ! - ouvre la lourde - Je parle de la porte pas d'Astana, huhu - d'un coup net et précis avec la croupe. Quel déhanché ! S'il y a un jury dans le coin, il lui donnera un 10/8.5/1. - Oui, le dernier a été corrompu par Alzin. - Et dans un fracas de tous les diables, amusant pour une église, cette dernière - la porte, suivez ! - tombe au sol. C'est orange, c'est étrange. Une croix, une grimace s'affiche à la vue "spirituelle" de ce lieu. Et de penser qu'elles l'ont tiré de sa torpeur pour aller à la messe. Il ne manquerait plus qu'il y ait une demande au mariage. Et là, c'est la fin.

"Tous ensembles, on fait le ménage !"

Non mais elle va bien la blonde ? Depuis quand il dépoussière les lieux saints ? Elles le prennent pour con-chita ?! Puis ce fameux "Tous ensembles"... A ce mot, il faudrait - peut être cela arrivera-t-il dans un futur plus ou moins lointain - qu'un blondinet se pointe en brayant dans les rues ou sur des terrains de soule en disant "Tous ensembles ! V'nez nous aider !!! On a besoin de vous !!!! Ohé !!!!" Tout ça pour refaire la maison d'une veuve et de ses quatre enfants à problème. Alors qu'en fait, c'est de la faute du mari qui est mort avant de terminer les travaux. Le gars, il a vu le chantier, il a dit "Han, stop ! Crénom !" *Poum* suivit d'un long râle agonisant du genre : "Aaaaaaaaaaandréa m'a tuer" - avec la faute même si c'est à l'oral - et *Clap !*. "Coupez ! Elle est bonne, on la garde !" - La fin tragique qui est bonne, pas Andréa. - Non, mais c'est bien, c'est beau... Le voyeurisme et les drames de famille exposées devant tout le monde. Un jour, ils le feront ! Puis, ils auront raison, si y a des gens assez couillons pour suivre la mouvance. Bêêêêêêê !!! Fit le mouton.


Et comment veux-tu que je bouge avec toutes ces cordes...?


Dit-il en montrant ses liens et en tentant de s'extirper de la brouette. Puis voilà qu'elle lui donne des ordres. Il le sent de plus en plus mal ce plan.

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