Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Jeune limousine recherche passagers pour "y " retourner!

Vera.
[rp ouvert !]

[ Une question de service: on est jamais mieux servi que par soi même que je disais!]

Tout a commencé à Tulle, petite bourgade limousine,
un beau jour d'hiver, où j'ai eu une folle envie de bois,
ayez j'avais assez d'écus en poche pour me lancer dans un nouveau commerce, pourquoi pas une boulangerie de quoi me faire "de bonnes miches chaudes et moelleuses", je ne suis pas très douée de mes dix doigts, mais avec le temps on apprend beaucoup, la farine à petit prix était plus qu’alléchante et je voyais devant moi, une occasion en or de m'enrichir....

Petit détour forcé au marché "limousin", pour comprendre que si je veux du bois, il faut que je courbe l'échine devant la municipalité , super, je n'ai pas l'amour de la plume, aussi écrire pour moi est loin d'être facile, je hais demander les choses, et j'ai cette vision bien étroite du "service", un dicton qui raisonne toujours en boucle dans ma caboche " on n'est jamais mieux servi que par soi même", pourtant je tente tout de même de gratter à la porte de cette mairie, expliquant que j'ai l'ambition de devenir une boulangère et à ce titre, je souhaiterais acheter quelques stères en avance, j'anticipe , bien c'est vrai dans ce bas monde il y a les impôts foncier, je paie déjà 11 écus pour un champ de maïs, je n'ose même pas imaginer le montant de la taxe d'une boulangerie, alors imaginons que je n'ai pas les produits de base pour la faire tourner? Je paierais une taxe pour une chose que je n'exploite même pas, je suis un peu niaise sur les bords, mais bon, quand on cause écu bizarrement, j'ai un éclairage "intellectuel", je n'aime pas le gaspillage, je souffre assez de recueillir cette richesse que je ne dois qu'à la sueur de mon front ...alors, des taxes pour un atelier que je ne pourrais pas occuper hors de question, ainsi la réponse municipale est des plus "négative", il faudrait que j'ai déjà une boulangerie pour pouvoir venir "supplier" d'avoir du bois!
Alors suivant mon impulsion, je ne cherche pas à comprendre la réponse de la bourgmestre, je prends la route tout simplement et voila comment je suis arrivée en Auvergne, pour une histoire d'égo et de bois.

Bref passage à Aurillac pour m’apercevoir qu'ils ont la même tare que Tulle, un super verger domine leur paysage, en hiver il sert à quoi ce verger? Je me le demande, pourtant pas faute d'avoir tenter de couper des branches d'arbre fruitier, il n'en sort que je ne sais par quelle miracle, je ne fais que de recevoir deux ou trois pommes en pleine poire, de quoi me remettre en question , les vergers mieux vaut ne pas les attaquer!


[ de cueilleuse de pommes à coupeuse impulsive de bois : Murat me voila!]



Alors je décide de quitter Aurillac ,je me dirige vers l'inconnu, qui se nomme Murat, ville forestière "s'il y a un dieu dans ce bas monde il est là"! Voila ce que je me dis en arrivant aux portes de la vile, une forêt magnifique, du bois à perte de vue, et surtout, des haches sont mises à disposition des bucherons par la mairie.... que dire? A la base, je suis une douillette, j'ai horreur des outils à lames, et je passe plus de temps enfoui dans les profondeurs des mines limousines que dans les champs, ou dans les forêts , alors je me retrouve avec une hache à la main, pis en face de moi une multitude d'arbres qui me tendent leurs branches....

En quelques jours d'activité dans cette forêt, me voila "femme sauvage", solitaire comme toujours, concentrée sur la découpe du bois, j'en profite quelques fois pour faire une pause, pis j'achète quelques stères bon marché de plus .... je suis devenue coupeuse compulsive de bois malgré moi en un rien temps.

Toute bonne chose doit avoir une fin, donc je compte jour après jours mon inventaire précieux, je pense que j'ai eu mon compte ! Je devrais reprendre la route sous peu, pourtant je me suis habituée à cette ville, cette forêt, puis ses habitants si accueillants, notant en même temps, que Murat est un sacré carrefour de rencontre, que j'ai certainement croisé plus de touristes que d'auvergnats.

Une taverne municipale toujours approvisionné, les autres auberges aussi chaleureuse, et pourtant je commence à m'ennuyer de chez moi, je veux rentrer, mais un petit pépin se pose, avoir du bois à ne plus savoir quoi en faire c'est bien , mais ne pas avoir la force de tout transporter est une autre chose.

Alors j'ai du écraser ma timidité, puis sortir un peu plus souvent, tenter de demander de l'aide, même si ce n'est pas mon fort et un beau jour , elle était là en taverne la dame Mathilde, prête à servir et le hasard me l'a fait rencontré, elle voulait se rendre à Aurillac, c'était sur ma route alors je profitais de son convois, pour transporter mes affaires.

Malheureusement, nos routes devaient se séparer, elle ne pouvait pas quitter l'Auvergne, ainsi je me retrouvais à nouveau bloquée mais dans une toute autre ville d'Auvergne, après avoir passé trois semaines à Murat, me voila à Aurillac, avec le même problème, comment quitter ce trou seule?



[Aurillac - 3 jours toujours là!]



Je déteste écrire, mais je suis forcée de le faire,
mes menottes me font encore mal, je les ai un peu torturé en travaillant aussi fort dans cette forêt, Aurillac est un peu plus calme que Murat, jusqu'ici je n'ai croisé encore personne, et cela m'inquiète quelque peu.

A Murat, je pouvais perdre mon temps dans les bois, ici, j'ai un peu plus de mal, je passe la moitié de mon temps aux portes de la ville, recherchant du regard une troupe de voyageur, à laquelle je pourrais me joindre , on m'a souvent dit de faire attention de me méfier, d'être moins confiante, mais je n'avais pas le choix parfois, que de prendre la route avec de parfaits inconnus.
J'ai déjà voyagé, je suis allée seule jusqu'en Anjou, j'ai traversé une partie du Périgord, puis un peu le Poitou aussi, je ne me suis pas perdue , c'était une chance, sur le chemin du retour, on m'avait agressé, pour quelques écus et du pain, ce n'était pas une grande perte, mais présentement il me fallait une escorte, hors de question de subir une quelconque agression, bien qu'une fois que je prends la route, je réalise que tout est possible.


Citation:

    Bonjour à vous,

    Je me nomme Vera, je suis de Tulle, je recherche une escorte pour m'accompagner, je pourrais éventuellement la payer une fois arriver sur place.

    Je profite de mon temps pour faire le tour de cette ville, et attends avec impatience des "candidatures".

    Au plaisir de vous lire ou de vous rencontrer.

    Vera.



Voila, annonce rédigée, à moi d'attendre encore et encore.
.mathilde.
Quelle jolie plume que voilà, c'est décidé elle va la kidnapper pour Murat ! . Je ne regrette pas que ta poupée n'ai pas encore trouvé d'escorte, rien que pour ça !


Tout débute un glacial matin d'hiver. Bien au chaud sur sa chaise à bascule, idéale pour donner à bébé un aperçu de l'amour qui l'attend à l'extérieur et apaiser ses coups qui se font de plus en plus puissant, à en déformer parfois le ventre de la Vaucanson, elle contemple les crépitements des braises explosives sur les bûches murataises qui se consument lentement au creux de l'antre de la cheminée. Elle n'a jamais su vraiment ce qui provoquait ces bruits pétillants mais elle a toujours trouvé cela amusant. Loin d'être pyromane ne vous y méprenez pas, simplement admirative de phénomènes de la nature en générale.
Perdue dans sa rêverie, quelqu'un frappe à la porte. Sans déloger une seconde son regard des flemmes dansantes elle invite la personne à entrer. Une fois distingué le bruit de la porte qui se referme, le visage mémorablement apaisé, elle se retourne dans un sourire bienheureux.
Une blonde élancée dont chaque trait du visage lui est familier. Une adjointe qui suscite depuis les premiers jours toute l'admiration et l'attention de Mathilde. Ce caractère détonnant, cette générosité insatiable, son petit côté fleur bleu, son rire accueillant, une écoute bienveillante, et encore bien d'autres qualités dont une page entière ne me suffirait à énumérer. Mais ce qui lie surtout les deux jeunes femmes, ce sont leurs ressemblances et expériences communes, gaies ou malheureuses, qui partagées leurs permettent de réellement se comprendre. Il suffit qu'elle apparaisse, pour que le regarde intense aux reflets turquoise de la comtesse se mette à briller d'amour. Un lien peu commun, pour une femme peu commune.

Ce matin là c'est donc avec tous ces sentiments déroutants qu'elle le regarde, belle comme le jour, entrer dans la pièce. Elle s'attendait à la voir enjouée comme bien souvent, mais il ne lui fallut pas plus d'un seconde et d'un regard échangé pour déchanter. Ses iris ont perdu de leur éclat, son teint est terne et ses traits traduisent une blessure profondément vive. Qui a osé la mettre dans un état pareil?
Malgré la silhouette fortement arrondie de son ventre et la douleur qui tiraille au bas de se reins depuis quelques jours, elle se lève péniblement pour aller s'inquiéter de sa Miss.

Bonjour toi... viens entre, assieds toi, que t'arrives t il? les petites pommes de son amies se lèvent vers elle, son air et grave, ce qui ne manque pas de miner d'avantage la Mathilde.
Entre rage et larmes, elle lui explique qu'elle part, que dès demain elle aura quitté définitivement Murat, qu'elle avait mûrement réfléchis et que sa décision était prise et sans appel. Bon, quand l'ancienne mairesse de Murat décide un truc... n'essayer pas de l'en dissuader, c'est peine perdue, une vraie tête de mule, tout comme Mathilde d’ailleurs. Encore un point commun. Abasourdie, elle encaisse la gifle violente qui vient de lui fouetter le visage, à en lacérer jusqu'au sang sa peau fine, telle la grêle qui vous brûle les joues sous la rafale d'un vent extrême. Autrement dit, elle a mal. Si elle était restée depuis tout ce temps bravant et refoulant ses maux les plus douloureux, dans ce petit village où elle avait établit domicile secondaire après Saint-Nectaire, c'était pour elle, encore et toujours.
Ebranlée d'une telle annonce, elle s'assoit, sur les genoux de la blonde car c'est l'endroit le plus proche et qu'elle sait qu'après ce coup inattendu, elle n'arrivera pas jusqu'à une autre chaise sans que ses jambes défaillissent. Elle n'a pas eu à réfléchir plus de 5 minutes, elle partirait avec elle. Avec ou sans Silec, tant pis. Mais cette semaine, elle était de garde, et donc partir lui était impossible. Elle la rejoindrait donc, plus tard.
Plusieurs jours s'écoulèrent, et si premiers courriers reçus évoquaient une heureuse arrivée à Aurillac, ceux qui s'en suivirent embuait la nostalgie et le regret. Ralala, sacrée Dame de Fleuret....

Une semaine plus tard tout au plus, sa mie amie était venue la trouver, sourire jusqu'aux oreilles, pour lui demander un service. Mathilde ne pouvait de toute façon rien refuser à cette femme et donc elle accepta. La demande était simple. L'escorter jusqu'à la ville voisine pour qu'elle reprenne toutes ses affaires afin de revenir vivre à Murat. Croyez-moi que celle là, elle ne lui demanda pas deux fois ! Les yeux brillants d'émotion, la gorge nouée au point de devoir ravaler ses mots, elle se jeta dans ses bras pour un câlin sincère.
Ce coup ci, c'était l'adjointe qui était de garde, mais dès que ce serait terminé, elles iraient toute deux accompagnées de quelques personnes de confiance aider Miss à ré-emménager.
Visitant les tavernes en attendant l'excursion, Mathilde fit connaissance d'une jeune limousine qui lui expliqua son problème. Toujours prête à aider dans la mesure du possible, elle invita la voyageuse à se joindre à elles, l'aidant ainsi à se décharger de quelques stères.
Le lendemain elle du laissé la gente dame seule à Aurillac coincée par la candidature qu'elle avait déposée à la mairie. Elle espéra de tout coeur qu'une âme bénévole et sympathique secourrait la dame.

Seulement voilà, plusieurs jours s'écoulèrent et, dans une ballade de loisir, Mathilde tomba sur l'annonce de Vera. Ba mince alors ! personne n'avait aidé la limousine? Elle prit immédiatement la plume, et malgré qu'elle ne connaisse pas tant de monde que ça en Bourbonnais Auvergne, elle allait tenter de remuer ciel et terre pour remédier à ce problème. Se saisissant de sa plume, elle écrivit une lettre à l'attention de la dame.


Citation:
Chère Vera.
Ayant appris votre détresse depuis les annonces parvenues à la ville, j'engage ce jour une prospection pour vous trouver une escorte qui vous permettra de retrouver les vôtres, je l'espère, rapidement.

Cordialement.
Mathilde

_________________

Créatrice de bannières, parchemins, etc ICI
Vera.
merci plaisir partagé! en espérant qu'elle trouve une escorte tout de même

["'Tout vient à point à qui sait attendre 5 jours de patience plus tard"]

A croire que ce dicton, ne me sied mais alors pas du tout.
Je suis toujours à Aurillac, plantée comme un pilier aux portes de la ville,
ma cargaison toujours drapée, un oeil qui louche pour la surveiller,
un autre qui fixe l'horizon, je suis impatiente de voir un groupe de voyageur quelconque, qui pourrait me sauver de "moi même", ma gourmandise de bois, me restera toujours gravée dans la mémoire.

Alors je fais un effort de temps en temps, je vais voir devant mon affiche toujours clouée en halle, pour voir si j'ai une réponse, et que nenni, rien de rien, aucune réponse, même pas de négatives, rien, à croire que j'étais condamnée à errer aux portes d'Aurillac, je pouvais facilement inquiéter les passants, non habitués à un tel vagabondage, car le voyage avait un peu marqué mes traits, habituellement, je suis toujours propre, et quelque peu présentable, actuellement je suis sale, puis je me néglige , je suis trop préoccupée à tenter de m'évader, ce verbe est bien fort pour moi, mais je me sens prisonnière de tout, et l'impatience me joue un peu des tours.

C'est alors qu'en taverne, je vais faire la rencontre d'un couple, un charpentier et son épouse, faute de pouvoir rencontrer le maire dans la taverne municipale, je tente de me décoincer en osant discuter de mon souci, ce voyage m'aura rendu un peu moins asociale que je le suis, éternelle jeune solitaire, c'est plutôt comme ça que je suis dans la vie de tous les jours au Limousin, quasiment invisible par ma discrétion et réserve maladive, il m'est arrivée de sortir une fois de ma torpeur, pour me souler à coup de 200 écus, espérant comme ça que je serais un peu plus heureuse, il en est sorti que je suis tombée dans un coma éthylique, seule ma chance quasiment inexistante m'a permit de sortir de ce coup, c'est alors que quelques semaines plus tard, j'avais encore 200 écus qui m'ennuyait dans mes coffres et je me suis lancée dans une autre tentative de consolation contre la solitude, je me suis mise en tête de monter une liste comtale, avec pour seul objectif être : joyeuse & heureuse. On m'a donc expliqué que je devais sortir davantage, et faire des connaissances, qu'ainsi je serais heureuse, puis d'éviter de
boire seule et de sombrer dans l'éthylisme. J'ai parfois honte de mes extrêmes, à force de rechercher le bonheur puis aussi l'auto satisfaction me voila détentrice d'une centaine de stères de bois, puis d'aucun bras assez courageux pour m'aider à m'en sortir, l'égo qu'est ce que c'est un défaut dont j'aurai bien aimé me passer parfois.

Alors ce charpentier vient à parler de charrette, me voila bien intéressée par le sujet, je sors mes dix doigts et commence à tenter de faire comptes, la charrette sera certainement MA solution, alors voila, je pourrais enfin voyager avec ma cargaison, sans me soucier du poids, alors sans trop réfléchir je me lance :


    Messire Roland, je serais ravie de vous vendre quelques stères de bois,
    et je vous achèterais une charrette ! Ainsi je pourrais me décharger de quelques bûches, puis je pourrais rouler sans trop de soucis.


Je fais déjà mes plans, et bizarrement je pense que le lendemain ça sera réglé,
mais non, ce n'est pas si simple, une charrette demande deux jours de travail 11 stères de bois ( j'en ai bien plus alors si je me débarrasse d'une vingtaine ça ira que je me dis!), puis un autre problème, je n'ai pas assez de trésorerie sur moi pour l’acquérir sur le champ, alors on passe un peu de temps à négocier, en fait je ne peux même pas appeler cela une négociation, tellement le charpentier est bon, il déduit le le bois, en gros je lui paie que la main d’œuvre, et il me fait cadeau des taxes , je suis heureuse , aux anges, maintenant je poursuis mes calculs, et je fais mon inventaire , et d'après le tout je n'arriverais pas encore à circuler il me faut donc absolument des compagnons de voyages.

Je me déplace donc au bureau de la mairie de la ville, je rencontre dame Heliotte, un pilier de taverne d'après sa présentation, ainsi que l'adjointe au maire Mcfifou, dame Ulyceduel, à qui je fais une rapide présentation de ma personne et de mon souci, puis à qui je balance entre quelques phrases, que je suis prête à vendre une trentaine de bois ( pas grave j'en aurais toujours d'autres sur moi, voila comment je me rassure, je suis devenue inséparable avec ce bois voyez-vous où cela me mène..)




[Les premières missives encourageantes !]


Je commence enfin à recevoir des nouvelles, que des bonnes,
le maire de la ville a eu vent de ma situation, il recherche activement une escorte,
il me demande gentiment de bien vouloir patienter encore un peu plus, chose que je ne suis pas dans la mesure de refuser!
Alors je reste un peu moins fixer aux portes de la ville, je décide de m'aventurer dans la mine auvergnate, puis à contribuer à la collecte d'or, et à recevoir par la même occasion un salaire, qui serait susceptible de me permettre d’acquérir , un nouvel objet convoité par ma personne : la charrette de messire Roland.

Une autre missive, me fait sourire de joie, elle ne m'a pas oublié la bienfaitrice de Murat, nouvellement élue bourgmestre de la ville, alors je lis avec plaisir ses quelques lignes, bien que je sois une fainéante de la plume, je m'empresse de lui répondre à elle et au maire d'Aurillac.


    Citation:

    Chère Mathilde,

    Je suis heureuse de vous lire, et touchée par votre proposition d'aide,
    sachez que vous m'avez beaucoup aidé en m'avançant un peu sur la route de Tulle,
    Aurillac est une ville aussi accueillante que Murat, les tavernes sont un peu moins fréquentées.

    Je ne croise que peu de voyageurs, et voyageuses comparé à votre ville, je pense que votre forêt est une attraction qui plaît à grand nombre de personnes.

    Je tenais aussi à vous féliciter pour votre élection à la tête de la maire de Murat,
    peut-être aurais-je le plaisir de revenir et pourquoi pas vous vendre quelques stères de bois?

    Je vous remercie grandement de votre aide.

    Au plaisir de vous relire et de vous revoir,

    Vera
    .
Vera.
[Aurillac toujours : "quiproquos et suspicions " Auvergne je suis dans l'obligation de ne pas te quitter]

De la joie et de la bonne humeur,
ma charrette est prête je l'apprends très tôt, messire Roland n'a pas chômé, il me reste plus qu'à récolter les écus pour pouvoir l’acquérir.

Les nouvelles sont toujours bonnes, dame Mathilde ma bienfaitrice ne m'a pas oublié, elle œuvre toujours pour que je puisse partir d'ici, alors je suis ravie, mon enthousiasme n'est sans limite, quand je reçois la missive d'un inconnu voyageur qui me propose l'escorte, il est envoyé par la mairesse de Murat, ainsi elle est là la solution, ayez dès après demain je serais à Tulle grâce à cet homme et sa compagne de voyage, et surtout grâce à Mathilde qui fait le nécessaire pour que je sois rapatriée chez moi avec tout mon bois.

Je m'empresse de répondre à la missive de mon sauveur,
je ne cache pas ma joie, puis j'ai hâte de le rencontrer, je m'en vais aux portes de la ville, je charge déjà mon bois et mes affaires dans leur convois de voyage, et je me jure que j'irais à sa rencontre dans la soirée, dans la taverne municipale, chose que je m'applique à faire, mais malheureusement je le manque de peu, alors je me dis tant pis, demain je le rencontrerais et nous conviendrons ensemble de ce départ qui se fera certainement dans la journée même.

Le lendemain après midi, je reçois une missive qui me fait déchanter,
mon sauveur est dépité de ne m'avoir rencontré en taverne, il ne comprend pas que je ne me suis pas excusée de mon absence , chose que je me dépêche de commencer à faire en sortant un vélin et de l'encre dans la taverne municipale, les yeux rivées sur la fenêtre espérant pouvoir le rencontrer, je l'ai déjà cité, j'ai horreur d'écrire; ça me pousse à trop réfléchir et je n'aime pas me perdre dans la réflexion, alors que j’entame ma rédaction, la porte s'ouvre et qui voila, un inconnu qui vient me saluer d'une bise, je reste quelque peu perplexe, n'étant pas habituée à ce genre de familiarité, je devine rapidement que c'est mon sauveur, alors j'ai l'occasion de m'excuser de mon absence de vive voix, puis au fil de la conversation, l'individu se montre bien trop proche de ma personne, je reste un peu soucieuse, je suis asociale de base, alors tout cet élan de familiarité, de compliment, me perturbe au plus haut point, je ne sais plus trop aligner mes phrases, alors oui, je m'engage à suivre cet homme sans le connaître, je n'ai pas trop le choix, mais j'ai des doutes , je lui demande plusieurs fois s'il connaît bien Mathilde, et là mes doutes vont augmenter, non il ne la connaît que depuis son passage à Murat, je reste sceptique et je tente d'être confiante à la fois.


[...]

Quelques minutes plus tard, je me retrouve loin de la taverne municipale, essoufflée car j'ai détalé comme un lapin qui fuit le chasseur,
je tente de reprendre mes esprits, puis me revoilà en punition avec toujours le même vélin et mon encre, et ce coup ci je m'adresse à une toute autre personne que le dit sauveur... légèrement perturbée je parcours mon vélin de ma plume, tentant d'être des plus cohérente malgré mon état d'anxiété .



    Citation:
    Bonjour à vous Mathilde,

    Je ne sais pas comment vous remercier de l'aide déjà accordé par votre personne, ni comment exprimer ma joie, en ayant reçu une missive de messire Declermont de Montélimar, qui me précisait que vous me l'avez envoyé en renfort.

    J'étais heureuse, le messire en question a insisté pour que je le rencontre en taverne le soir même, pour convenir de notre départ pour Tulle.

    J'étais aux anges, aussi, je me suis empressée à lui répondre , que le lendemain nous pourrions quitter Aurillac, c'était avec plaisir que je me joignais à son groupe, lui et sa compagne de route.

    Malheureusement, je n'ai pas eu le plaisir de le rencontrer le soir même en taverne, car nous nous sommes manqués de peu, ainsi j'ai reçu une missive ce matin, il était fort mécontent de mon absence en taverne hier.

    Il a exigé des excuses de mon absence, puis a menacé de vous transmettre ceci , puis de détruire son groupe, je me suis dépéchée de rédiger une missive d'excuse, puis me suis déplacée en taverne municipale, espérant le rencontrer, le hasard fait bien des choses alors que je tentais d'écrire ma missive, il entra, puis sans trop se présenter me déposa une bise sur la joue, je suis un peu prude, puis je ne suis pas habituée à la familiarité, il s'est donc rattrapé en se présentant, puis a expliqué que c'était une habitude qu'il avait....

    Ainsi nous avons convenu de partir ce jour, il m'a proposé de "me monter", puis s'est rattrapé en précisant "me monter sur le cheval", puis par la suite s'en est suivi une succession de tentative d'approche .... je ne suis pas habituée à ce que les hommes s'approchent de moi, de me dire que je suis belle c'est une chose, de me proposer de le réchauffer la nuit durant le voyage , s'en est une autre, puis pour couronner le tout en sortant de taverne, je le salue , il me réclame une bise que je lui dépose sur la joue (c'est déjà trop pour moi!), puis le manant glisse ses lèvres sur les miennes!

    Je suis sortie en courant de cette taverne, précisant que je ne partirais pas en voyage avec lui.

    Dame Mathilde, à un moment donné j'ai eu un doute, j'ai bien proposé un paiement à la potentielle escorte qui accepterait de m'accompagner à Tulle, mais celle-ci se ferait en écus trébuchant et surtout pas en "nature".

    Je suis confuse, gênée, et perdue.

    Je pensais que vous le connaissez de longue date cet individu, il est peut-être sympathique d'avoir accepter sur le champ de m'escorter à Tulle, mais derrière cette sympathie se cache certainement une toute autre chose, que je ne suis pas en mesure d'accepter, je suis voyageuse, perdue, mais je sais encore ce que je refuserais de faire, ce voyage dans votre duché m'aura bien fait découvrir des choses.

    Merci encore à vous, mais par pitié ne m'envoyez plus de pervers.

    Amicalement,

    Vera.


Je le roule, puis l'envoie à la bienfaitrice,
me demandant si je n'avais pas été très claire dans mes annonces déposées en halle et gargote.
.mathilde.
Nouvellement élue, elle courrait un peu partout. Elle la femme enceinte jusqu'aux yeux qui tardait à prendre du repos sérieusement pour un accouchement serein. Son excuse favorite : les médecins ont dit qu'il fallait faire de l'exercice pour favoriser la sortie du bébé.
De toute façon, la brune était une vraie tête de mule, et incapable de rester une journée toute entière à ne rien faire.
Ce jour là, éreintée, elle s'était affalée dans le canapé de son bureau, fermant les yeux pour faire une pause bien méritée, à une heure bien tardive, où elle aurait déjà du être dans le lit conjugal. Mais elle avait à faire, donc, pas question d'y aller.
Commençant à sentir la poudre enchanteresse du marchand de sable agir sur elle, un sourire enfantin se dessine sur ses lèvres. Elle est partie, loin, dans un monde d'euphorie, d'amour et de voyage. Bien loin du monde réel, usant et agaçant.
Une main fluette frappe à la porte. Mathilde marmonne, râle et ouvre un oeil. Elle allait envoyer balader sévèrement l'intrus qui osait venir la déranger alors qu'elle avait enfin trouvé 5 minutes pour dormir, lorsqu'elle vit apparaître le visage rayonnant, familier et adorable, de la petite Victoire. Impossible d'être agressive face à ce petit bout d'ange toujours souriante, prévenante et agréable.
Elle la laisse donc entrer et écoute ce qu'elle voulait lui dire. A mesure des mots qui s'échappent d'entre les lèvres de la jeune fille, les sourcils de la duchesse de froncent.

Un long soupire impossible à contenir vient briser le silence de sa réponse. Décidément, on ne peut compter sur personne ici...
Victoire venait de lui rapporter le message du coursier qui avait lu oralement le courrier de Vera à la jeune Montbazon, n'osant pas aller déranger lui même la mairesse de Murat dont il connait l'état de fatigue physique du à sa grossesse et surtout dont il connait l'effet ravageur des hormones sur son caractère déjà fort et pas très malléable. Un sage homme ce valet .
La duchesse culpabilisait. Si cet homme avait eu une attitude déplacée envers Vera, c'était entièrement sa faute. Au lieu de prendre le temps de trouver quelqu'un qu'elle connaissait depuis longtemps pour aller aider la limousine, mais que cela prenne plusieurs jours le temps d'organiser , de les contacter, d'expliquer. Elle avait demandé à un voyageur qu'elle ne connaissait pas, qui disait ne pas savoir où aller.

Mathilde y avait vu une occasion rêvée de l'envoyer à Aurillac pour aider Vera. Seulement voilà, elle n'avait pas compté, que pour commencer, le sire partirait un jour après ce qu'il avait promis. Mais à la limite, c'était loin d'être le fond du problème à présent qu'elle était au fait de ce qu'il venait de se passer dans la ville voisine. Elle qui de coutume ne fait confiance à personne, encore moins à un inconnu, étant débordée avait fait au plus simple : erreur.
D'autant qu'elle n'aurait jamais imaginé qu'en 4 jours, aucun aurillacois n'aurait été assez sympa pour accompagner une jeune femme à un jour de marche.
Dans un état mitigé entre déception, colère et indignation, que Mathilde écrivit à quelques Muratais, dans l'espoir qu'un d'eux accepte de se rendre à Aurillac ce jour. Suite à cela, elle rédigea un parchemin à l'intention de Vera pour s'excuser platement.


Citation:
Bonjour dame Vera.
Je ne saurai comment traduire les sentiments qui m'animent à l'annonce de votre courrier. Sachez que je suis véritablement désolée de l'attitude de ce sire. Si je le pouvais, sachez que je serais déjà là pour vous accompagner moi même à Tulle.
J'ai contacté quelques villageois d'ici. A priori, il y aura quelqu'un demain à Aurillac pour vous accompagner. Je vous joindrais son nom dès que je l'aurai dans la journée pour que vous preniez contact.

J'espère du fond du coeur que ce sire n'a pas osé vous toucher et vous prie sincèrement de m'excuser.
Mathilde

_________________

Créatrice de bannières, parchemins, etc ICI
Vera.
[ Z@bor@, l'envoyé de Mathilde, Iona, l'envoyée de Mcfifou : une parole de bourgmestre vaut de l'or!]


C"est concret, ce soir c'est le grand soir!
Après ma déception avec le messire Declermont,
j'avais mis une croix sur l'espoir de reprendre la route sur le champ.

Mais on a toujours une bonne étoile, et pour moi,
elle restera dame Mathilde, puis vient la rejoindre une autre, messire Mcfifou, deux bourgmestres, deux personnes qui ont su tenir parole.

J'ai reçu une missive, qui m'a rendu plus qu'heureuse encore, et oui, je suis facilement satisfaite, un rien me donne la joie, comme un rien peut me décevoir aussi vite.

L'épisode de Decler, s'évaporait dans l'air des bonnes nouvelles qui se succèdent, Mathilde est si réactive, aussi vite qu'elle a reçu ma missive, elle s'empressa de me répondre, confuse et désolée, pourtant elle n'avait strictement rien à se reprocher, cet homme était un goujat, elle ne pouvait pas le deviner non plus, c'est alors qu'elle m'envoya, cet homme messire Z@bor@, au moins il n'a pas exigé que je passe en taverne, au contraire tout s'est fait par message écrit bien que je hais écrire, l'Auvergne m'aura donné l'envie, ou m'aura poussé à écrire tout simplement. Je me retrouve donc, rapidement avec une autre proposition d'aide, celle-ci vient d'une dame envoyée par le maire d'Aurillac, elle se joint à mon groupe de voyage, sans trop être pointilleuse, elle ne me pose même pas de question , elle veut m'aider tout simplement, bizarrement tout de suite je lui fais entièrement confiance, comme j'ai pu faire confiance aveugle en Mathilde, quand on veut prendre la route, qu'on est comme moi, seule, on n'a pas toujours le temps de se poser des questions, on est parfois désespéré, et les surprises sont parfois de taille, et dieu sait que Mathilde a été certainement la meilleurs rencontre que j'aurais pu faire dans ce duché, et s'en suit bien d'autres, l'Auvergne si attachante, ce duché un réel carrefour de rencontres.

J'ose encore sortir en taverne, je fais la rencontre de voyageurs et voyageuses, une dame d'Aurillac, adorable, Alizea qui a eu le plaisir aussi de rencontrer le pervers voyageur, c'est fou ce que j'ai pu être heureuse d'entendre qu'elle aussi elle avait eu à faire à cet individu, coureur de jupon, à la recherche de jeune proies solitaires, le malheur des uns fait le bonheurs des autres dit le dicton et se sont ces petites "aventures" désagréables qui font qu'on tisse des liens parfois, c'est décidé, je me méfierais davantage de la gente masculine en voyage, petite pensée à la jeune proie qui a réussi à être berner par le Decler, c'est que j'en ai presque de la peine pour elle.

Alors, ne pouvant pas faire de gros gestes pour Mathilde, je le fais pour le maire d'Aurillac, oui, pour sa sympathie, j'accepte de larguer une trentaine de stères de bois, moi qui m'étais jurée de ne pas m'en détacher de ce bois, qui m'a mis dans une galère pas possible, 3.95 la pièce je ne suis pas perdante non, puis je peux me carapater l'âme en paix et rassurée de cette escorte que des bienfaiteurs ont réussi à rassembler pour une pauvre limousine qui n'avait pas de passagers pour pouvoir tracer sa route.

Citation:

    Chère Mathilde,

    Je ne saurais comment vous remercier,
    je vous suis redevable !

    J'ai enfin réussi à prendre la route, me voila en partance pour Tulle,
    jamais je n'oublierais, l'accueil de votre ville et celui d'Aurillac.

    Mon séjour en Auvergne restera gravé en ma mémoire de voyageuse.

    Surtout ne vous sentez pas coupable, on ne peut pas connaître tout le monde, et cette histoire désagréable certes, m'aura permis de profiter encore un peu plus de votre magnifique duché.

    Je vous souhaite une douce délivrance et une longue vie pour vous, et votre enfant à venir.

    A bientôt,

    Vera.
    .



C'est cette dernière missive que je laissais partir, avant de détaler sur les chemins , à la recherche certainement d'autres aventures, ou juste du calme, et quand j'aurais encore cette faim de bois, je saurais où revenir.


[ma poupée quitte la gargote auvergnate ! mille merci !!!! je croyais que c'était impossible ]
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)