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[RP] Mariage de Stella et Sepa

Rehael
Rehael passa en revue la cathédrale qui avait été fleurit le matin même, car le bâtiment de Dieu devait traduire toute la joie qu’un tel événement comportait.

Il était maintenant l'heure de signaler aux fidèles le début du mariage. Il demanda à un chanoine de sonner les cloches et alla sur le perron pour accueillir les fidèles arrivant.



Stella...
Au château du couple ducal, en compagnie de sa Brune préférée !

Le grand jour était enfin arrivé. Après des mois, pour ne pas dire des années à attendre, la Casaviecchi allait enfin lier son destin à celui de son Licorneux.
C'est que bien des obstacles avaient entravés cette union. D'abord, les sous entendus de son ex compagne en faisant tout son possible pour la virer d'Alençon, ensuite le désaccord de sa petite soeur concernant tout mariage entre l'Etoile et le Von Strass, le déclenchement de la guerre... Vous l'aurez compris, tout pour croire à une relation et une union impossible.
Et pourtant, la Witernesse n'avait pas baissé les bras ! De Ponantaise, elle était passée Royaliste mais surtout, elle avait prit la décision d'épouser celui qu'elle aimait et cela sans la bénédiction des siens, au risque d'être entièrement reniée !

Une pensée remplie de tristesse en sachant d'avance qu'aucun Casaviecchi, Mariemont, ne serait présent et tout en ouvrant la porte de la chambre que lui avait réservé Luaine, elle tenta de reprendre ses esprits en l'appelant à travers les couloirs du château. Tant pis pour la discrétion !


LUAIIIINEEEUUUH !!!!!!!!!!!


Un regard à gauche, puis à droite et elle fut soulagée en la voyant débarquer avec deux servantes encombrées d'une malle.
Une malle qui renfermait le trésor de la Casaviecchi, le chef d'oeuvre d'une merveilleuse couturière d'Alençon. Lucie-Anne avait prit soin de lui faire sa robe de mariée, un honneur pour l'ex Pestouille ponantaise.

Si tu savais comme je suis contente de te voir !
Ta présence suffit à faire passer mon anxiété.


Elle avait peur la future Von Strass. Peur de faire un faux pas devant tous les invités. Imaginez la bourde si elle trébuchait durant la marche nuptiale ! C'te honte ! Surtout que c'était le Duc d'Alençon lui même qui l'accompagnerait jusqu'à son promis. Elle se devait d'être parfaite et cela dans tous les sens du terme ! L'apprentie tout était devenue Dame, elle avait donc tout intérêt à tenir son rang et faire honneur d'abord à ses Suzerains, mais aussi à cette famille qui l'accueillait à bras ouverts.

Le bruit de la malle qui résonna sur le sol et elle regarda sa témoigne de haut en bas. Bellissima ! Elle avait toute la grâce et l'étoffe d'une vraie Duchesse !


Ma Belle, tu es superbe ! Ne reste plus qu'à me rendre aussi ravissante que toi !
Tu es prête... Car ya du boulot ! J'ai pas fermé l'oeil de la nuit !


Sourire qui fit scintiller l'Etoile et elle ouvrit la malle. L'heure de la transformation était venue ! L'heure H approchait. Le tout c'était de ne pas s'inquiéter en sachant Sepa avec la petite Pestouille celeste.

_________________
Luaine
[Petit matin quand les oiseaux ne chantent pas encore mais seulement ces débiles de coq gaulois à proximité du château ducal]

Tête ensevelie sous les oreilles, les cheveux telle une crinière féline et les yeux difficile à ouvrir aux premières lueurs de l'aube, au premier chant du coq.
Pas le temps d'en attendre d'avantage et pas le temps de flemmarder avec son époux au lit, NON!!! C'était le jour J, D-Day, le mariage quoi!!!
Elle s'étira et ft craquer ses muscles, pour se mariage qui allait probablement être sportif pour elle, le témoin.
Stella allait enfin devenir sa cousine officiellement même si les deux jeunes femmes n'avaient pas attendu l'échange des serments pour s'adorer.
Tant une était blonde, tant l'autre était brune et pourtant deux femmes à poigne d'Alençon.

Luaine avait anticipé et avait ouvert les hostilités bain et autres féminités bien avant la Witernesse. Elle savait combien on était stressé ce jour là et en tant que témoin, elle devait être là pour la calmer et c'était pas gagné!!!
Son mari lézardait sur le lit conjugal tandis que la Von Strass, essayait devant sa psyché de tracer un trait avec cette pâte noir qu'utilise les femmes des pays chauds et qui rehaussait le regard d'une manière magnétique. Luaine aimait bien ce trait noir qui faisait ressortir ses yeux verts.

Sa robe fut déjà ajustée avec l'aide de sa servante. Elle avait mis une belle et magnifique robe de taffetas bleu nuit, brodée de pierreries, avec un chignon.
Elle entama sa deuxième paupière quand...


LUAIIIINEEEUUUH !!!!!!!!!!!

Sa main eut un spasme et le trait monta jusqu'au front. Elle se regarda, magnifique, au port de tête altier comme doit l'être une duchesse consort pour le faste d'Alençon avec un visage rayé. Quelques mots indistincts grincèrent entre ses dents comme une porte qui couine.

Merci Stella!!!!

Puis un tonitruant.....

J'ARRIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!!!

Heimdal fit un bon dans le lit, pour voir sa femme avec une balafre noir en travers de sa frimousse.

Très joli hein!!! T'inquiètes pas et commence à te préparer si on est en retard la blonde va nous allumer et ton cousin va se faire une joie de vous enduire de suif.

Elle lui sourit alla l'embrasser tendrement et passa les minutes d'après à tenter d'enlever sa rayure sombre avec un taux de réussite frisant les 100%.
Le trait sur la paupière fut réussit et elle partit en trombe voir la futur Von Strass bis.


VOILAAAAAaaa, la robe de madame Von Strass est avancée.

Elle embrassa tendrement la blonde en massant légèrement ses épaules. Geste qui paraissait anodin mais qui avait pour but une première décontraction car en général, quand la mariée voyait sa robe et prenait conscience que c'était aujourd'hui qu'elle devait se glisser dedans, le coeur avait des soubresauts.

Tout va bien se passer !!!!

Luaine sourit sur le compliment de la futur épousée et tourna sur elle même.

Merci beaucoup gente dame. Il fallait au moins cela en votre honneur.

Et oui je sais je fais souvent cet effet là, je déclenche des réactions chez les autres qu’eux-mêmes ont du mal à contrôler. *


Luaine se mit à rire et cela était le deuxième acte anodin mais terriblement décontractant.
Les servantes mirent la malle au sol et Stella ouvrit la malle comme une caverne aux trésors et on n'en était pas loin au vu de la merveilleuse robe qui scintillait.


OUUuuuuuuuuuuuuhhhh!!!! sepa va tomber dans les pommes et nous faire un malaise ou alors il va baver partout.

D'un geste délicat et anodin, mais ici on s'en fout car ce n'était pas décontractant, la brune prit la robe et la leva dans les airs pour en admirer la beauté.

Au travail!!! Nous allons faire de toi une princesse, jolie blondinette.

Luaine et les deux servantes commencèrent un joyeux ballet autour de Stella.
Un bain chaud fut coulé, la robe et les accessoires sortis, tout un tapis de senteurs exquises fut déroulé sur la coiffeuse.


Ne prend pas racine dans le bain jolie plante. Le temps passe vite.



* Réplique de "Cars".
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Sepa
Depuis maintenant plusieurs mois, Sepa attendait ce moment, même sous le froid hivernal, cela lui réchauffait le cœur de pouvoir enfin s’unir à celle qu’il aimait. Tant bien que mal car de nombreuses contraintes s’étaient dressés devant eux. Sa douce était parti chez le Duc de bon matin pour éviter que le Licorneux ne l’aperçoit en tenue de mariée, enfin les traditions qui veulent ça. Tout le personnel était là pour aider le futur marié pour se préparer comme il se devait pour ce grand jour.

Pour ce jour unique, un bain était prêt car il se devait d’être le plus beau possible mais contrairement à ce que beaucoup aurait pensé. Sepa avait fait demander que sa tenue de cérémonie de la Licorne lui soit préparée pour ce grand jour. Relaxation de bonne augure mais on le ramena vite à la réalité car le temps passé bien vite. Tout le monde était agité, voulait que ça soit parfait, tu parles d’un super jour. Pas un moment de calme, tous stressé ce qui exaspéré le futur marié. Aucune vie était en jeu donc s’arrêtant net après que le pantalon soit enfilé, il les regarda tous un par un.


Maintenant ça suffit, calmez-vous, vous me faites mal au crane de courir partout. On n’est pas en retard. Préparez la petite, elle doit être parfaite vu qu’elle va apporter les alliances. Ah oui, là vous pourrez stresser, faites bien attention qu’elle ne les perde pas durant le trajet, je vous tiendrais comme responsable… Sur ce, reprenons pour ne pas être en retard.


Avant de finir de se préparer totalement, le Licorneux alla prendre un petit déjeuner copieux car il ne savait combien de temps durerait la cérémonie. Espérant qu'il y ait du monde, il espérait que le festin après la cérémonie allait être assez consistant car avec cette guerre, il ne savait vraiment qui viendrait ou pas, vu les épuisements et surtout tout dépendait du lieu où certains étaient positionnés. La date du mariage n’était pas au milieu de période de fête mais plutôt de trouble. N’ayant pas oublié de prier Aristote pour que ce jour soit paisible est calme, c’est tout joyeux qu’il reprit sa préparation.

La mariée avait pris le bon rôle sur le coup car Sepa se coltinait les deux gamines qui ne voulaient pas de ce mariage, il comptait sur le respect pour pas qu’elles ne lui fassent de misère en ce jour de bonheur. Suivant attentivement leur progression sur l’habillement, il ne manquerait pas de leur faire accélérer le pas si elles faisaient exprès de trainer. Se couvrant pour sortir, il alla voir si le coche était prêt pour emmener la toute nouvelle famille à Nostre Dame. Retournant dans la demeure, il fit se dépêcher tout le monde cette fois car il était bientôt l’heure de partir.

_________________
Stella...
Et d'un secret dévoilé, un !

Quand elle vit les trois femmes s'agiter dans la chambre pour tout mettre en place, la Râleuse d'Alençon laissa sa mauvaise conscience de côté en pensant à Johanna et Clotilde, toutes deux "contre" l'union de leur géniteur. Se rappelant les paroles de Luaine, elle se murmura pour se rassurer.

Tout va bien se passer ! C'est Luaine qui l'a dit !

En voyant son ex tribunette s’exclamer en admirant la robe, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. Elle imaginait bien les deux scènes où Sepa soit tombait dans les pommes en la voyant arriver, soit ne pouvait retenir un filet de bavouille avec pour seule envie de lui sauter dessus !
A choisir, elle préférait la première option, car pour ce qui était de la deuxième, l'Etoile se mit à rougir lorsque les domestiques et sa Luaine chérie la dévêtirent. Les yeux qui se portèrent sur sa presque cousine et elle fila rapidement dans son bain, appréhendant d'avance sa sortie.


Je fais vite ! Promis !

Vite, c'était "vite" dit quand même ! La température du bain était exquise, les senteurs florales relaxantes d'autant plus que l'une des servantes était là en train de lui passer la délicate éponge sur le dos.
Les minutes passaient et c'est d'un simple geste qu'elle fit signe à la servante d'arrêter afin qu'elle puisse terminer seule, cherchant d'avance du regard, le linge de sortie. Mais nada ! Rien en vue ! Elle allait devoir le demander !


Ayé ma Brune ! J'sens bon les fleurs t'as vu ?! Tu as un linge sec à me donner pour la sortie de bain ?

En moins de temps qu'il le fallut, la Duchesse consort lui apporta une étoffe blanche qui paraissait à vu d'oeil bien chaude. Se levant doucement, elle s'apprêta à une réaction terrible* de sa merveilleuse témoigne lorsqu'un petit bidon rond apparut. Voilà pourquoi, la belle plante, enfin plus très belle maintenant vu que dans quelques mois elle allait ressembler à un cachalot, avait du quitter la Mairie après deux mandats. C'est que si jusqu'à maintenant elle avait fait tout son possible pour cacher son ventre par de larges vêtements, aujourd'hui la Blonde n'avait plus aucun secret pour sa Brune préférée.
Ne restait qu'à voir si la robe de mariée et le bouquet cachaient encore ses rondeurs, car comme vous l'auriez deviné, la Stellou avait tout prévu, même ce petit détail !

Entourant le linge autour de sa taille, une voix gênée lui demanda.


Tu tiens le coup ?! Mais chuuut !!! J'aimerais qu'on attende la fin de mariage pour l'annoncer...

Un sourire en pensant à toutes les surprises que lui avait réservé la Stellou. D'abord l'invitation, ensuite sa demande en tant que témoigne puis préparatrice pour le mariage et voilà que là, elle découvrait qu'elle allait encore être cousine !

Sortant du bain, elle se sécha et attendit que les trois abeilles s'activent autour d'elle à nouveau ! Elle savait que Luaine ferait des merveilles, c'est qu'elle lui confierait sa vie l'Etoile, tellement elle avait confiance en elle !



*terrible : Dans le bon sens du terme

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Deedlitt
Et pour une fois, le Très Haut avait du intercédé en sa faveur, elle était à l'heure, voir même en avance !

Bon sang de bois, elle se présenta sur le parvis de Nostre-Dame encore personne, ça changeait de devoir se faufiler pour trouver une place! Elle avait revêtue sa plus belle toilette verte, cheveux tirés à quatre épingles, presque émus qu'elle était la comtesse de voir sa vassale adorée convoler en juste noce.
Elle fît amener la malle contenant cadeaux pour la mariée, présent de son généreux cousin Lilin, et attendit de croiser un tête connue.

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Luaine
[Trois fées, Deux sourires, une princesse et HOP notre dame en citrouille]

Telles des petites ouvrières travailleuses, Flora, Pâquerette et Pimprenelle ou plutôt Luaine et les deux servantes, s'affairaient pour faire de Stella une princesse.
La tâche n'était pas si difficile car la demoiselle était fort jolie mais il fallait gommer sa fatigue d'une nuit trop courte.
Le bain aux extraits de fleurs fit tout le travail.

Une main se porte du linge immaculé à la blondinette sortant de l'eau telle une nymphe.
Oui des hommes se seraient damnés pour assister à un tel spectacle.

Stella fut assise sur un gros pouf devant la coiffeuse. Et vas y que je te mets du parfum et vas y que je te mets de la poudre, et vas y que commence alors la torture du coiffage et de la mise en place d'un corset.
Le corset ne fut pas trop serré mais assez pour camoufler un ventre naissant, fruit de ses amours avec le futur papa et mari.
Luaine le regarda ne sachant pas si elle devait être encore heureuse ou malheureuse de n'avoir pas encore porté d'enfant. Heimdal et elle n'en avaient jamais parlé mais il était vrai qu'elle se faisait un peu de mauvais sang quand à sa capacité à lui donner un héritier.

Une bise vint claquer sur la joue rebondie de Stella de la part de sa cousine, non pas Bécassine!!!!
Luaine était heureuse qu'elle la prenne comme témoin et se donnait du mal pour que cette préparation soit faite dans la bonne humeur et la légèreté.


Cunégonde, je vais vous couper les doigts au sécateur si vous tirez encore un seul fil de cette robe.
Mais je vous dis ça très gentiment hein!!!


Elle sourit l'air de rien mais n'en pensait pas moins. Cunégonde préféra s'écarter.

HEIMDAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaallll!!!!!!
FAIS RAPATRIER LES CARROSSES DANS LA COUR!!!!

Une voix de stentor résonna partout à l'étage et un château c'était grand.
On sentait Luaine très sereine et pas du coup angoissée.
Elle pensait au voyage Alençon- Paris, fort heureusement sur des routes praticables mais avec un froid de canard, ils mettraient plusieurs heures pour y arriver.
Il ne fallait pas faire attendre Sepa et les invités et aussi l'archevêque, sous peine de retrouver un futur époux bleu et congelé.

La robe fut déployée telle les ailes d'un papillon multicolores et passée au dessus de la tête de la future épousé.
Le voile, les chausses...
La voilà prête à prendre son envol comme un ange ce dont elle avait l'air. Il lui fallait un discours de brune à blonde, poupoupidou.


Tu es a couper le souffle. Il faudra à Sepa bien plus que 7 ans de réflexion pour effacer ton image où il finira comme un désaxé. Même si il n'est pas millionnaire, je sais que vous partirez ensemble sur une rivière de bonheur, une rivière sans retour.

Respire et surtout je te donne un conseil....Profite de cette journée qui va passer trop vite. Profite de chaque instant et souvint en pour toujours.
C'est ta journée à toi!!!!!


Elle lui sourit.

Bon et bien Heimdal devrait nous attendre en bas, en toute logique car les carrosses doivent attendre pour prendre la direction de Notre-dame.

Le mini-cortège suivrait la route qui mène à Paris dans des carrosses couverts de couvertures pour pallier au froid.
Emmitouflée dans son gros manteau, Luaine se collait à son époux pour trouver un peu de chaleur supplémentaire.

Paris nous voilà!!!!
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Helene.blackney
J'ai horreur de Paris père

Je tournais mon visage vers Alcalnn, mes paroles sortaient du plus profond de mon âme. Paris me faisait horreur et dire que non loin de là, j'étais née dans une voiture près de l'Hostel Dieu où ma mère officiait. Est-ce que cela voulait dire que j'étais une parisienne? Je préférais me croire comme un tuti fruti, bourguignonne de ma mère, normand de mon père, béarnaise de cœur.

J'étais anxieuse car je n'avais pas encore annoncé à mon père qu'il y aurait un bras de plus et qu'on ne serait pas deux à venir à cette cérémonie. Un mariage supplémentaire, je ne les comptais plus, tous différent les uns des autres. Je ne savais pas ce qu'avait en tête mon père pour un éventuel mariage mais je commençais à m'éloigner de cette idée, je courrais après une chimère. Je pris mon courage à deux mains:


-Père, il y aura...euh...vous savez Messer Nolhan, il a proposé de nous accompagner également, c'est également un Von Strass. J'espère que cela ne vous déplait pas?

Diplomatie...zéro pointé, gorge sèche, hésitations...j'avais eu tout faux, copie à refaire. Option numéro deux, les yeux de chat comme ma mère, je battais des cils en direction de mon tendre père.
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Heimdal
Heimdal espérait se reveiller avec douceur, eh ben c'est raté...
C'était le grand jour pour son cousin. Il était là lors de son marriage, il
y a quelques mois.
Il avait entendu un grand cri qui venait d'une autre pièce de la chambre qui
appelait son épouse. Il sauta surpris sur le bord du lit. Luaine quitta la pièce
sans l'avoir oublié. Le doux baiser fut esquit.

Il pouvait maintenant se préparer tranquillement. Il passa densuite auprès
de ses jumeaux qui grandissait de jour en jour. La nurse s'occuperait d'eux
lorsqu'il serait à Paris.

Puis voilà le deuxième cri...qui fit à nouveau sursauté le duc. Allait-il arriver
jusqu'à Paris sans crise du coeur. Il appela alors le valet pour préparer le carrosse.

Après plusieurs minutes, le duc descendit dans la cour où il attendait sur les dames.
Ce fut de longue minutes interminable pour Heimdal qu'elle apparaissait enfin
.

Le carrosse de ces dames est avancée. Vous êtes les deux magnifiques. Les parisiens
vont vouloir tous déménager en Alençon.


Il les aida à entrer dans le véhicule pour prendre la direction de l'église.
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Stella...
Une Etoile prête à rejoindre "Son Autre"

L'instant de torture était arrivé ! Autant elle avait été sereine en voyant la douce réaction de Luaine quand à sa grossesse, autant elle commença à stresser et à avoir mal de tête avec toute cette dose de parfum qu'on venait de lui mettre. Et vas y qu'on rajoute de la poudre pour masquer le reste de fatigue et qu'on commence à lui tirer les cheveux en enfonçant au passage des épingles pour bien maintenir le chignon.
Mais si seulement le massacre s'arrêtait là ! Et bien non !
Le pire du pire, l'horreur de toute les horreurs allait surgir ! La mise en place du corset ! Cette chose qui certes vous donne une taille de guêpe mais qui vous coupe la respiration si les lacets sont trop serrés ! Et les lacets commençaient à lui couper le souffle jusqu'à ce qu'elle sentit une bise sur sa joue qu'elle rendit aussitôt à sa Duchesse et voilà qu'un large sourire illumina le visage de la Pestouille d'Alençon quand elle l'entendit sermonner la dicte Cunégonde.

Une expiration qui lui fit du bien en sentant le corset reprendre un peu de mou, puis un bond du haut de son pouf en écoutant son ex tribunette s'égosiller pour faire apprêter les carrosses.
Un rire amusé en imaginant Heimdal presser les domestiques s'ils ne voulaient pas qu'ils finissent tous pendus par la Duchesse, et elle se leva, prête à enfiler sa robe.

Les bras levés, elle sentit la soie caresser son corps, puis les escarpins glisser sous ses pieds, avant d'ajuster le voile sur sa petite tête blonde.

Elle était prête, enfin presque ! Physiquement oui, mentalement... C'était autre chose ! Non pas qu'elle ne voulait pas épouser son Licorneux, bien au contraire, mais c'est que tout ça lui faisait un brin peur quand même.
Mais quand elle écouta Luaine parler de Sepa, la Stellou se sentit toute chose. Un sourire qui venait confirmer ses propos, car il était certain que tout aussi bien dans la richesse que la pauvreté, leur amour n'en serait que plus renforcé après cette union.


Ma Luaine, merci pour tout ! Crois moi que je tâcherais de suivre tes conseils et ferais tout mon possible pour profiter intensément de cette journée inoubliable.
J'aime Sepa et qu'il soit multi millionnaire ou pauvre, cela ne changera rien. On a surmonté bien des difficultés pour en arriver à aujourd'hui, je crois que peu de choses arriveraient à nous éloigner l'un de l'autre.

Un léger sourire qui montra un point de tristesse en repensant aux siens qui ne seraient pas présents en ce jour, et elle ajouta comme si de rien était.

Oui allons y ! Manquerait plus que j'arrive en retard le jour de mon mariage ! Sepa m'en voudrait à vie, et cela même si ma robe est jolie !

Elle pouffa de rire et prit le bras de sa témoigne avant de sortir de la chambre. Von Strass et Casaviecchi descendirent les marches doucement, et c'est sans aucun accident de parcours, qu'elles montèrent dans le carrosse.

Merci du compliment Heimdal ! Luaine à fait des miracles aujourd'hui !

Si seulement il avait vu sa tête quelques heures plus tôt, il aurait prit peur !
Un sourire en guise de remerciement et elle regarda la Von Strass se coller à son époux ! La veinarde ! Elle pouvait pas partager un peu de chaleur humaine !

Les mains qui tiraillaient sa robe, elle se mit à regarder dehors en se remémorant quelques passages de son passé.
C'est qu'elle avait bien changé depuis l'Artois. Elle était vraiment devenue une Dame digne de son rang et de son appellation !

Petit soupire à peine audible et voilà qu'après des heures de trajet, la Capitale se dessina sous ses yeux.

Plus que quelques minutes, et Nostre Dame allait annoncer sa venue par le glas enjoué des cloches.

_________________
Alcalnn
Un mariage d’un filleul était une obligation à laquelle aucun prud’homme ne pouvait se soustraire. C’était donc pour Alcalnn un point d’honneur que d’assister aux épousailles de Sepa et d’une parfaite inconnue aux yeux du vieux duc. Le voyage avait été des plus simples : d’Orthez jusqu’à Bayonne et de là, en navire jusqu’à Rouen, où ils avaient remonté la Seine le plus paresseusement du monde. Le duc en avait profité pour expédier en personne ses missives importantes concernant la Normandie, et recevoir au passage ses gens de ces pays.

La nef ducale avait continué son chemin jusqu’à atteindre la Cité. Il n’y avait pas remis les pieds depuis très longtemps et il aurait pu dire que c’était tant mieux. Il n’aimait pas Paris. Il n’aimait pas ce qu’elle représentait et ce qu’elle lui rappelait. Il n’aimait pas la suffisance des Parisiens. Il n’aimait pas la presse et la cohue de cette Oanylone terrestre. Il n’aimait pas le phrasé prétentieux de ces gens. Bref, il n’aimait pas la capitale des rois de France.

Aussi, souhaitait-il y demeurer le moins longtemps possible. Il avait fait louer un hôtel spécialement pour l’occasion, puisqu’il ne pouvait plus occuper l’Hostel Dieu, comme il le faisait jadis. Sa fille avait tenu à l’accompagner pour d’obscures raisons, bien qu’il lui ai signifié qu’elle pouvait bien rester en Béarn. Il l’avait d’ailleurs trouvé étrange sur le coup sans s’interroger plus en avant sur le pourquoi du comment. C’est lorsqu’ils furent en chemin tout deux pour la cérémonie, elle dans une jolie houppelande de brocard et lui dans son traditionnel vêtement noir de deuil, qu’il eut la révélation… Enfin les choses s’emboîtèrent. Elle n’allait pas à ce mariage pour son père et son plaisir. Non ! C’était pour paraître au bras d’un jouvencel dont lui-même ne savait rien ! Mais enfin ! Quelle audace ! Quelle impudence ! Qui donc osait flirter avec le fruit de sa chair et de son amour ? Il le dépècerai, l’écartèlerai, l’émasculerai et ferai rôtir ses restes !
Retenant sa fureur et d’une voix parfaitement maitrisée, froide comme l’acier d’une lame, il répondit :


-Si le dit sieur est homme de gent foy, j’accepte. Sinon, quand bien même il irai se cacher chez le grand Turc que j’irai le débusquer et Saint Pierre lui mesme, le jour du Jugement, ne saura le reconnaître.


Il espérait avoir été clair…

_________________
Akane
Et voilà, un mariage de plus...
Qu'avaient-t'ils tous à se marier en cette période de grand froid, non mais quelle idée saugrenue !

La brune avait fait court voyage du Louvre, sa seconde demeure où elle avait un appartement, à Nostre-Dame, vêtue d'une robe carmin faite de velours et de dentelle, assez simple et son mantel à capuche bordée de fourrure de même couleur. Chevelure relevée comme elle appréciait, sans chichis, elle n'avait, de toute façon, pas la tête à ça, mais elle se devait d'être présente.

Les lieux lui rappelèrent des souvenirs récents, et la normande pour l'occasion avait pris soin de contacter son " cavalier officiel ", comme elle aimait à l'appeler, un ami cher, avec qui elle aimait passer du temps, mais sans réaliser que des liens forts se contruisaient entre eux deux.

A son arrivée, elle reconnut Sa Grâsce Deedlitt qu'elle salua duement, puis elle guetta les arrivées sur le parvis... Pourvu que les gens qu'elle devait croiser arrivent vite maintenant...
Fred


[Le Grand Jour]

Nous sommes le 7 février 1460, date importante, deux amis qui s’unissent pour le meilleur et pour le pire devant le Très haut mais également du fait que cette fois ci le Castelviray n’ira point seul, il sera accompagné de la plus radieuse des femmes ici-bas.

La nuit fut courte certes et froide, surtout sans elle à ses cotés mais il se réjouissait du fait qu’il allait pouvoir la rejoindre d’ici quelques heures à son bureau de l’hôtel Dieu. Ils avaient tous deux fait déjà le chemin jusqu’à Paris afin d’arriver à l’heure. Mais il fallait avouer qu’elle lui manquait beaucoup, ils étaient séparés depuis quelques heures seulement, juste avant d’aller se coucher. Sans elle il n’était rien, avec elle, il est si bien. Toutes ces fois où il est loin d’elle, où il fait si froid il manque ses bras. Il avait faim d’elle, il avait envie de rien sauf d’elle. Elle est son tout…

Généralement le valet du Vicomte devait venir le bousculer afin qu’il se prépare, aujourd’hui les choses avaient changé, le Castelviray avait changé. Beaucoup de personnes de son entourage lui avait fait remarquer. Il semblait être plus heureux, plus souriant, on pouvait voir sur son visage qu’il avait enfin trouvé sa place en ce monde. Très rapidement donc il fut vêtu :



Il avait choisi spécialement un vêtement avec plusieurs boutons, allez savoir pourquoi et non je ne vous le dirai pas bande de petits curieux.

Plus les minutes avançaient et plus son cœur battait plus vite, il lui tardait de la retrouver, de pouvoir la prendre dans ses bras, sentir son doux parfum. Il savait que sans elle à ses côtés, son existence serait restée monotone et sans vie. Elle est son rayon de soleil qui lui réchauffe son cœur et son existence. L’esprit du Vicomte semble confus lorsqu’elle n’est pas là, il n’a qu’une idée dans la tête, à quand la prochaine fois qu’il sera à nouveau dans ses bras. Ces bras si plein d’affection et de tendresse qui remplissent son âme d’allégresse et de bonheur. Elle est la flamme de ses nuits qui réchauffe de par sa chaleur. Ses bras lui avaient manqué lorsqu’il s’est retrouvé seul dans son lit cette nuit…

Quand soudain une petite voix se fit entendre.


Monseigneur, nous devons y aller si vous ne voulez point être en retard.

Petit signe de tête de la part du Vicomte et sans trop attendre il prit la direction du Coche afin de prendre la route jusqu’à l’Hotel Dieu. Une fois arrivé, le Castelviray s’annonça

Je suis Fred de Castelviray, je viens chercher sa Grace Anya Giffard de Puycharic, duchesse d'Arques en Aure. Faite lui savoir que son Cavalier SG est arrivé.

Le garde s'empressa d'aller prévenir la duchesse, même si celui-ci ne comprit pas du tout ce que voulait dire SG mais seule La Blanche comprendrait.

_________________
Nolhan
La route,toujours et encore la route.Nolhan suivait inlassablement et sans rechigner les instructions que lui donnait la Duchesse Océade.
Ces derniers temps il avait fait plusieurs allers et retours entre le Duché de Normandie et le Duché d'Alençon.
Ayant profiter des moments passé dans la ville de Dieppe pour visiter les terres Normandes, il apprécia les lieux et surtout le fait d'être au bord de la mer.
Etant a nouveau en route pour le Duché d'Alençon et sachant qu'il allait pouvoir y rester quelques jours, il alla donc rendre visite et prendre des nouvelles de sa famille au Castel.
Voulant savoir ce qu'il ce passait en Alençon, il fut agréablement surpris de savoir que Heimdal Von Strass était devenu le Duc depuis quelques temps.Sachant cela par l'épouse de Heimdal , il fut ravit de savoir que la famille s'investissait dans le Duché.
Et les bonnes nouvelles n'en finissait pas, son cousin Sepa l'invitait a son mariage.Nolhan fut fier de pouvoir venir participer au mariage de son cousin qui pour lui avait été un ami, un confident, un maitre aussi.
Ecrivant a plusieurs reprises a Luaine et aimant correspondre avec elle ,sentant ainsi un lien familial plus proche il avait oser demander a celle ci si il pourrait l'inviter a une danse pendant le mariage de Sepa.
Donnant des cours de combat a l'épée a Hélene Blackney assez régulièrement au Mont Saint Michel, et étant devenus amis et confident, il appris de la bouche d'Hélene que son père avait été convier au mariage étant le parrain de Sepa.
Quel ne fut pas sa surprise quand elle lui demanda d'être son cavalier a cette cérémonie et Nolhan ayant beaucoup de ressentis pour Hélene n'aurait jamait pu rêver meilleur compagnie pour cela.

Le jour tant attendu venait d'arriver et Nolhan avait prit grand soin a ce préparer pour cette célébration tant pour rendre honneur a sa famille mais surtout a Sepa qui l'avait tant instruit.Les années passer a apprendre de lui l'avait fait devenir un jeune homme de quinze ans qui était déjà parer a servir la royauté.
Nolhan avait prit soin aussi de lui car Hélene lui avait dit que elle allait lui faire rencontrer son père.
Alcalnn Blackney, dans l'esprit de Nolhan ce nom était une légende, on lui avait compter tant ces exploits guerriers, bravant les épreuves et les armées pour la fierté de la couronne de France et un véritable mythe pour ces nombreux combats aux joutes ou il excellait a gagner avec panache.
Ce sentant a la fois comme un enfant emerveillé par tant de chances de pouvoir rencontrer un tel homme et effrayé de devoir venir en face de lui lui demander la permission de pouvoir accompagner sa fille.
Arrivant dans la ville de Paris , il ne perdit pas de temps a vouloir visiter et alla directement devant le parvis de la cathédrale Nostre -Dame.
Ne voulant pas arriver après Hélene et son père et ainsi pouvoir les acceuilir comme il ce doit.
Anya_de_puycharic
[Hostel Dieu - Bureau de la Doyenne Blanche ]

Debout depuis de nombreuses heures déjà, avec passages dans la chambre de malades, puis retour à son bureau pour sortir les parchemins des cours pour Flamel et Maigh. Ils allaient bientôt passer leur examen de second Cursus et il restait quelques petits points à aborder. Le nez plongé dans les cours, on frappa à la porte, Soeur Anne entra suite à l'invitation de la Blanche.

- Duchesse, il est l'heure, Messire le Vicomte SG est là.
- Mhh ? là pour ? Une visite des lieux ? - mode "taquinerie" ON car en fait elle était heureuse de le savoir là. Par contre, avec les visites du matin et les cours, la date de ce jour si important lui était sortie de la tête, même si quelques jours auparavant, ils avaient fait le voyage depuis la Normandie avec le Vicomte de Rémalard. Voyage qui s'était passé sans encombres puisque ce dernier avait été sage. Etonnant, n'est-ce pas ?

- Dame, le mariage de vostre ami, voyons !

Grosse grimace de la jeune femme. Elle avait beau, du haut de ses dix-neuf printemps et deux enfants, être plus "sage", elle fit une moue boudeuse. Et en profitait que le Castelviray ne soit pas là pour la faire, cette moue, car sinon... chose risquée pour elle.

- Je vous avoue, Anne, que je n'ai guère envie d'y aller. Enfin, comprenez bien, il s'agit d'un mariage !!
- oui, et ? Regard limite ahuri de la Nonne.
- je déteste les mariages... plein de monde, j'y vais toujours seule et...
- mais Dame, le Vicomte est là...
- certes, mais cela n'empêche que les mariages me font penser que je... - baissant le regard, souvenirs et projets douloureux, avenir qui ne serait pas ce qu'elle avait imaginé. Ni prévu. Et Soeur Anne, lui prenant la main et qui savait de quoi il en retournait.

- Ma Dame, laissez-vous du temps, laissez-lui du temps. Messire de Marsac vous reviendra, vous avez besoin tous deux de prendre un peu de recul. En attendant, le Vicomte est là. Profitez de son bras pour vous changer les idées, puis... Messire Sepa est un ami de longue date, vous ne pouvez lui faire l'affront de ne pas être présente.

Soeur Anne avait raison dans le fond... mais Anya détestait réellement les mariages. On s'y ennuyait à mourir et cela lui rappelait trop qu'elle ne serait jamais amenée devant l'Autel par son frère Julien pour épouser St Nicolas, surtout au vu des événements qui se profilaient, si ce dernier continuait à faire sa tête de mule.
La jeune femme se leva, regardant la jeune soeur, celle qui ne l'avait jamais quittée depuis leur fuite du couvent, quelques années auparavant. Léger sourire à y repenser, à cette fuite.

- Il se trouve, Anne... que... en plus, je ne sais quelle robe mettre. La blanche fluide, simple, ou l'autre, offerte par ma nièce ? et je n'ai pas envie de porter la couronne ducale, et euh... Anne... je n'ai pas envie d'y aller... épicétou ! et j'ai une tête épouvantable, à faire peur.

Regard qui tue de la Soeur. Oui, ben elle pouvait bien la regarder ainsi, cela ne changerait pas grand chose. Petite fuite, mais pas d'escargots cette fois-ci.

- Anne... veuillez aller voir le Vicomte et lui dire que... que... que j'ai une urgence, tiens. Oui, voilà, un patient trèèèèèèèèèès souffrant, et que je ne peux le laisser ainsi au risque qu'il trépasse. Quel médecin serais-je si je laissais ainsi un patient en phase terminale d'une peste supermégabubonique ? Et euh... Meleagre pourrait l'y accompagner, le Vicomte. Oui, envoyez donc Mel à ma place. Il sait très bien danser, Meleagre. Et côté "j'adore être à côté du buffet et boire du calva ou autre douceur du genre", il sait très bien aussi. En quelques mots, il s'entendra à merveilles avec Le Vicomte de Rémalard.
Allez, zou !!


Anne ne se fit pas prier, elle savait que quand la jeune femme était ainsi, il ne valait mieux pas la contredire, la contrarier ou autre. Un coup de serpillère était si vite arrivé, bien que cela n'était réservé qu'aux hommes, mais là, on ne pouvait prévoir. D'autant que les humeurs de la Blanche étaient très changeantes en ce moment, à croire qu'elle n'était pas seule dans son corps.
Soeur Anne, qui voyait donc le coup de serpi venir, se rendit auprès du Vicomte, l'informant que la jeune d'Arques avait une urgence et que donc elle ne pouvait venir.
Pour sûr, le Castelviray ne laisserait pas passer cela, car il était encore plus têtu que Blondinette. Si si, j'vous jure !

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