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Info:
A la mort de son père, Béatrice de Castelmaure contacte la Hérauderie pour réclamer son héritage. Mais les hérauts sont bien revêches, et l'orgueilleuse héritière, fort impatiente.

[RP] L'arrogant n'est plus

Beatritz
D'Artois, où elle avait assisté aux Joutes de Sainct-Omer, gagnées en son honneur par le chevalier gaucher, Béatrice de Tapiolie avait reçu confirmation qu'après son petit frère, Sa Seigneurie son estimé père s'en était allé, pour de bon, rejoindre le Très Haut.

Ce n'était pas étonnant qu'il n'eût point fait le choix de ressusciter, puisque ne ressuscitent que ceux que le doute ronge d'avoir mal fait durant leur vie... Comment Charles de Castelmaure aurait-il pu avoir ne serait-ce qu'une once d'un tel doute, puisque sa vie avait, c'était l'évidence même, été vertueuse sur tous les plans ?
Ainsi raisonnait l'héritière, et la tristesse ne l'étreignait point. Ce n'était pas de l'ingratitude, mais ce défaut d'affection s'expliquait fort bien de ce qu'elle n'avait jamais rencontré son père, depuis sa sortie du couvent où il s'était complu à l'abandonner pour aller courir le monde, jusqu'à Damas...

C'était l'angoisse, dans son cœur ; l'angoisse de n'être pas encore prête à lui succéder, l'angoisse de n'être pas digne de la haute idée qu'elle avait de Leurs Seigneuries ses parents. Mais c'était aussi de la fierté, de l'orgueil, à l'idée de l'héritage qui l'attendait - son dû. C'était un sentiment humain, avec tous ses égarements...

Elle arriva donc par le Nord à Paris, et descendit à la même auberge de renom que lors de son dernier passage. Si Sa Seigneurie son père avait eu un hostel particulier en Paris, lorsqu'il avait été Grand Chambellan, ce n'était désormais plus le sien. A Saint-Omer se trouvait alors son oncle, et c'était avec lui qu'elle avait voyagé.
Vêtue de bleu, ce riche bleu qui faisait la fortune des pasteliers du Lauragais, elle se présenta à Saint-Antoine le Petit.


-« Nous souhaiterions rencontrer au plus vite le généalogiste en charge de la famille Castelmaure. » indiqua-t-elle à l'huissier. Sous ses gants, ses mains s'étaient faites fiévreuses.
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Azdrine
Sortant de la Chapelle les bras chargé de documents, Sylvestre s'empressait de rejoindre son coche et de filer droit vers le Lyonnais ou une ffaire l'attendait.

C'est alors qu'il entendit qu'on réclamait le généalogiste des Castelmaure. En l'occurence il s'agissait de lui. Il se retourna mais prit dans son élan il trébucha et la seul façon qu'il trouva pour ne point tomber fut de se rattraper par ses mains, laissant tombés tous les documents.


Foutre Dieu ! Comme si cela était le moment ! Je vais avoir de quoi faire durant le voyage vers ... Mince alors ! Qu'est ce que c'est que ce document ?

Une missive encore scellée aux armes de Montmirail s'était glissé dans le dossier Dauphinois. Il la décacheterait en route, espérant que la lettre n'était pas trop vieille, auquel cas il prétexterait qu'une aide quelconque avait semé la zizanie en ses dossiers.

Bonjour, je suis Sylvestre, le généalogiste chargé de votre famille. Que puis je faire pour vous avant de partir pour le LYonnais dauphiné ?
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Beatritz
Pressé, Sylvestre semblait être. Rapide dans ses explications, la jeune héritière devrait se montrer, si par le généalogiste servie elle voulait être.
Aussi sans attendre inclina-t-elle brièvement la tête en guise de salut.


-« Ce que vous pouvez faire ? Oh, ce sera rapide, gageons-nous, puisque tout a été enregistré précédemment.
Sa Seigneurie Charles de Castelmaure, notre père, est décédé. Nous allons organiser ses funérailles officielles, car il serait de bon ton qu'un si ancien et si illustre Pair de France soit inhumé en grande pompe. Et nous estimons que nous aurions bien plus de légitimité si sa succession était actée.

De plus, mais cela pourra attendre, il est à regretté que notre petit frère ait été emporté par la même fièvre que Sa Seigneurie notre père, quoique dix jours plus tôt - Sa Seigneurie notre père était plus fort, sa constitution d'homme était plus résistante - mais la maladie l'a hélas emporté. »


Affectée, la jeune fille semblait être, sous ses airs pompeux. Lentement elle glissa vers la première personne, ce qui était chez elle signe d'une grande confusion intérieure.

-« Et cela serait de meilleur ton que ces terres ne restent point trop longtemps en vacance de seigneur, car il y a les allégeances à Toulouse qui débutent sous peu je crois, et en Bourgogne de même. Le testament a été validé par Mnémosyne, aussi j'imagine que cela ne vous prendra que peu de temps d'acter la succession avant votre départ pour le Lyonnais-Dauphiné, et cela facilitera mes affaires. »

[Mort, et fiche IG de Knightingale supprimée.]
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Beatritz
S'il y avait bien une qualité que la jeune Béatrice de Tapiolie n'avait pas, c'était la patience. Et pourtant ce jour-là, elle s'efforça de ne pas trop vite s'emporter, de ce que son interlocuteur se fît muet comme une tombe dès qu'elle aborda le sujet qui l'amenait. Elle savait qu'elle serait vue comme une importune - lors qu'elle ne venait que demander l'autorisation de gérer au mieux ses affaires.

En son for intérieur, elle songeait que les généalogistes n'étaient bons qu'à offrir des petits gâteaux et des boissons fraîches pour rendre une attente plus douce, mais qu'à peine une requête nécessitant de prendre plume et encre pointait, ils se trouvaient être les derniers des incapables.
On conviendra que ce n'était là que la pensée de la jeune fille, issue de sa courte expérience de l'administration royale, et non une conviction de l'auteur, qui a bien du respect pour ceux qui se mettent au service d'autrui.

Elle se pinçait moult les lèvres, et il s'en fallait de peu qu'elle n'enlevât ses gants pour ronger ses ongles fort abîmés déjà. Mais ôter ses gants, c'était un signe bien plus fort que cela - une chose à laquelle elle ne s'abaisserait pas devant un petit baron, qui ne savait même pas la servir comme était son devoir.
Elle se contenta de toussoter face à l'homme qui semblait fort dissipé par d'autres pensées - de voyage, peut-être ?


-« Dites, et si nous réglions cela ? Non que nous soyons pressée, mais à voir votre air, ce voyage vous causera encore quelque souci... Tenez, nous gageons même que vous aurez encore des problèmes avec votre Fournisseur d'Avoine Itinérant*, et c'est ce qui vous donne cet air songeur ! Allons, est-ce donc une corvée que d'appliquer un testament déjà validé ? »

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*©Sibella
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Phelipe
Phelipe remuait dans son siège. Pas qu'il fut mal à l'aise, mais sa nièce disait vrai. Il en avez plus qu'assez d'attendre dans cette pièce en tant qu'exécuteur pour un testament qui ne lui offrait absolument rien.

-"J'ai un mauvais pressentiment"

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RPartage version 2!
Justice Renaissante
Utiliser le thème boisé
Azdrine
Alors qu'il consultait ses notes concernant la famille Castelmaure tout en écoutant les paroles de la jeune vénale, il remarquait que le sieur qui avait accompagné la donzelle s'excitait sur sa chaise.

Et beh... Faut que je fasse gaffe, doive avoir des puces c'est pas possible d'etre si agité et si aigri qu'ca. pensa Azdrine

Il releva alors la tête de son parchemin sur lequel était consigné les notes des Castelmaure.

Veuillez tout d'abord recevoir mes condoléances pour toutes ses malheureuses pertes en votre famille qui doit vous chagriner au plus haut point je gage.

Concernant la succession de votre père, cela ne devrait en effet point posé de soucis. Cependant vous comprendrez que je n'ai point d'endroit ou scellé ces documents en bonne et dûe forme, mon jeu de scel etant parti avant moi pour le Dauphiné.

Gagez toutefois que dès mon arrivée la bas, vous recevrez les certificats adéquates.

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Beatritz
La première idée qu'eut la jeune Béatrice de Castelmaure fut qu'il fallait ordonner aux bagages de faire demi-tour, parce que le sceau était requis, de toute urgence ; mais avant de l'avoir formulée à voix haute, elle comprit que c'était bien la chose la plus déplacée qu'elle pût dire.

Elle tira fort sur l'un de ses doigts gantés, pour le faire craquer, et en ressentit un vif plaisir qui retint ses pensées acerbes.


-« Et bien dans ce cas sachez que nous attendrons avec impatience votre réponse. En espérant que vous ne mettrez pas trois semaines à rattraper vos bagages... Bon voyage à vous, nous attendrons avec impatience de vos nouvelles en l'Hostel Chambellan, en Bourgogne. »
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Azdrine
Adressant un large et franc sourire à la jeune femme, il lui répondit avec toute l'once de naturelle qu'il put trouver :

Oh... Que cela tombe à merveille ... Ce sera sur ma route ! Et oui j'espère ne point perdre mes bagages, cela serait facheux. J'ai ouï dire que l'an passé, un convoi de documents officiels a été immobilisé un an durant presque car les routes enneigées etait impraticable dans les Hautes Montagnes. Cela serait très ennuyeux si nous ne pouvions accéder rapidement à cette demande on ne peut plus ... pressante, oui c'est le mot.

Après avoir jeter un coup d'oeil à l'homme, il reprit :


Je me dois à présent de prendre congés de votre agréable compagnie. Jai de la route à faire et je ne voudrai point finir comme ce fameux convois. Mes plus sincères condoléances à vos proches.

Il baissa légérement la tête puis il prit la direction du Sud Est de Paris.

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Beatritz
Il fallait s'y attendre, la jeune Béatrice de Castelmaure n'oublierait pas qu'on lui devait un acte officiel. Sitôt rentrée en Bourgogne, où étaient les terres de Sa Seigneurie son feu père, qu'elle administrait déjà depuis de longs mois avec la charge implicite d'intendante, elle prit une plume et écrivit ces mots.

Citation:
A l'attention d'Azdrine de Vissac, Héraut ès généalogie.

Nous, Béatrice de Castelmaure, fille de Sa feue Seigneurie Charles de Castelmaure, Duc du Nivernais, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes, venons vous rappeler l'affaire de succession qui nous concerne.

Rien ne justifie qu'il faille tant de temps pour simplement appliquer un testament enregistré dans les règles et sans clauses exceptionnelles qui mériteraient quelques procédures plus lourdes.

Sachez que ces longueurs inexplicables que nous subissons systématiquement lorsque nous faisons appel à la Hérauderie de France commencent de nous irriter fort, et en cette affaire, cela est d'autant plus préoccupant qu'il nous tarde de pouvoir procéder aux funérailles de Sa Seigneurie notre feu père. Comme nous vous l'avons dit, nous ne saurions le faire sans l'autorité du chef de la maison Castelmaure, que vous devez nous reconnaître, d'une part, et sans être entrée en possession de notre héritage ; car pour l'heure et quoique cela nous répugne, vos textes disent bien que nous ne sommes pas noble. Comment aurions-nous l'audace de solliciter la Pairie de France pour l'office funèbre de leur pair, lors que nous ne sommes rien ?
Cela nous procurerait plus de trouble et de honte que de fierté.

Hâtez-vous donc, maintenant que vous avez dû retrouver votre scel, de nous faire parvenir ce document qui nous fait tant défaut.

Sous la très sainte garde de Dieu,

Béatrice de Castelmaure.

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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Beatritz
D'aucuns la connaissant un tant soit peu s'étonneraient de ce que la jeune Béatrice de Castelmaure ait si bien pris son mal en patience... Mais le temps et le silence borné de la Hérauderie eurent finalement raison d'elle ; elle dicta tout tempête une lettre qu'elle fit lire en la chapelle de Saint-Antoine le Petit :

Citation:
A l'attention de LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France,

Et à tous qui la présente ouïront ;

Nous, Béatrice de Castelmaure, fille de Sa feue Seigneurie Charles de Castelmaure, Duc du Nivernais, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes,

Deux mois après le trépas de feue Sa Seigneurie notre père, et un mois et demi après qu'étant sûre que le Très Haut ne le renverrait pas, nous nous sommes présentée à vos généalogistes pour mettre en règle la succession nous concernant, qui seule nous donnerait légitimité pour organiser funérailles et gestion des terres de Sa Seigneurie notre feu père,

Proclamons l'incompétence de la Hérauderie de France et demandons la destitution des coupables d'un délai si scandaleux ;

Nous proclamons titulaire des fiefs qui nous reviennent, en vertu du testament de Sa Seigneurie notre feu père, validé de son vivant ;

Demandons à la Hérauderie compensation pécuniaire des frais qu'elle nous a contrainte d'engager pour l'embaumement le plus soigné de la dépouille de Sa Seigneurie notre feu père ;

Assurons les autorités de la Hérauderie de notre plus profond dédain, et les engageons à rattraper l'opinion déplorable que nous avons d'elles par un zèle accru envers notre personne, dès à présent, ainsi qu'envers tous les laissés pour compte de cette institution ;

Sous la très sainte garde de Dieu,

Béatrice de Castelmaure,
Duchesse de Nevers
Comtesse du Lauragais
Vicomtesse de Chastellux
Baronne de Chablis & de Laignes

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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Legueux
Citation:
De nous, Legueux d'Alanha, Roy d'Armes de France, Coms de Gavaudan, Bar d'Alanha & Par de França.

A vous Beatrice de Castelmaure,

Adissiatz.

Faisons savoir :

Que vous pouvez proclamer ce qu'il vous sied, tant que ceci n'est pas passible d'usurpation de titre,

Qu'en conséquence, vous ne pourrez vous proclamer Duchesse du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis & de Laignes que lorsque la succession aura été effectuée par l'exécuteur testamentaire devant témoin héraldique.

Qu'en aucun cas, vous ne pouvez vous proclamer duchesse de Nevers, étant entendu qu'il n'y pas de rapport de suzeraineté de dépendance ou d'appartenance entre le duché du Nivernais et la bonne ville de Nevers.

Qu'en outre, les actes de succession ont été scellés et ce depuis le onzième de février de l'an courant par Sylvestre.

Que l'exécuteur testamentaire n'a pas à ma connaissance fait encore son office.

Que nous lui renvoyons personnellement, ce jour, les documents afférents à cette affaire et lui rappeler ses obligations issues de la volonté de feu votre père.

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo dètz e noven de l'an de Gracia MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le dix neuvième de mars de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Beatritz
Le coursier de la Hérauderie parvint à Laurac-le-Grand, dans ce pays sur lequel Béatrice de Castelmaure avait déjà mis la main et sur lequel elle exerçait son autorité dans les affaires de gestion, d'imposition, de métayage, et toutes les lourdes charges auxquelles elle était, à son âge déjà, presque parfaitement rompue, par l'entrainement qu'elle avait de la gestion d'une terre - domaine d'un cloître ou domaine d'un noble, le but était le même, prospérer ; en cela elle avait été à bonne école.

Quand la jeune fille eut connaissance de la lettre, elle la froissa de rage, et brisa un somptueux compotier réalisé par des artisans de Nevers.
Après, elle se sentit beaucoup mieux, et fermement déterminée, au détriment de toute prudence, car l'orgueil l'emportait, à défendre sa position qu'elle croyait juste.


Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes,

A vous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France,

Salut.

Par la présente marquons tout à la fois notre étonnement et notre courroux ; car enfin comment ne pas en avoir, lors qu'on nous accuse de n'avoir pas appliqué les procédures dans les règles, et que ceci est faux ? Nous sommes venue, voici près de deux mois, à l'issue des joutes de Saint-Omer, en la chapelle Saint-Antoine le Petit, en présence de l'exécuteur testamentaire de feue Sa Seigneurie notre père, Monseigneur notre oncle Phelipe de Saunhac, Vicomte de Randon et de Voiron, Baron d'Apcher et de Varces, Seigneur de Giry, Fontaine et Saunhac, Greffier en chef à la Cour d'Appel, afin que rien ne manquât aux conditions d'ouverture du testament et de validation de l'héritage. Quel accueil avons-nous reçu ? La politesse d'un héraut ne doit pas être une priorité ; car bien vite nous fûmes congédiés, pour ce que Sylvestre avait eu l'incommensurable bêtise de se séparer de la matrice de son sceau - matrice sans quoi il est aussi utile et encombrant en la chapelle Saint-Antoine le Petit qu'un champ de choux dans la grande salle de plaid de Laurac ; puisque par sa faute nous voilà accusée de précipitation désordonnée et de manquer aux règles de la succession, nous demandons qu'il soit dès ce jour démis de toute fonction héraldique et empêché à l'avenir d'en tenir une, attendu qu'il a montré son incompétence à cette tâche ; le Très Haut fasse qu'il ne soit pas aussi dénué de compétence à la gestion d'un Ordre de Chevalerie qu'il l'est à la charge de Héraut.

Aussi nous étonnons-nous de l'incohérence de votre discours ; vous nous dites usurpatrice, juste avant de dire que cet héritage a été validé - quoique nous n'en ayons jamais rien su encore, preuve de plus de l'inconsistance du travail de ce Sylvestre ; vous pardonnerez l'ignorance d'une femme qui a passé presque toute sa vie dans un cloître, mais si cet héritage a été validé, pouvez-vous nous préciser en quoi nous ne sommes pas dans notre bon droit, tant sur le plan coutumier que juridique, de porter les titres que feue Sa Seigneurie notre père nous a légués ?

Devons-nous subir ainsi les manquements de votre subordonné ? C'est bien assez d'avoir par la lenteur de la Hérauderie ajourné les funérailles de feue Sa Seigneurie notre père, ce qui nous a coûté moult écus que nous comptons bien nous voir remboursés par la Hérauderie, si vous avez un tant soit peu à cœur de vous faire estimer par ceux dont vous êtes chargé de défendre les droits ; de même demandons des excuses publiques pour l'injure que nous avons reçue, nous disant usurpatrice lors qu'à vos dires, l'héritage est validé.

Ainsi donc nous nous sentons pleinement le droit et la légitimité de signer cette lettre des titres de Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes ; et concernant Nevers, il est entendu que nous n'avons aucun droit sur la bonne ville de Nevers, ni que jamais nous n'en revendiquerons aucun ; mais il est aussi entendu que telles étaient les volontés de feue Sa Seigneurie notre père, de porter ainsi le titre des illustres Comtes de Nevers d'antan. Il n'y faut rien voir de plus qu'un hommage à cette puissante lignée et la fierté de leur avoir succédé, et de même que l'on peut dire aussi bien Comté du Lauragais que Comté de Laurac, nous dirons Duché de Nevers comme nous dirions Duché du Nivernais ; c'est le nom, non la ville, que nous revendiquons.

Dans l'attente d'excuses de votre part et du remboursement des 743 écus* qu'ont coûté l'embaumement et la conservation du corps de feue Sa Seigneurie notre père,

Qu'Aristote vous inspire sagesse et que Saint Arnvald vous apprenne l'efficacité.

Daté en l'enceinte du château de Laurac, le XXème jour de mars de l'an d'Horace MCDLVII.


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*[Ce n'est qu'un remboursement RP qui est demandé, non un remboursement IG, attendu que la dépense a été purement RP.]
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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Legueux
Allons donc, l'usurpatrice, ou l'ignare, il ne savait encore, renouvelait sa demande d'aumône. Le pastel rapportait gros pourtant. Tsss elle est autant Lauragaise que moi parisienc ou alors elle gère très mal...

Citation:
De nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France, Pair de France,

A vous Donà Béatrice de Caltelmaure,

Adissiatz !

Par la présente, faisons savoir :

Que Sylvestre a de lui même déposé ses caducées, pour des raisons qui lui sont propres.

Que dans cette affaire, si problèmes il y a eu, ils ne sont pas tous de son fait. Tous y avons notre part.

Que par ailleurs, le seul duché auquel est rattaché Nevers est le duché de Bourgogne.

Qu'ainsi, vous prétendre duchesse de Nevers revient à vous prétendre duchesse de Bourgogne, ce qui est bien une usurpation de titre.

Que si feu votre père avait été plus attentif à certains pans de votre éducation, il vous aurait appris la différence entre valider une filiation et donc une succession, et l'exécution de celle ci par l'exécuteur testamentaire désigné par le testament. Si vous préférez, pour simplifier, la hérauderie a reconnu que vous étiez l'héritière de votre père, et a autorisé l'ouverture du testament par votre oncle. il convient maintenant de l'ouvrir, ce testament, et de l'appliquer.

Que tant que ce n'est pas fait, vous prétendre détentrice des titres, et notamment duchesse du Nivernais, mais identiquement à chacun des autres titres, est une usurpation. Après tout, peut être feu votre père a t'il pris des dispositions autres.

Qu'en ce qui concerne votre demande de remboursement, eu égard aux frais de cire, ainsi qu'aux frais de bouche et émoluments des deux messagers que nous avons du envoyer de Paris jusqu'au Lauragais, une fois ajoutées les locations de montures dans les relais royaux le long du long chemin parcouru, nous arrivions au total de 743 écus et 68 deniers. Nous vous faisons grâce des quelques deniers manquants, puisque vous semblez dans le besoin.

Que puisque la récolte de pastels a été si mauvaise que cela en Lauragais, et si vous nécessitez aide, et dans le cas improbable où le comtat tolosan ne puisse subvenir à son vassal, sachez que le Gévaudan est prêt à vous porter aide, à taux moindre qu'un lombard, rassurez vous, paratge occitan oblige. Alanha, votre voisin, pourrait aussi, mais si la récolte de pastel a été mauvaise, le fief risque bien d'être dans le même état de demande que le votre, même si je n'en ai encore eu vent par mon intendant.

Qu'en ce qui concerne l'ouverture du testament, nous nous tenons à la disposition de votre oncle, et notamment Phylogène, aux fins de clore ce malheureux malentendu.

Puisse Aristote vous inculquer quelques parcelles de sa sagesse et de sa patience.

Siaga Atal.

Fach lo vinten de l'an de Gracia MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingtième de mars de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Beatritz
[ Raaaah mais noooooon... Le pastel n'est historiquement *pas encore* le trésor du Lauragais, c'est le RP que je compte développer justement. L'âge d'or du pastel en Lauragais commence en 1462... Ce sera justement, dans l'uchronie RR, sur l'impulsion de Béatrice, mais pour l'heure, le Lauragais n'est pas particulièrement connu pour son pastel. Scregneugneu...

Source : http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/1998/cl2/reportage.htm ]

La peau pâle de Béatrice de Castelmaure se teintait aisément du rouge courroux ; elle n'y manqua pas, lorsque la missive du Roy d'Armes lui parvint. Il n'y avait plus à douter cette fois : il l'insultait, il la méprisait - et le lui payerait, un jour proche ou lointain, peu importait. La jeune fille se sentait capable d'avoir la rancune tenace.

Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes,

A vous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France,

Salut.

Notre satisfaction de savoir qu'un incapable tel que l'ancien Sylvestre l'était a perdu la charge de héraut n'a d'égal que notre mépris pour votre argumentation fallacieuse, démontrant avec brio que la Hérauderie, lorsqu'elle n'est pas muette, sait mieux ergoter que remplir ses taches, et se complait à tourmenter une héritière dans la douleur du deuil plutôt que lui faciliter cette épreuve dévastatrice qu'est la perte d'un père, après la perte d'une mère.

Nous reconnaissons et clamons l'appartenance et l'allégeance de la bonne ville de Nevers au Duché de Bourgogne et aux Grands Ducs d'Occident, qui règnent sur les terres bourguignonnes ; mais maintenons notre titre, qui n'est que titre, qu'un mot, et non une revendication, comme nous l'avons dit. Nous n'avons aucune prétention sur la bonne ville de Nevers. Nous revendiquons seulement son nom, pour ce qu'il est attaché à l'histoire de notre fief, du temps où il était le vaste et puissant Comté de Nevers.

Sa feue Seigneurie notre père ne s'est pas chargé de notre éducation, pour ce que nous avons reçu toute notre éducation de la mère supérieure d'une abbaye comtoise, et qu'ainsi ayant géré avec elle des terres d'Eglise, nous savons l'art de la gestion et les subtilités de l'administration ; nous ne sommes, à dire vrai, guère étonnée qu'un homme comme vous qui, jusqu'en son nom, porte les stigmates de la roture, n'ait point conscience de ces nuances délicates. En effet, cela relève du bon sens : notre filiation a été validée, par Mnemosyne, à la fin de l'an MCDLVI. Dès lors elle ne fit plus aucun doute. De même fut en ce temps validé le testament de Sa feue Seigneurie notre père, qui faisait de nous son héritière ; voici donc ce qui fut aussi validé par Mnemosyne avant le premier jour de MCDLVII.

Valider une filiation, c'est reconnaître que cette fille a le sang de cet homme ; valider une succession, c'est reconnaître que cette terre, qui appartenait à ce défunt homme, appartient désormais à son fils, à sa fille. La filiation n'implique pas la succession ; notre filiation aurait été reconnue quand bien même Sa feue Seigneurie notre père aurait souhaité tester en faveur de notre feu frère Bernard de Castelmaure. Filiation n'est pas succession. Une fille, un fils, peuvent ne jamais succéder à leur père ; il n'est en pas moins leur père. Un acte de succession est donc la certification, par un généalogiste, qu'un fief a bien changé de titulaire.

Le seul document qu'a donc pu valider Sylvestre, à moins que la Hérauderie ne s'amuse à valider par deux fois, à plusieurs mois d'écart, le même document, c'est celui que nous lui avons demandé en présence de Monseigneur notre oncle, Phelipe de Saunhac, Vicomte de Randon et de Voiron, Baron d'Apcher et de Varces, Seigneur de Giry, Fontaine et Saunhac, l'exécuteur testamentaire de notre père : l'acte de succession de Sa feue Seigneurie notre père, c'est-à-dire l'application de son testament. Un autre généalogiste, la très appliquée et très respectable Mnémosyne, s'était déjà occupé d'enregistrer le testament. Sylvestre, lui, nous a assuré, devant notre oncle l'exécuteur testamentaire, qu'il allait produire l'acte de succession ; c'est le seul document que nous lui ayons demandé et comme il est entendu qu'on ne peut appliquer un testament qui n'aurait été enregistré du vivant du testamentaire, il faut bien conclure que le document qu'a ratifié Sylvestre est l'acte de succession, non l'enregistrement du testament. Et cet acte de succession fait de moi la Duchesse du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes.

Vous nous pardonnerez les redondances de notre discours, mais il est désormais établi que répéter moultement les choses est la seule façon de vous les faire entendre.

Pour le dire en mots simples, nous sommes venue avec l'exécuteur testamentaire, pour ouvrir et appliquer un testament préalablement validé ; nous nous sommes vu sommairement répondre que l'acte de succession mettant tout en ordre nous parviendrait, et furent sommés d'attendre ; vous nous dites que l'acte a été scellé.

Et désormais, vous nous accusez d'usurpation, nous reprochez de n'avoir pas procédé devant l'exécuteur testamentaire à l'ouverture du testament de Sa feue Seigneurie notre père, et nous insultez, en sus, en remettant en cause notre éducation, qui fut la meilleure que l'on puisse recevoir ; nous ne saurions accepter cela, car non content de nous refuser ce qui a été, de vos dires même, acté, non content de tourmenter l'orpheline que nous sommes sur une sémantique qu'elle maîtrise mieux que vous, non content de ratiociner sur les erreurs de votre institution et de prouver chaque jour un peu plus quel nid d'incapables illettrés elle est, vous nous faites l'outrage de prétendre nous porter secours pécuniaire, et dans le même temps suggérez que nous prenions à notre charge vos frais de poste, ce que vous ne faites payer à nul autre noble requérant les services de la Hérauderie ! Voyez quel montant vous payez vos coursiers ! Nous nous étonnons qu'avec telle paie, ils n'aient pas su trouver la route de Laurac pour nous remettre les actes de succession que nous attendions ; si Sa Majesté a de l'or à gaspiller en messagers de luxe, alors elle en aura pour rembourser les dépenses outrageusement élevées que l'incompétence de ses officiers nous a imposées ; ainsi 743 écus pour l'embaumement de Sa feue Seigneurie notre père qui le servit sa vie durant et s'en voit à la mort bien mal récompensé ; item nos frais de messagers, 201 écus et 42 deniers, pour ce que nous connaissons la gestion et savons faire l'économie de frais inutiles, ce qui n'est semble-t-il point le cas de la Hérauderie de France. Nous pouvons aisément le comprendre, quand on sait que c'est un militaire d'extraction roturière qui la dirige - et nous n'osons imaginer l'état des comptes de vos fiefs. Puissiez-vous avoir eu la sagesse d'y placer de bons intendants, car s'il fallait se fier à votre compétence, assurément, vous seriez de nous deux celui qui ramperait le premier aux pieds de son suzerain pour quémander subsistance, n'étant parvenu à faire prospérer sa terre.
Quant au pastel, le Lauragais n'en cultive encore que modérément ; c'est bien grande prétention de votre part et orgueil déplacé de croire que parce qu'en votre petit fief c'est la première source de revenus, il en va de même en Lauragais ; néanmoins vous avez une clairvoyance qui ne peut que nous incliner à l'indulgence - car effectivement, il est dans nos projets de planter davantage de pastel en Lauragais, le Très Haut fasse qu'il nous en apporte autant de richesses, sinon plus, que nous en tirons des vignobles de Chablis et de Nevers et des bois de Chastellux et de Laignes.

Vous comprendrez que nous ne sommes pas dans le besoin ; mais aussi que notre honneur nous commande de ne pas laisser l'injure impunie. Si vous le préférez, à la place d'un remboursement de nos frais pour l'embaumement de Sa feue Seigneurie notre père - embaumement nécessité par le seul retard inconséquent de votre piètre institution - , ce qui est magnanime de notre part attendu l'opulence du trésor royal qui vous permet de si grassement payer vos coursiers et leurs frais, nous consentons à trouver un champion et obtenir réparation dans un duel à mort, qui verra la justice triompher, et nous savons que vous en sortirez perdant car, assurément, nous sommes dans notre bon droit de réclamer depuis deux mois ce qui nous est dû et que la Hérauderie de France s'obstine à nous refuser malgré notre effort de faire toutes les démarches nécessaires et de patienter près de deux mois avant que de nous agacer de ce retard inopiné.

Vous n'avez pas le pouvoir de nous refuser un héritage. Nous avons fait toutes les démarches requises, alors nous le sommes, de fait. Les hérauts ne sont là que pour enregistrer les mouvements de la noblesse, non les contraindre. La Hérauderie de France peut bien mettre deux mois à notifier dans ses registres nos titres, elle n'a pas le droit de nous empêcher de les porter, après avoir validé le testament de Sa feue Seigneurie notre père, qui allait en ce sens.

Que Saint-Arnvald sauve le Royaume de France des incapables.

Daté en l'enceinte du château de Laurac, le XXIIème jour de mars de l'an d'Horace MCDLVII.

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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Legueux
[Rhaaa mais siiii, c'est déjà l'Or Bleu depuis longtemps ^^ ! bon bon, réglé par MP ^^]

Pffff mais si elle a appris à lire, visiblement elle n'a pas appris à comprendre ce qu'elle lit. Enfin bon. Après tout que le plus intelligent arrête ce cercle infernal.

Citation:
De Nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France, Pair de France,

A vous, Donasella Beatrice de Castelmaure,

Adissiatz !

Par la présente, faisons savoir :

Qu'avec soulagement constatons qu'en votre dernière missive vous faites bien mention du duché du Nivernais, titre, appellation et mot, par lequel est désigné le duché vassal de Bourgogne dont vous êtes l'héritière.

Que comme nous vous l'avons déjà mentionné, nul ne conteste que vous soyez bien la fille de votre père, nul ne conteste la validité de son testament. N'en connaissant pas le contenu, nous ne le contestons pas, mais n'en préjugeons pas non plus. Nul ne prétend non plus empécher cet héritage.

Que nous espérons que vous conviendrez aisément qu'une personne, fut elle Roy d'Armes de France, ne puisse assister à toutes les cérémonies qui ont lieu en le Royaume.

Que lors d'une telle cérémonie, il nous semble que le héraut scelle les actes de succession, il peut aussi, se disant que cela avancerait on travail, le sceller par avance s'il pense que la succession ne pose pas problème.

Que vous nous avez affirmé que la cérémonie de succession a bien eu lieu, mais que vous n'aviez pas les actes certifiant la succession.

Que nous avons trouvé les actes scellés mais non remis, permettez dès lors que nous pensions que soit la cérémonie n'a pas eu lieu, soit que le héraut a scellé par avance, mais qu'il y a eu un problème empêchant la remise des documents.

Qu'après étude du dossier, nous n'avons pu déterminer la cause du problème, ne mettant pas en doute votre affirmation de l'ocurrence de la cérémonie de succession,

Que nous joignons les dits documents à la présente, que nous contresignons ce jour en sus du seing de Sylvestre.

Que nous vous invitons à assumer un salaire correct à vos messagers qu'ils puissent avoir vêtures correctes et que le maréchal d'Armes voyant leur besoin de nourriture lorsqu'ils arrivent en chapelle Sant Antoni cesse de les nourrir, au frais de la couronne, bien évidemment. Qualifier vêtures et nourriture des messagers de frais inutiles est un tantinet exagéré selon certains.

Que nous vous signalons que même sous la férule d'un ancien militaire extrait de la roture par la noblesse de ses actes, le Gévaudan ou Alaigne n'ont point besoin de réclamer pitance au Languedoc. Savoir placer les bonnes personnes au bon endroit, si on en a la possibilité, permet d'assurer un bon gouvernement des terres, mais cela ne vous a peut être pas été enseigné par vos précepteurs.

Qu'en ce qui concerne les frais d'embaumement, nous ne voyons pas en quoi le Trésor Royal est concerné, ni le rapport entre votre décision de l'embaumement de feu votre père et la hérauderie.

Qu'insultes doivent être réparées, mais que sources vénales ne méritent pas de s'abaisser à ôter une vie. Nous nous en voudrions de vous retirer un valeureux homme que probablement vous sous-payez pour quelques écus que vous désirez soutirer au Trésor Royal sous irrecevables et fallacieux prétextes.

Qu'ainsi donc acceptons de relever votre gant pour réparation au premier sang, bien que nous soyons l'insulté.

Qu'étant l'outragé nous nous réservons le choix des armes, vous laissant le choix du lieu, de la date et de votre champion, à la réserve près que celui ci ne soit point un notre ami.

Qu'Aristote vienne en aide au Lauragais, au Nivernais et à votre champion, ils vont en avoir besoin.

Siaga Atal.

Fach lo vint e ochen de l'an de Gracia MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingtième de mars de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


Citation:
Certificat de succession nobiliaire.

Le Sieur Charles de Castelmaure, Duc du Nivernais, Comte du Lauraguais, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes et Pair de France,

a rejoint le Très Haut.

Il Était le parent de Beatritz, enfant issue de l'union légitime de Charles et de Lhise.


Moi, Azdrine de Vissac, dict Sylvestre, Héraut ès Généalogie, déclare la Dame Beatritz héritière du Comté Lauraguais conformément au testament du défunt.

Copie sera faite par le Héraut à son collègue dans le cadre de la mise à jour du Nobiliaire provincial ainsi qu'aux exécuteurs testamentaires.

Faict le onze février mil quatre cent cinquante sept.





Nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'armes de France, validons et contresignons par l'apposition de notre scel le present acte.

Siaga Atal.

Fach lo vint e ochen de l'an de Gracia MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingtième de mars de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.






Citation:
Certificat de succession nobiliaire.

Le Sieur Charles de Castelmaure, Duc du Nivernais, Comte du Lauraguais, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes et Pair de France,

a rejoint le Très Haut.

Il Était le parent de Beatritz, enfant issue de l'union légitime de Charles et de Lhise.


Moi, Azdrine de Vissac, dict Sylvestre, Héraut ès Généalogie, déclare la Dame Beatritz héritière du Duché du Nivernais, de la Vicomté de Chastellux, de la Baronnie de Chablis et de Laignes conformément au testament du défunt.

Copie sera faite par le Héraut à son collègue dans le cadre de la mise à jour du Nobiliaire provincial ainsi qu'aux exécuteurs testamentaires.

Faict le onze février mil quatre cent cinquante sept.




Nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'armes de France, validons et contresignons par l'apposition de notre scel le present acte.

Siaga Atal.

Fach lo vint e ochen de l'an de Gracia MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingtième de mars de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.



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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
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