Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Attention ! On n'avait pas mis d'encart, mais ce RP n'est pas nécessairement fait pour un groupe de tout âge, car contient des scènes érotiques.

[RP Fermé] Beau comme un enfant, fort comme un homme

Gabrielle_blackney
[Dépêchons-nous de succomber à la tentation avant qu'elle s'éloigne*]

- Taverne l'Orthézienne

Des jours, des semaines peut-être bien, qu'ils se cherchaient. Se regardaient. S'attiraient. S'éloignaient.
Elle le détestait, lui, le cousin retrouvé, celui qui aurait pu, peut-être, remplacer le frère perdu. Mais non, il était là devant elle, la regardant à peine, la méprisant, elle, la bâtarde qu'on croyait morte. Un sale petit noble, arrogant, pédant, détestable.
Oh oui, elle le détestait!
Et puis, elle ne sait plus trop comment, elle voit bien que son regard change. Le sien à lui et le sien à elle. Il la provoque, avec cet éternel petit sourire narquois, il la regarde de haut sa cousine, mais il la trouve belle aussi. Il lui a dit.
Ca l'a laissée complètement interdite, Bonnie. Pourtant, on lui a déjà dit, mais jusque là, elle n'y prêtait pas attention, elle était jolie? La belle affaire! Elle n'en n'était d'ailleurs pas si sûre elle même. Elle faisait peu de cas de sa mise, elle ne soignait pas sa coiffure, toujours des mèches qui volaient, elle ne soignait pas ses vêtements, un peu garçon manqué dirait-on maintenant. Mais elle voyait bien que les hommes la remarquaient, alors qu'elle ne faisait pas grand chose pour ça. Ils lui prouvaient parfois aussi. Mais pas si souvent, parce que Bonnie, ce qu'elle veut c'est être libre, elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux promesses. Elle ne croit qu'à l'instant.
Ah les hommes! En voilà bien un autre problème. Elle les fuit. Elle les cherche. Elle ne sait pas trés bien.
Et puis, il y a eu... Lui. Elle ne comprend pas. Mais ça bout à l'intérieur, ça lui remue les tripes, l'esprit. Le coeur? Non pas le coeur. Jamais. Il ne faut pas. Il est promis à une autre. Elle s'en fiche. Il est son cousin. Elle s'en fiche. Il ne l'aimera jamais, même pas un petit peu, même pas une heure. Elle s'en fiche. Ou pas. Mais elle se le dit, ça aide. Mais pour la première fois, elle veut quelqu'un. elle ne savait même pas que c'était possible, ça, de vouloir quelqu'un. Elle le veut à en crever. Tant pis pour les conséquences, tant pis si elle souffre - mais elle ne souffrira pas, il ne faut pas -, tant pis si sa raison lui hurle non.
Elle le veut!


Je vous veux vous lui a-t-elle dit comme lui l'avait fait quelques jours plus tôt.

Sans détours? Alors, prouvez-le!

Elle a bien compris alors ce qu'il essayait de faire. C'est qu'il est lâche le petit noble, il n'assume pas. Il lui laisse à elle le poids de ses actes.
Et il la regarde, toujours ce petit sourire narquois. Il espère certainement qu'elle se défilera, qu'elle n'osera pas. Que sa raison à elle lui permettra de s'en sortir, de ne pas céder, sans vraiment avoir à renoncer.
Mais il se trompe. Bien sûr qu'elle hésite, elle a peur, une trouille intense qui la paralyse presque. Mais elle ne lui fera pas ce plaisir. Non pour lui, elle sera forte. Et puis, elle le veut.
Alors elle plante ses yeux bleus profonds dans les yeux verts qui lui font face.


Vous le prouver, Enzo? Et bien suivez moi à l'auberge alors. A cette heure-ci, personne ne vous verra...

*Epicure, enfin c'est ce qui se dit mais on est pas sûr et c'est même peu probable

Pour le titre, Dalida, ouaip, j'ai osé!

_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
    - En convalescence, à Orthez, dans la taverne municipale.


Les jours avaient passé, laissant janvier derrière ainsi que les découvertes de ce mois à la fois frustrant et palpitant. Des changements relationnels s'étaient opérés à force de d'étincelles, et le mépris c'était changer en provocation, peut-être un peu de respect aussi, mais ça seul le Blackney pouvait le dire. Février avait apporter avec lui un vent froid qui venait attaquer les chairs à la moindre sortie, ce qui ne favorisait pas la sortie des Orthéziens en taverne, même si quelques activités sur la place public faisait sortir certain d'entre eux. Enzo, lui, était en convalescence. Impossible d'aller où que ce soit, c'est à peine si on lui avait autorisé son retour à Orthez. Bref.Incapable de rester alité, Enzo apprenait à tolérer la douleur au moindre mouvement, et pas, pour se rendre dans la taverne ou faire quelques pas dans sa chambre de rétablissement. Il avait quitter Pau avec la certitude qu'il survivrait, c'était un point qui n'était pas du tout négligeable. Et il avait sa cousine. La fille de l'oncle de son père. Rien en elle lui plaisait. Il la trouvait belle, mais c'était bien le seul point qu'il lui trouvait « agréable. ». Toutefois, certains points communs semblaient les rapprocher plus qu'on l'aurait cru.Entre rapprochement et mépris, la relation progressait.Il cherchait les faiblesses de la brune pour lui enlever toute crédibilité devant son père, magouillant pour la perte de cette cousine qu'il ne voulait pas existante. Mais ça évoluait, et elle avait du répondant, ça lui donnait droit à un peu de respect de la part du Blackney, ce même s'il détestait qu'on lui répondre, ou qu'on lui étale ses vérités en plein visage, il ne pouvait retirer à Bonnie le mérite d'avoir osé.Mais voilà, ce tempérament... alors il se faisait narquois, et jouais avec les mots. Sauf qu'elle avait le don de les réutilisé.

Ainsi, elle le voulait... et bien qu'elle le prouve ! Car oui, le nobliau était lâche, et était incapable de décider de ce qu'il voulait vraiment. Ce malgré les leçons, il n'assume toujours pas, et il se défile en espérant que Bonnie n'aura pas le culot de lui prouver quelle le veux vraiment. Il se la joue, se disant qu'ainsi il s'est sauvé d'une potentielle perte dans les bras de sa cousine. Lentement, tout doucement il observe sa cousine se gardant de parler, comme à son habitude. Il la nargue sans se cacher, il est conscient du fait qu'il est mesquin. Tant pis. Il la déteste. Une chose est sur, leurs caractères sont incompatibles, et comme d'habitude, la soirée risque d'être explosive, ce même s'ils ne finissent pas dans un lit. Une main sur le bâton qui lui permet de ne pas trop mettre de pression sur le côté qui cicatrise , il ne se défile pas quand elle plante ses yeux dans les siens. Au contraire, le Blackney en profite pour relever le menton, fier petit paon qu'il est. Elle n'allait pas l'avoir aussi facilement. Un petit rire ponctua le silence, croyant réellement qu'il l'avait cerner. Sauf que voilà, elle le surprenait. Il s'était fait avoir à son propre jeu. Il la toisa un bon moment, estomaqué.


« D'accord...»


Et c'est tout ce qu'il avait dit. Il aurait pu la jeté comme une vulgaire chaussette. Il aurait pu lui baratiné une excuse sur la fidélité, où lui dire que c'est impossible, qu'il aime Elizabelle, que c'est limite incestueux. Non. Il avait dit d'accord. Oui, car si elle avait eu le culot, lui ne pouvait pas se défiler, ça serait prouver qu'il a peur, qu'il est faible, qu'il n'est pas homme. Ce même si c'est un peu vrai, et qu'il a encore besoin de temps et de leçons au boudoir pour se faire à l'idée qu'il peut ressentir du désir, de l'accepter et d'y prendre plaisir.Elle le provoque aussi, à sa façon. Il ne comprenait pas comment on pouvait apprécier qu'il soit désagréable, et le vouloir. Lui. Il voulait se faire désirée que d'une seule personne et voilà que c'est une autre qui se pointait. Le Blackney en restait confus, ses doigts jouant avec son chapelet. Dans sa tête se dressait ce qu'il avait apprit au bordel. Des questions se posaient, et il était incertain, mais il n'allait pas se défiler. C'était trop risqué, sa cousine le raillerais sans doute. Quoique, peut-être pas. Il passa nerveusement sa main droite dans ses cheveux, avant de faire avancé le bâton de la gauche et s'y appuyé pour avancer. Le choix avait été scellé. Il la suivrait.

« Je vous suis... Cousine. Voyons voir jusqu'où ira vostre culot. »


Restez narquois, pour se donner une contenance. Ce n'était toutefois pas raisonnable, mais dans sa tête de mâle orgueilleux il ne pouvait pas faire autrement.Et puis, que pouvait-elle faire d'un convalescent ? Définitivement, il ne pouvait rien lui arriver. Il en était sur.
_________________
Gabrielle_blackney
[Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier*]

"D'accord". Il a juste dit "d'accord". En fait, elle le savait qu'il était d'accord. Rien de plus transparent que le désir d'un homme. Même mal assumé. Même planqué sous une épaisse couche de prétention. Elle le savait. Mais elle respecte son arrogance, il est odieux, elle le sait, elle fait avec. Peut-être même bien que c'est ça qui lui plait, allez savoir. Elle s'en fiche puisqu'il a dit "d'accord".
C'est une guerre permanente entre eux, c'est à celui qui ne cédera pas, c'est à celui qui sera le plus fort, ou le moins faible. Deux gamins, deux imbéciles. Et il la regarde de haut, il est immense, ça l'agace ça, Bonnie, parce que forcément, toujours, quand il la regarde, c'est de haut, dans tous les sens du terme. Avec son regard hautain et méprisant, toujours.
Mais il a dit "d'accord", et ça, c'est une sacrée petite bataille qu'elle vient de gagner.


« Je vous suis... Cousine. Voyons voir jusqu'où ira vostre culot. »

Ahahah. Son culot. Quel salaud, quel petit con. Il est joueur? Ca tombe bien, elle aussi.
Elle ne lui a pas répondu. Elle lui a fait son sourire le plus charmant, elle a ouvert la porte et elle est sortie. Et il a suivi. Il est blessé, alors elle marche doucement pour qu'il la suive. Car il la suit bien sûr. Elle ne se retourne même pas, mais elle le sent là, juste derrière. Il se retient de gémir quand ça tire trop, elle se retient de lui demander s'il va bien. Ils ne parlent pas. Ils n'ont rien à se dire, en tout cas pas maintenant, pas ici, pas comme ça. Alors ils marchent tranquillement, elle, tentant de contrôler sa cadence, et lui - sûrement - tentant de ne pas trop se laisser distancer.

Et puis, d'un coup, ils y sont. Ils sont dans la chambre de l'auberge. Bonnie est une noctambule, un oiseau de nuit, rentrer discrètement, elle sait faire ça depuis toute petite. Ils sont dans la chambre, elle referme la porte sur eux. Et voilà.
C'est plus le moment de se dégonfler. Il doit morfler avec sa cicatrice alors elle ne va pas le brusquer. Et puis, il est un peu coincé le petit noble, il a une grande gueule, mais il est coincé, pas à l'aise, ça se sent, et elle le sait. Et elle sait aussi qu'il ne supporte pas d'avoir des défauts, des faiblesses, alors elle va lui donner le temps de s'habituer à ses désirs ou l'envie d'y céder.
Elle se laisse tomber sur un fauteuil devant la cheminée, une jambe par dessus l'accoudoir, le dos bien calé, les fesses au milieu de l'assise. Le feu se termine, mais ça rougeoit encore et il fait bon dans la pièce. Elle montre à Enzo l'autre fauteuil


Allez, viens te réchauffer près du feu

Oublié le vouvoiement. Elle a fait exprès. Elle sait que ça va l'agacer, mais elle ne va pas l'appeler Messire et lui faire la révérence. Là maintenant, à ce moment précis, il pourra dire et penser tout ce qui veut, c'est elle qui dirige. Ca ne va peut-être pas durer - certainement pas même, elle le sait bien - mais en attendant, c'est elle qui mène le jeu. Alors elle fait ce qu'elle fait de mieux, elle le regarde intensément, avec ses grands yeux bleus sombres et elle lui sourit.

* Georges Clémenceau
_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
    « L'orgueil, c'est croire qu'on a gagné avant même le début de la partie. »


Alors que c'est elle qui avait les rennes et c'est lui qui suit taciturne.Le silence lie les choix, lie leurs désirs et leurs envies. Il les rapproche, d'une certaine façon, comblant le manque d'action entre eux. Il la suit, tout simplement, tel un automate. Le bâton avançant en même temps que la jambe gauche, Enzo s'appuyant dessus pour ne pas mettre trop de poids, et puis la droite. Et ainsi de suite. Lentement, mais surement. Il reste juste derrière, osant quelques regards qui aurait pu sembler vulgaire selon l'opinion de certaine personne. Il s'en fiche, il s'est toujours ficher des opinions des autres, ou presque. Seules quelques rares exceptions passait entre les mailles du filet de l'arrogance. Tous des femmes d'ailleurs, s'en était presque étrange. Par chance, il ne couchait pas avec tout le monde. De toute manière, il était pas de ce type là. Infidèle, oui. Mais ils n'étaient pas encore fiancé, on lui avait répété bon nombre de fois. Ça ne voulait pas dire qu'il était insensible au fait qu'il puisse trahir Elizabelle, au contraire, mais ça adoucissait la culpabilité. Quoique, pour l'instant, il ne faisait que marché, rien de bien dangereux. Et il restait sur cette idée qu'elle n'allait pas osé, qu'une fois dans la chambre elle se défilerait. Tout cas, lui à sa place c'est ce qu'il ferait. Mais, faut pas trop le dire qu'il est trouillard, il n'aime pas ça le Blackney.

Par orgueil il évite de gémir lorsque ses points de suture tire à travers les linges propres qui enroulent ses derniers pour éviter toute nouvelle infection. Dans sa poche traîne le l'onguent que Cooky lui a donné pour aider la cicatrisation, et qu'elle se fasse plus rapidement. Et il marche, gardant une distance raisonnable pour éviter à sa cousine de devoir s'arrêter pour l'attendre. Et finalement, l'auberge se dessine devant eux, et Enzo de laisser un soupir de soulagement, sentant son flanc tirer fortement.Il serait mieux assis, ça c'était certain. Enfin, voilà elle a fermé la porte sur eux, et voilà qu'ils sont seuls, dans une chambre. Malaise. Du moins, chez Enzo. Ça s'alarme déjà, comme au Boudoir, et il essai de se contenir, de ne pas angoisser. Toute manière, n'est-ce pas qu'elle aura pas le culot ? Alors à quoi bon stressé pour des bagatelles ! Ah, que les femmes ont le don de tourmenter le jeune homme. Définitivement, il va falloir qu'il retourne à Paris, car il est déjà tout remué juste à l'idée qu'il puisse se retrouver sur le lit avec sa cousine, mais pour l'instant, c'est le fauteuil. Eh défection ! Comme au Boudoir. Non, mais Enzo arrête de comparer tout avec le Bordel ! Puis... malgré tout ça c'était pas si mal passé ? Si. Non ? Mouarf ! Il était plus sur de rien le brun. C'est le tutoiement de Bonnie qui lui fit arquer un sourcil tandis qu'il se dirigeait doucement vers le dit fauteuil.


« Ehm. Vous êtres peut-être de ma famille du fait que votre père était l'oncle du mien, mais je refuse tout de même ce tutoiement. Seul trois personnes ont cette autorisation, et vous n'en faites point parti, Gabrielle. »

Bon, il y avait eu quelques exceptions où il en n'avait pas fait un scandale, mais là, il refusait. D'ailleurs, il était presque certain qu'elle le faisait pour l'agacer, mais il ne relevait pas, pour la seule raison qu'elle allait en profiter pour retourner la situation contre lui. Comme souvent quand il venait à avoir du répondant. Elle en avait autant que lui, et ce n'était pas mince affaire de gagné ce genre de combat. Alors, il s’asseoir, laissant tomber son bâton dans un bruit qu'il veux volontaire. Elle le fixe, et il ne quitte pas ce regard, il le tient, fièrement, hautain. Il ne sourit pas. Neutre, mais le visage n'est tout de même pas passif, démontrant arrogance, et trouble si on regardait bien. Et ils sont là, à ce regarder comme des enfants curieux devant le feu. Elle le mène, il s'en doute un peu, mais ne se laisse pas faire. En quelques sorte, montrant que condescendance et froideur. Un masque, celui qui cache le désir, les peurs et tout ce qui appartient à la boîte de pandore que seule une personne a su ouvrir pour l'instant. Il ne se doute pas que sa cousine est perspicace et devine un peu ce qui se cache derrière ce masque. Il se croit fort, il la croit faible et qu'à cela ne tienne il ne bougera pas de son fauteuil. Elle va manquée d'audace la brune. Il fuit, en la provoquant. Il fuit la culpabilité de potentiellement trahir celle qu'il aime, il fuit par crainte de lui, de ses envies, et il fuit car il la craint elle, par sa condition de femme. De plus, « On se sauve de tout par l'orgueil. »* mettant le tout sur la faute des autres. Jeu malin, jeu facile. Ou pas.

« Ehm, alors... Vous allez me fixer longtemps comme ça avec vostre sourire de bonniche ? C'est pas que ça m'ennuie, mais un peu tout de même. Ils sont beaux, ils sont bleu, et puis voilà quoi ! Faudrait peut-être remettre une bûche dans se feu. »


La banalité à de quoi de tellement rassurant quand on est tout agité à l'intérieur.

*Gustave Flaubert

_________________
Gabrielle_blackney
[I want you so bad
It's driving me bad
*]

Et toc, elle en était sûre. Ca l'a agacé. S'il savait pourquoi elle fait ça. Elle sait qu'il a peur, alors elle le provoque, elle l'aide le petit noblieau prétentieux, il se raccroche à son arrogance et à son agacement, ça lui permet d'oublier pourquoi il est là. Elle n'arrive pas à lui en vouloir, elle le comprend un peu, pas tout à fait, non, mais un peu. Elle aussi a peur parfois. Mais pas à cet instant, non, en tout cas pas de lui. Enfin, faut voir. Et il l'a appelée "Gabrielle", il ne sait pas - du moins le suppose-t-elle - à quel point ça lui fait du bien, à quel point c'est doux pour elle d'entendre ce prénom, mais là n'est pas le sujet. Elle retient un peu sa respiration, il a fait un boucan d'enfer avec son bâton, à croire qu'il veut rameuter du monde pour fuir. Mais non, rien ne bouge dans l'auberge endormie. Pauvre Enzo, on ne viendra pas le sauver.

Ehm, alors... Vous allez me fixer longtemps comme ça avec vostre sourire de bonniche ? C'est pas que ça m'ennuie, mais un peu tout de même. Ils sont beaux, ils sont bleu, et puis voilà quoi ! Faudrait peut-être remettre une bûche dans se feu.

Ahahah. Enervé qu'il est, elle le savait mais en plus, il vient de se trahir. Mais elle ne le veut pas énervé, elle le veut nerveux et troublé, c'est plus subtil. Elle le regarde encore un peu et elle se lève. Elle s'approche du fauteuil, de lui, il est tout proche, si proche. Elle passe derrière le fauteuil, comme ça il ne les verra plus ses beaux yeux bleus. Elle se retrouve à sa droite, un peu derrière, il suffirait qu'il tourne à peine la tête pour la voir. Elle se penche, un peu, il est tellement grand que même assis, elle ne le domine pas tant que ça. Elle avance une main, la pose sur l'épaule d'Enzo, elle le caresse, doucement, remonte vers la nuque, les cheveux, repart vers son visage. Et elle se penche plus franchement, elle approche ses lèvres, elle les pose sur sa tempe, elle respire ses cheveux, ses lèvres descendent, à peine perceptibles, vers sa joue, il a la peau douce, c'est encore un gosse presque, même s'il s'en défend. Un petit baiser, sur le coin des lèvres, elle a envie de le mordre, mais elle n'en fait rien, ou juste un peu, un petit mordillement de la lèvre inférieure. Sa langue espère bien se frayer un chemin.
Mais quoiqu'il arrive, elle a eu de l'audace, et elle sait qu'il le sait. S'il savait à quel point c'est délicieux l'audace et le culot. Et s'il savait aussi à quel point, à ce moment précis, elle s'en fiche complètement d'être forte ou faible. Elle veut bien le laisser gagner tant qu'il veut bien d'elle.


* John Lennon (faut vraiment traduire? C'est moche en français. Mais bon OK : Je te veux si fort, ça me rend fou/folle)
_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
Pourquoi les femmes ont toujours tendances à aller derrière lui ? Non, parce qu'en fait c'est pas du tout rassurant. En tout cas, pas pour notre jeune protagoniste brun, noble de naissance et prétentieux de son état. Du coup, il se raidit, jetant son dévolu sur le feu, comme il l'a déjà si bien fait, ailleurs, dans une autre ville, presque dans une autre vie.Tout se répète, sauf qu'il n'est pas client, au contraire, et le Blackney n'est pas certain si c'est mieux ou pas. Il lui manquerait presque juste un verre de vin dans les mains et de tacher sa chemise, et c'est repartit pour la même histoire. Avec une autre femme. Il déglutit, et il n'est pas sur d'être prêt. C'est un peu comme si on l'envoyait sur la couche des nuits de noces et lui on disait : Allez fait le boulot, et essai d'être doux. C'était pas possible, pas maintenant, et certainement pas avec la cousine. Pourtant, quand elle déposa sa main sur son épaule, le caresse et remonte sur sa nuque, il frémit le nobliau. Il ferme même les yeux, un instant, les ouvrant pour les fixer sur les flammes, portant son attention sur le crépitement du feu. C'est apaisant comme bruit, et ça lui rappelle le nombre de fois qu'il allait se réchauffer mains et petons devant une cheminé plus grosses que celle-ci, dans le temps des grands froids, lorsqu'il n'était qu'un gamin. Taciturne, mais toujours en train de pensé à autre chose que le moment présent le Enzo, s'accroche à ces pensées un peu douce et calme le trouble qui sommeil en lui. Mais les lèvres de Gabrielle l'éveille, tandis que les lèvres d'Enzo s’entrouvre lorsqu'elle le mordille, et que ses muscles se crispent.

Douceur. Ça le trouble, mais il maitrise encore. Lui ou la situation ? Lui, car il n'a aucunement les rennes de la situation actuellement. Elle joue, et elle a eu l'audace. Lui, toujours assis dans le fauteuil angoisse. C'est habitude chez lui d'être incapable de se laisser aller. Pourtant, c'est pas l'envie qui lui manque de lui prouver sa masculinité à la cousine, de l'envoyé valsé sur le lit et y aller sans ménagement, mais non. Il ne peut pas.
Puis, il y a Elizabelle tout de même, ça gêne un peu. Bon, elle est pas là, mais il l'aime sa future femme. Sauf que le besoin d'assouvir l'animal en lui est bel et bien présente, et cette provocation, il a envie de lui faire ravaler à Gabrielle. Franchement en plus. De lui montrer qu'il vaut mieux faire attention à ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. L'impudence se mélange au désir, et les yeux vert quitte le feu pour regarder la brune, les battements de faisant plus rapidement, son corps se crispant par angoisse, et résistant de l'embrasser fougueusement. Si elle le veux, elle devra venir le chercher au plus profonds des méandres de son trouble. Il ne peux s'échapper, ce même si c'est un enfer, ce même si ça bouille, ce même s'il craint tout ça. La passion. C'est ce qui réside dans le corps du Blackney, mais tant qu'il aura toute sa raison, ou presque il ne s'y égarerait pas.

Seule une blonde l'avait fait tombé. Maintenant à savoir si Bonnie en était capable, c'était incertain, ce même si l'effet y était, car oui, il n'avait pas besoin du feu pour se réchauffer, il l'était déjà par la proximité de sa cousine. Ses yeux vert se baissa, alors que son flanc lui tirait.


« Et si on buvait... ? Fait soif ! »

Oui, comme ça il gagnera du temps, et si elle devient trop ivre il pourra s'en aller, mais c'est un risque, car ivre, lui, c'est toute la barrières morales qui tombe ou presque.
_________________
Gabrielle_blackney
[The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire*]

Bonnie sent le corps d'Enzo qui se crispe, il résiste, alors que ses lèvres disent le contraire. Il veut, mais il se contrôle. Pas si bien que ça, certes, c'est le malheur des hommes, ça, ils peuvent essayer tout ce qu'ils veulent, le corps les trahit toujours. Mais Bonnie fait celle qui ne remarque pas. Elle le laisse s'emmurer dans sa prétention, et dans sa peur. Il transpire la peur s'il savait. Mais elle se la joue douce et compréhensive, Bonnie, alors qu'elle n'a qu'une envie, qu'il la plaque contre le mur de la chambre et qu'il la prenne. C'est pas de l'amour qu'elle veut, ni de la tendresse, sinon, elle ne serait pas allée le voir lui, l'odieux petit duc, tout pétri de suffisance et probablement pas une affaire au lit. C'est pas de la performance qu'elle veut, c'est même pas du plaisir. Elle veut juste le voir céder, elle veut voir - au moins une fois - sa faiblesse, elle veut le posséder, le manipuler. Enfin c'est ce qu'elle se dit. Parce que y'a bien aussi un peu autre chose, mais se l'avouer ça serait trop violent, alors elle se la joue sans coeur. Mais avec juste un peu plus de subtilité que le cousin, parce qu'elle, elle n'a pas peur du désir, non.
Il allait céder, il était pas loin, mais il reprend le contrôle.


Et si on buvait... ? Fait soif !

Ah tiens, elle ne s'attendait pas à ça. Il l'a eu. Bien joué Enzo. Sauf que... Elle n'est pas bête Bonnie. Elle sait comme il est quand il boit trop, il n'a plus de limites, plus de barrière. Alors oui, ça serait bien pratique parce que là, c'est sûr qu'elle l'aurait. Il ne pourrait plus dire non, il la culbuterait - sûrement mal et trop vite - mais peu importe, il le ferait. La performance importe peu, se répête-t-elle, presque ça l'arrangerait qu'il soit mauvais, au moins elle resterait dans le contrôle et n'offrirait pas à son cousin le plaisir de la voir s'abandonner sous ses ardeurs. Mais il doit faire ça proprement. Alors elle se redresse, elle le regarde juste assez pour qu'il ne la pense pas lâche, mais pas trop intensément pour ne pas le gêner, parce qu'il prend tout mal et qu'il voit du défi partout et qu'elle ne veut pas le faire fuir

Non Enzo, vous ne boirez pas. Soyez un homme, Enzo, pas un gamin. Si vous avez peur, partez, je ne vous retiens pas. Sinon...

Et elle attend. Elle reste debout, faussement décontractée, attendant qu'il se décide, attendant qu'il cède, qu'il se laisse aller à son envie. C'est même pas un défi qu'elle lui lance, juste une proposition qu'elle lui fait.
Pourvu qu'il ne parte pas, s'il vous plait, faites qu'il ne parte pas.


*The Doors - Le temps pour l'hésitation est passé
Pas le moment de se vautrer dans la boue

_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
Et il se lève prenant une grande respiration par la même occasion, sans regard aucun à l'intention de sa cousine. Il se mouve, tranquillement, juste assez pour regarder son bâton au sol. Essayez de vous penchez-vous quand vous avec des points de suture sur le flanc, c'est pas le mouvement le moins douloureux à faire. Bref, il regarde le bâton, et soupir. C'est qu'il ne va pas prendre la chance de déchiré sa blessure pour un bâton, aussi utile il soit. Son regard se pose sur la porte, pour finalement se terminé sur Bonnie.

« Un homme vous dites... »


Il s'avance, un pas vers la porte, se tourne, et finalement et va vers sa cousine. La méprise de toute sa hauteur, penchant la tête pour la regarder, car elle est plus petite que lui. Il hésite, la mâchoire serrer, le cœur qui bat à la chamade. Dans sa caboche un remix d'orgueil et préjugés, mais à place du préjugé c'est la crainte et sans la petite histoire d'amour, car il ne l'aime pas la cousine. Elle a fait avancé le premier pion, et il sait qu'il risque de perdre au moins un fous et une tour avec elle..., mais le sacrifice est toujours de bonne augure quand on sait mettre le coup final. Sauf, que la partie commence, et encore là, Enzo ne sait pas tout à fait ce qu'il va se passer. Alors il la regarde, la détaille, toujours cet air condescendant au visage. Il sait très bien qu'elle joue de provocation pour qu'il se décide à bouger, il sait aussi qu'il pourrait tout simplement partir et la planter là, seule, ahuri. Ça le ferait rire le Blackney, mais le risque est aussi qu'elle sur le fait qu'elle le pense gamin et lâche. Alors il reste, planté là devant elle, silencieux, les yeux évaluant le corps de sa cousine, la mâchoire serrer.

« Je n'ai pas peur Gabrielle. Et vous avez-vous peur ? Que cherchez-vous au juste ? N'est-ce pas vous qui deviez me prouvez que vous me voulez vraiment ? Alors, où est passé vostre culot cousine ? Vous voulez jouez avec moi... ? »

Et il la méprise, tout en glissant une main dans le creux des reins de Bonnie, la rapprochant à lui, se penchant juste assez pour qu'elle sente son souffle chaud contre sa gorge. Il est crispé et troublé, ses yeux vert cherchant ceux bleus profond de sa cousine. Il n'y cherche aucune approbation, après tout, n'est-ce pas lui qu'elle veux. Et il ne se défilera pas pour le bon plaisir de le voir partir, ce même si - sûrement - elle en aurait été déçu.Est-ce du mépris, du désir, un mélange des deux ? Ou peut-être est-ce une pointe d'orgueil qui raffermit le désir de prendre avec brutalité, alors que plutôt il hésitait entre pratiquer ses leçons sur sa cousine où la mettre au lit sans ménagement. Il se penche un peu plus, le brun prenant les lèvres de la brune avec fougue, alors que l'étreinte se fait plus brutal, la plaquant encore plus contre lui, prouvant à sa cousine qu'il a la trouille, mais que lui aussi il sait jouer et être audacieux. Il n'a même pas réellement envie d'elle à l'heure actuel, juste l'envie qu'elle crie son nom et qu'elle laisse la passion monté en elle, qu'elle ressente sa brutalité, qu'elle sache pourquoi il va dans un Bordel, qu'il n'y a rien de doux chez le garçon. Et qu'elle comprenne qu'il n'est pas de ces hommes qui se défilent, ce même s'il en a envie, ce même s'il a peur, ce même s'il ne veux pas s'égarer dans les pénombres du désir.

Mais, jamais, au grand jamais, il donnera à Bonnie le loisir de le voir se pendre au bout d'une corde parce qu'il a la trouille des femmes et de la passion qui coule dans ses veines quand il ressent en lui le désir monter. Il est fier le Blackney et il ne laissera pas sa cousine l'envoyer dans ses derniers retranchements.Il a mal, et il s'en fiche.

_________________
Gabrielle_blackney
[Le désir sexuel peut aussi être le désir de tuer*]

Elle le regarde se lever de son fauteuil, essayer d'attraper son bâton en grimaçant. Il semble hésiter : partir, rester? La porte ou...elle. La porte ne serait pas si mal, ça éviterait sûrement bien des ennuis, mais elle a un peu d'orgueil quand-même Bonnie et ça serait un peu vexant qu'il choisisse de partir, même s'il elle pourrait mettre ça sur le compte de sa lâcheté, une fois de plus.
Finalement, il semble choisir et s'approche d'elle et il la toise de son regard vert froid, avec son petit air prétentieux et arrogant, elle a l'impression qu'il l'évalue comme une proie, qu'il la déshabille du regard, juste pour la mettre mal à l'aise et prendre le dessus. Il y arriverait presque en plus, le petit noble. Oui, elle aime jouer, oui elle a du culot, mais elle le voulait quand-même, elle l'a dit il n'y a pas si longtemps. Il la regarde avec ses beaux verts, sa moue dédaigneuse, il est beau ce salaud. Il est beau et elle se sent un peu tremblante quand il s'approche. Il la plaque contre lui brutalement, il lui fait mal à force de la serrer. Bonnie laisse échapper un petit gémissement, douleur? plaisir?, elle est la seule à le savoir, mais en tout cas, elle espère bien qu'il n'a rien remarqué. Il la regarde intensément, ça la brûle presque ce regard dans le sien. Elle est soulagée qu'il l'embrasse, au moins, elle peut fermer les yeux sans risquer qu'il prenne ça pour un aveu de faiblesse. Elle aimerait bien résister mais non, alors elle capitule, au moins un instant, pour profiter pleinement du corps d'Enzo contre le sien, de la fougue des lèvres sur les siennes. Il lui fait mal à force de la serrer, elle croit presque qu'il va lui briser les os. Mais avoir mal c'est être vivante, c'est pour ça qu'elle aime ça. Et puis elle en a un peu marre de jouer, de se contrôler, elle juste envie de lui, rien de plus, elle n'a pas peur du désir, elle.
Il veut qu'il lui prouve qu'elle le veut? Entendons-nous bien, Bonnie n'est pas une pucelle, elle a eu un mari, un marin anglois, et les marins, ça va au bordel sitôt quittés le sein de leur mère. Alors elle a bien un peu d'expérience dans le domaine, Bonnie. Mais Enzo n'est ni son mari, ni même vraiment son amant, et elle, elle n'est pas une catin, alors elle va oublier un peu la recherche du plaisir à tout prix, c'est pas une folle nuit d'amour qu'ils recherchent ni l'un ni l'autre, c'est juste la guerre. Mais dans la guerre, le plaisir de lgagner passe aussi par des actes de bravoure et Bonnie préfère prendre le risque d'une belle défaite que d'une fade victoire. Et pour ça, il faut oser. Elle passe sa main gauche sous la chemise d'Enzo - elle n'oublie pas que de l'autre côté, il a une cicatrice toute fraiche, elle se demande même comment il n'a pas mal à la plaquer comme ça contre lui - et elle accroche sa main à son épaule, caressant au passage le dos musclé du jeune soldat, sa peau est chaude et douce, c'est violent comme c'est bon. Elle est presque au bord du lâcher prise, mais pas encore tout à fait - un vieux restant de pudeur, d'orgueil ou d'autre chose.


*Paul Auster
_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
Ça lui tire le flanc de l'avoir bien collé contre lui, mais ce n'est pas important dans l'instant, ses lèvres restent plaqués à ceux de Gabrielle, la langue se darde tentent d'aller rejoindre sa collègue dans une danse exaltante. Il ressent jusque dans ses tripes la caresses de sa cousine, tandis qu'il relâche doucement son étreinte. Il tremble le Blackney, mais ose, se laissant presque à ouvrir la boîte de pandore, mais non, il méprise ses gestes, ce même s'il ressent l'envie, par la force de la proximité. Dans un sens, il la veux aussi, entière et férocement. Une histoire d'orgueil qui mène à une histoire de couche, alors que la main libre d'Enzo va joindre le corset de sa cousine, manipulant les lacets de ses doigts pour le lui retirer. Les gestes son malhabiles, car franchement, c'est la première fois qu'il tente d'en retirer un le jeune, mais il reste patient. Pour l'instant. Quittant les lèvres de sa cousine, Enzo laisse son souffle chaud couvrir son cou, se penchant jusqu'à l'épaule pour l'embrasser avidement, il fouille sa gorge de ses baisers, assoiffés de la sentir frémir. Du moins, il espère qu'elle réagirait. C'est caresses sont insatiables, mais il prend son temps, le plus qu'il peux, et qu'il en est capable. Il enfonce légèrement ses dents dans le cou de Gabrielle, avant de relâcher complètement son étreinte pour guider sa main vers cet endroit, et se glisser dans la nuque de Gabrielle en un geste rude et mercantile. Il la regarde de ses yeux vert assombrit, dans sa poitrine recommence l'interminable chaos, celui qui tambourine et qui annonce l'arrivée de l'ouragan, l'angoisse fait trembler ses gestes, arrivant encore moins à détaché le corset, met il la tient. Et pour l'instant c'est lui qui mène la danse, c'est elle qui va s'offrir, qui va lâcher prise... - c'est ce qu'il pense du moins -.

Alors il avance légèrement, la forçant à reculer. Incapable de la prendre pour la mettre sur le lit, il la force à reculer et a y tomber par la force des choses. Il feint de trouver leurs petit manège ennuyeux, se focalisant sur des choses abstraites, malgré tout, pour éviter à sa virilité de trop présenter l'envie qui circulent dans les veines du Blackney. Apeuré, un sentiment de malaise prend possession de son corps et de sa tête, créant l'urgence, lançant encore sans s'en rendre compte la bouée pour lui éviter de perdre le contrôle. Il retire sa main de la nuque de sa cousine, l'envoyant sous la chemise pour ouvrir le corsage et en profiter pour malmener un des galbe qu'il frôle de ses doigts. Le cœur bat la chamade sous l'émotion, ce même mélange, mépris, désir et angoisse l'envahir, et Enzo sait très bien qu'il va bientôt perdre le contrôler, trouvant déjà qu'il avait battu un record. Alors il fait légèrement glisser ses doigts sur le ventre de Bonnie, prenant son temps avant d'aller enlacer ses doigts avec les siens, reculant juste assez pour la regarder. Un petit sourire malicieux sur le visage, avant de retirer ses doigts, lâchant toute prise sur elle pour carrément l'envoyé boulé sur la couche. Il résiste toujours, du moins, le plus qu'il le peux, et s'il tiens aussi longtemps avant de sombrer, c'est qu'il veux la méprisé dans toute ses parcelles, jouer avec elle, la voir se cambrer sous ses caresses.


« Alors...voulez-vous que je quitte, Gabrielle ? »


Légèrement provocation alors qu'il se penche vers elle, narquois, dégageant quelques mèches de devant ses cheveux. Il n'attend pas de réponse réel, car même si elle lui disait non, il allait rester. Il était trop tard pour reculer, et il allait lui montrer qui menait la guerre entre les deux. Ce même s'il se perd, ce même si ça le brûle, et ça le retourne au plus profond de ses tripes. L'envie de piquer sa cousine et lui présenter l'amour dans toute sa violence, mais il attend encore, il veux la voir se mouver un peu avant d'y aller par sursaut et violemment, alors il se mord la lèvres, faisant tout son possible pour se retenir. Sachant que sa blessure douloureuse l'aide quelque peu à ne pas trop se laisser aller. Elle est cette petite chose qui le retient encore dans la réalité.

« N'est-ce pas moi qui vous montre comme vous êtes faibles ? »

Il sait que c'est faux, mais il aime penser le contraire et faire tiquer sa cousine, qu'elle réagisse avec agressivité ou qu'elle geint pour qu'il vienne se plaquer contre elle.
_________________
Gabrielle_blackney
[Mama,just killed a man,
Put a gun against his head,
Pulled my trigger now he's dead*]


Elle l'embrasse plus franchement, langues qui s'entremêlent, corps contre corps. Elle le sent qui se débat avec son corset d'une main maladroite, elle trouve ça... touchant. Il n'a pas du en déshabiller tant que ça des femmes, elle est peut-être bien la première - parce qu'elle sait qu'il est allé au bordel, mais est-ce qu'on les déshabille les catins? Ca la fait sourire intérieurement de penser à ça, surtout d'y penser maintenant. Il quitte ses lèvres elle sent le souffle d'Enzo sur elle, il l'embrasse, la caresse. Il se débrouille mieux que ce qu'elle aurait pensé, le bordel, ça a peut-être du bon finalement. Bonnie aimerait bien arrêter de penser, elle aimerait bien s'abandonner, avec n'importe qui d'autre, elle le ferait, mais avec Enzo? Elle en est pas loin, mais toujours, elle se raccroche à une pensée, à une idée, ça permet de ne pas sombrer.
Il la force à reculer, elle sent le lit derrière elle, elle tombe assise dessus, lui toujours si proche, elle sent sa main quitter son cou, aller sous sa chemise, elle frémit - malgré elle - quand il lui frôle le sein, elle ferme les yeux, un instant, quand les doigts nerveux passent sur son ventre, elle aimerait bien retenir le frisson qui la parcourt mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut, hélas. Il se détache, l'envoyant valser sur la couche, alors elle ouvre les yeux et le voit, tel qu'en lui-même, son regard arrogant et son petit air narquois. Il joue avec elle, elle ne lui répond pas. Elle sait qu'il n'a aucune intention de partir, et elle imagine qu'il sait qu'elle non plus. Mais elle ne lui répond pas.
Et elle, est-ce qu'elle veut encore jouer?
Elle le regarde, à moitié nue, exaltée certainement, trop rose, les yeux trop brillants, le corps trop tendu, elle imagine que son corps ne ment pas pour qui la regarde et qu'il ne sert à rien de lui raconter n'importe au petit noble.. Il est jeune, inexpérimenté, mais pas totalement idiot. Il sait qu'elle le veut.
Elle le regarde intensément et quand il se mord la lèvre, elle comprend, elle l'a observé déjà en d'autres lieux. Ce mordillement c'est l'aveu de son trouble, de sa gêne, de sa faiblesse. C'est tout ce qu'elle voulait voir.


N'est-ce pas moi qui vous montre comme vous êtes faible ?


Alors elle lui sourit, un sourire léger mi-enjôleur, mi-timide, et elle lui tend la main.

Si, Enzo. Je suis faible.

*Queen.
Maman, je viens juste de tuer un homme,
Mis un flingue contre sa tête
Pressé la détente et maintenant il est mort

_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
Il vibre de tout son corps à la phrase de sa cousine, la regardant toujours avec cet air malicieux qui lui sied si bien, ce même si certains auraient envie de baffer cette insolence. Il prend la main qu'elle lui tend, la toisant littéralement, laissant ses yeux divagué sur le corps de sa cousine tel un qui s'engouffre et balai tout sur son passage. Ça lui permet de ne pas se rendre à elle de la regarder, ce même s'il réagit à ce qu'il voit. Alors ses yeux vert dévore le tout, le Blackney se disant que sa cousine n'était vraiment pas laide, et il s'avance, lentement, vers elle montant sur la couche de façon à la dominer, elle. Il jette son regard dans ceux bleu profonds de Gabrielle, laissant son corps trembler l'envie, son cœur palpite, et il se penche doucement, allant reconquérir avec ardeur les lèvres de sa cousine, tandis que frisson lui parcours l'échine. Ça se déverse rapidement, la respiration d'Enzo se fait haletante, il n'a qu'une envie c'est se plaquer à elle et sombrer au plus profonds labyrinthe du désir, mais il résiste. Encore, et sans qu'il sache réellement comment il fait. Sans doute l'envie qu'elle lui dise de venir, de la prendre sans attendre, car, il n'y a rien à redire, c'est terriblement excitant une femme qui appelle l'homme à elle. Alors il résiste, pour ne pas tout perdre. Il joue, et à sentir la présence éveillé dans ses braies, le Blackney se doute bien qu'elle a aussi un peu gagnée la cousine. Il enlace ses doigts à ceux de Gabrielle, glisse ses lèvres sur son menton, et suit la ligne de sa mâchoire , pour délaissé un souffle chaud dans le cou de sa cousine. Il relève ensuite la tête, la surplombe, la regarde, et puis grimace.

« Argh...»

Sa blessure. Elle le tire, et ça devient de plus en plus douloureux, sans doute du fait qu'il se crispe le Enzo sous l'effet de l'envie, mais surtout parce qu'il ne veux pas succomber, et garder les idées clairs, encore un instant. Il prend le risque d'explosé carrément dans ses braies, et il s'en mord de nouveau la lèvre, se laissant tomber à côté d'elle parce qu'il n'arrive plus à tenir de la surplomber de cette façon avec sa blessure. Ça le don de calmer les ardeurs une douleur. Il l'observe, restant un moment sans réellement bouger, reprenant son souffle, puis finalement va mordiller la lèvre inférieur de sa cousine, avant de glisser une main pour aller lui retirer ces vilaines braies très peu féminin, qui cache la féminité de Gabrielle. Les mains tremblantes entre désir et crainte, il perd du terrain le Blackney avec la douleur qui le lance dans son flanc gauche, mais il est incapable d'admettre que ça le fatigue. Résister c'est éreintant, surtout pour lui, qui n'est pas très tolérant et relativement précoce. Du moins, très empressé, pour ne pas le juger le pauvre, s'il savait, il en serait vexé, alors disons empressé. Il ferme les yeux un instant, pour calmer la douleur, et reprendre ses esprits. Il a mal. Sur son flanc, et dans ses brais. Finalement, lui aussi il la veux. Alors il tente de la surplomber de nouveau, lui retirant ses brais, suivit des siens pas bien longtemps après.

« En estes vous sur... ? »

Mais il n'attend pas la réponse, et l'embrasse, la mordille, la frénésie s'emparant de lui. Il est dégainé, et attend. D'ailleurs qu'est-ce qu'il attend ? Tremblant d'avidité et d'angoisse, non mais... Il résiste encore ? Mais comment ? C'est vrai qu'elle ne l'a pas véritablement touché encore...ou si peu.
_________________
Gabrielle_blackney
[L'orgueil est la même chose que l'humilité : c'est toujours le mensonge*]

Oui, elle était faible. Oui, il l'était aussi. Mais peu importe finalement. Ils sont en train de lâcher tous les deux. Il prend la main qu'elle lui tend, cette main comme une invitation à céder, mais pas pour le jeu ni pour la guerre, juste pour le plaisir, par désir. Il la regarde, avec ce petit air narquois, toujours. A cet instant précis, ca l'amuse plutôt Gabrielle qu'il joue au petit noble prétentieux, alors elle lui sourit, mais pas comme lui, juste un sourire qui dit "viens, je t'attends". Elle a envie qu'il s'approche, elle a envie de le sentir contre elle, en elle, mais elle le laisse venir, parce qu'elle n'est pas pressée et qu'elle veut profiter de l'instant présent. Elle ferme les yeux, juste un instant pendant qu'il se rapproche, elle les rouvre pour voir les yeux verts d'Enzo, juste au dessus d'elle, il l'embrasse et elle répond à ce baiser, passionnément, intensément, violemment. Gabrielle passe une main sur la nuque d'Enzo, remonte dans ses cheveux bruns toujours ébouriffés, moment de grâce fugace où elle pourrait croire qu'il est un amant comme un autre et que l'histoire est simple. Elle sent le souffle chaud d'Enzo sur elle, elle sent ses mains trop pressées, ses gestes trop brusques, trop maladroits, mais c'est vertigineux, elle a envie de...

Argh...

Elle le regarde et ne comprends pas tout de suite. Ah oui, la blessure. Il s'écroule à côté d'elle, elle le regarde, un peu inquiète, jette un oeil rapide, il a encore sa chemise, mais pas de sang, ça ne s'est pas rouvert, juste, ça doit tirer. Pour ne pas briser l'instant, elle ne dit rien, elle le regarde. Lui aussi la regarde, sans rien dire, un long moment - enfin un moment qui parait long pour son corps et son esprit impatients. Elle espère qu'il ne souffre pas trop, elle n'ose pas lui demander, il ne l'admettra jamais de toute façon.
Et les voilà qui s'embrassent de nouveau, les braies tombent, et toujours, Enzo, fier petit mâle qui veut dominer. Gabrielle voit bien qu'il ne peut pas tenir, il est trop faible - physiquement s'entend - avec sa cicatrice toute fraiche. Il l'embrasse, encore et encore, mais elle ne veut pas qu'il souffre... pas trop du moins, elle ne peut pas complètement l'empêcher.


En estes vous sur... ?

Question qui n'attend pas de réponse. Elle frémit toujours sous les caresses malhabiles du jeune homme. Mais elle a un dernier sursaut de raison, pour lui... et sa santé. Gabrielle le repousse doucement pour qu'il se retrouve allongé sur le dos et que les points de la cicatrice tirent moins. Elle voudrait bien lui dire de ne pas paniquer, que la virilité d'un homme ne se trouve pas dans sa domination physique, mais elle ne lui dit pas, elle espère qu'il comprendra.
Toujours sans rien dire, elle défait les lacets de la chemise d'Enzo, comme il l'avait fait tout à l'heure avec son corset, sauf que les gestes de Gabrielle sont précis et efficaces, elle l'aide à enlever cette chemise, à la passer au dessus de sa tête, délicatement, pour ne pas toucher l'endroit douloureux. Elle s'allonge à côté de lui, sa main gauche caressant les cheveux d'Enzo et aux gestes empressés et nerveux sur son corps, elle répond par des caresses douces, une main sur la joue du jeune noble, main qui descend vers les lèvres boudeuses, le cou ensuite, une épaule musclées, la main s'attarde, un peu, puis reprend son chemin, descendant tranquillement en arabesques délicates vers le torse et le ventre. Pendant que sa main attaque sa descente, les lèvres de Gabrielle prennent le relais sur celles d'Enzo, un baiser qui n'est pas doux lui, un baiser ardent avec une langue dure et impérieuse. La main de Gabrielle descend encore un peu plus bas et remonte agilement pour se poser légèrement sur la joue d'Enzo, elle se soulève un peu pour coller son corps au sien. Elle cesse ses baisers fougueux et lui glisse à l'oreille, d'une voix un peu trop rauque


Je te veux, Enzo... Viens...

*Georges Bataille
_________________
IN NOMINE PATER

Enzo.blackney
Le geste qui le déconcerte : Elle le repousse doucement, l'obligeant a être sur le dos. Il en reste quelques minutes incertain, car elle lui offre en même temps un moment de repos, car allongé ainsi, il n'a pas mal. Ou du moins, c'est certainement moins pire. Il n'a pas compris, passe proche de paniqué, mais finalement se calme ses mains vont pour lui retirer sa chemises en des gestes adroits. Elle semble s'y connaître, Elle. Lui, n'est qu'un jeune homme encore, tandis qu'il le sait, Gabrielle a déjà été marié. Elle connait, et en quelque sorte, ça le rend fier qu'elle le veuille, lui, le jeune noble qu'il est. Ses caresses à lui sont le contraste de ceux douces de sa cousine. Elle lui caresses les cheveux, et il frémit, légèrement, tandis qu'il ferme les yeux un moment pour savourer l'effet que cela lui fait, cette main qui glisse sur son torse et descends, descends encore tranquillement. Un frisson lui parcours l'échine, laissant aller un gémissement rauque lorsqu'elle prend ses lèvres avec fougue, y répondant avec cette même ardeur laissant leurs langues s'entremêler, se foutant bien de sa nudité, là maintenant. L'envie y est, le désir est bien dressé, et ses pupilles assombris par l'empressement, par l'animal qui guette et veux qu'une chose : sa proie. Gabrielle.Tout lui semble différent, ses angoisses se perdent dans les méandres du désir, tandis que la main de sa cousine remonte, et vient se déposer de façon légère sur sa joue, se collant à lui, arrêtant ses baisers, et lui d'ouvrir les yeux et de la regarder, les yeux pétillent de cette ardeur bien présente chez la jeunesse. Et puis ces mots, ce mot, viens, qui lui rappelle une autre nuit, un autre endroit, une autre femme. Mais, là, c'est différent, tout a été moins précipité, et il ressent le corps de sa cousine qui le réclame, lui, Enzo Blackney et pas un autre.

Il sourit, arrogant, glissant une main dans les cheveux de Gabrielle et prenant ses lèvres brutalement, pressant ses doigts sur sa tête, juste un peu, juste assez pour montrer son empressement, la passion qui l'habite, son désir. Puis, il retourne la situation, se plaquant à elle, l’étouffant presque de son corps, s'appuyant seulement sur son coude droit, pour ne pas l'écraser, elle, et lui évitant de mettre du poids sur sa blessure, à lui. L’adrénaline aide à surmonter la douleur, et ses lèvres vont dévorer son cou sans aucune hésitation. Un genou vient séparé les cuisses de Gabrielle par instinct plus que par savoir faire, son bassin se rapprochant juste assez, mais pas trop, alors qu'un frisson foudroyant parcours le jeune homme. Dire qu'un mois avant, l'idée d'avoir une femme dans son lit l'horrifiait. Dire qu'il se montrait déjà moins hâtif et que ses gestes plus calmes, quoique malhabiles et manquant encore de tendresses. Dire qu'il réussissait à tenir alors que son bas ventre le lance, dire qu'il n'avait éclater malgré toute ses longues minutes et cette fougue qui crispe ses muscles dans l'envie du plaisir. Il devenait fort, le Enzo, les caresses douces l'invitant à modérés, ce qu'il avait apprit aussi l'amenait à vouloir comprendre les sensations que les caresses de l'autre amenait sur lui, et à potentiellement apprendre à accepter ce désir qui l'envahit. Il faut bien, car sinon il ne sera jamais doux. Ses yeux vert croisa alors ceux bleus de Gabrielle laissant son corps exprimer tout ce qui le tiraille, tout ce qui fait monter en lui l'angoisse. Il s'immisce, avec brusquerie. Encore. Ce n'est pas maintenant que viendra le jour où il prendra avec douceur.

Un gémissement rauque quitte au même moment les lèvres du brun, engouffrant sa tête dans le cou de sa cousine, restant un instant immobile avant de tracer le rythme quelque peu rapide de son bassin, sa main gauche allant chercher un galbe pour s'harmoniser à cet échange incestueux de par le sang, mais si peux quand on pense qu'il y a un mois, ils ne se connaissaient pas. Puis, éreinte par l'élancement de sa blessure, mais incapable d'accepter une défaite, il se laisse rouler sur le dos, la laissant prendre une certaine manœuvre, mais pas trop. Faut ménager sa susceptibilité au jeunot. Et il est fier, car ce même s'il lui rend une partie des commandes du fait que sa santé physique de lui permet pas d'aller plus loin, c'est lui qui l'a prise, c'est lui qui l'a dominé au moment fastidieux. Une main qui glisse dans son dos, l'obligeant à ce qu'elle se plaque à elle, cambrant son dos, offrant un profond coup de rein du mieux qu'il le peu dans cette position, et selon ses capacités amoindrit - foutue cicatrice -. Qu'elle soit là, au-dessus, pour lui éviter de devoir arrêter en cours de route, d'accord, mais reste que c'est lui qui la guide. Car il n'est qu'un petit mâle pédant et dominateur, après tout. Son esprit se tiraillent, ses angoisses s'échappent, ses pensées s'embrouillent, son désir augmente, ça lui fait mal de partout, ça le tire, il la regarde, il se laisse aller à la passion.

Il est fou, oh qu'il est fou de ce corps ! C'est si mal, si mal... ,mais à la fois si bon.

_________________
Gabrielle_blackney
[Prenez-moi tout mais laissez-moi l'extase et je serai plus riche que mes semblables. *]

Un sourire, arrogant, toujours et encore. Ah l'arrogance d'un homme à qui l'on exprime son désir pour lui. Forcément, Enzo, ça doit le flatter. Mais qu'importe, qu'il le soit, flatté. Ils n'en sont plus vraiment là, plus du tout même. Oui, elle le veut, lui, maintenant, de manière impérieuse, violente et sans retour possible. Il la regarde, avec ce regard vert sombre, trouble, qui ne ment pas. Elle plonge ses yeux dans les siens, un regard de putain, un regard d'amoureuse, un regard passionné, fou, un regard venu du fond des âges, un regard de femme qui désire un homme de tout son être. La main exigeante qui se glisse dans ses cheveux la fait frémir, il veut diriger, dominer, elle veut bien tout ce qu'il veut à cet instant précis, elle pourrait le supplier s'il le fallait - il y a des moments où la raison nous lâche et où l'animalité en nous prend le dessus, celui là en était un.
Elle sent le corps d'Enzo, tendu, lourd, le genou qui se glisse, la forçant - s'il en était besoin - à s'ouvrir à lui. Il vient en elle, brutalement. Elle laisse échapper un gémissement - en accord avec celui du jeune noble - mais le doute n'est plus permis, nulle douleur à cet instant. Il l'étouffe presque, il l'écrase, il se plaque contre elle dans une danse décadente. Elle ferme les yeux, ça ferait rougir n'importe quelle catin ce qui passe dans son âme en ce moment. Elle tremble, elle souffre, elle aime, elle se croit morte.

Il l'a eu. Sale type.

Elle demanderait presque grâce quand il se remet sur le dos mais il ne la lâche pas, la plaquant à lui dans un mouvement brusque. Elle est là, sur lui, elle sent le corps d'Enzo sous le sien, dans le sien, ses mains sur elle, impatientes, fermes, à la fois déterminées et maladroites. Gabrielle se tend et se redresse un peu, offrant à Enzo, s'il ouvrait les yeux, le spectacle indécent de son corps qui se cambre sous ses ardeurs. Elle fait glisser la main qu'il avait plaqué dans son dos sur sa hanche, agrippée au poignet musclé qu'elle n'arrive pas à lâcher et qu'elle sert de plus en plus fort au fur et à mesure du plaisir qui monte. Son autre main appuyée sur le lit, au dessus de l'épaule d'Enzo, elle le laisse donner la cadence et elle suit, elle le suivrait partout là tout de suite et encore plus dans les tréfonds de la déraison et de la passion.
Elle aurait envie de crier son nom - il y a des moments où la raison nous lâche et où l'animalité en nous prend le dessus, mais même dans ces moment là, on garde parfois un reste de pudeur. Alors elle ne dit rien. Et dans la pénombre de la chambre, Gabrielle lâche un long râle rauque, un soupir à faire trembler les murs, un gémissement de plaisir intense. Elle se croit morte mais elle fait l'amour, encore, le reste importe peu. Ca n'est pas le moment. Plus tard, elle verra plus tard.

*Emilie Dickinson
_________________
IN NOMINE PATER

See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)