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[RP] C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort.*

Astana
*Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand.

[Rien n'arrive sans une cause. Et les desseins les plus inattendus naissent des profonds sillons de l'âme...] Roger Racette


C'est une Nuit comme les Autres.
En apparences, du moins. Car bien des surprises sont voilées dans les recoins de la Cour des Miracles.
Les ténèbres sont présentes partout. La Noirceur environnante cache de bien pires desseins. Que l'on oserait imaginer. Parce que trop réalistes, trop… humains ?

Nul n'est à l'abri.
Ici, le Danger rôde. Constamment. Et peut-être viendra-t-il vous cueillir et faire couler le sang avant même que vous ne puissiez l'éviter. Car l'on échappe pas à sa Destinée, aussi sombre et cruelle soit-elle. Rien n'arrive sans cause préalable. Et c'est très certainement ce danger permanent, à l'affût de la moindre inattention, du moindre relâchement, qui fait que deux Furies se retrouvent là, dans les rues de la Cour des Fous, passablement éméchées, et ô combien euphoriques. Elles défient la Mort, en quelque sorte. La Mort, ou autre chose… Toute excuse est bonne à prendre. L'idée est présomptueuse, mais que pourrait-il leur arriver ? A deux, l'on est toujours plus fort. La présence de l'autre, d'un semblable qui plus est, se fait rassurante. La confiance prend toute la place, le doute ne peut guère se frayer un chemin au travers de liens aussi forts, aussi robustes… et… alors ? C'est à ce moment-là, à cette minute M que se situe le relâchement.

Joyeuses poupées de cire, que l'on retrouve martelant les pavés parisiens de leurs bottes, leurs jupons s'accordant gracieusement pour un ballet des plus étranges, virevoltants au gré de leur démarche. Les nuages noirs sont bas, tellement bas dans le ciel que l'on pourrait presque s'imaginer pouvoir les toucher ; ils recouvrent la capitale de leur voile lugubre, et déversent une bruine finissant d'achever les quelques âmes téméraires s'étant aventurées sans prendre la peine de se couvrir. L'air est glacial, gelant jusqu'aux os les plus hardis… mais l'alcool est un bon remède pour cela. Chacune armée d'une bouteille de chouchen, les deux femmes déambulent de rues en rues, de ruelles en ruelles, s'enfonçant de plus en plus dans les bas fonds de la Cour des Miracles ; la bouteille ne quittant leurs lèvres charnues que pour échanger quelque sourire ou parole de circonstance.

Un tout nouveau terrain de jeu s'offre à Elles.

Un peu comme…

Ah ! Toutes mes excuses.

Une oeillade est jetée sur Sa Colombe, qui s'écarte alors afin de laisser l'homme - ou du moins ce qu'il en reste - passer. Les mots sont inutiles. Un regard suffit.

Nous ne vous avions pas vu. J'vous en prie…

La tête s'incline, d'un air faussement respectueux, afin de se relever et d'offrir un sourire aguicheur au semi homme sous leurs yeux. Le pauvre avait dû passer de bien tristes moments, pour avoir une figure pareille. A la place de l'oeil gauche se trouvait désormais une cavité, la bouche n'avait de bouche que le nom, une entaille la barrant de toutes parts, dévoilant dans le coin supérieur droit une partie de ses dents. Beau portrait, en somme. Hideuse Créature venue se perdre ici, comme toutes les âmes en peine de ce pays. Et tandis que les regards s'échangent et s'accrochent, faussement doublés de compassion, la Colombe vient décrocher d'une main habile la bourse accrochée au mantel de leur victime. Il ne semble s'apercevoir de rien. C'est tellement facile que c'en est presque obscène. Ou peut-être sent-il cette main venant voler cette précieuse richesse, mais il ne dit rien, subjugué par la beauté de ces voleuses. Toujours est-il que tous reprennent la route, tout sourires.

Quelques pas suffisent avant que la Joie n'éclate. L'Euphorie, douce Euphorie se propageant en leurs veines, réchauffant un corps meurtri par le froid.


J'dirais jamais assez qu'il n'y a pas de petit profit. Ça devrait nous payer une prochaine cargaison de champignons, ça. Faute de pouvoir en cueillir dans l'immédiat…

Un mince sourire se loge au coin des lèvres de la Blondeur, dévoilant alors des dents soignées - un outil de travail comme un autre - alors que les azurées de la Danoise se posent sur les environs. Scrutant les passages, en quête d'une proie plus à même de satisfaire les pulsions qui les habitent. Une main blanchâtre vient faire tomber son capuchon sur ses frêles épaules, dévoilant dès lors l'étendue de sa chevelure aux yeux de tous. Elle s'adosse au premier mur venu et entraîne la Colombe à faire de même. Tapies dans l'Ombre.

Un doigt se pointe sur deux hommes, un peu plus loin dans la ruelle. Se distinguant de par leur attitude, sûrement. La démarche est assurée, la discussion bruyante. S'élevant au dessus du brouhaha régnant.
Lueur incandescente s'allumant dans les yeux d'une Blondeur d'humeur frondeuse.
De la concurrence dans l'air ?

Venez, venez jouez avec nous…

_________________
Andrea_
[Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste.*]



Nuit noire à la Cour des Miracles.

Les pas qui résonnent sur les pavés habillent un peu cette ruelle sombre. Heure tardive pour une balade, mais qui a dit qu'elles se baladaient ?
La Cour des miracles ou une partie de Paris bien loin des froufrous royaux. Où la malpropreté fait partie intégrante du tableau, où les tavernes regorgeant de tueurs à gages pulullent, où les futurs égorgés sont encore en train de jouer aux cartes ou de finir un verre. Tous des habitués, il faudrait être suicidaire pour oser s'y aventurer le soir. Déjà qu'la journée c'est pas un endroit très sûr...

Les clodos ici, sont moins classieux que ceux qui èrent près du Louvre, troquant leurs chèvres de compagnie contre des rats, grommellant des choses incompréhensibles, alpaguant le moindre passant sans se soucierune seconde de ce qu'ils pourraient récolter, à savoir qu'ici c'est quand même plus un marron qu'un écu.

Ici le danger rode, sous n'importe quel trait, un vieillard marchant avec sa canne, une gamine pas plus haute qu'un agneau, jouant avec sa poupée, un fou parlant à des voix que lui seul entend... Le danger est partout et pourtant les voilà beurrées jusqu'à l'os en train d'arpenter des ruelles. Pourquoi auraient-elles peur ? Pourquoi devraient-elles se méfier ? Ce sont bien elles qu'il faut craindre, elles pour qui la lune montre du doigt les futures victimes, elles qui frappent au hasard, elles qui gagné par l'ennui sont capables du pire. Ajoutez à c'la une bouteille de Chouchen chacune, une démarche quelque peu chancelante, le sourire qui s'étire en un simple regard vers la comparse, quelques éclats de rire dans le genre " discret on n'fait pas mieux".

Ces ballades nocturnes deviendraient presque elles aussi, lassantes. Plus rien dans ce royaume ne semblent surprendre les deux donzelles. Tout n'est que fadeur et désenchantement, toujours la même rengaine, le même recommencement. Et rien ne peut leur arriver, parce qu'ensemble, elles ne risquent rien. Ensemble, elles sont plus fortes, peut être qu'un jour elles apprendront qu'à être trop sûres de soit, on en devient négligeant, jusqu'à laisser passer LE détail qui les perdra. Un frisson de plus, mais faut bien mourir de quelque chose alors autant prendre son pied...


Les cheveux de la chiasse commencent à frisoter sous la brume glaciale et les lèvres légèrement bleuies par le froid s'entrouvrent entre deux gorgées pour laisser s'échapper des volutes de fumée et quelques paroles, toujours très fondées et en adéquation ET avec le lieu ET avec les circonstances, autant dire que ça vole très haut.

Un pélos, un soupir de plus, la main qui glisse vers la bourse, tellement facile que ça en perd tout son charme, mais un écu est un écu ! Heureusement qu'l'animal était plaisant à regarder. Une esquisse de sourire quand la belle pense au plaisir qu'à dû prendre l'autre en lui refaisant le portrait. Une pensée s'envole vers une boîte où gisent les restes de Maiqueu Brante alors que ses iris se posent vers la bouche - ?!- du zigue, les crocs de la belle se plantent dans ses lèvres lorsqu'elle aperçoit que sous la boursouflure de son arcade il n'y a plus d'agate, une presque pointe de jalousie en somme. J'veux dire... ça perd tout son charme de REtabasser un zouave, au final on n'peut même pas apprécier son oeuvre.

La bourse est dérobée, subtilement - et pourtant Dieu sait que la Colombe et la discretion...- et quelques enjambées suffisent pour que les belles se laissent aller à l'ivresse de l'instant. Le vol, une des petites douceurs de ce monde, la jouissance de déposseder un plus pauvre que soi, qui plus est avec la face refaite. Même si entre nous, les filles auraient -oui je me répète- préféré lui faire un ravalement de façade "maison" mais bon... Un peu de baume au coeur, la nuit était prometeuse !



J'dirais jamais assez qu'il n'y a pas de petit profit. Ca devrait nous payer une prochaine cargaison de champignons, ça. Faute de pouvoir en cueillir dans l'immédiat...
J'suis bien d'accord ma Blonde, c'pendant... l'argent fait pas l'bonheur t'sais... Parce qu'bon, t'as envie de champignons, et j'ai envie d'marrons, on va bien trouver un terrain d'entente... Si on pouvait s'trouver un pélos à maquiller et qu'en plus il avait des champipis dans ses poches, ça f'rait deux en un non?



N'oublions pas qu'la chiasse est faignante, la chiasse veut tout, tout le temps et pour hier, autant dire que c'est pas gagné. Elle s'imagine bêtement qu'un mignon va passer dans l'coin, se laisser passer à tabac en donnant sa récolte de "mi-cause" - c'sont les pires !-. Elle espère tout d'même un peu d'résistante, sinon c'est pas drôle et j'le redis, si ça d'venait trop simple, autant prendre un champs et un esclave pour s'libérer de temps en temps.

La blondeur dévoile ses fils dorés et la Colombe met sa capuche - esprit de contradiction oblige- adossée au mur, une jambe pliée laissant remonter la soie de son jupon, cuisse à l'air, et les bras croisés sous Robert et Deniro - oui elle nomme sa poitrine ça dérange ?- histoire de remonter l'attirail, elle regarde au loin.
Les yeux sont plissés à la recherche d'une quelconque proie - pas l'moment d'faire la difficile-, prête à dégainer l'saucisson la belle porte ses azurées vers les deux hommes, bientôt rejoint par le doigts de la louve.
La belle se redresse, baissant sa capuche d'un geste ragueur, tapant du pied, BERDOL, d'la concurrence, y a d'jà pas grand monde ce soir MERD' !

Un regard vers la blonde et la chiasse qui finalement esquisse un sourire, qui que ça soit, ils auront au moins eu le mérite de faire naître chez les filles un brin d'espièglerie, à moins que ça soit de la perfidie ?


* Citation de Cléanthe.

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Rumwald



[ Ohé ohé jolie poupée... ]



- Je peux t'inviter ? -


On dit que les nuages noirs sont prémices de mauvais présages. Quelle faute de goût. Un rien apeure le peuple, alors qu'il suffirait de voir comme lui le fait, gris de l'âme amusé par cette grande différence d'ombre et de lumière... La blanchâtre bulle, issue d'un monde inconnu et troublant, illumine de son panache les volumineuses et grotesques éponges engrossées des larmes des Dieux. C'est un temps merveilleux pour une ballade nocturne, un plongeon de minuit en pleine décadence humaine, là où s'écarte sans mal toutes les règles pré-établies des plus longs et venimeux bras de la haute et intouchable caste.

La folie de sortie, les bien lotis se terrent à l'abri... Ne subsistent que les amants, drogués et curieux de ce doux poison indigne pour la "société". Pour le Hibou, presque toutes ses chasses personnelles ont été parfumées de ces amuses-bouches, tous plus gavés de secrets qui ne demandent qu'à être écartelés, pour le plus grand bonheur des serres germaniques.

Et ce soir, il se sent d'humeur... Généreuse.

Quittant son point d'observation, balcon de chambre d'auberge dont le bois grince sa douleur de vieillir, le squelettique entame la recherche d'un accompagnateur digne de son intérêt... Particulier. Il faut rendre honneur aux auteurs de ce ciel si distrayant, quoi de mieux qu'une œuvre où l'inspiration est une luciole qu'une petite fille rêve d'attraper, tant son envol aléatoire la rend inatteignable ?...

Le cœur de la bâtisse malodorante est enfin à portée d'yeux, et c'est dans un sourire bien à lui que le Fou fixe chaque visage présent, sans une once de pudeur. Finalement, la perle de soirée est dégotée : Un simili. Un être bloqué aux portes de toutes les découvertes...
Il connait fort bien ce genre d'homme, coquille d'escargot pour carapace, et petit minois arrangeant le portrait au regard des autres. Qui serait assez cinglé de tromper un ancien semblable ? L'artiste a déjà fait le pas vers un chemin. Pour le blondin, il en est une toute autre histoire...

De plus l'allure du souhaité acolyte et ses manières offrent à Rumwald une dernière information alléchante... Qui lui convient aisément à mettre à son avantage. La dextre vient se porter à sa ceinture, délogeant une bourse plutôt rembourrée, tandis que les fines jambes entament le reste du voyage. Le cuir s'écrase sur la table, accompagné d'un tintement utile à ouvrir les plus avides esgourdes :


Il fait un ciel magnifique ce soir... M'accompagneriez-vous ?

Le germain préfère rester debout, sait-on jamais, les malins sont aussi de sortie. Le premier voleur aura le plaisir de faire connaissance de ses fantaisies. Seules billes grises et croissant cousu de fil malsain sont cadeaux supplémentaires avec la prime en écus trébuchants :

Pour un blond, vous avez mauvaise mine... Et je connais ce qui nous redonneras des couleurs. Vous n'avez qu'à me suivre et vous faire plaisir. Parlons en route, les faveurs s'attirent...

Un plan ? Aucun. Une envie qui saute à cloche pied, armée d'une horrible fourche assoiffée. Le Fou aime s'amuser, et dans ce monde qui ne peut vivre sans bases construites et réfléchies, il embarque sans compter d'autres insectes reclus dans sa toile aux mille saveurs...

Parlons souvenirs, ami d'une nuit... Vous devez bien avoir quelques orgies à conter !

A chaque enfant son jouet adoré, et le fantôme veut sa poupée. Les rues des miracles sont nombreuses et bondées de surprises... Narquoises compagnes que les calomnieux arpenteurs veulent saisir.


*** Escalation de Daniel Licht ***
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Edghel
Les yeux qui s'envolent..Les toits qui s'illuminent , la lune éclaire la voie qui guide le blondinet dans ses ruelles sales et pauvres que la mort s'amuse à arpenter , dansant sur les cadavres des morts de froid ou de faim. Tandis que les quelques fils de riches trainent dans ce genre d'endroit , cherchant quelques frayeurs et de quoi s'amuser loin du luxe de leurs propriétés décorées. Sont-ils si idiots pour désobéir à leurs préceptes et venir cotoyer le petit peuple qui s'étouffe sous les masses de taxes. Ironie d'un quartier ou se croise toutes les classes sociales avec indifférence et ou chacun cherche à s'évader de ses souçis quotidiens. Ici peut se croiser un ivre , un drogué et une femme allaitant un jeune nouveau-né encore inconscient du monde dans lequel il vient de tomber.
Lui , il s'en cogne préférant profiter de cette vision idyllique que lui offre les épices d'orient. Douces et fortes , elles l'accompagnent dans son voyage..Yeux rougis et bouche pâteuse..Il se laisse glisser de pavés en pavés manquant de trébucher à droite..à gauche. Les pavés sont décidément glissant en ce jour..ou plutôt ce début de soirée là ou les pères de famille rentrent s'occuper de la marmaille et s'attabler et que les exclus de la société sortent enfin se divertir , voire se dévétir pour les moins prudes de ces dames.
Et pour éviter de ne pas trébucher , de ne pas se relever .. Alors que ses pensées noires flirtent avec ses pensées euphoriques : Oh ! Un oiseau rose ! Comme il vole vite.. Sourire niais se dessinant sur les lèvres d'un homme qui passe son temps à tirer la tronche pour faire peur ou pour convaincre.. Sourire triste encré sur son faciès laissant place à une figure fantomatique.. Il souffre , et bien le peu de tendresse que lui apporte ses substituts sont bien vain pour lutter contre le Mal et la douleur qui tendent à corrompre sa pensée.

Regards virevoltants sur les façades des bâtisses qui ne payent pas de mine , se faufilant dans les masses grouillantes d'hommes quittant terre , perdant pied et ceux qui abusent de leur faiblesse passagère : Le Malin abuse toujours de plus faible que soit.. Pourvus qu'il soit bourré ou drogué ce n'en est que plus délicieux pour ce genre de personnages.
La nouvelle de la soirée ? Parait-il que c'est une jeune femme qui s'est fait massacrée par son Mari , déshonorée par l'inceste..Alors que l'homme se prit pour un oiseau et termina sa course quelques mètres plus bas de son appartement .. Vol libérateur , ou simple hérésie pour une famille respectable.. Les rumeurs vont bon train.. Rêveur , Edghel n'y prête que trop peu attention et pousse la porte et déjà les odeurs du vieux bois et de la crasse accompagnent ses quelques pas se laissant tomber lourdement sur un banc qui le flatte d'un "Gniiiik" a l'impact de son séant sur le bois vieillissant. Même le banc n'est plus capable de porter un homme perdu dans son présent , incertain de son avenir et rongé par le passé.

Appelant la serveuse qui se fait tripoter tendrement par un jeune poète d'un air distingué..Nobliot en quête d'un peu de tendresse pour faire le fier. Tout homme qui se respecte est passé par là , et le blond ne le sait que trop bien alors que la rancoeur remonte en même temps que le trop-plein de bière de son estomac. Foie qui insulte son comportement et lui indique ses erreurs tandis qu'il lâche un modeste bout de repas avec les grumeaux en bonus. Quelqu'un a faim ? Se reprenant , personne n'a remarqué le léger rejet qui orne désormais un tonneau de décoration..Long soupir à l'approche de la donzelle qui fait mine de s'être un peu remis à travailler , époussetant sa jupette avec un sourire doux à l'intention du blondinet. Ne manquant pas de critiquer sa conduite , un peu grognon il en profite pour récupérer une mousse histoire de faire son foie une épave et de son ciboulot un nid à chimères toutes plus sympathiques les unes que les autres : Boire , s'enivrer et coucher.. Et plus vite que ça !

Un coup sur la table et une tête qui se lève doucement , interrogatif en direction d'un homme aux aspects sympathiques : Envie de bagarre ? De jouer aux cartes ? Ou peut-être l'a-t-il prit pour un de ses efféminés qui fait on n'sait quoi avec son séant ? Point du tout , tandis qu'une proposition se glisse à l'esgourde ainsi que le bruit alléchant d'une bourse de cuir bien garnie..


-"Il fait un ciel magnifique ce soir... M'accompagneriez-vous ?"

-"Gnnhmm..C'est dire que j'suis pas dans les meilleurs dispositions hein..Vous voulez quoi ? Si c'est pour m'fourrer..Passez votre chemin , si c'est pour du boulot..à la bonne heure mais une fois sobre.. Enfin plus modestement que voulez vous ?!"

L'estranger reste debout , guettant les alentours et visiblement intéressé par un compagnon pour un coup douteux. Après tout , il n'est plus à ça prêt..Prudent malgré tout , Le blond le dévisage interrogatif.

-"Pour un blond, vous avez mauvaise mine... Et je connais ce qui nous redonneras des couleurs. Vous n'avez qu'à me suivre et vous faire plaisir. Parlons en route, les faveurs s'attirent..."

-" Mouais..Je connais peu de fous qui offriraient ainsi à des inconnus sans intêrets ou sans idées digne du Malin derrière la tête.. Voyez vous , je ne suis pas niais et ne crois pas à la tendresse réciproque entre chacun.. Mais disons que si ça paye..J'srais surement des vostre."

Il se lève , s'étirant modestement , laissant sa bière en commande au premier venu. Un temps pour tout..Et tout s'qui se rapporte aux écus passe prioritaire.
Quittant la bâtisse, les deux hommes profitent de la douceur clémente d'une fin de saison.. Certes , la brise est fraiche mais appréciable donnant l'occasion au blond de réajuster son gilet et de remettre son chapeau en place. Tandis que son comparse se remet déjà à l'ouvrir..Bien bavard , il en est conscient qu'il n'est pas un bienfaiteur ..Mais au vue de son ivresse , cela lui convient. Vamos !

-"Parlons souvenirs, ami d'une nuit... Vous devez bien avoir quelques orgies à conter !"

-"Pensez vous L'ami..Ce n'est pas vraiment mon genre..ricanements.. Disons que oui..J'ai bien fourré la Catin de Montauban...Appréciable ma foi.. Moultes gourgandines..Dont des soeurs , des cousines et quelques gamines bonnes à marier.. Plus c'est jeune , plus c'est enbobinable !
Après tout , quoi de mieux que d'avoir du douze ans d'âge dans sa Cave ! Je parlais du Vin ..Bien sûr..Mais vous m'aviez compris hein
! Sourire narquois et malicieux..Il y a surement des exemples dont il faut s'abstenir de citer. .Et puis..Tant d'aventures d'une nuit..Tant d'amour donné aux femmes... Je ne saurais par ou commencer..Mais parlez plutôt de vous l'ami..Je suis intrigué , vraiment !"

Les pupilles quelque peu dilatées d'un homme au demeurant intrigué qui se faufilent sur un comparse intriguant. Voila les situations roccambolesques au quelles on se confronte par ici. Quoi de plus croustillant que de parler d'attributs féminins avec un discours dés plus grivois et machiste dans une ruelle animées par quelques artistes des rues et une alcoolémie plus qu'avancée.. Non vraiment , seuls ce genre de milieux vous offre cette occasion ! Et croyez bien qu'il ne vaut mieux pas les rater...De plus , un comparse vous offre la protection supplémentaire en cas d'ivresse , si il est louable..Ce qui n'est pas forcément le cas pour l'blond mais sa réputation d'ivrogne suffit à convaincre le plus allumé dés tarés à se joindre à lui dans un coin si peu louable.


-"Dites moi l'Ami..Comment vous prénommez vous ? Que je saches à qui m'adresser et vous offrir le respect qui vous est dû..J'imagine."

Le regard frétillant à la vue de la bourse , sens en éveil ! .. Sourire amusé et rire endiablé.. Pensées embuées. Y a pas à dire..Il va encore se laisser entrainer dans les plus inavouables des moeurs et actes. Mais comme on dit : On est jeunes , donc on s'en fiche !


[« Dépravé. Celui qui descend le cours ascendant des plaisirs. »] Mimi Benoît
Rumwald



[ Ohé ohé jolie poupée... ]



- Veux-tu t'amuser ? -


Gais lurons chantent la douceur de la nuit. Chaque pas est suivi de sourires et rires grivois, la pudeur laissée aux nombreux passants qui préfèrent éviter le duo. Pauvres ères se disait bien souvent le Fou, comment vivre sans once de vie donnée aux pêchés ? Pourquoi ne tirent-ils donc pas la carte mortelle du Tarot pour s'ouvrir un nouveau monde ? Celui-ci manque cruellement de braises... Comme celles contées par l'ivre mercenaire. Le minet fait bien d'ouvrir les yeux aux âmes pures, cela rend toujours le futur plus passionnant... Il faut voir ce qu'elles deviennent d'ailleurs ces petites graines. Contribuer à l'épanouissement du jardin.

Croissant gelé sur une face blanche, celui-ci déchante à peine quand le payé ajoute à son discours sa curiosité. Ah... Les questions de l'ivresse...


L'Ami ne vous satisfait-il pas ? Je ne connais pas le votre et c'est très bien ainsi.

Un rire sec s'envole un court laps de temps. Puis le squelettique reprend sur sa lancée.

Blondinet, notre rencontre doit rester excitante, et quoi de mieux quand tout ce qui nous lie ne sont qu'histoires et bourses alléchantes...

L'artiste stoppe un instant son laïus, ses âtres illuminés à la vue de deux ombres narquoises au pied d'un mur. Enfin un peu de compagnie...?

Saupoudrées de quelques joyeusetés... Regardez comme on nous observe. Vous êtes trop bien gaulé cher ami, vous me facilitez les choses. S'il y a une blonde, elle est pour moi, cela me rappelle le pays.

Tapes sur le dos et blagues honteuses s'enchainent dans la suite, amusés par la situation. Germain et français parient et sifflent sur la hauteur de la marchandise, tant leur avancée augmente la découverte de chaque dixième des poupées muettes et attentives. Montrer du doigt est si mal élevé mademoiselle...


*** New Legs de Daniel Licht ***


RP ANNULE PAR L'AUTEUR POUR DÉPART D'UN DES PERSONNAGES PROTAGONISTES



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