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[RP] Le courage est la force des faibles !

Kachina
(LE COURAGE EST LA FORCE DES FAIBLES . Cecile Fee. Pensées. )

Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...... (Bernard Werber)


[Il était une fois]


Imaginez un village… à l’heure où l’église annonce les laudes.

Ses chaumières au toît de paille, ses fontaines et ses échopes.
Des chevaux attachés devant une taverne pleine, d’où s’échappent des rires et des chants.

Les passants se hâtent, à leurs courses matinales, les marchands installent leurs étals.
Un char à bœufs traverse le village, rempli de fûts de vin.

Des miliciens devant le corps de garde jouent aux dés assis sur une pierre.

Les filles sont belles. Regardez les marcher le long des ruelles pavées, jupes ondulantes et cheveux caressants leurs reins à chaque pas.
Elles s’en vont tranquilles rejoindre la place du marché , portant sur la hanche, leur panier d’œufs ou de pain cuit la veille.


- Toujours au césame, ton pain , ma belle ?
- Bien sur, mon brave et ta farine, toujours aussi fine et blanche ?

La contrée est paisible. Mais la vie n’est pas toujours facile entre les travaux à la mine, aux champs.
On s’endort souvent épuisé , après une rapide étreinte au coin du feu. La famille s’agrandira bientôt, d’une bouche à nourrir en plus.
Le soir on ripaille de peu, mais on a appris à se contenter d'un rien.

Et puis, on s’entraide, on partage. On est du même village, et de la même terre.
Les hommes sont fiers pour la plupart, épaules larges , aguerris et virils.
Toujours prêts à défendre, à résister à un envahisseur qui tenterait de prendre nos biens.


Champs de blé à perte de vue. Ciel sans nuages . Un lac, une forêt, un verger.
Tableau bucolique et calme, avec en fond, le castel où résident les maitres de ce monde. Les ambitieux de tout poil rêvent d’y accèder, quitte à y perdre leur âme.
Le coq chante au pied du donjon…….
Les moutons se reposent dans le pré, impassibles et soumis.

Les enfants jouent à la fontaine, s’éclaboussant, rieurs.
Non loin, une charrette vide attend qu’un jour, un insoumis y grimpe.

Tableau bucolique et calme……………


Sauf que……..

CRlllllSH !!!!!!!!!!!!!!!!!!

_________________
Joran_d_ascazan
[De la Genèse au devenir des loups !]


CRlllllSH !!!!!!!!!!!!!!!!!!

L’homme laisse trainer sa lame sur le pavé tout en parcourant la place du marché, déchirant la toile de ce tableau idyllique.

Sauf que........
C’était avant. Un temps où le peuple pouvait croire qu’il était libre et pensait que le champ était la solution pour s’élever, que le but suprême était de devenir artisan, lettré et d’un jour s’assoir sur l’un des coussins douillets du conseil ducal pour servir son Comté,
pour servir le Roy ou la Reyne. Mais certains plus malins ou plus fourbes surtout sont venus pervertir et salir leur espérances, là où le peuple voyait entraide, ils pensaient profit, là on l’on parlait donner, ils voyaient prendre, de servir ils ont traduits asservir.

Un petit nombre s’est accommodés de ce système, jouant à je profite, tu profites, d’autres un plus grand nombre se sont résignés ou y ont vu la volonté du puissant, d’autres enfin, un petit nombre….

Je tire la charrette qui me servait à transporter les marchandises pour la mairie au milieu de cette place. Oh je sais qu’ils ont l’habitude de me voir faire cela quand le danger est à nos portes, je vois certains qui s’inquiètent déjà, mais je suis décidé, il n’y aura pas de retour en arrière cette fois.
Trouver les mots, toucher leur fierté là où elle se cache, petite flamme qui les maintient en vie encore en tant qu’homme ou femme dignes de ce nom.

Mes amis ! Le danger n’est pas à nos portes, le danger le plus grand est ici même dans notre village, dans notre comté. Tout ce que nous essayons est réduit à néant par ces….. Ces profiteurs, pourceaux qui s’engraissent et font les lois
qui arrangent leur personne. Je dis assez ! Assez pour moi, et je vous dis que ma peine, mon désespoir, j’ai décidé de les transformer en haine, en action. Ce matin mes amis, j’ai brûlé mon champs, il restera mien mais plus personne
ne touchera des bénéfices dessus, je vais partir sur les routes et parcourir le royaume et j’espère qu’avec moi et ma famille, le nombre grossira de jour en jour, que nous serons si nombreux qu’alors nous reviendrons reprendre ce qui est à nous de droit. Je vous engage à détruire vos échoppes, et venir avec moi, notre force naîtra de notre union.


Je sais les regards qui me disent non, essayons encore. Je sais mon ami le plus proche qui me dit ce ne sera plus pareil sans toi, je sais la peine de quitter ma terre mais si cette terre n’est pas notre alors elle ne représente plus rien pour moi. Les paysans vont reprendre ce qui est à eux, les chiens dociles vont devenir loups....
Alix_du_vivier
[Un soir dans la plaine ]

sur la petite colline surplombant la vallée, Alix était songeuse.

Souvent ils avaient discutés, discuté était un grand mot, disons échanger des mots..
Oui voilà oui .... Échanger des mots, Tantôt bons, tantôt houleux, mais il y avait toujours eu un dialogue entre eux, même si il fut rare.

Voyant leurs champs bruler dans la plaine, elle savait que c’était un point de non retour.
Respect pour cet acte qui va jusqu’au bout de leurs idées. Grande tristesse aussi, Sachant que ces deux là s’en allaient loin, reviendraient-ils ? Peut être.. Peut être pas.

Combien elle les comprenait en cet instant, une irrésistible envie de leur courir après et de dire "attendez je viens aussi…" Mais non la lucidité la stoppa net et la cloua au sol, incapable de bouger d’un pouce.


Visage impassible, mais la profondeur du regard de la maréchale laissai à peine transparaître une forte émotion.

Elle ne put que dire un petite phrase à peine audible .


Bonne route et soyez prudent.

_________________
Kachina
[ Au coeur de la nuit la plus sombre ! ]

Noire , fut cette dernière nuit. Coeurs serrés. Regards perdus, éperdus.
Ils partaient. Ils abandonnaient tout, ils iraient au gré du vent, sur les chemins de hasard... Ailleurs...

Depuis les remparts, elle regardait dans le lontain, les champs bruler. Elle en avait passé des nuits ici , les armes à la main. A veiller. Elle restait là, immobile, et fière. Seuls ses proches auraient pu lire dans son visage pâle aux machoires crispées, dans ses yeux verts assombris et perdus, son chagrin et sa peine.

Les fumées s'élevaient dans le ciel, toujours plus haut dans la nuit et l'odeur du bois calciné des échopes la prenait à la gorge. Des larmes perlèrent à ses yeux, qu’elle refoula bien vite.

Ils n'étaient que des gueux, un peu fous. Eux ne rêvaient pas de sièger dans ce castel sombre et triste. Eux avaient besoin du vent et de se sentir vivants. Et alors, est ce que c'était un crime ?
Le pouvoir vous prenait votre âme. Certains pour goûter à l'ivresse des cimes, étaient prêts à tout, à se perdre, à se renier pour se sentir puissants, pour devenir l'élite qui déciderait du sort des autres, qui leur imposerait leur façon de vie.

Là, où ils avaient dit Nous, on leur avait répondu clan.
Là où ils disaient , il faut des groupes armés dans chaque village prêts à défendre, on leur avait dit non, pour qui vous prenez vous ?
Là, où ils avaient dit, ouvrons une grande académie équestre, où nous formerons les gens au combat, aux chevaux, on avait répondu, foutaises.
Là, où ils avaient dit, il faut une garde comtale, des escortes pour acheminer les biens d'un village à l'autre, on leur avait dit , vous en voulez trop. Restez donc à votre place. Regardez vous, avec vos vêtements de lainage grossier , vous n’êtes que des va nu pieds. Et puis vous ne servez à rien, vous ne vous impliquez pas, vous ne voulez pas de titre, ni de fonction officielle. Laissez nous faire, nous on sait........

Sauf que personne, oh grand jamais ne leur disait jamais ce qu'ils avaient à faire.
Ils étaient pierres qui roulent, faucons libres dans l'air, loups insoumis . Ils étaient de ceux là qui trinquent à l'irraison.
Un soir ils s'étaient regardés;..........Les dés avaient été jetés.
Qu'on raconte ce qu'on voudrait sur eux. Ils s'en foutaient. A force de souffrir, ils s'étaient endurcis, aguerris, se forgeant une armure , un coeur de pierre.

Mais ce soir, encore une fois, Kachi voulait arpenter les ruelles étroites et pavées du village.
Encore une fois, y boire à la fontaine, regarder l'église reconstruite.Revoir défiler tous ces moments d'insouciance.......Quand les enfants allaient jouant à chat perché , que les amoureux s'embrassaient à perdre haleine à l'abri sous le porche.

A la lueur de sa torche, la main droite crispée sur le pommeau de son épée, la brune poussa la porte de la taverne . Elle donnerait le change, partirait la tête haute.
Ne pas montrer ses failles, s'endurcir et devenir autre........... Pour résister , pour rester debout.
L'irréductible , celui qui avait refusé de les suivre, avait préparé les fûts. Ils n'emporteraient que peu de choses, mais ça, ils en auraient besoin, les soirs de cafard. L'armagnac et la bière de Touc, furent donc chargés par un commis, rangés précieusement dans les chariottes, alors que déjà piaffaient les chevaux...Quelques dernières pintes partagées, sourires crispés . Un dernier regard . L'amitié qui survivra à l'absence....
Ne surtout pas se dire Adieu ! Jamais !.................Parce qu'ils le valaient bien.

La brune quitta la taverne , après un dernier : Nous reviendrons...............un jour ! et retrouva la fraicheur de la nuit.
Elle resserra sa cape de peau lainée autour d'elle. Elle avait froid. Elle chercha Joran du regard parmi tous les amis rassemblés. puisant son courage dans son regard gris acier. Il était déjà en selle. Il l'attendait.

Certains étaient là , les accompagnant jusqu'aux deux tours portières aux portes de la ville. Au loin, Kachi reconnut la fière Alix, s'arrêta un instant . Parfois les regards en disent plus que les mots.

La porte claqua derrière elle, dans la nuit ..

CRlllllSH !!!!!!!!!!!!!!!!!!

_________________
Thea_
[De fil en aiguille ]

La nuit tombait sur saint-Bertrand ,les marchands rangeaient leurs étales sur la place du marché,la place se vidait petit a petit ,tous iraient boire une dernière choppe en taverne avant de rentrer dans leur chaumière retrouver femme ,mari et enfants,et demain ils recommenceraient .

la brune fermait les volets de son échoppe de tisserande ,ce soir elle devait encore travailler tard ,une commande spécial qu'un noble lui avait faite ,ce soir elle n'irait pas retrouver sa chaumière qui était devenu vide ,la brune préférait s'occuper l'esprit en travaillant .

A la lueur d'une chandelle ,elle cousait de la dentelle rare et fine sur une chemise de nuit ,son esprit vagabondait ,imaginant cet homme l'a porter ,elle devait faire vite ,encore un nobliau pressé qui ne voyait pas les heures de son travail

Et ce qui devait arriver ,arriva ,Théa voulant faire vite ,se piqua avec l'aiguille et une goutte de sang tomba sur la chemise


AIE!!!!!!!!!!!!!!FICHTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-C'est fichu !! fichu ,fichu!!!!!!!!!!!!!quelle idiote !!
-Merdouille ,et puis zut ,qu'es que je fou là ,je vais pas finir ma vie a coudre
-Tu n'as pas d'autres rêves ?D'autres envies?
-Aller zou je ferme boutique et en route vers autre chose !!


elle attrapa un parchemin et écrivit


Fermeture pour une longue durée

elle cloua l'écriteau à la porte de l'échoppe et fila préparer son balluchon pour rejoindre sa famille et ses amis qui étaient prêt a partir

Un dernier regard vers sa ville et la brune chevaucha sa jument ,ce soir elle savait qu'elle partait pour un long voyage ,mais qu'un jour elle reviendrait dans son village

_________________
Bibosor
[Quand le passé embrasse le présent ]

3 ans.

3 ans passés loin de tout, et surtout de tous. 3 ans à bouffer ce qui passait. Mais malheureusement aussi ce qui ne passait pas.
Il s'était fait violence pour retourner dans un village. Peu importe lequel.
Tiens, Vienne par exemple.

Le nom est joli, il incite à y aller. Et puis de toute façon il fallait bien en choisir un.

3 ans donc.

Ca n'avait pas servi à grand chose de fuir. On efface pas la mémoire en trois ans.
On maigrit.
On oublie rien, et pire, une fois revenu, on ne sait plus être.

Il n'avait pas oublié Vendômes et son combat contre les lucioles.
Il n'avait pas oublié la Ruse et son grand projet.
Il n'avait pas oublié qu'il était si vite tombé à l'eau.
Il n'avait pas oublié Troyes, et cette chevauchée fantastique. une vingtaine de gueux poursuivit par deux armées royales.

Mais surtout, il ne L'avait pas oublié.

Penn'...


La consonance même du nom évoquait la tristesse. Sa tristesse.
Il pouvait, en son temps, trousser à qui mieux/mieux n'importe où et n'importe quelle donzelle avant de la rencontrer.
Depuis sa mort, il ne supportait même plus qu'on le touche. Encore moins qu'une femme lui fasse savoir qu'elle éprouvait des sentiments.
Cette partie de lui était morte.

3 ans enfin.
Son retour parmi les vivants fut décevant. Il pensait que les royaumes auraient changé. Il n'en était rien.
L'injustice était devenue normalité et les rêveurs avaient disparu.

Croyait-il.

Il n'en était rien, le monde bougeait encore et les coeurs palpitaient.

Une rencontre, un départ 1 mois à peine après avoir retrouvé la civilisation. Des fauves de L'armagnac ?
Intéressant.

Ce minuscule lopin de terre et son cochon ?
Aucune importance.


Il était Rusé, il deviendra Loup !
Camille56
[Un lourd passé révolu ...]

Camille venait de Foy, enfin on le lui avait dit, car elle ne connaissait pas ni ses parents, ni donc d'ou elle venait réellement. celà deumeurait un mysthère, et elle s'en moquait .

L'orphelinat de la ville représentait pour elle une monotonie interminable au quotidien, jusqu'au jour ou elle devint majeure.

Elle obtint un champs et surtout sa Liberté ...
La blonde gouta aux plaisirs d'être libre de ses mouvements en cultivant son champ de légumes, mais la monotonie fit un rapide retour dans sa vie ...
Les cultures, les récoltes, cultures, récoltes ... et puis cette ville de Foy si ... déserte, voire même morte ... c'était à mourir... la vie était-t-elle si ...hum monocorde? se disait-t-elle tout bas... Mais la blonde cherchait secrètement autre choses, ne sachant pas vraiment quoi au juste.



CRlllllSH !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Des voyageurs passaient par là ... il étaient si joyeux que le sourire revenait illuminer son visage qui ne souriait plus. Devant leur noble cause, elle décida de faire son baluchon, des les suivre sans conditions, au péril de sa vie.
Oranne
[Pour exister vraiment]


Voilà.
Son tout premier voyage. Elle en rêvait !
Le baluchon sur l'épaule, elle était partie, toute seule, vers l'ouest, quittant ses montagnes, vers l'océan. Elle verrait bien à son retour.
Une barre à sa cabane en bois au fond de son champ et hop, en route. Une barre... pour quoi faire ? elle ne possédait aucun bien !

L'océan... puis retour par Sarlat, pour finalement se retrouver au point de départ. L'envie de vivre, de rire, de... d'exister.
Rien n'avait changé. Ni sa soif de vie ni... l'ennui qu'elle retrouva dans sa ville.
Malgré un tout petit regain de volonté, d'efforts pour tenter de ... d'avoir envie que chaque jour soit une belle journée, l'entrain s'effaçait.
La belle brune sentait qu'elle baissait les bras.
Il lui manquait quelque chose pour avoir envie de continuer. Mais quoi ?


Un beau jour, une visite, des liens qui se créent... des marchands qui passaient... Elle sauta sur l'occasion et leur emboîta le pas. C'était ce pas-là qui lui avait tant manqué.
Les rencontres qu'elle fit en mettant le pied en Armagnac changèrent sa vie.
Une promesse : revenir, libre.

A l'aube elle partit. Pour toujours.
Elle quitta sa ville et ne regarda jamais en arrière.
Sa nouvelle vie l'attendait. Sa vie !
Elle rejoignait la meute, fière et heureuse.

A présent, chez elle, c'était auprès d'eux.
Bacchia
[Pour un nouveau départ]

Il y a ceux qui ouvraient la voie, celle qui conduirait a des jours meilleurs, où les règles auraient changés pour le bien et l'égalité de tous....
Puis ceux qui fuyait l'ennui ou la solitude, qui avaient rejoint ceux que certains appelleraient des utopistes, il rêvaient eux aussi a des jours plus libres...


Elle avait fuit il y a plus d'un an déjà, tout laissé derrière elle par précaution,
Tout abandonné avant d'affronter la fureur d'un village qui pourrait tout lui prendre avant de la jeter dehors...tel avait été son choix.
Et elle ne le regrettait pas, les fantômes doivent rester dans le passé...
Pour elle sa ville était devenu son passé, à peine avait elle franchis les frontières du Comté...
Pas de déchirement, à ce moment là aucuns sentiments n'aurait pu l'atteindre...


Son baluchon sur le dos elle avait marché des jours durant, sans vraiment de but, juste de rejoindre le nord par la côte...
Mais les combats faisaient rage, et malgré qu'elle avait prouver peu de temps avant son sang froid, il n'en reste pas moins qu'elle ne maîtrisait que peu le maniement des armes...Et elle tenait à la vie...
Pourtant rien de spéciale ne l'y attendait dans cette vie solitaire, mais elle y tenait...
Alors elle avait prit la décision de s'installer dans les terres a l'abris des combats dans un village tranquille...
Mais malgré les amis qu'elle s'y est fais il devint vite trop tranquille...


Puis comme tombé du ciel au bon moment, celui de la longue agonie vers l'ennui,
il avait croisé sa route le gitan, lui parlant d'un groupe qui se soulevaient contre les profiteurs, qui voulaient donner la parole au peuple...
Enfin un but auquel elle croyait, des hommes et des femmes en actions, plutôt qu'a ruminer en taverne...


Alors à nouveau, elle prit ses affaires et quitta sa ville, ses amis...
Pour en rejoindre d'autres, pour rejoindre la meute, la famille, cette union qui fera notre force...
Linoa14
[UNE RENCONTRE INOUBLIABLE QUI A TOUT CHANGE...ou quand une blonde rencontre un loup]

Linoa habitait Montélimar depuis qu'elle y été arrivée, jeune âme perdue, errant sur les grands chemins...
Elle y menait une existence plutôt paisible, loin de se tracasser sur son existence. Certes, elle ne possédait plus rien, à part sa vie...mais cela lui importait peu.

La vie s'écoulait tranquillement, entre les jours passés à la mine et ceux passés à travailler dans les champs...Les tous premiers jours, elle n'osa se montrer en taverne...elle était plutôt craintive, et ne savait si l'accueil qui lui serait fait serait bon...
Pourtant, par une belle nuit, elle décida finalement de se payer une bonne chope dans une taverne...elle avait passé une journée harassante, et le méritait bien.

La soirée se déroula si agréablement qu'elle décida de remettre cela tout les soirs...elle y fit alors la rencontre de deux de ses cousines, dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis le tragique assassinat de ses parents...Oceana et Lidyocare. Elle apprit aussi tristement la disparition d'Oceane, une autre d'entre elles...

Elle se voyaient le plus souvent possible, passant le temps à discuter de leur futur...Oceana pensait se tourner vers l'Eglise, et préparait sa pastorale...tandis que Lidy, tout comme Linoa, rêvait au prince charmant, celui qui l'aimerait et la chérirait de tout son être...

Les deux chipies alors s'amusaient au fil des rencontres avec les messires du coin, à leur faire du charme ; avec peu de succcés pour certains, car déjà pris...Lidy enviait Linoa, qui sans vraiment s'en apercevoir, savait se faire apprécier des gentilhommes.
Elle séduisit d'ailleurs deux beaux Montiliens...sans vraiment savoir que l'amour qu'elle ressentait pour eux, n'était rien en comparaison de ce qui allait suivre..
Tiraillée entre les deux, et alors qu'elle se changeait les idées tout en discutant avec un couple très sympathique en taverne, elle aperçut un gentilhomme : blond, des yeux pétillants, un sourire charmeur...il lui plu tout de suite...et ce fut avec l'aide du charmant couple et de la spécialité de sa ville, le nougat, qu'elle fit le premier rapprochement avec celui ci...à sa plus grande surprise, elle comprit vite que sa présence ne lui était pas indifférente...

Ils se retrouvérent alors en taverne ce soir là, échangèrent pendant des heures, se taquinèrent tout en finissant par se brûler aux flammes de l'amour qui naissait entre eux...L'amour avec un grand A...voilà qu'il se présentait à elle, alors qu'elle ne le cherchait plus...quelle ironie...

Ce soir là, il lui parla de ses amis, de ce groupe si sympathique, gai et vivant qu'il considérait comme sa famille : il lui proposa de le rejoindre, pour vivre une grande aventure, une vie trépidante, au rythme des chevauchées nocturnes, des soirées animées auprès d'un feu, à rire...
Linoa, enthousiasmée par le tableau que son coup de foudre lui dépeignait, accepta sans hésitation sa proposition...

Quelques jours plus tard, elle fit la connaissance du groupe...et elle n'a jamais été aussi heureuse depuis lors...Elle les apprécie tous, est au paradis près de son ange et attend un enfant de celui ci...
Elle ne pouvait rêver mieux...aujourd'hui, elle est fière de pouvoir dire qu'elle fait parti des Lycans.
Gypsi
(Les fins heureuses sont des histoires qui ne sont pas encore terminées... Mr. & Mrs. Smith)
[Voyage dans le temps]

Le temps passait vite. Trop vite peut être. Il défilait. Tandis que la brune l'observait. On lui avait dit un jour en taverne: "Je ne suis personne. Les gens sont les acteurs d'une pièce de théâtre. Moi, je ne suis que celui qui tient le décor." . N'était-ce pas finalement ce qu'elle était aussi. Un vieux pilier, oublié. Qui observe sans être vue...

La vie lui avait joué bien des tours à la Gitane. Des tours qu'elle ne pourrait jamais oublié. Comme tous, sans doute, sa vie avait été marqué par des disparitions, des morts ponctuels. Douloureuses. Tellement douloureuses qu'elles en devinrent insupportables. Elle, Lui, et les deux petits... La famille réunit. Ou presque. Et puis... tout bonheur a une fin.

Errances. Perdition. Perdition totale. Souffrance trop forte, reléguée au second plan. Et elle se façonne un masque la gitane. Un masque de bonne-humeur. Un masque, souriant. Exactement oui, tout sourire, rire de tout, ne pleurer de rien. Elle n'a plus de larme. Plus de pitié non plus. Vide à l'intérieur. Mais une façade drôle, folle, ridicule -au choix- à l'extérieur. En général on l'apprécie, mais souvent aussi, on la déteste. Sa nouvelle passion... ? Collectionner les "mots-doux".

Voyage sollitaire. Sans fin. Jusqu'à des retrouvailles. Jusqu'à devenir une brebis. Et puis brebis obéissante, amuseuse de service change, retrouve petit à petit goût à la vie. Mais les brebis se font toujours bouffer. Et la brebis... aurait sans doute du plus s'imposer. Plus d'une fois d'ailleurs. Nouvelle errance. Et deux rencontres qui s'enchaînent. Un peu distante l'une de l'autre, mais pas tant finalement. A force d'observer le temps, on constate qu'il ne passe pas si vite qu'il n'y paraît.

D'abord une rencontre brève. Rapide. Amusante. Une brune. Une proposition, d'abord rejettée, repoussé à un plus tard qui reste flou. Elle avait à faire la gitane. Du moins le croyait-elle. Une seconde, plusieurs jours après. Une blonde. Une louve. Nouvelle proposition. La même. Acceptée cette fois. Un courant, qui passe sans effort, tout de suite. De son côté au moins. Et la brebis change. Son voyage dans le temps est finit. Elle décide de reprendre sa vie en main. Grâce à elle, à eux. S'ils l'acceptent. Et elle fera le nécessaire pour qu'ils l'acceptent. Envie ou espoir retrouvés? Seul le vent le savait. Mais la brune commençait à croire que certaines rencontres pouvaient changer une vie. Utopique? Rêveuse? Oui, certainement. Mais... l'espoir fait vivre, et seul le rêve peut permettre l'espoir. Alors... rêver entre deux grognements, c'était sans doute possible.
Andrea_
[ Le premier jour du reste de ma vie* ]


Recommencer.
Rejoindre des loups.
Ce qui au début était impensable est devenu réalité.
Quand on perd tout ce qu'on a et que la fierté vous empêche de rejoindre ceux qui jamais ne vous ont lâché, on reste seul face à soi même. On se remet en question. Même la Colombe, n'en déplaise aux mauvaises langues.

Elle connaissait Kachina, l'avait d'abord détesté pour finalement se retrouver un peu en elle, la compteuse avait -un peu- raison... Il y avait aussi eu Joran, indéfinissable, fière, un des rares qui tenait tête à la belle et face à qui elle aimait affirmer son caractère.
Puis la Colombe avait pu rencontrer un gitan et sa soeur, et même si l'appel était tentant, la belle avait préféré son Lou', encore une fois.
Mais l'homme n'est plus. Plus avec elle du moins, et quite à recommencer, à repartir de zéro, autant que ça soit avec des gens qu'elle apprécie.

La vie lui offrait une seconde chance. Et la Colombe saurait la savourer.
Elle l'avait promis au Loup, elle ne changerait pas, elle serait fidèle à elle même. Elle jouira de tout, s'extasiera de chaque instant, elle ne fera plus rien dans la demi mesure. Son rire fera écho à sa joie, ses colères seront légions.
Elle fera de la vie une catin. Une catin qu'elle violera sans ménagement.

Et ouiiiiii ! Par contre avant bah... va falloir attendre, là elle est encore en phase glandouillage.

Donc voilà comment elle s'est retrouvé à r'luquer l'cul d'la blonde, accompagnée d'une chêvre et d'autres animaux en tout genre, remuant comme il fallait du popotin puisqu'un gitan ferme la marche - autant qu'la vue lui soit agréable non?-




* d'après le titre du film de Rémi Bezançon

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