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[RP] Un aller sans retour

Criskool
RP ouvert - Les personnes ayant cotoyé Criskool peuvent intervenir, pour le dernier RP de ma marionnette


Partie de Moulins avec ses enfants, après un voyage fatiguant à cause du froid, de la neige, Criskool arriva enfin devant les portes de Tulle.

Retour au pays un peu forcé pour la jeune femme suite aux malheurs qui l’avaient touchée ces derniers temps. Un décès et non des moindres, celui de son époux, puis 4 jours après décès de son beau-frère, avait plongé Cris dans une profonde tristesse. Et sa petite sœur Neti était dans le même état, les larmes en moins.

L’ex mairesse, ex lieutenante de Tulle et ex CAC du Limousin, n'était plus que l'ombre d’elle-même. Un fantôme, une loque, un boulet attaché au pied de quelqu’un, une personne de mauvaise compagnie, une fontaine, une ex tout et future rien. Celle à qui quasiment rien ne faisait peur, sauf elle-même, celle qui se relevait toujours, celle qui fonçait dans le tas, celle dont les coups de gueule était connus dans le Limousin n'était plus. Plus rien du tout depuis que sa moitié, son Grodard, son homme, son barbu en kilt avait rejoint Aristote.

Les gardes, elle ne les connaissait plus, elle s'annonça en simple visiteuse et passa son chemin. Elle fila sans s’arrêter vers une taverne de la ville. Elle ne passa pas devant la mairie ou elle avait passé tant de journées, de nuits aussi, à son bureau à faire et refaire les comptes, à répondre aux nombreux courriers qu'elle recevait. Elle ne passa pas plus devant le marché, qu’elle arpentait très souvent à la recherche d’une bonne affaire. Elle ignora aussi, le poste de police et ne regarda même pas le château de Limoges au loin. Mais ce qu’elle évita, qu’elle ignora encore plus fut le verger et sa maison qui se trouvait à coté, ne surtout pas passer devant, la crise de larmes pourrait revenir au grand galop.
Elle prit une chambre, pour elle et les enfants, monta ses maigres affaires et une fois les enfants en train de faire leur sieste, elle s'installa devant le petit bureau et écrit deux missives.


Citation:
Chère Dorilys,

Je suis de passage à Tulle avec les enfants, pour régler une petite affaire. J’ai pris une chambre au pigeon bourré, j’espère te voir, pour que tu puisses voir Alwyn, elle a beaucoup changé depuis sa naissance. Et puis il faut que je te dise quelque chose...

Cris


Citation:
Chère Moaan,

Je suis arrivée à Tulle ce matin pour un rapide passage. J’ai pris une chambre au pigeon bourré. Il faut que je te voie afin de te rendre le mandat qu’un ancien maire m’avait fait. Ça sera l’occasion pour que tu revois Ewann, qui a bien grandit et que je te présente ma petite fille Alwyn. Et puis je dois t'annoncer quelque chose...

Cris


La maman donna les missives à Edwige et la regarda partir. Elle s’allongea à côté de son fils et le cajola en attendant le retour de sa chouette et des réponses ou d'une eventuelle agitation en bas à la taverne.
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Dorilys
Cris de retour à Tulle, voilà une nouvelle bien surprenante. Aussi surprenante que sa lettre, courte, et un peu inquiétante. Elle lui parlait d'Alwin, mais pas de Grodard. Bizarre! ! Sa la rousse avait su! ... Toujours est-il que Dorilys se rendit à la taverne ou son amie et ex-patiente était descendue. Elle avait hâte de revoir le bébé. La petite avait du grandir.

C'est avec un peu d'appréhension, mais aussi une joie non feinte que Dorilys franchit la porte du Pigeon bourré. Elle alla saluer Cris, et pour la première fois, prit l'initiative de lui faire une bise.


- Quelle surprise de te revoir à Tulle. Comment vas-tu? A première vue, tu me parais bien pâlotte. Le voyage s'est mal passé? Tu as déjeuné?

Ces questions était le fruit d'un réflexe à la fois de médecin et d'amie. Et à en juger par la mine de Criskool, la rouquine devina que les réponses n'allaient surement pas être celles auxquelles elle s'attendait. Détail curieux: que ce fut par politesse ou par instinct, elle ne mentionna pas Grodard.
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Criskool
Redescendue à la taverne avec les enfants, la maman n'eut pas tres longtemps à attendre, Dori fit, la première, son entrée.
Elle se laissa bisouiller et lui rendit la pareille, distraitement certes, mais Cris n'était pas au mieux de sa forme, ce que remarqua le jeune médecin en face d'elle.


- Quelle surprise de te revoir à Tulle. Comment vas-tu? A première vue, tu me parais bien pâlotte. Le voyage s'est mal passé? Tu as déjeuné?

- Oui je suis revenue à tulle pour rendre ce mandat que j'ai depuis trop longtemps et qui ne me sert plus à rien.
Comment je vais ?


Elle regarda son amie d'un air triste

On va dire que j'ai connu mieux. Le voyage s'est passé aussi bien que possible, mais je suis fatiguée, nous sommes venus directement sans nous arrêter en chemin. Et les enfants sont fatigués aussi mais ils ont fait une sieste en arrivant. Et oui j'ai déjeuné.
Et toi comment vas tu depuis la naissance d'Alwyn ?
Elle a beaucoup changé depuis, tu sais ... viens la voir !


Cris prit la main de Dori et l'entraina vers le couffin qui contenait sa fille, tendrement elle baissa un peu la couverture qui la cachait et caressa sa joue d'un geste doux.

Tu sais si Moaan, est par ici ? Elle doit être occupée avec la mairie je suppose. De toute façon elle a du trouvé le mandat que j'ai laissé à son attention en arrivant et puis elle viendra peut être plus tard.

Léger soupire, pour ce qu'elle avait à leur dire elle préférait autant ne pas avoir à le faire deux fois, c'était déjà assez dur comme ça. Puis elle posa son regard sur Dori.

Ta sœur n'est pas avec toi ? Elle va bien au moins ?
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Dorilys
Les réponses restaient vagues. Ce n'était pas bon signe. Et Cris posait des questions à son tour, comme pour se débarrasser de ce qui la gênait. Dévier la conversation était le meilleur moyen de donner l'illusion qu'on maîtrisait la situation. La rouquine s'attarda cependant quelques instant sur le bébé en souriant.

- Oui, elle est mignonne. Vous l'avez bien réussie.

Si elle voulait savoir ce qui n'allait pas chez Criskool, Dorilys allait devoir mettre les pieds dans le plat. Poser la question qu'il ne fallait pas poser afin de lui tirer les vers du nez, et insister sur les détails sensibles. Cela surprendrait peut être son amie, mais la rousse n'était plus la petite fille qu'elle avait connue. Elle était devenue une femme, certes pas toujours très mature, mais une adulte quand même, avec ses réflexions, ses idées, et son caractère.

- Cyrielle? Elle vit sa vie. Je l'y ai un peu forcée, parce que je voudrais vivre la mienne.

Dorilys s'interrompit. Ne pas s'attarder sur soi, et revenir à elle. A tout prix!

- Je te retourne la question: et Grod? Il n'est pas venu avec toi? Des nuages dans votre idylle?
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Moaan
En plein travail à son bureau, Moaan reçu une missive

Citation:
Chère Moaan,

Je suis arrivée à Tulle ce matin pour un rapide passage. J’ai pris une chambre au pigeon bourré. Il faut que je te voie afin de te rendre le mandat qu’un ancien maire m’avait fait. Ça sera l’occasion pour que tu revois Ewann, qui a bien grandit et que je te présente ma petite fille Alwyn. Et puis je dois t'annoncer quelque chose...

Cris



Cris était de retour !! Elle s'empressa de finir le papier qu'elle avait sous la main et enfila sa cape. Le reste pourrait bien attendre un peu.
Direction la taverne municipale !

En quelques minutes, elle y était ! De l'extérieur, elle aperçu deux personnes.
Elle rentra dans la taverne, prenant soin de refermer la porte derrière elle et ôta sa cape.
Le sourire aux lèvres, elle s'approcha au plus vite en voyant qu'il s'agissait de Dorilys et de Criskool.


- Aaaah les filles !!!

Moaan les bisouilla et serra longuement Cris qu'elle n'avait pas vu depuis un moment.

- Comment vas-tu ?? Et tes enfants ?? Et Grod ??

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Moaan

Maire de Tulle
Fiancée à Flamzz
Dame de Moirax
Equite de l'ordre du Grand Couvain
Criskool
- Je te retourne la question: et Grod? Des nuages dans votre idylle?

La question à 10000 écus a été posée. La question qui pouvait tout faire basculer dans la tête de Cris. La question a laquelle il fallait malheureusement répondre ... Ne pas éclater en sanglots, pas devant Ewann, il était déjà assez perturbé comme ça, inutile d'en rajouter ... et puis, non elle savait très bien qu'elle ne tiendrait pas ...
S'approchant de son fils elle lui demanda de les laisser toutes les deux. Le petit graçon un fois remonté dans la chambre s'amuser dans son coin, Moaan fit son entrée.
Une nouvelle fois la question sur son défunt époux tomba. Cris s'approcha alors de ses amies et d'une voix tremblante leur annonça la triste nouvelle


Grod, malheureusement est tombé malade .... et très vite son état a empiré .... et personne n'a rien pu faire et .....

Sa voix se brisa, Cris éclata en sanglots. S'asseyant sur une chaise, elle prit son visage dans ses mains et elle tenta de se calmer et de continuer sa phrase laissé en suspend

....et il est parti rejoindre Aristote.
Vous connaissiez Victor, le mari de Neti ...? Il lui ai arrivé la même chose ... 4 jours après ....


Voila la triste nouvelle enfin les tristes nouvelles ont été annoncées ... Un peu brutalement certes, mais c'était la triste vérité.
Cris n'osa relever ses yeux remplis de larmes sur Dori et Mo et continuait à pleurer en silence, comme si ses larmes n'en finiraient jamais de couler

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Dorilys
Choc! Stupéfaction! Aucun mot n'était assez fort pour décrire la réaction, ou plutôt la non-réaction de Dorilys. Comment était-ce possible? Pas Grod! Pas Victor! Des tas de question se bousculèrent dans la tête de la jeune femme. Pourquoi Cris ne l'avait-elle pas fait venir? Aurait-elle pu faire quelque chose? Qu'est ce qui avait bien pu foudroyer ses deux amis aussi vite? Non, ce n'était pas possible!

Pas étonnant que Criskool soit dans cet état second. La souffrance est immense de perdre un être aimé. Et Aristote savait combien Dorilys connaissait cette douleur-là! Elle était restée murée des jours après la mort de sa mère. Et Cris était sur le point d'en faire autant.

La jeune rouquine regarda d'abord Moaan, avec un regard de "qu'est ce qu'on fait?". Puis, instinctivement, elle se rapprocha de Cris. Elle qui évitait tout contact depusi la mort de Gyldas, de peur de s'attacher à quelqu'un, se rapprocha de son amie et la prit dans ses bras. Et la seule chose qu'elle trouva à dire fut ce qu'on lui avait dit aussi:


- Pleure! Ça ira mieux après.

Mais elle savait que c'était faux. Ça n'irait pas mieux. Ça n'irait jamais mieux.
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Criskool
Dans ce genre de circonstances on ne fait pas vraiment attention à qui vous tend la main, ni si c'est dans ses habitudes, on se repose sur l'épaule d'une amie et c'est ce que fit Cris.
Un instant secouée par ses sanglots, l'instant d'après les pleurs en silence, elle étreignait la jeune femme avec force. Au point de l'étouffée ...? Peut être pas ... enfin quoique ....

La jeune veuve resta un bon moment dans les bras de Dorilys, y cherchant un peu de réconfort, puis estimant avoir assez abusé, elle se détacha d'elle, essuya rapidement ses yeux puis regarda le medecin puis la mairesse tour à tour.


Je n'étais venu que pour te rendre mon mandat Mo. Je l'ai gardé trop longtemps ...
Je ne vais pas m'attarder ici, je dois rentrer à Moulins. Je dois y retrouver Neti, nous allons probablement partir en voyage toutes les deux avec les enfants ...


Nouveau regard vers ses deux amies quelques peu incrédules et encore assomée par les tristes nouvelles qu'elles venaient d'apprendre.
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Dorilys
Criskool avait déjà planifié son retour alors qu'elle venait d'arriver. On sentait de la résignation dans ses paroles, mais surtout une grande lassitude. Et Dorilys se sentait impuissante. Elle ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Une fois de plus, elle chercha du secours dans le regard de Moaan. Puis elle s'adressa à Cris en espérant lui faire entendre raison.

- Tu ne peux pas partir comme ça. Passe au moins la nuit ici. Pense aux enfants.

Elle interrogea de nouveau Moaan du regard. Celle-ci avait surement une chambre encore disponible pour une mère avec deux enfants.
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Arestel
Arestel avait quitté le Limousin depuis le mois de septembre et ce n'était que par courrier qu'elle recevait les nouvelles de sa terre d'adoption. Elle regrettait que les mauvaises s'accumulaient plus que les bonnes.

La première lettre annonçant le décès de Grod lui avait fait un choc.
Le cauchemar qu'elle vivait quotidiennement depuis des semaines, elle ne le souhaitait à personne, et encore moins à Criskool. La réponse au courrier fut clair, Ary lui avait fait promettre de l'attendre à Tulle, elle de son côté lui avait promettre de faire au plus vite.
Mais voyager avec des enfants n'était pas chose facile, et accélérer le pas s'était relevé comme impossible. Alors, après s'être assurée que la santé de Mirabelle s'était améliorée, elle prit le cheval avec frère David et parti en trombe directement Tulle.
Louisia et les jumelles continuaient le chemin ensemble, tranquillement, et la rejoindraient à Limoges.

Passer les portes de Tulle lui renvoya en mémoire une masse de souvenirs, elle arpenta les rues à la recherche d'une première taverne pour demander des renseignements. Si Criskool était de retour à Tulle, certaines devaient au moins savoir où elle se terrait. Elle s'approcha d'une à l'aspect typique, lu attentivement le nom "Le Pigeon Bourré" et entra doucement dans la taverne.

Il ne lui fallu pas plus de dix secondes pour reconnaître Criskool attablée avec Dorilys et une autre femme qu'elle avait déjà croisé. Les larmes non plus ne lui avaient pas échappées, et pourtant elle resta sur place, comme tétanisée à l'idée de faire face à ce bout de femme, fixant la scène et la gravant dans sa mémoire.

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Criskool
Cris regarda Dori, un instant ... puis d'un ton résigné lui répondit

Ecoute moi Dori, c'est ici que j'ai connu Grod, c'est ici que nous avons vécu nos plus beaux jours, c'est ici aussi que nous nous sommes mariés.
Tout à Tulle me rappelle Grod, tout ... l'église, le marché, même la mairie ou il venait avec Ewann m'enlevée pour venir passer la journée au verger pour pique niquer avec eux ...
Et puis il y a notre maison, remarque il y a peut être quelqu'un qui l'habite maintenant, je ne suis même pas passé devant....
Pour toutes ces raison Dori, je ne peux pas resté. Nous nous reposerons à Aurillac, je te le promet.
Mais comprend moi, c'est trop dur de rester là ...


La porte de la taverne s'ouvrit sur une voyageuse, les yeux embués de larmes, Cris ne la reconnu pas tout de suite et puis finalement

Ari ....!
Merci d'avoir fait aussi vite....


Elle alla serrer dans ses bras, son amie qui restait comme pétrifiée.

Je suis contente de te revoir, j'espere que le voyage ne t'as pas trop fatiguée.
Malheureusement, comme je l'expliquais à Dorilys, je ne reste pas à Tulle ... trop dur


Elle tenta de sourire un peu à son amie, enfin ça resemblait plutôt à une grimace. Rester vague, ne pas trop entrer dans les détails c'est ce qu'elle avait de mieux à faire pour ne pas fondre une fois de plus en larmes.
Secrète elle a toujours été, secrète elle restera

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Dorilys
Pour refuser alors que tout le monde lui conseillait de rester, Cris devait vraiment avoir hâte de quitter la ville. Mais à Moulins, tout ne lui rappellerait-il pas Grod également? Quoi qu'il en soit, personne n'arriverait à la raissonner. Dorilys voulut lui proposer de l'accompagner, mais elle avait encore à faire à Tulle quelques jours.

Cris s'était écarter de Dori pour aller saluer Arestel. C'était une femme qui se donnait bien du mal pour animer le Limousin. Dorilys l'avait un peu côtoyée dans ce domaine, mais elle ne la connaissait pas très bien. Elle s'approcha.


- Bonjour Arestel. Moi aussi, j'aurais préféré vous revoir en de meilleures circonstances.

Que dire? La jeune rouquine sortit de sa besace deux pains aux lardons et les mit dans celle de Cris.

- Tiens, c'est pour la route. C'est mon ami Renardo qui m'a appris à les faire. Tu m'en diras des nouvelles.

Le ton était loin d'être enjoué. Elle sourit, mais le cœur n'y était pas.
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Criskool
Cris senti Dori lui glisser quelque chose dans sa besace.

- Tiens, c'est pour la route. C'est mon ami Renardo qui m'a appris à les faire. Tu m'en diras des nouvelles.

- Merci Dori, je te dirais ça. Je ferais attention c’est promis. Prend soin de toi.


Elle salua ses amies, présentes dans la taverne, les remercia d’avoir passer du temps avec elle, d’avoir tenter de la consoler, puis rassembla ses affaires.
Une fois les enfants prêt à affronter le froid elle sortit dehors et prit la route pour Moulins. Ils ne pouvaient guère marcher vite, Ewann trainait des pieds en se lamentant


- Ze suis fatigué, ze peux plus marcher …
- Ewann, mon cœur s’il te plait ne fait pas ta mauvaise tête, sinon on n’y arrivera jamais. T’as déjà fait des voyages avec papa, Neti et maman. Et tu es un grand garçon maintenant.
- Mais ze suis fatigué … et puis papa il me portait sur ses épaules comme ça ze me reposais …
- Mais mon chéri, je porte déjà ta sœur, je peux pas vous porter tout les deux
- Ze veux mon papaaaaaaaaa ….


Le drame, Ewann éclata en sanglots. Sans doute les larmes retenues depuis l’annonce de la mort de son père. Cris le serra contre elle et tenta de le calmer puis elle l’assit sur une pierre et s’agenouilla pour être à sa hauteur.

- Ecoute moi mon cœur, je te l’ai déjà expliqué, papa est monté rejoindre Aristote. Il te manque je sais, à moi aussi il me manque, mais tu sais de la haut dans le ciel, il nous voit. Et je suis sure qu’il ne voudrait pas nous voir triste et qu’il souhaiterait que tu sois un grand garçon courageux.
Et tu sais il sera toujours là dans ton cœur et dans le mien. Quand tu te sens triste, il te suffira de penser fort à lui et tu le verras là, dans ta tête et il te dira, rien qu’à toi, combien il t’aimait, qu’il était fier de toi, mais aussi que tu ne dois pas être triste, la vie continue …
Tata Neti te l’a expliqué déjà ça non ? C’est Dieu qui lui a dit que papa nous voit de la haut …
Aller viens, continuons, il faut qu’on arrive à Aurillac avant ce soir.


Un dernier gros bisou et, entrainant son fils sur les chemins Cris avançait en direction du duché du Bourbonnais - Auvergne.
Elle n’avait pas vu les brigands qui les observaient depuis quelques temps, pas senti non plus quand ils s’approchèrent, par derrière comme des lâches pour les tuer tous les trois.
Il n’y eu pas de combat, pas de résistance, l’assaut fut bref et sans appel, un coup de poignard à un endroit vital et c’en était fini des Montcaleçon Hafleurs.

Il ne resta dans les fourrés, sur le chemin entre Tulle et Aurillac, que trois corps inertes. Celui d’un bébé, celui d’un enfant de 4 ans et celui d’une femme

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--Les_voyageurs
Un groupe de voyageurs, se dirigeant vers Tulle, trouva sur le bas coté, les trois corps. D’après les traces de pas, ils venaient de Tulle, ils vérifièrent si il n’y avait plus rien à faire pour eux.

- Ils sont morts … tous. Sans doute l’œuvre de quelconques bandits
- Rhaaaa les lâches ! S’en prendre a une femme et des enfants …
- Bon qu’est ce qu’on fait ?
- On va les ramener à Tulle, on n’est pas loin, ils viennent surement de là et puis ils ont surement de la famille
- Ouais t’as raison et puis on peut pas les laisser là


Arrivés à Tulle, ils crièrent sur la place publique

Oyez, oyez, en faisant chemin vers votre beau village nous avons trouvé les corps, de cette femme et ces deux jeunes enfants. Nul doute qu’ils ont été les victimes de vils brigands.
Ils ne sont peut être pas de votre village, mais leurs pas semblaient venir d’ici. Nous espérons de tout cœur qu’ils ne faisaient pas parti de votre famille mais si tel est le cas nous sommes profondément désolés de vous apporter pareille nouvelle et nous compatissons à votre douleur.


Les voyageurs s’éloignèrent un peu afin de laisser d’éventuelles personnes ayant des proches correspondant à la description venir vérifier leur identité.
Dorilys
Mal dormir parce qu'elle s'inquiète pour son amie, ça la mettait déjà de mauvaise humeur, mais se faire réveiller par des voyageurs de bon matin parce qu'ils ont trouvé des corps, c'était le bouquet. Tout en grommelant dans ses dents, Dorilys s'habilla en quatrième vitesse, arrangea ses cheveux un minimum avant de sortir et alla à la rencontre de ces gens bien intentionnés, mais un peu bruyants à son goût.

- Que vous arrive-t-il messieurs dames?

L'un d'eaux dégagea la couverture dans laquelle il avait envelopper les corps et Dorilys identifia avec horreur celui de Cris et de ses deux enfants. Pas besoin d'être légiste pour deviner ce qui leur était arrivés. Elle porta sa main à sa bouche, en se disant que ce n'était pas possible, que ça n'avait pas pu leur arriver. Le seul mot qu'elle put prononcer fut:

- Dieu du ciel!

La stupéfaction des tullistes dura plusieurs minutes, puis il fallut prendre une décision.Les charpentiers construisirent des cercueils en hâte, et Dorilys les reconduirait à Moulins.

- Je voulais partir, de toute façon. Là, j'ai un but. Et puis... il n'y a pas de curé à Tulle. A Moulins, Neti pourra leur faire une cérémonie digne. Cris le mérite, avec tout ce qu'elle a fait. Et puis... elle sera... ils seront avec Grod. Ça aussi, ils en ont le droit.

Elle s'était justifiée avec des paroles mornes, un ton las et fatigué par la choc subit quelques heures plus tôt.
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