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[RP] Parce que parfois griffes et crocs ne suffisent pas

--L.homme
Non, les malandrins n'arborent pas tous une horrible cicatrice au visage, non ils ne sont sont pas obligatoirement repoussants, malodorants et ivres, ni n'entrecoupent leurs propos de jurons qui feraient rougir un charretier. La preuve en était l'homme tapi contre le sol, immobile depuis une bonne vingtaine de minutes. La chair de poule avait gagné ses extrémités, puis ses membres, mais au lieu de l'engourdir cette sensation l'électrisait, s'insinuant en lui comme un poison anesthésiant qui inhibait sa peur, son appréhension. Les sensations qu'il connaissait bien commencèrent à s'enchaîner en lui, comme à chaque fois que son piège savamment tendu et orchestré se tenait prêt à se refermer sur sa proie. Quelque part entre les jeunes troncs deux légers mouvements lui indiquèrent que les autres se tenaient prêts aussi.

Il passa encore quelques secondes à regarder la petite silhouette auréolée de blond qui se tenait dans le cour d'eau, ignorant tout de ce qui se déroulait autour d'elle. Un instant la cicatrice de la morsure à son cou parut se réveiller à nouveau et un battement rageur cogna à ses tempes. Saleté de gamine... cette fois-ci ils ne se tromperaient plus.

Il éleva le bras, tendu à l'extrême, puis...
Louve.
Aïe !! Non reviens !

Un bruit d'éclaboussures après cette exclamation surexcitée et la jeune Louve se retrouva rudement assise sur son séant rebondi, les cheveux dégoulinant d'eau collés sur son visage, regardant d'un air perplexe son poisson s'échapper entre deux mèches blondes.

Bon... tout à recommencer pfff... 'reusement que Léandre ne voit pas ça, sinon..!

Forte de cette maigre consolation, la jeune fille se remit lestement debout, toute grognante et détrempée. Sa main écarta d'un geste impatient les cheveux qui lui cachaient la vue et essora patiemment l'ample chemise blanche dont elle était vêtue. De nouveau elle chercha des yeux un endroit intéressant dans le mince cours d'eau et trouva finalement son bonheur juste derrière une grosse pierre brune.

Les pieds doucement chatouillés par un lit d'algues, immergée dans l'eau claire jusqu'à mi-cuisse, la jeune fille s'immobilisa parfaitement et se mit à scruter l'eau d'un air très concentré dans l'attente qu'un poisson passe à sa portée. Au moindre signal elle se statufierait entièrement et attendrait le temps qu'il faut pour mettre son poisson en confiance... puis elle bondirait sur lui, aussi vive et précise que l'éclair. Il faut dire que ses entraînements en taverne avec son cobaye préféré Léandre commençaient à présent à porter leurs fruits et elle devenait peu à peu une redoutable pêcheuse à mains nues.
Au reste à présent que les journées s'étiraient et s'adoucissaient de façon significative elle s'adonnait très volontiers à cette activité qui était pour elle un excellent prétexte à fuir le village qui lui rappelait sans cesse le programme municipal qu'elle devait boucler pour il y avait déjà deux jours... Louve réprima un petit soupir et se força à se concentrer sur son activité. Ce soir elle devrait impérativement finir ce programme, quitte à y passer la nuit.

Décidée donc à profiter de sa sûrement dernière journée de liberté et toute absorbée dans sa tâche elle n'entendit pas les légers craquements autour d'elle lorsque les trois se positionnèrent, ou du moins n'y prêta aucune attention. Seul un léger mouvement à gauche de son champs de vision la décida à tourner la tête pour voir quel animal venait si malencontreusement perturber sa séance de pêche.
D'animal nulle trace. Juste un homme dont elle ne vit que les yeux avant qu'une vague amère de souvenirs la submerge. Ses yeux s'agrandirent d'étonnement tandis qu'elle bondissait de côté pour éviter la charge.
Emporté par son élan l'homme s'écrasa dans l'eau, aux pieds d'une femme sortie d'un bosquet qui l'enjamba en grognant pour courir vers la petite.


Bon sang mais fais un peu attention !! Tu vas pas encore tout gâcher ?!

Ferme-la donc et attrape-la au lieu de jacasser ça te changera !

Elle avait couru droit au tronc au pied duquel elle avait déposé son bouclier et son manche en vue de s'entraîner après la pêche dès qu'elle avait reconnu les deux personnages.Une chance qu'ils ne l'aient pas vu d'ailleurs. Le bâton dans les mains, elle se retourna au moment où ils arrivaient sur elle. Le sang lui battait aux tempes, ses muscles lui faisaient presque mal tant l'adrénaline les fouettait et dans son dos les fines zébrures blanches se mirent à lui tirailler la peau au souvenir des coups reçus.
Sentant un début de crainte lui oppresser la poitrine elle secoua la tête et se pinça le bras pour se ressaisir. Comment avaient-ils pu la retrouver ? Elle avait pourtant couru pendant si longtemps, osant à peine s'arrêter la nuit pour dormir, rouvrant sans cesse ses blessures à force de tomber, se relever, tomber à nouveau...
La femme la regarda d'un air mauvais avant de lancer d'une voix railleuse :


Tu as l'air surprise de nous voir, ce n'est pas très gentil, nous on a pas arrêté de penser à toi...
_________________
--L.homme
Ah ah... toujours ses réflexes étonnant pour une mioche de son âge, mais cette fois-ci ce serait différent, il savait à quoi s 'en tenir. Les autres étaient prévenus aussi, et puis de toute façon ils l'avaient vue à l'œuvre. Même pas une larme pour ses accompagnateurs massacrés ou mis en fuite. Même pas des suppliques quand il lui avait énuméré en détail ce qu'il comptait lui faire.
Il n'était pas de la trempe de ceux qui volent par nécessité, pour nourrir qui des parents souffreteux, qui une femme et des enfants. Non, lui c'était juste son petit plaisir, voir les honnêtes gens le supplier d'abréger la douleur, lui promettre récompenses et promesse d'oubli. Pathétiques... un chasseur n'abandonne pas sa proie aussi facilement, où serait l'amusement sinon.

Ah, autre chose aussi, cette façon qu'avaient eu les autres à protéger la fillette. Étrange ça, être prêt à se sacrifier pour une pouilleuse insignifiante. A bien y regarder, il avait fini par remarquer sa peau plus blanche, ses mains et ses pieds plus fins qu'auraient dû l'être ceux d'une enfant habituée dès son plus jeune âge aux travaux pénibles. Son visage aussi, intelligent, un regard vif qui ne cillait pas, une petite moue dédaigneuse et bravache qui revenait souvent sur son minois.
Non, non, cette fillette n'était pas ce qu'elle semblait être, son instinct le lui soufflait, et il saurait en tirer profit.

Restait plus qu'à découvrir qui rançonner maintenant qu'ils avaient remis la main sur elle. Oh ce serait long, et il y prendrait son pied, ça, il se le promettait bien...
Grandkhan
Citation:
Le soldat Louve manque à l'appel ce matin...


Voilà ce que le maître d'armes de la Lance des Hautes Falaises pouvait lire ce matin-là dans le compte-rendu du jour qui était affiché à proximité de la tente du Lieutenant Général de la caserne.

Grandkhan n'avait effectivement pas croisé la jeune fille au poste de contrôle érigé par l'armée au cours de la nuit précédente... pas de trace de la dieppoise également sur les remparts... cela n'avait rien d'inhabituel néanmoins... la jeune fille oubliait parfois les devoirs qu'incombaient sa charge, sans doute à cause de sa grande jeunesse- du moins, préférait-il penser qu'il s'agissait de cela-, et elle réapparaissait le lendemain, confuse de son oubli...

C'est sans doute pour cela que le dieppois ne se soucia guère de cette absence injustifiée... mais le soir venu, toujours pas de traces de la jeune fille... comportement plus anormal qu'à l'accoutumée... le soldat, avant d'aller prendre son tour de garde, se décida à se rendre dans les tavernes de la cité, afin de voir si la jeune fille n'y avait pas fait halte, afin de boire une tisane, ou une boisson étrange que celle-ci appelait " limonade", et que le mongol ne connaissait point...

Après avoir visité quatre tavernes, et avoir subi quatre échecs, Grandkhan arriva devant la Chope Joyeuse... ce troquet, tenu par Mabelle, pouvait être considéré comme l'une des plus plausibles lieux de refuge de Louve, la tenancière étant un peu, au sens du mongol, la mère que la jeune fille n'avait jamais eue... enfin, le supposait-il, l'adolescente étant peu prolixe à ce sujet...

Rentrant en coup de vent dans la taverne, sans même prendre la peine de saluer l'assemblée, Grandkhan se dirigea directement vers le comptoir... par chance, Mabelle était là...


Bonsoir Mabelle... aurais-tu vu Louve récemment? Cela fait presque deux jours que nous ne l'avons pas vu à la caserne, et elle est portée manquante depuis ce matin... si elle est absente pendant deux jours encore, elle sera considérée comme déserteuse... avec les conséquences que tu sais... j'aimerais donc la retrouver rapidement... donc, si tu sais quelque chose, dis-le moi...

Le mongol espérait avoir le début d'une piste... mais est-ce que celle-ci serait fiable?
--Mabelle
Mabelle était affairée dans sa taverne. Elle confectionnait quelques galettes pour ses louveteaux Louve et Léandre comme elle aimait les appeler.
Elle chantonnait tout en parlant à son chien, Brennus. Oui, elle faisait souvent cela...Ce chien avait une attitude parfois humaine qui faisait que les gens lui parlait souvent. Luhpo en sait quelque chose du reste pour avoir longuement converser avec Brenn lors d'un banquet...

Elle entendit la porte s'ouvrir et vit Grankhan entrer. Elle afficha un large sourire à la vue de son grognon préféré. Elle l'accueillit avec un "hum" qu'il comprenait bien, pour le taquiner ,puis s'aperçut que le ton n'était pas à la plaisanterie en écoutant ses propos.



Citation:
Bonsoir Mabelle... aurais-tu vu Louve récemment? Cela fait presque deux jours que nous ne l'avons pas vu à la caserne, et elle est portée manquante depuis ce matin... si elle est absente pendant deux jours encore, elle sera considérée comme déserteuse... avec les conséquences que tu sais... j'aimerais donc la retrouver rapidement... donc, si tu sais quelque chose, dis-le moi...



Le visage de Mabelle s'assombrissait au fur et à mesure des propos de Grankhan...Louve ? Disparue ? Certes elle ne l'avait pas vue depuis longtemps et avait même pesté contre elle se disant qu'elle allait l'entendre quand elle la verrait. Elle ne tenait plus la taverne...oui ...effectivement elle ne l'avait pas vue non plus mais avec ces deux là entre leurs chamailleries et leurs escapades, elle ne s'était pas inquiétée davantage


Mais là...l'armée...désertion...Mabelle pâlit...Louve...ma petite Louve...où pouvait elle être ?


- Grankhan...je... je suis désolée..non je ne sais rien...


Mabelle se demandait toujours pourquoi tout le monde venait l'interroger sur ses louveteaux...enfin non, elle ne se demandait plus...Elle les avait un peu pris sous son aile...ils lui rappelaient tant sa petite fratrie...Elle était tellement attachée à eux...vifs, curieux, drôles, prometteurs,...

- Seigneur...Par Aristote ..oh pardon Khan...

Mabelle se ressaisit.

- Écoute...j'ignore où elle est et justement je pestais contre elle encore tout à l'heure en leur préparant des galettes, car elle n'était pas passée depuis deux jours...oui... en effet...

Mabelle réfléchit.

- Je sais qu'elle adore pêcher...nous y allions ensemble parfois...

- Viens, suis moi, allons là bas, je ferme tout et je t'emmène.


Mabelle aidée de Grandkhan ferma la taverne, prit Brennus et sortit.

- Viens Brenn, viens on va chercher Louve, trouve ta grande amie...
_______________
Grandkhan
Dès que le mongol eut prononcé ces paroles, le visage de Mabelle suffit à apporter un début de réponse... en l'espace d'un instant, il se crispa, comme si se manifestait la désagréable douleur d'une épée venant de se planter dans les entrailles de la dieppoise... assurément, Mabelle n'avait pas vu Louve, et ses paroles ne firent que confirmer l'impression du cavalier...

- Grankhan...je... je suis désolée..non je ne sais rien...

L'asiatique soupira... Ici non plus, il ne trouverait pas d'indices concernant la disparition un tantinet mystérieuse de la gamine... cependant, tandis qu'il allait retourner sur ses pas, en quête d'un autre estaminet où l'on aurait pu avoir aperçu la jeune fille, il remarqua que sa vieille amie semblait un brin chancelante, voire, emprunte à la panique, comme si celle-ci redoutait une issue tragique pour une enfant qu'elle considérait sans doute un peu comme la fille qu'elle n'avait jamais eu ( du moins, à la connaissance du dieppois ), bien qu'elle ne l'ait jamais admis ouvertement à quiconque...

- Seigneur...Par Aristote ..oh pardon Khan...

Pourquoi les habitants de l'Ouest recouraient-ils toujours à ce Dieu et cet Aristote, au nom desquels un bon nombre de guerres stupides avaient été menées, occasionnant d'innombrables gâchis... il ne se le demandait plus trop, et le mongol, cette fois là, se retint d'exposer son point de vue à ce sujet, d'autant que Mabelle avait immédiatement corrigé, l'émotion passée, connaissant le goût tatillon du ronchon dieppois en la matière... il semblait toutefois que Mabelle se remettait de ses émotions... elle finit par lâcher...

- Écoute...j'ignore où elle est et justement je pestais contre elle encore tout à l'heure en leur préparant des galettes, car elle n'était pas passée depuis deux jours...oui... en effet...

Rien de nouveau en somme, le mongol fit une moue de déception... qui heureusement, disparut rapidement, des informations plus intéressantes finissant par sortir de la jeune femme...

- Je sais qu'elle adore pêcher...nous y allions ensemble parfois... viens, suis moi, allons là bas, je ferme tout et je t'emmène.

Un début de piste s'offrait-il enfin au chasseur? Allait-il pouvoir remettre la main sur sa proie distraite, et la ramener au campement militaire? Le soldat des Hautes Falaises l'espérait... Mabelle semblait décidée à le guider... la normande avait déjà servi à ses côtés, ce qui était un bon point, et Grankhan était même satisfait de pouvoir repartir en " mission " à ses côtés... il s'abstint cependant de le dire, évoquer ses émotions n'étant pas réellement son fort... pour ne pas dire qu'il avait horreur de ça... il resta donc le plus froid et le plus neutre possible dans sa réaction...

Hum... comme tu voudras... c'est ton commerce après tout, si tu veux perdre de l'argent ou des clients, à ta guise... prends une arme avec toi, on ne sait jamais... j'ai déjà tout mon équipement, on filera immédiatement ensuite... quant à cet endroit dont tu me parles, je suppose qu'il s'agit du nord du lac, en bordure de la vieille forêt? Il y a une cascade pas loin, où Louve aimait aller avec Léandre... je leur en avais parlé, il y a longtemps maintenant...

Se taisant l'espace d'un instant, il finit par se tourner vers les quelques assoiffés qui constituaient la clientèle avinée du soir, et plongeant sa main rapidement dans sa sacoche, il en tira plusieurs écus, qu'il jeta en direction des buveurs, parlant d'une voix forte pour être sûr d'être bien entendu...

Messieurs dames, je vous laisse deux minutes pour déguerpir... la taverne où vous vous trouvez est fermée jusqu'à demain matin, pour raison militaire... voici de quoi vous payer un verre dans une autre taverne... bonne soirée à vous néanmoins, désolé du dérangement, et maintenant, ouste, ou je sors moi-même les réticents!!!

Malgré les grognements et protestations de certains clients, sans doute étrangers à la ville, la clientèle collabora... peut-être les dieppois présents réussirent à convaincre leurs homologues de la dangerosité de s'opposer au mongol, qui parfois, n'hésitait pas à employer la méthode forte pour parvenir à ses fins... il s'était tristement illustré dans ce domaine à plusieurs reprises, quitte à passer pour un rustre... bien que l'hypothèse la plus probable soit que les pièces jetées en direction des ivrognes compensaient largement le prix du verre qu'il avaient payé icelieu... le cavalier dieppois semblait pressé et de mauvaise humeur, donc, mieux valait obtempérer... moins de cinq minutes plus tard, la taverne était fermée, et l'étrange équipée, composée d'une femme et de son chien, et d'une brute au teint jaunâtre, étaient prêts à prendre la route en direction du nord...

Mabelle, tout en se blotissant dans sa cape, la pluie commençant à tomber, parla à Brennus...


- Viens Brenn, viens on va chercher Louve, trouve ta grande amie...

Les trois compagnons allaient-ils retrouver Louve? A ce moment là, aucun d'entre eux n'imaginait s'engager dans une aventure qui leur apprendrait une autre vérité concernant la jeune fille...
Louve.
Pas un seul cri de poussé, pas un geste de recul.
L'étonnante gamine s'était défendue jusqu'au bout, avec toute la hargne dont pouvait faire preuve son petit corps. Fière, elle l'était. Du sang impérial coulait dans ses veines après tout, et elle avait hérité de sa mère une intrépidité qui frôlait dans ce cas l'inconscience, de son père une grande force d'esprit qui lui permettait de garder le front levé et le visage fier en toutes circonstances.

Même lorsque la bataille était perdue d'avance.. comme ici. Louve bondissait, assénait un coup de manche qui même s'il n'était pas très fort tenu compte de sa force relative était adroitement mené et ralentissait ses poursuivants, cherchant plus à un moyen de s'enfuir qu'à les terrasser.
'las, ils avaient passé tant de jours à l'observer pour guetter le moment propice de l'enlever qu'ils en connaissaient le terrain par cœur. Ce constat la fit frémir malgré elle, c'était là un avantage précieux dont elle ne pourrait tirer profit. Et Dieu seul savait à quel point, pour une fois, l'espoir qui s'offrait à elle lui semblait bien mince.

Comme pour illustrer ses pensées, au moment où elle avait aperçu derrière son épaule ses adversaires ralentis par un épais buisson de ronces qu'elle avait adroitement traversé sans trop de griffures et que le terrain prit sur eux commençait à lui redonner espoir, un bras caparaçonné de cuir surgit brusquement de derrière un tronc pour lui asséner un coup en pleine poitrine.

Une protestation étouffée s'échappa de la gorge de la fillette... Quelques pas, se forcer... allez, du nerf !!! du nerf...
Trop tard... les yeux se voilent de noir sous le manque d'air... les jambes cèdent...

Enfin, la Louve mit un genou à terre, chercha une dernière fois à se relever en s'aidant de son manche qu'elle tenait encore agrippé malgré le choc, puis s'affala dans l'herbe, inconsciente. Sur le flanc gauche.

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