Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Mariage Adrien/Ayena.

[RP]Cathédrale de Narbonne : Mariage Ayena/Adrien, le 25/02

Ayena
La cathédrale de Narbonne avait revêtu son plus bel habit. Habit entaché du deuil de la Reyne Nebisa de Malemort, mais qui restait pimpant et coloré : aujorud'hui on oublierait la morte pour se consacrer au mariage. Le Coms du Lengadoc et la Portaparaulà allaient convoler en juste noce, et l'on pouvait bien, le temps d'une journée, oublier un peu que la Royaume était en deuil.
Des fleurs de primevères ornaient les allées, discrètes et fort peu parfumées mais qui tintinnabulaient silencieusement, heureuses du rôle qu'elles tenaient aujourd'hui. L'autel et ses alentours étaient baignés d'une forte lumière due aux centaines de bougies allumées. l'encens, lui aussi, avait été brulé en grande masse : ce n'était pas tout le jour qu'un régnant du Lengadoc prenait épouse.
Les portes grandes ouvertes criaient "venez donc" ! Alors que les cloches ne sonnaient pas encore. vide le lieu ? A peu près. Mais cela ne durerait pas et bientôt, c'est Monseigneur Galahad qui accueillerait les fidèles, les invités et le peuple pour cette grande cérémonie : Ayena de Talleyrand, Demoiselle d'Alquines verrait sa main donnée à Adrien Desage, Coms de Lengadoc, Baron de Crussol et douairier de la Voulte.

_________________
*En refaisage*
Vicomtesse de Saint Rémezy
Baronne de Crussol
Dame d'Alquines
____________________
Héraldique>Ne pas cliquer ici
Galahadd
En ce beau dimanche du mois de Février 1460, l'Archevèque était un peu fébrile il venait de se fouler la cheville, c'est en boitant qu'il allait célébrer la messe de mariage de Ayena de Talleyrand, Demoiselle d'Alquines et Adrien Desage, Coms de Lengadoc, Baron de Crussol et douairier de la Voulte.. Il s’agissait aujourd'hui de ne pas faire trop d’erreur, ne rien oublier. Trop de personnalités qu'il estimait allaient être présente en ce jour de fête.

La veille, des fidèles paroissiens avaient préparé la Cathédrale pour qu’elle soit, elle aussi, magnifique pour la célébration. Des fleurs avaient été mises près de l’autel et devant les statues des Saints, le balai passé, bref tout était en ordre pour une belle cérémonie. Les bans avaient été affichés 15 jours avant, avec le nom des témoins. Oui il fallait espéré que cette demeure du Très Haut se remplisse de chants et d'espoirs.



Tout était prêt pour accueillir les jeunes mariés. Il jeta un coup d’œil aux enfants de chœurs qui finissaient de se préparer, quand ce fut bientôt l'heure, il fit signe à l'un d'entre eux d'aller au clocher pour sonner la mélodie de la Cathédrale...


En grande tenue d’apparat, entouré de ses enfants de cœur qu'il essayait de calmer, Mgr Galahadd alla sur le parvis pour accueillir les jeunes mariés, les témoins ainsi que la famille et amis des futurs mariés.
_________________
Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Adriendesage
[Dans le fort de Narbonne, au petit matin]

Pour le séjour du coms, la cité narbonnaise avait presque doublé de population. Toute la garde comtale était présente. Il y avait aussi toute une armée de pages et de domestiques. Et cette armée se répartissait entre la Maison Comtale du Languedoc et la Maison de Crussol. Car en effet, nombreux étaient les voyageurs venus du Vivarais et de l'extrême Orient Languedocien, puisqu'au delà de leur Comte, c'était leur baron qui allait se marier.Les étendards du Languedoc et ceux de Crussol avaient eux aussi rejoints les bannières de la cité narbonnaise sur les tours de la forteresse. Adrien Desage avait pris ses quartiers dans la batisse, au dessus des locaux municipaux. Comme il ne lui était pas permis de voir sa promise avant la noce, cette dernière s'était vu réserver le plus grand et spacieux hotel de la ville. Tous étaient arrivés la veille, le jour initialement prévu pour la cérémonie, mais Ayena et Adrien n'avaient pu se voir et ne s'étaient pas croisés depuis deux jours.

Juste avant le départ, le coms avait reçu une missive cachetée de la main d'Ayena. Une missive qui lui avait révélé autant de secrets qu'il s'était retrouvé dans un émoi assez important. Il s'enferma dans ses quartiers le reste de la journée, sans que l'on sache quelles en étaient les raisons. On ne le trouva pas jusqu'au départ vers Narbonne, qu'il fit à cheval, délaissant le carosse qu'on avait préparé à son effet. On avait quand même fait suivre la route à ce dernier. C'était une voiture peinte presque entièrement en rouge et frappée de la croix occitane sur chacune de ses portes latérales. Un bel attelage, dont les conducteurs regrettaient amèrement son manque d'intérêt de la part d'Adrien Desage, qui lui, cavalier dans l'âme, ne voyageait que monté. Ils devaient ainsi voir d'un bon oeil ce mariage comtal car la mariée, elle, ne voyageait qu'en voiture.

Ce fameux matin, dans le fort de Narbonne, le coms s'était éveillé dans une agitation la plus fourmiliante qu'il n'eut jamais connue. Les armées réunies de domestiques du Languedoc et de Crussol étaient affairées de milles façons. Les rues narbonnaises grouillaient de tuniques rouges frappées d'or et de tuniques vertes barrées de jaune. Qui allait porter des consignes à l'Hotel qui accueillait l'Alquines, qui allait trouver quelques amis du couple qui logeait à Narbonne, qui allait chercher des fournitures aux premières ouvertures des étals du marché.
Parmis toute cette cohue, Adrien se trouva fort contrarié. Et cette contrariété n'alla pas en s'arrangeant car l'on passa sitôt qu'il fut sorti du bain, près d'une heure à le costumer. Pendant ce temps, les domestiques reçurent de nombreux "Mordious" tonitruants, car la patience du coms n'était pas à son apogée. En effet, il n'avait même jamais été aussi nerveux depuis 18 années en arrière... Il était alors un fougueux adolescent, brillant soldat qui avait passé sous-officier dans la garnison de Béziers malgré une fraîche jeunesse, et surtout, il était promis pour la première fois de son existance à une femme, Esme. Celle là même qui donnait naissance moins d'un an après leur mariage, à Liloïe Desage et désormais baronne de La Voulte.

Aujourd'hui, Adrien Desage était un homme mûr, dans la force de l'âge, réfléchit et respecté. Cela ne lui enleva rien de sa nervosité. Celle-ci s'éteignit brutalement lorsqu'il franchit la grande porte du Fort de Narbonne et qu'il enfourcha un blanc destrier, que l'on avait choisit pour rappeler le deuil royal qui courait encore.
Les cors sonnèrent et un cortège long de plusieurs colonnes se forma à travers la cité narbonnaise...

_________________
*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Skip_lo_casalier
[Jour du mariage, Demeure Casalièr]

Skip était à ce préparer!

C'est un grand jour aujourd'hui et Narbonne fourmille de domestique! C'est qu'ils sont tous de Montpellier ou de Crussol! Et ils n'y connaissent rien! Tacitus, le Garçon de Cours de Skip, n'avait pas eu un instant de repos à toujours indiquer la route à l'un ou l'autre des domestiques, tous perdu dans les rues et ruelles de la cité! Si bien qu'il n'avait plus aucun temps pour son patron. Les alambiques devraient attendre et en plus le pain en vente devra être mis entre les mains d'un jeune page... Pour Tacitus, c'est pas la meilleur journée... Pour Skip, c'est une autre histoire!

Comment cette journée pourrait être mieux remplis. Expliquons-nous! C'est une journée où sa jeune épouse devra se faire belle, malgré le deuil Royale et le deuil de leur suzerain. C'est une journée où il la trouvera la plus jolie de toutes et où il pourra l'observer se changer, en silence, dans son coin. Il en éprouve un certain plaisir. La voir ce transformer est pour lui un plaisir de tous les jours! Car il n'en manque pas un! Ou presque... Il aime la voir s'habiller avec tant de soin.

D'ailleurs voilà comment elle est vêtue!

Elle porte une houppelande de velours gris, presque noir, avec un touret et une guimpe qui lui donne une allure formel, et qui lui encercle magnifiquement le visage. Ce visage qui est mis en valeur par les sombres couleurs. Ce visage rayonnant malgré tout!!! Ce visage qui serait magnifique en toute circonstance!

Il la regarde de la tête au pied. Non, en fait, il l'admire!

Les rondeurs, du ventre et d'autre chose, même caché par la guimpe, le rend fier! Tout vieux qu'il puisse être, il va de nouveau être père!!! Et malgré tous les efforts de celle-ci pour être le plus humble possible pour ne pas faire ombrage à la marié, ni pour oublier le deuil, elle est magnifique! Il n'en démord pas! Sa fleur est la plus jolie d'entre toute!!!

Pour sa part, il est déjà vêtue depuis un long moment. C'est que ce ne fut pas très long! Et la seule décoration qu'il se permet d'arborer est sa Croix du Languedoc. Le reste est blanc! D'un blanc immaculé! Aussi blanc que c'est cheveux et sa barbe! Même le bas de sa cape est blanc!!! Et ce malgré l'hiver et la boue, ce qui est en soit un miracle si on considère qu'il a quand même été se promené en ville pour rire des domestiques perdus!

Mais voilà qu'il est temps de partir! Faut ce rendre à la cathédrale.

Il regarde son épouse et remarque qu'elle le regarde. Il ne peut s'empêcher de lui sourire. Il se lève et va vers elle pour l'embrasser puis lui indique la porte.


Faut y aller, ma fleur, si nous ne voulons pas être en retard!

(le tout écris avec l'accord de LJD Ariana!)
_________________
Mounia
[Dans la chambre d'une auberge narbonnaise]

La nuit avait été courte et Mounia s'était réveillé aux premiers rayons de soleil. Le voyage l'avait épuisé et tout son corps appelait la délivrance prochaine. Son dos la torturait, la peau de son ventre tirait, ses seins étaient douloureux et son sommeil très léger. Bref, la blonde en avait marre et attendait le terme de sa grossesse avec une impatience non dissimulée. Avez-vous essayé, vous, de courir partout, comme le voulait sa fonction, avec un aussi gros ventre?

Bref, levée aux aurores, elle avait longtemps regardé son mari dormir. Le savoir près d'elle après une si longue absence était le meilleur des réconforts. Le clocher sonna et la rappela à son devoir.

Elle fit monter de l'eau chaude dans le cabinet de toilettes et sans bruit se prépara. Après un bain qui détendit ses muscles douloureux, elle enfila sa robe qu'elle avait pris soin de choisir avant son départ de Nimes.

La robe était sobre mais Mounia ne savait comment s'habiller pour le mariage d'un coms. Elle avait donc choisi une robe bleu pâle suffisamment ample au niveau de la taille pour ne pas être serré et suffisamment serré à la poitrine pour mettre sa silhouette en avant. Elle releva ses cheveux blonds en un chignon simple et renonça à se maquiller, même légèrement. La grossesse lui allait bien aux dire de tous et elle semblait rayonner malgré tout. Elle saisit un brin de lavande séchée et le frotta dans sa main avant de s'en parfumer le cou.

Le clocher sonna à nouveau. Yves dormait toujours. Elle rentra dans la chambre et s'approcha du lit en silence, brin de lavande en main. Elle le promena délicatement sur le visage de son aimé et posa un léger baiser dans le creux du cou.


Amour, il est temps...
_________________
--Denonville



Les messagers n'ont cessé de le crier depuis quelques jours : la Reine est morte. Ce qu'ils n'ont pas cessé de crier non plus, c'est que le Comte se marie. Et qu'il y aura distribution de pain pour les pauvres : ça, c'est une bonne nouvelle pour Denonville qui sait profiter de ce genre d'occasion. Alors il s'est rendu à Narbonne. Ca foisonne dans les rues, ça court, ça crie, ça fait déjà la fête. Le deuil a été mis au placard pour quelques temps : tant mieux, on s'en fiche de la Reine, elle ne faisait pas distribuer de pain, elle. Le rouge, le blanc, les couleurs du Languedoc sont à tous les coin de rue. Sur, ce sont les impôts qui payent tout ça. Ha bravo. Quoique depuis ce Comte là, il n'y a pas eu d'augmentation des impôts. Alors soit il est riche, soit il a trouvé un trésor dans les caisse du Comté, et c’est pas un mal de s'en servir, après réflexion.
Sem a laissé sa femme à la maison. Elle attend un marmot, encore. Il vaut mieux éviter qu'elle ne voyage, avec son âge, une grossesse ça devient risqué. D'ailleurs, il en tiendra deux mots à Dieu le Sem puisqu'il se rend à la cathédrale et que c'est bien l'occasion de discuter avec le Très Haut. Il parait qu'Il entend mieux ce qu'on lui dit quand on est dans une cathédrale plutôt que dans une simple église. Autant en profiter, donc.
Bref. Les cloches sonnes. Il n'est pas le seul profiteur à s'en venir, guidé par le ventre. Déjà, une foule populaire se dirige vers le parvis. Sem, lui, entre déjà dans la cathédrale, histoire d'avoir une place sur un banc pour plus tard : trop de politesse et il se retrouverait debout à n'en plus vouloir écouter une messe. C'est beau. C'est riche. Décidément, on fait étalage aujourd’hui... Il demandera deux fois du pain.


- Parait qu'il y aura des rillettes !, souffle t-il à une vieille qui elle aussi a déjà pris place.

Elle s'en fiche, elle est sourde. Mais Sem, lui, à le sourire. C'est beau un mariage quand c'est partagé de la sorte. Peut être que ces nobles là ne sont pas comme tous les autres...
_____________________
Azelys, incarné par Ayena
*Azelys prit sa plus belle plume d'Oie qu'elle enleva de sa gaze protectrice et la plongea dans l'encre*



"Ma chère Ayena, ma couturière préférée au fil magique,

Je suis très honorée par votre invitation, et c'est avec un grand plaisir que j'aurai assisté à vos épousailles avec notre cher Coms et excellent animateur du CLE du Languedoc, même si je reste persuadée que ma baleine pêchée, à moins que ce ne soit la votre pesait bien plus lourd que les maigres poissons de Bertold! Mais passons..."

*Azelys leva la plume et sourit à ce souvenir puis reprit*



"Bref, nous ne sommes pas là pour parler poissons mais bien de votre mariage pour lequel je vous souhaite tout le bonheur du monde, bonheur dont je ne doute pas un seul instant.
Je ne peux malheureusement m'y rendre étant trop loin et avouons le...un peu coincée par des évènements que je n'avais point prévus.
Néanmoins, toutes mes pensées vous accompagnent lorsque vous vous dirigerez vers l'Autel et que le Très Haut scellera votre belle union.
Je n'ose imaginer votre tenue, qui doit être cousue de fils d'or et extrêmement délicate, tout comme vous.
Je ne peux de loin que vous offrir cette belle plume de faisan ainsi qu'un fil d'or fin pour des doigts de fée.
Recevez tous mes voeux de bonheur et que le Très Haut veille sur vous et votre mari.

Azelys"

*Azelys pose alors dans la missive un fil d'or fin, une plume de faisan et une belle fleur d'oeillet de poète séchée*

Posté à la demande de LJD Azy.
Aimelina
De Saint-Félix à Narbonne, il n'y a qu'une poignée de lieues ; c'était au moins cette économie, pour la Dame d'Alquines ! Car il lui aurait sinon fallu héberger son témoin... L'Alquines s'était mise en tête de payer une cérémonie de luxe, au point de s'endetter plus que la Sìarrette ; mais non, endettée plus qu'Aimelina de Sìarr, hormis en Grèce, cela n'existait pas.

Et pourtant, elle en avait pris, des mesures, pour que le mariage fût éclatant : Ayena avait même payé une robe à son témoin. Robe de grand coût : fourrure, motif losangé, broderies sur la cotte, voile de taffetas sur sa chevelure... Aimelina, reine du kitchissime, était aux anges, lorsqu'elle franchit les portes de la Cathédrale. Aux anges, même malgré l'absence de son bel et blond de Germain ; aux anges, même malgré l'absence de sa soeur, aux anges, même malgré les charges dans lesquelles elle s'était embourbées, et qui la faisaient suer chaque jour. Qui eût cru que ses parents avaient survécu à bien davantage ? On comprenait mieux pourquoi certains méritaient juste récompense, et l'espoir d'avoir un jour le courage d'atteindre leur cheville glissait lentement hors de la pensée de la jeunette.

Noël, Noël ! C'était la noce du Comte du Languedoc, et il y aurait du gratin, languedocien, artésien... Y verrait-on le blond Irissarri ? Aimelina arriva un peu comme une fleur (de lin) à la Cathédrale de Narbonne. L'heure n'était pas encore venue, et elle eut tout le temps de prendre place aux premiers rangs... Privilège de témoin.



_________________
En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[Pas là jusqu'à lundi]
Plumedange
[Chez Ayena]

*Plume était arrivée la veille du mariage, assez épuisée, car la route avait été longue pour la Vicomtesse.
Venir jusque là depuis sa petit ville de Lyon, quitter son confortable double hôtel pour prendre place tout d'abord dans une charrette, puis à dos de cheval à cru, avant d'enfin retrouver un confortable carrosse.
Elle avait en effet trouvé le moyen de se laisser aller à une course entre Lyon et Vienne, course dont le vainqueur ne serait probablement jamais connu.
Puis, elle avait tranquillement fait route avec des compagnons de route les plus agréables qui soient.

Finalement, elle était arrivée à temps ce qui était tout de même un beau miracle pour notre blonde, c'était sur, le mariage serait une merveille, Aristote semblait y veiller.
Mais qui était la blonde par rapport à Ayena?
Sa fille? Non, elles n'avaient vraiment pas la même crinière.
Sa mère? Allons donc! Elle n'était pas si vieille.
Arrêtons là les recherches familiales, Plume n'était que son apprentie couturière et elle n'avait nullement envie de rater le mariage de sa magister.
Docilement elle y assisterait se souvenant qu'elle était veuve depuis bien longtemps maintenant.
Si jeune et déjà veuve, tout cela à cause d'un ours...
La vie pouvait parfois être cruelle, mais elle pouvait en contrepartie toute aussi belle, car son époux était partit la laissant engrossée et elle avait donc mis au monde, quelques mois après sa mort, un merveilleux petit garçon.

Un sourire était donc sur les lèvres du Rayon de Soleil qui, devant ses malles éparpillées dans la chambre cherchait la robe à mettre ce jour.
C'était pas n'importe quel jour, c'était un grand jour, donc il fallait une grande robe, du genre de celles qui en jettent, mais pas trop non plus pour ne pas éclipser la mariée.*


-Hummmmm. Am-stram-gram...

*Hé oui, quand on ne sait pas quoi choisir, on s'en remet au destin.
Une fois préparée, donc habillée, coiffée et touti quanti, Plume se dirigea vers la voiture qui par chance était conduite par quelqu'un sachant ou se déroulait la messe et ou elle devait la conduire.
La chose aurait été particulièrement périlleuse autrement, car notre blonde se serait très certainement perdue.
Quoi qu'il en soit, ce ne fut pas le cas et elle entra quelques minutes/heures plus tard dans l'église ou sa magister es couture allait prendre époux.
Celle-ci devait être en train de finir de se préparer et arriverait en retard, comme toute bonne mariée.
Amusée, la blonde s'avança dans les premiers rangs, non sans s'être signée en entrant et sourit à la personne assise au premier rang.
Soit de la famille, soit un témoin, c'était sur.
Regardant sa tenue, elle reconnut un blason qu'elle avait vu chez Ay', peut être une vassale.
N'en sachant strictement rien, la Baronne décida qu'en tout cas elle faisait partie des invitations de la d'Alquines et que par conséquent elle se mettrait au second rang du même côté qu'elle.
Voilà, le plus dur était fait, elle c'était trouvée une place.*



_________________
Castelreng
Narbonne était en liesse. Ce jour le Coms prenait épouse et pour l’occasion la ville avait sorti ses couleurs. Sur les façades riches de la rue du Roy, notables et bourgeois avaient fait pendre leurs plus belles tapisseries. En ce jour de fête, échoppes et autres commerces garderaient portes closes afin que tous puissent fêter dignement cet heureux évènement. Troupes de ménestrels et autres troubadours arpenteraient les rues pour les emplir de leurs chants et leurs danses. Toutes auberges affichaient complet et pour ceux arrivés sur le tard, il leur serait difficile de trouver à loger. Les tavernes avaient pour l’occasion fait le plein de tonneaux et à n’en pas douter, le vin et la bière couleraient à flot.
Narbonne était pour l’heure La ville où il fallait se trouver !


Dans la demeure de Castelreng.

Comme dans toute autre, l’agitation régnait, tous s’affairaient à ses tâches afin de pouvoir le moment venu aller sur le chemin que prendrait le cortège dans l’espoir d’y voir le Coms et sa future épousée.

Pour l’occasion, Castelreng s’était vêtu avec le plus grand soin. Chemise et braies noires, un long mantelet tout bordé d’une fourrure blanche et un chapeau blanc qu’une petite plume venait orner. Ses bottes lustrées enfilées, il quitta sa demeure, laissant derrière lui la joyeuse agitation pour se rendre à la Cathédrale.


Hop en route pour la Cathédrale !


Déjà les cloches y allaient joyeusement comme rappelant la grandeur de l’évènement. Juché sur son cheval, le Ténébreux n’eut d’autre choix que d’emprunter une artère latérale à la rue principale afin d’être certain de ne pas arriver en retard. C’est que pour ces évènements il avait le don ou la poisse – au choix – d’arriver alors que la cérémonie était commencée. Cette fois il n’en serait pas question ! Afin de mettre toutes les chances de son coté il s’était bien gardé de demander à sa fille de l’accompagner. Elle aurait mis des heures à s’apprêter et là, pour sur qu’il serait arrivé en retard !
_________________
Ayena
La coutume voulait que le fiancé se rende à cheval à l'église et que la future mariée suive sur une mule. Mais les coutumes étaient faites pour n'être point suivies : Ayena, en l'occurence, ne pouvait monter sur quelque canasson à cause de sa hanche défaillante. La position était trop douloureuse et le voyage bien plus chaotique qu'en voiture. Alors on avait sortit le grand jeu au niveau du carrosse. La Fée Carabosse serait aujourd’hui la plus belle et la plus remarquée, sur !

Si les jours précédents avaient été passés à Montpellier, toute la noce était à Narbonne depuis la veille, date première du mariage qui avait été décalé à cause de la mort indésirable de la Male Mort. Mais cette fois, plus rien n'empêcherait la cérémonie... Si les deux mariés se pointaient comme convenu devant l'autel.
La jeune femme avait décroché peu de mot dans la matinée. Elle se laissa laver, habiller, rassurer avec le teint pâle et les yeux fuyants. Avant que le départ ne soit annoncé jusqu'à la Cathédrale, la jeune femme attendit son père qui aurait la charge aujourd'hui de remettre la main de sa fille. Et, alors que les cloches commençaient à s'emballer, on monta dans le carrosse pour un dernier tête à tête père-fille alors que les valets lui signalaient que tel ou tel message parvenait déjà pour les féliciter.

D'Alquines remarqua alors que les rues étaient pleine des couleurs Languedociennes et que quelques troubadours, attirés par les rumeurs jouaient déjà aux coins des places dans l'espoir de gagner quelque argent. Grand Dieu, si l'on s'enchantait déjà, c'est que le Coms n'avait pas encore donné ordre de tout arrêté. Il y a avait une chance pour que le mariage se fasse... Et alors que le convoi de la mariée s'ébranlait doucement, suivies par de joyeuses drilles et des bouffons grivois, Ayena cacha une de ses mains derrière son dos et croisa les doigts. Puis, elle soupira et plongea dans les pupilles de son Père.

_________________
*En refaisage*
Vicomtesse de Saint Rémezy
Baronne de Crussol
Dame d'Alquines
____________________
Héraldique>Ne pas cliquer ici
Brangaine
Elle avait été invitée... Plus habituée à fuir les mondanités qu'à y consentir, la jeune Montpelliéraine n'était pas spécialement à l'aise tandis qu'elle cheminait vers la cathédrale. Mais pour avoir côtoyé au sein de la même équipe municipale l'homme qui était devenu Comte ainsi que sa promise, elle avait acquis une belle estime pour l'un et, pour autant que son absence de rang le lui permettait, de l'affection pour l'autre.

Aussi elle prit sur elle et sortit de sa propriété où elle méditait beaucoup en ce moment pour se rendre vers le lieu du mariage, très consciente de l'importance de l'événement...

_________________

°°°°° >La carte des pêcheurs
Charles
Le duc de Piémont était de fort bonne humeur, la duchesse de Piémont avait été localisée à Uzès la veille, et elle serait sûrement présente pour la noce comtale, et puis ce n'est pas tous les jours qu'on l'on pouvait célébrer l'amour, car oui, ceci n'était pas un mariage arrangé, mais bien un mariage d'amour, si rare en ce bas monde, le duc lui même avait fait alliance avec une puissante famille pour la renommée du nom et l'augmentation des avoirs de la famille de Talleyrand, la seule concession fut pour le patronyme des descendants les enfants de ce lit s'appelleraient tous "Talleyrand-Volpilhat" ., mais là nous nous éloignons de l'objet de cette journée, le mariage de sa fille adoptive Ayena.

Que de chemin parcouru depuis la nomination d'Ayena comme intendante des terres du comté de Thérouanne à ce jour bénit, jamais Charles n'eut à avoir honte de sa jeune protégée, et quant cette dernière posa son regard dans celui de son paternel, les deux se scrutèrent sans prononcer un mot, Charles la regardait avec bienveillance, et Ayena avec une pointe d’appréhension, la lourde main paternelle prit celle -non dissimulée- de sa fille pour lui insuffler de la force, et il acheva par dire.


- Vous êtes magnifique ma fille.
_________________
Celtic_de_vandimion


[Narbonne la belle, Un matin ensoleillé]

Los Lops Occitanencs étendard Languedocien frappé de la marque des Vandimion en tête étaient arrivés devant les murailles de la ville.

Aussitôt les tentes avaient été montées et plusieurs bœufs mis en broche commençaient a répandre un fumet agréable aux alentours.

Roderick regarda la ville de l’extérieur. Il avait souvent patrouillé sur ces remparts, armé de son arbalète, ils en avaient repoussé des attaques...
Un des soldats vint le prévenir que sa tente était prête, le Celt le remercia et s'y rendit, Scapin, son valet, était déjà au travail, Il avait accroché la tenue que Roderick porterait demain et s'entretenait a la lisser avant de l'accrocher sur un cintre.

Le Celt , pensif, s'allongea sur le lit de camp, laissant son esprit vagabonder, Il était venu a Narbonne assister au mariage d'un frère d'arme, Il se remémora les jours heureux dans cette ville et son départ sur son vieux frison accompagné de son grand dogue, Le chien était mort de vieillesse a Paris, le frison passait des jours heureux aux écuries d'Aumes, Il avait été remplacé par un great horse impressionnant et doux comme un agneau.

Il se leva et prit une gorgée d'eau fraîche a la gourde qui pendait d'un des montants de la tente et sortit entendant le bruit de galop d'un cheval.
Morphée quittait l'armée pour se rendre a l'auberge du feu des vestales, Roderick passerait la prendre dans cette auberge demain après que Scapin soit parti quérir une voiture convenable.

Il entra de nouveau sous la tente et décida d'aller faire un tour en ville, Narbonne avait de nombreux bains publics, autant en profiter.
L'armée fut confiée a l'officier le plus aguerri pendant que Roderick serait absent.
Il enfourcha son shire et prit la route de la ville.

Deux heures plus tard c'est un Vandimion propre qui se démonta devant la tente.
Un brouet de chapon encore fumant l'attendait sous la tente, dehors les soldats faisaient ripaille, il mangeât rapidement et s'endormit du sommeil du juste.


[Campement de Los Lops Occitanencs , mâtine sonnant]
.


Réveillé par son valet, Roderick se leva et sortit rapidement se jeter dans l'Aude toute proche , il fut saisi par la froideur de l'eau mais s'en trouva parfaitement réveillé.
Dans la tente une belle entrecôte trônait au centre d'un tranchoir que le Celt s'attacha a faire disparaître en l'arrosant d'eau fraîche.

Scapin pendant ce temps partait quérir un carrosse précédemment réservé par le Celt
Il s'habilla enfin...
Cheveux réunis en catogan, pourpoint brun a crevés blanc et braies ajustées chausses blanches et poulaines assorties au pourpoint.
Il osa une petite fraise qui commençait a se porter a la cour, une courte cape descendant jusqu'à la taille et la dernière touche fut une toque brune sur laquelle était accrochée une plume de faisan.

Le carrosse arriva enfin, Roderick s'y installa et l'attelage prit la route de Narbonne et de l'Auberge du Feu des Vestales.

_________________
Mhayri
Une ombre parmi les ombres, effacée, discrète.
Ce jour entre tous, Mhayri ne se laisserait pas voir. Si, comme tout un chacun, elle aussi voulait boire à la santé et au bonheur du futur couple comtal, moins que tout autre elle ne pouvait se reposer aujourd'hui : elle se devait d'être l'ultime rouage qui parachèverait la perfection de l'organisation de cette cérémonie. Rien, du plus grand noble jusqu'au dernier des palefreniers, du meilleur destrier au plus humble animal de compagnie, du plus beau carrosse à la dernière carriole, absolument rien ne devait échapper à son regard vigilant en ce jour si crucial. Si sa position l’exemptait de faire les choses par elle-même, elle n'en demeurait pas moins l’œil et la main de ses maîtres.

Bien sûr, le deuil royal avait considérablement allégé ses devoirs; si le soulagement était de mise, la tristesse et l'inquiétude pour ses maîtres l'étaient tout autant : qui ne rêvait pas d'une fête somptueuse pour ses épousailles ?
Bon, certes, pas elle. Mais visiblement, l'Alquines oui.

Vêtue pour l'occasion, par les grâces de sa Maîtresse, d'une longue houppelande ocre tendue sous sa poitrine par une belle ceinture de cuir ouvragée et teinte de vert, le cou pudiquement dissimulé sous une gracieuse tasselle assortie à la houppelande, une traine verte achevant le tableau, l'intendante veillait donc, observant les arrivées, guettant ces petits riens qui ne devaient surtout, surtout pas advenir sans son autorisation.

Sur la route, elle fut un instant distraite par les troubadours et les bardes, un sourire surpris étirant ses lèvres un instant, avant que ses devoirs ne l'en chasse promptement.

_________________
Charles
Le duc de Piémont était de fort bonne humeur, la duchesse de Piémont avait été localisée à Uzès la veille, et elle serait sûrement présente pour la noce comtale, et puis ce n'est pas tous les jours qu'on l'on pouvait célébrer l'amour, car oui, ceci n'était pas un mariage arrangé, mais bien un mariage d'amour, si rare en ce bas monde, le duc lui même avait fait alliance avec une puissante famille pour la renommée du nom et l'augmentation des avoirs de la famille de Talleyrand, la seule concession fut pour le patronyme des descendants les enfants de ce lit s'appelleraient tous "Talleyrand-Volpilhat" ., mais là nous nous éloignons de l'objet de cette journée, le mariage de sa fille adoptive Ayena.

Que de chemin parcouru depuis la nomination d'Ayena comme intendante des terres du comté de Thérouanne à ce jour bénit, jamais Charles n'eut à avoir honte de sa jeune protégée, et quant cette dernière posa son regard dans celui de son paternel, les deux se scrutèrent sans prononcer un mot, Charles la regardait avec bienveillance, et Ayena avec une pointe d’appréhension, la lourde main paternelle prit celle -non dissimulée- de sa fille pour lui insuffler de la force, et il acheva par dire.


- Vous êtes magnifique ma fille.
_________________
Celtic_de_vandimion


[Narbonne la belle, Un matin ensoleillé]

Los Lops Occitanencs étendard Languedocien frappé de la marque des Vandimion en tête étaient arrivés devant les murailles de la ville.

Aussitôt les tentes avaient été montées et plusieurs bœufs mis en broche commençaient a répandre un fumet agréable aux alentours.

Roderick regarda la ville de l’extérieur. Il avait souvent patrouillé sur ces remparts, armé de son arbalète, ils en avaient repoussé des attaques...
Un des soldats vint le prévenir que sa tente était prête, le Celt le remercia et s'y rendit, Scapin, son valet, était déjà au travail, Il avait accroché la tenue que Roderick porterait demain et s'entretenait a la lisser avant de l'accrocher sur un cintre.

Le Celt , pensif, s'allongea sur le lit de camp, laissant son esprit vagabonder, Il était venu a Narbonne assister au mariage d'un frère d'arme, Il se remémora les jours heureux dans cette ville et son départ sur son vieux frison accompagné de son grand dogue, Le chien était mort de vieillesse a Paris, le frison passait des jours heureux aux écuries d'Aumes, Il avait été remplacé par un great horse impressionnant et doux comme un agneau.

Il se leva et prit une gorgée d'eau fraîche a la gourde qui pendait d'un des montants de la tente et sortit entendant le bruit de galop d'un cheval.
Morphée quittait l'armée pour se rendre a l'auberge du feu des vestales, Roderick passerait la prendre dans cette auberge demain après que Scapin soit parti quérir une voiture convenable.

Il entra de nouveau sous la tente et décida d'aller faire un tour en ville, Narbonne avait de nombreux bains publics, autant en profiter.
L'armée fut confiée a l'officier le plus aguerri pendant que Roderick serait absent.
Il enfourcha son shire et prit la route de la ville.

Deux heures plus tard c'est un Vandimion propre qui se démonta devant la tente.
Un brouet de chapon encore fumant l'attendait sous la tente, dehors les soldats faisaient ripaille, il mangeât rapidement et s'endormit du sommeil du juste.


[Campement de Los Lops Occitanencs , mâtine sonnant]
.


Réveillé par son valet, Roderick se leva et sortit rapidement se jeter dans l'Aude toute proche , il fut saisi par la froideur de l'eau mais s'en trouva parfaitement réveillé.
Dans la tente une belle entrecôte trônait au centre d'un tranchoir que le Celt s'attacha a faire disparaître en l'arrosant d'eau fraîche.

Scapin pendant ce temps partait quérir un carrosse précédemment réservé par le Celt
Il s'habilla enfin...
Cheveux réunis en catogan, pourpoint brun a crevés blanc et braies ajustées chausses blanches et poulaines assorties au pourpoint.
Il osa une petite fraise qui commençait a se porter a la cour, une courte cape descendant jusqu'à la taille et la dernière touche fut une toque brune sur laquelle était accrochée une plume de faisan.

Le carrosse arriva enfin, Roderick s'y installa et l'attelage prit la route de Narbonne et de l'Auberge du Feu des Vestales.

_________________
Mhayri
Une ombre parmi les ombres, effacée, discrète.
Ce jour entre tous, Mhayri ne se laisserait pas voir. Si, comme tout un chacun, elle aussi voulait boire à la santé et au bonheur du futur couple comtal, moins que tout autre elle ne pouvait se reposer aujourd'hui : elle se devait d'être l'ultime rouage qui parachèverait la perfection de l'organisation de cette cérémonie. Rien, du plus grand noble jusqu'au dernier des palefreniers, du meilleur destrier au plus humble animal de compagnie, du plus beau carrosse à la dernière carriole, absolument rien ne devait échapper à son regard vigilant en ce jour si crucial. Si sa position l’exemptait de faire les choses par elle-même, elle n'en demeurait pas moins l’œil et la main de ses maîtres.

Bien sûr, le deuil royal avait considérablement allégé ses devoirs; si le soulagement était de mise, la tristesse et l'inquiétude pour ses maîtres l'étaient tout autant : qui ne rêvait pas d'une fête somptueuse pour ses épousailles ?
Bon, certes, pas elle. Mais visiblement, l'Alquines oui.

Vêtue pour l'occasion, par les grâces de sa Maîtresse, d'une longue houppelande ocre tendue sous sa poitrine par une belle ceinture de cuir ouvragée et teinte de vert, le cou pudiquement dissimulé sous une gracieuse tasselle assortie à la houppelande, une traine verte achevant le tableau, l'intendante veillait donc, observant les arrivées, guettant ces petits riens qui ne devaient surtout, surtout pas advenir sans son autorisation.

Sur la route, elle fut un instant distraite par les troubadours et les bardes, un sourire surpris étirant ses lèvres un instant, avant que ses devoirs ne l'en chasse promptement.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)