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[RP] Prudence, nous allons (te chercher) en terres hostiles…

Kateline
Il y a de ces nouvelles qu’on ne voudrait jamais avoir à apprendre, ces nouvelles qui une fois qu’elles sont prononcées… ou écrites… sont figées dans le temps, aucun moyen d’essayer de changer le cours de choses et de les ramener à un état supportable pour le cœur.
En deux jours la Brunette et nombre de ses amis avaient appris tour à tour le décès de Leilan, qui avait donné tragiquement fin à ses jours… puis celui de Poumona, lâchement assassinée en Limousin.
Le fils de cette dernière avait fait parvenir une missive à celle qui aurait dû être sa marraine, Oufette, afin de la prévenir de la terrible nouvelle… et de lui indiquer l’emplacement de la dépouille.

Une petite expédition de berrichons, dont Kat faisait partie, se mit en route tôt ce matin là, au lendemain du jour où Ouf avait reçu ce courrier lui annonçant la mort de la célèbre borgne unijambiste.
Prudence de Champlecy dicte Poum, pour les intimes, n’était plus. Aussi simple et triste que cela.
Le petit groupe pris le chemin en direction du Limousin, le gamin avait indiqué un coin de route entre Bourganeuf et Limoges, le corps caché dans un buisson... rien que ce détail avait fait bouillir le sang de la jeune berrichonne. Un buisson...

La tête basse, se contentant de tirer sur les rennes de sa monture lui-même tirant la charrette destinée au funeste rapatriement, la Brune ne cessait de repenser aux dernières heures… Des flashs lui revinrent à l’esprit... d’abord les mots à l’écriture enfantine, lus dans les locaux du FIER…« Je vous écrit aujourd'hui pour vous apprendre la mort de ma mère, Prudence de Champlecy ou Poum comme vous préférez. » …. « Elle à été tuée cette nuit »
Puis le choc passé, la douleur qui s’installe, vicieuse sensation qui n’épargne rien alors qu’arrive le temps de la colère et du déni. Et enfin l’envie de vengeance.

Vils limouchiens, elle espérait bien en rencontrer un ou deux à occire en cours de route, histoire de relâcher un peu de pression, le sentiment haineux qui s’était emparé d’elle prenait par moment toute la place et le besoin d’une soupape grandissant.
Elle jeta un coup d’œil à son parrain qui chevauchait à côté d’elle, le pauvre venait de perdre sa sœur tout de même.. et son apparence s’en resentait. Avachis sur sa selle il n’avait pas décoché un mot depuis le départ de Bourges.

La route allait être longue jusqu’en terres hostiles…

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June
Les murailles de Bourges. Très, très tôt. Trop ?

Le Maire était habitué à se lever tôt. Et il était toujours trop tôt pour ce genre de voyage. On aurait aimé ne pas y aller. Ne pas que cela se passe. Qu'elle revienne, même avec ses morceaux en moins...
Norf...

Il regardait le convoi partir au loin. Une charette, des chevaux. Un cavalier à la tête baissée.
Autant il était attristé par la mort de Poumona qu'il était impuissant face à la situation. Il ne pouvait pas bouger d'ici, il n'aurait pu la sauver. Une petite voix lui fit rappeler que cela l'épargnait d'aller chercher le corps de la Pirate.

...

Pour elle, il y serait quand même allé.

Perché sur un bout cassé de la muraille, le grand blond regarda de son regard bleu les berrichons qui partaient pour cette dure mission. Ils auraient tous préféré aller de nouveau à la guerre plutôt que de faire cela.

L'air triste, il les suivit des yeux jusqu'à ce qu'ils disparaissent, et s'en fut couvert par la lumière naissante de l'aube, dans la direction opposée.

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Zelgius
Le coeur... Cette chose dont le brun refusait de reconnaitre l'existence se voyait depuis ses derniers jours fortement mis à l'épreuve... D'abord le suicide d'un... Oui. D'un ami, quelque part. En tous les cas, c'est comme cela que Zel avait fini par définir le père de sa "nièce d'adoption" -bien que ce soit lui qui fut adopté par la jeune fille et non l'inverse-, il avait passé une nuit complètement imbibé pour oublier qu'il n'y avait pas que la guerre qui pouvait prendre les proches...

Le lendemain, il s'était retrouvé, sans trop savoir comment, à errer dans les locaux du FIER... Il n'aurait pas dû. Pas ce jour là. La nouvelle qu'il y appris l'acheva... Sa soeur... Morte... La suite était trouble dans son esprit, ce qu'il avait fait entre le moment de l'arrivée de la nouvelle et celui où il se trouvait sur Princesse, la jument offerte avant la guerre par un De Noldor, était complètement voilée de noir. C'est durant le départ qu'il "revint" à lui. Releva la tête, un peu. Il savait sans le savoir qu'ils allaient "la" chercher. La route serait longue jusque là...

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Kateline
Alors que le convoi s'éloignait lentement de Bourges, laissant derrière lui le spectacle d'un village paisible, les dégâts de la guerre ayant disparu presque totalement... la trêve aidant... La Brunette était toujours à s'apitoyer sur la longueur de la route à venir, pas tant de la distance à parcourir, mais surtout de l'épreuve que c'était de devoir accomplir cette tâche.

Kat avait perdu pas mal d'êtres chers au cours de sa vie, mais ceci ne rendait pas les choses plus faciles, au contraire. Elle se donnait l'impression de perdre à chaque fois un peu d'humanité et de cœur à mesure des disparitions. L'adage, ou l'expression qui dit que personne n'est irremplaçable était d'une stupidité à toute épreuve à ses yeux. En cet instant plus que jamais.
Elle n'en démordrait pas, en quittant cette terre chaque être qui aura eu une place en son intérieur l’emportera de fait avec lui et la laissera diminuée de cette capacité à donner d’elle-même…

Poum emportera sans doute avec elle l’envie et la foi de Kat vis-à-vis de la politique et de son propre parti, elle avait été un exemple à suivre et sans doute le meilleur des soutiens. Elle se rappela alors l’époque houleuse de sa présidence, sans elle Kat aurait sûrement claqué la porte et sans se retourner.
Elle avait su trouver les mots justes pour la remettre sur la voie. Et ce que Kat n’avouerait jamais aux vieux comme Poum, c’est qu’elle avait une affection particulière pour ceux qui avaient connu feue sa mère, ces derniers disparaissant comme neige au soleil…

La jeune femme fut ramenée à la réalité lorsqu’elle aperçut au loin un groupe, et de toute évidence armé. Elle fit signe aux autres, elle leur montra la direction d’un bref mouvement de tête. Elle posa une main sur le pommeau de son épée, méfiante sachant les mésaventures possibles sur les chemins, elle attendit patiemment d’arriver à hauteur pour juger des armes sur l’étendard flottant au-dessus d’eux. Elle ouvrit des yeux ronds en reconnaissant le blason, ses doigts se crispèrent sur l’épée qu’elle sortit d’un geste sec de son fourreau. Leur nombre était à peu près égal au leur, elle n’hésita pas à aller en avant d’eux.


Qui va là ?

Elle avait beau savoir d’où ils venaient, elle ne connaissait pas pour autant leurs intentions. Le groupe stoppa et un homme pris les devants une main levée en signe de non-agression.

Nous ne sommes pas ici pour chercher querelle, *l’homme jeta un regard en biais sur la lame de la Brune*, nous sommes la garde d’Aldraien de Malemort-Carsenac. Nous avons reçu l’ordre de ramener la dépouille d’une berrichonne. Laissez nous le passage, accordez à cette femme le droit de reposer en paix…

Le sang de Kat ne fit qu’un tour, elle descendit de sa monture après avoir rangé son épée et s’approcha de l’homme. Qui étaient-ils pour demander le repos de l’âme d’un berrichon ?...

Mes amis et moi nous étions mis en route pour le Limousin, afin de récupérer le corps d’une amie…
Comment se nomme cette berrichonne que vous amenez ici?


Son regard se fixa sur le soldat.

Prudence… *il toussota gêné* euh… je ne me souviens plus très bien…

Sans chercher à en savoir plus, elle s’approcha de leur chariot pour se rendre compte si c’était effectivement Poum à l’intérieur. Un autre garde remonta d’abord sa lance lorsqu’elle tendit le bras pour découvrir le linceul autour de la dépouille.
Elle se figea en attendant qu’il comprenne qu’elle n’allait pas l’assassiner lui… pauvre garde de pacotille… et lorsqu’il baissa son arme approcha sa main pour défaire le linge.
Elle découvrit le visage familier de son amie… elle portait toujours son cache-œil… Elle baissa les yeux, retenant une vague de tristesse qui avait déjà commencé en embuer son regard.


C’est notre amie, laissez nous le corps ! Nous allons la ramener à la maison…

L’homme auquel elle s’était adressée en premier lieu donna son aval sans un mot, d’un signe de tête. Les gardes limousins descendirent la dépouille et la placèrent dans le chariot berrichon…
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Zelgius
Un silence. Tout ce voyage ne fut que silence. Même la nature il ne l'entendait pas. A croire que celle-ci partageait la douleur des Berrichons. Une fois n'était pas coutume, le brun lui-même ne parlait pas... Il n'écoutait pas plus. Il ne faisait que tenir sur sa monture qui, elle, suivait le pas. Peut-être, si il avait fait attention, aurait-il entendu que la nature n'était pas plus touché par la mort de sa soeur que le premier litre de poire Sancerroise venue. Mais comme le dit l'adage "On avance pas avec des "si" et des "peut-être" !

Plus loin sur le chemin, après avoir tout de même bien avancé, il fallait le dire, ils tombèrent sur un second convoi en direction du point de départ berrichon. La première réaction du frère fut de sortir le fer de son fourreau, et il n'était pas le seul. Sa filleule avait elle aussi la main sur le pommeau. Peu à peu, le convoi s'avança, laissant paraitre la vérité sur sa provenance. La découverte de l'étendard ne sa fit pas attendre, la main droite se serra autour de la garde de l'épée. La main gauche, elle, s'était ouverte, laissant couler le poignard dissimulé dans la manche. Et enfin, pour la première fois depuis ces derniers jours, il écouta.

Les mots du garde lui firent poser pied à terre. Faisant fi de la douleur provoqué par la brulure de son pied droit, il avança, armes aux poings. Lorsque le nom du corps passager fut révéler, son cerveau si peu souvent actif comme il aimait à le laisser penser, bouillonna cette fois-ci. Il s'approcha comme pour aller voir le corps de sa soeur et avec la plus grande sérénité du monde plongea la lame dans l'estomac limousin murmurant doucement à son oreille un "Il vous aurait été préférable que vous vous souveniez de son nom.", il laissa la colère et la rage qu'il tentait d'enfouir en lui depuis que cette lettre lui avait appris la mort de Poum, tuer étant comme une seconde nature...
Tranchant une gorge ici... Plongeant une lame là... Clignant des yeux lorsque la voix de Kateline parvint à ses oreilles... Il secoua doucement la tête, rengaina ses armes et s'approcha, ignorant l'homme que son esprit l'avait fait tuer en premier. Baissant les yeux sur le corps de la Champlecy, suivit du regard lorsque les limousins le changèrent de chariot.

Une fois cela fait, il se tourna vers l'homme en tête du convoi de limousin et laissa une phrase s'échapper.


Partez maintenant, avant que nous ne vous tuions tous.
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Ouf!!
C’était le cœur très lourd, un poing au ventre, de chaudes larmes qui ruisselaient encore sur visage, que la vieille berruyère avançait dans la lueur du jour en direction du groupe qui s’était formé au devant de Bourges.
Les mains dans ses poches tenaient cette fameuse lettre qu’on lui avait adressée pour lui donner des nouvelles de son amie… Elle l’avait relut de nombreuse fois et il était impossible pour elle d’accepter cette vérité.
Pourtant, Guilhem, le fils de Poumona, lui annonçait bien la mort de sa mère !

Ils avaient décidé de partir rapidement, afin de récupérer le corps de la berrichonne, car selon la lettre, elle était laissée à l’abandon dans la forêt. Il était impensable de laisser un corps, un être, une âme de cette façon !

A plusieurs nœuds de Bourges, le rassemblement de berrichon tomba nez à nez avec un groupe de soldat. La berruyère leva à peine le nez du sol, elle n’avait pas envie de chercher querelle avec des étrangers. Elle écouta sans réellement chercher à comprendre ce qu’il se disait, quand un mot résonna dans son oreille et la fit bondir sur ses pieds pour s’approcher du groupe.


Prudence…

Kateline discutait avec ces hommes, d’après ce qu’elle avait compris, le corps de Poumona était dans le chariot, Ouf se précipita pour en découvrir le visage.

Norf !

Le corps de son amie se trouvait bien là, elle ne pu retenir de nouveau ses larmes. Sa main se posa sur le front de Poumona et tout s’arrêta….

…Poumona est une gazoute qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui aime les lieux de rencontres et d’échanges dans les villages, elle représente à elle seule tous les piliers d’une taverne. Faut pas se cacher mais elle a une sacré descente quand même, une vraie berrichonne quoi !
Dans cette pièce de la mairie, c’est son bureau, il y en a qu’un comme celui là, un seul dans tout le royaume, il s’agit du bureau de La Françoise, une des principales occupations de la gazoute et d'ailleurs cela rendit plus d’une fois service à Oufette et son poisson rouge….

…Le cœur serrait, Ouf enleva sa main du front de Poumona, et laissa les gardes répondre à la demande de Kateline, puis elle se dépêcha de sortir un parchemin qu’elle avait dans la poche et le donna à l’un des homme.


Ceci est pour Aldraien de Malemort-Carsenac, merci de le faire parvenir jusqu’à elle !

Le garde acquiesça d’un signe de tête, puis Ouf se rapprocha du chariot berrichon, ils devaient préparer une cérémonie digne de cette grande dame !
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Kateline
Pendant qu'Oufette devisait avec un soldat, Kat accompagna les hommes de la Malemort pendant qu'ils transvasèrent le corps d'un chariot à l'autre. Le visage de Poum était toujours découvert... par endroit des tâches noires commençaient à se former. Le spectacle de l'avancement de la mort sur le corps de son amie était à la limite du supportable.
Une fois allongée au fond elle s'approcha afin de recouvrir à nouveau la défunte lorsqu'une chose attira son regard. Entre les vêtements de la Champlecy on pouvait apercevoir un morceau de parchemin dépasser très légèrement, elle fronça les sourcils... hésitant un instant puis s'empara de ce dernier, la décacheta et en fit la lecture...


Citation:
Suis je morte ? J'imagine que c'est le cas si vous retrouvez cette lettre... Ou alors êtes vous quelques bazin qui m'aurait brigander jusqu'au plus petit morceau de tissu ? Maraud je vous tuerais de mes mains et regarderais la dernière lueur de vie s’échapper de vos yeux !
J'aimerais mieux qu'il en soit de la première option. Car perdre cette lettre que j’écris avec mon cœur, comme je n'ai jamais écris, me mettrais non seulement dans une colère noir mais me vaudrais de tout recommencer... Sur certains point je suis comme papa... Je n'ai pas le courage de faire les choses on le qualifie souvent de fainéant et j'ignore à l'heure actuel s'il existe un féminin pour ce mot que je ne connaissais pas. Passons je n'ai plus beaucoup de cire pour m’éclairer et encore moins d'encre... Aussi j'avais certaines choses à dire sur ce vélin.
Nous sommes le Quatorze février de l'an de pâques 1459, demain je serais à Limoges j’entreprends de rentrer au Berry après m'être rendu en Provence pour les funérailles de ma cousine Constance. Seulement des nouvelles me sont arrivées en cours de route et je dois faire un arrêt à Limoges. Mon fils que j'avais laissé à Limoges avant de partir faire la guerre m'as été pris par une Malemort qui à ce que l'on dit l'élève comme un parfait petit royaliste. Si vous me connaissez vous savez que je peu supporter que mon sang soit sali ainsi par les royalistes, qu'ils crèvent ! Je pense donc allez le chercher dans la capitale Limousine et rentrer avec lui sur mes terres natal. Je pense que je vais me reposer un peu, rester à Bourges et recommencer à travailler au FIER comme avant, c'était si bien avant. Vient alors une période de doutes, cette femme qui détient mon fils, Aldraien de Malemort Carsennac pour ne pas la nommer, est celle qui m'as crevé l’œil c'est une folle sanguinaire, et je ne suis pas certaine de ne pas rentrer au Berry les pieds devant.
Aussi je vous écrit cette lettre, si vous êtes un simple voyageur et que vous me retrouvez morte, je vous pris de ramener mon corps au Berry, présentez cette lettre pour ne pas être prit pour assassin. Si vous êtes un de mes amis désolée je n'ai pas réussi à lui faire fasse. Vous trouverez dans mon bureau au FIER un parchemin sous le troisième coffre en partant de la gauche lorsque vous vous trouvez dos à la porte. Il s'agit de mon testament il ne doit pas être à jours mais c'est toujours mieux que rien.
J'aimerais que certaines personnes soient prévenue de mon trépas.
Les FIERistes et autre berrichons.
Dhéa, Carmody et Aldaaregonde trois Limousins qui furent pour moi les seuls amis que j'eus dans ce maudit comté.
Ma cousine Hersende de Brotel marquise des Alpes occidentales, d'ailleurs petit mot pour elle, désolée j'aurais aimé vous aider contre vos anti MAO, bon courage et vive la Provence et son marquisat ! Pouvez vous prévenir mes amis parmi les provençaux ?
Fred109 avec qui j'ai toujours garder une correspondance. Je pense que des personnes comme Berru, Bubul ou Oufette doivent se souvenir de lui. Vroqu et Zoyah, elles sont sur mon testament prévenez les, il faudrait prévenir aussi ma cousine Aureanne qui doit vivre actuellement en Guyenne.
Je n'ai plus d'idée si vous en avez pour moi hésitez pas !
Ah si ! J'aimerais que mon corps repose dans les jardins du FIER c'est ici que j'ai passé mes plus belles années et j'aimerais y être à tout jamais. J'imagine que des choses auront changées depuis l'écriture du testament a maintenant, aussi s'il y a des personnes qui ne désirent pas récupérer leurs lègues faites en ce que vous voulez.
Nous approchons de notre nouvelle année ami berrichons, si je trépasse avant je vous souhaite une belle année 1460 et n'oubliez pas de boire !
J'aurais aimé voir le Berry libre avant de fermer éternellement mon œil.





La Brune déglutit puis tendit le parchemin à Zel...

Ramenons la au FIER. C'est là bas qu'elle veut reposer...

Pas un mot de plus. Pas un mot de moins. Elle remonta sur sa monture et fit faire demi-tour à la chariote et repartit en direction de FIER. Il leur fallait maintenant organiser des funérailles dignes de ce nom, car Poum' le méritait amplement...
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