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[RP- Fev][Fermé] Journée entretien(s?) d'embauche(s?) !

Desiree.
[Intérieur, jour. Réveil blond.]

Elle avait trainé au lit toute la matinée, ne se levant même pas pour manger. Son fils au creux du bras, elle avait somnolé, essayant de se reposer au mieux. C'est qu'ils avaient un entretien d'embauche à mener, et... elle ne savait pas du tout comment il fallait s'y prendre !
Mais il fallait bien le faire, et passer de possession à employeuse avait quelque chose de grisant qui finit par la tirer de sous l'édredon.

Elle se débarbouilla au broc d'eau, et se vêtit chaudement, empilant chainse, cotte et surcot, puis bas et mules de soie. Sa robe avait encore fière allure, même si elle avait plusieurs mois. Elle l'avait emportée de la Rose Noire. Mais pas volée, non, pas vraiment, puisque payée de ses deniers.
C'était à l'époque sa seule et unique robe « pour dehors », présentable, décente. Ça l'était toujours. Ils n'avaient pas les moyens de s'offrir des tenues tous les quatre matins.

Ainsi vêtue, elle se préoccupa de langer son fils, de le recoucher, bien au chaud.

Et d'aller vérifier que tout le monde était réveillé. Parce qu'elle aurait bien discuté un peu avec eux avant de recevoir l'homme qu'ils attendaient.
Si elle avait eu l'occasion la veille de leur glisser un mot quant à sa venue, ils n'avaient pas réellement eu le temps d'en parler. La soirée avait été chargée, et la nuit, comme souvent, courte. Surtout avec « la petite » malade.

A ça aussi, il faudrait trouver une solution.

Elle se rendit à la cuisine. De toutes façons, la lourde porte au bas des escaliers était verrouillée, aussi le postulant serait bien obligé d'attendre qu'ils soient prêts à le recevoir.

Et hop ! Un bout de pain de raflé.

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Emilla
[Cuisine]

La malade avait pu profiter d'une vraie nuit de sommeil pour le coup. Bon une partie roulée en boule dans un fauteuil devant le feu de cheminée, mais chez elle, le sommeil ça comptait. Surtout que depuis quelques temps, elle était souvent fourrée dehors durant la journée, passant tôt au marché faire l'inventaire puis revenant de sa seconde sortie "mystérieuse" avec un panier de victuailles variées et hétéroclites. Mais toujours frais et de bonne qualité. Cela faisait un mois que ça durait. Fruits, légumes, froage, miches de pain blanc... Depuis qu'elle avait fugué avec un des clients pour revenir au matin discrètement avec un panier plein de victuailles et une lettre de marque au montant des plus généreux signée de la main de la Stilton. Elle avait été évasive pour le coup sur les raisons de tout cela, et depuis était une vraie anguille la journée.

Seul changement au paysage : elle souriait la petite. Toujours peu causante surtout sur ses sorties, mais l'humeur joyeuse et le corps qui se remplumait. Oui, autre fait marquant, si elle ramenait de la nourriture, surtout, elle mangeait. Certes pas comme une goinfre, elle était toujours menue, mais davantage "moelleuse", on n'avait plus à voir l'aspect douloureux de ses os sous sa chair. A gager qu'elle ne serait jamais une plantureuse, la petite. Mais elle prenait en rondeurs et ça lui allait bien.

C'est donc une Emilla, un livre à la main qu'elle glissa vite dans ses jupons, une tartine de fromage au bec que Desiree trouva ce matin là dans la cuisine, enroulée dans sa veste de laine verte, le feu grondant déjà dans la cheminée. Devant elle, un verre de lait brulant avec du miel et des plantes qui infusaient. Oui, ces derniers temps, la cuisine avait bien meilleure allure qu'à leurs débuts.

B'jour...
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--Marceau


[Arrivant aux cuisines]

Il venait de dehors car il avait déjà finit de se "laver", de s'habiller, bref était déjà prêt. Il avait été relever ses collets et revenait avec un beau lapin, il était aussi passé par le plant de menthe et revenait avec un beau bouquet. Il s'était bien adapté ... le plant pas Marceau ! Bref l'homme était content de sa journée et revenait gaiement de sa ballade avec en prime une faim de loup. Il arriva donc en cuisine. Déposa un baiser sur la joue de la gamine, posa une main sur l'épaule de la blonde. Avec elle, il n'osait pas encore se lâcher complètement.

Bonjour les filles.
Regardez ce que je vous amène.


Et il montra son trophée.

Rouquine
[cuisines, les joues roses]

Elle entre par la porte donnant sur la cour, la rousse, les joues rosies par le froid, mais pas seulement. C'est qu'elle a courru, aussi, pour rapporter une bonne nouvelle. Elle aussi va de temps en temps au marché, faire ami-ami avec quelques fournisseurs, et s'enquerrir d'une femme discrète pour travailler de jour au Boudoir...

Bonne nouvelle !

Elle s'est écrié cela en poussant la porte, essouffée et ravie. Mais s'interrompt en voyant que Désirée et Emilla sont en train d'admirer un lapin sur la tale, et un bouquet de menthe que leur tend Marceau. Elle s'approche donc pour humer le parfum de la menthe, enlace rapidement Marceau pour le remercier.

Ah,comme ça sent bon ! Tu es le meilleur, Marceau.

Un baiser sur la joue du blond, un sourire aux deux jeunes filles et elle s'attable, reprenant sa respiration.

Quant à moi j'ai enfin trouvé quelqu'un pour la journée ! La boulangère nous envoie une jeunette très discrète, dit-elle...

La jeune rousse s'interrompt une fraction de seconde, le temps de se dire que d'ailleurs, la brave femme avait l'air fort amusé en disant cela... puis hausse les epaules. Ca n'a pas d'importance après tout.

... elle nous l'envoie dans la journée, a-t-elle dit, pour un bout d'essai !

Ravie de sa nouvelle, la rouquine attrape un morceau de pain frais et croque dedans à belles dents.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Desiree.
[cuisines]

B'jour, y'a du fromage?


Un peu surprise, comme de plus en plus souvent, par ces victuailles qui sortent de leur ordinaires, la blondine en rafle un morceau qu'elle cale dans son quignon de pain. Vrai qu'ils mangent de mieux en mieux depuis quelque temps, et pourtant ils ne rentrent pas vraiment plus d'argent. Et ils n'en sortent pas plus non plus, c'est ce qui est le plus surprenant.
La lettre de marque, sûrement...
Pas très à l'aise en lecture, mais absolument incapable de l'avouer, la blondine avait suivi le reste du groupe sur ce sujet là. Mais peut être...

Aaaaahh ! Un lapin raide mort sous son nez!


Marceau, vire ça c'est dégoûtant !

Un éclat de rire fuse alors qu'elle fourre son nez dans la menthe. Et que le regard glisse vers le feu, pour voir si la bouilloire était déjà à la crémaillère. Une bonne infusion de menthe avec du miel, le matin, ça mettait en train pour toute la journée !

Mais déjà, revoilà Rouquine, du marché. Du marché ? Et avec une bonne nouvelle en plus ? Décidément...


Si on l'engage, j'espère qu'on va rentrer plus d'argent, parce que elle plus un courtisan de plus à nourrir...

Une petite pause.

Il est pas levé, Jules ? J'aurais aimé qu'on parle un peu de lui avant de le recevoir. Pour savoir comment le payer, déjà. En quelles proportions je veux dire...
Et puis la petite, si on l'engage, il faudra la loger ici aussi, non ? Quelques sous par jour, un lit chaud et des repas corrects devraient suffire. Mais le courtisan, d'après ce que j'ai vu hier, il y aurait de la masse à nourrir...


Et ils étaient encore tout de même assez ric-rac sur le budget. Embaucher deux personne serait sans doute une folie de plus. Mais un courtisan de plus voulait aussi dire plus de rentrées d'argent.
La productivité, déjà.

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Le.jules
[cour, puis cuisines]

Comme à son habitude, il se lavait dans la cour, chantonnant pour chasser le froid. Il en était à se frictionner en braillant gaiement...

"fi des femelles décharnées, vivent les belles un tantinet, rondelettes, ronde.."

Quand la Rouquine déboula en courrant, montant les escaliers quatre à quatre, sans le voir.

...lettes..."

Interdit, et curieux, il jeta sa serviette sur son épaule et monta à sa suite, chopant une phrase de Désirée en plein milieu alors qu'il poussait la porte.

Chuis levé. Oui, faut parler du nouveau ... Mais quelle petite ?

S'asseyant à table à côté de la rousse, il attrapa un morceau de fromage, emit un petit sifflement d'appréciation en apercevant le lapin et sourit à Marceau, avant de mordre dans son fromage, les yeux sur Désirée, attendant qu'on l'éclaire.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Desiree.
[Cuisines, tartines]

La blondine sourit, observant toute la petite famille réunie autour de la table.
Elle mord avidement dans sa tartine, et entreprend de résumer pour le Jules l'intervention de Rouquine. Qu'en plus d'un courtisan ils vont avoir peut être une lingère. Enfin une bonne. Le truc qui ravit la blonde.
Ce faisant, elle vole un peu de menthe à Marceau, et la jette dans la bouilloire qu'elle a fini par repérer.


L'homme, il a une belle carrure, il n'est pas désagréable à regarder. Grand, plus que toi Julot, et musclé. Il dit qu'il est artiste et qu'il couchait avec ses mécènes. Il... bon à mon avis il a connu des revers de fortune parce qu'il ne payait vraiment pas de mine, mais il avait l'air assez raffiné, habitué à évoluer avec les nobles de part son art je suppose. Encore qu'il a dit être artiste mais pas dans quoi.
Bref, si on l'engage, on le paie comment ? La moitié de ses passes pour lui, l'autre pour le Boudoir ? Le tiers pour lui, deux pour le Boudoir ? On le logera où?


Elle se versa une grosse rasade d'infusion de menthe dans un bol ébréché. Son préféré.

Et il faut qu'on se décide vite, parce que je lui ai dit de venir vers la midi. Genre maintenant.
Alors?


Et surtout, il serait de bon ton d'aller ouvrir la lourde porte du bas, histoire de vérifier que l'homme ne s'y trouvait pas déjà. Autant le faire attendre, pourquoi pas. Autant risquer de perdre un bon courtisan, ce n'était vraiment pas le moment!
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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
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