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[RP] Carnets de voyage d'une famille pas comme les autres

Petitemary03


Ah ce qu’elle l’aimait son Thomas, et puis, il avait sale caractère certes, mais bon, un si gros cœur. D’abord, la blonde, elle est égoïste, parce qu’elle avait pas vu ça comme ça elle, la mauvaise humeur de son tendre, elle savait pas que c’était à cause de tout ça, son passé et tout et tout. Il lui avait serré le cœur, en pleurant, la veille, pas douée pour dévoiler ses sentiments mais carrément pas insensible. Surtout quand il s’agit de lui, l’homme de sa vie et toussa.
C’est pour ça que ce matin, cette nouvelle journée, elle s’en voulait, et se devait de se rattraper. Toute mielleuse et particulièrement aimable, hors de question de s’enfoncer encore plus. Normalement, si tout allez bien, ils devraient revoir Tridant, et elle se préparait mentalement à bien le recevoir, faire des efforts et tout quoi. Il sera fier son Thomas, il pourra voir que c’est pas une si mauvaise personne sa futur femme.

Mangeant avec appétit, ben oui parce qu’en plus elle est enceinte, ne l’oublions pas, ah tiens ? elle aurait pu se servir de ça, comme excuse, non ? arf non, trop pas honnête, quand même…

Bon elle mange elle mange et elle mange, hum ces crêpes, elles sont bonnes. Et puis quel bonheur de les voir rire, ses deux amours. Finalement, Mary pesait tous les jours le bonheur qu’elle avait de les avoir près d’elle ces deux là. Comme Thomas le dit souvent, un vrai petit rayon de soleil cette Nouna.

Admirative devant eux, mais n’en n’oubliant pas de manger tout de même, elle les écoutait attentivement. Rit avec eux, les embrasse, les caresses et tout quoi. Bon elle mange, elle rit mais elle mange, peut être le stress… en fait à y penser de plus près… déjà d’une, elle doit prendre son frérot dans les bras et lui dire qu’elle est heureuse de le revoir, chose plus que vrai mais super difficile à avaler, et puis hein, non pas qu’elle n’a pas confiance en lui, pour lui laisser sa fille, mais bon, si on compte et la grossesse et l’âge de la petite, ça va faire deux ans et demi qu’elle vit en harmonie avec sa blondinette…

Un petit soupire suivit sa dernière bouchée, puis l’idée de manger une nouvelle crêpe lui retourna l’estomac, vite vite, elle court dehors et euh ben vomit, tsss, c’est malin ça.

Ferme les yeux et reprend son souffle, soupire, re soupire, re re soupire et se retourne en voyant arriver ses deux amours près d’elle. La main sur ses entrailles, elle va déjà mieux hein, une mine pâlotte mais souriante.


Ca va ça va, ne vous en faite pas… dit elle en prenant volontiers le gobelet d’eau qu’on lui tend aimablement, se rince la bouche puis vient se caller au creux des bras de Thomas.

Bon, on la range notre roulotte, si tonton Tridant vient nous voir, faudrait pas qu’il pense qu’on vit comme des sagouins! dit elle surtout pour distraire la petite et ne pas l’inquiéter de son état. Non parce que ils sont pas nobles mais savent tenir une habitation quand même. Ils vivent à la sauvage, enfin plus trop depuis la rencontre avec Thomas, mais bon, la roulotte reste un bon lieu de vie. Mary adore y vivre en tout cas. Un bon tremplin avant de s’installer dans une maison, fixe…
Bref, elle plaisantait comme ça mais son stress n'était pas vraiment parti, si Tridant venait et qu'ils abordaient les futurs vacances que Lélouna passerait chez lui, fallait se préparer mentalement, et physiquement aussi. Mouarf, une grossesse, qu'est ce que ça boulverse les émotions...

_________________
Tridant
Il était bloqué sur Clermont depuis des lustres à présent. Les évènements de la guerre, et puis, jurer fidélité à son duché engendre certaines prérogatives à suivre… Surtout qu’en plus, la Capitale du BA n’est pas des plus vivante et donc loin d’être des plus passionnante à y vivre, à moins d’aimer la solitude !

Une bonne nouvelle parmi toute cette solitude, sa sœur était de retour. Il ne pourrait malheureusement pas les accueillir à Champaigue.
Le temps passe, et bien plus vite qu’on ne peut le croire. Et…il n’était pas très fier de son devoir de famille qu’il aurait dû tenir auprès de sa sœur, et de sa cousine. Depuis la mort de leur Oncle, Tri n’avait jamais pris de nouvelles, ou très peu. Et avec le temps…la petite Mary, déjà devenue grande, était à présent, une vraie femme.

Alors qu’il s’attendait à la voir avec un homme certes, mais plus comme nouvelle relation, il apprit, en une soirée, une multitude de nouvelles, un mariage en vue, un enfant par la même occasion. Ils n’avaient donc pas résisté au Désir ? Avaient-ils demandé pardon pour avoir pêché ? Enfin, il ne souhaitait pas faire culpabiliser sa sœur, ni même son futur beau-frère. Il serait bien plus utile que de rattraper le temps perdu. De plus qu’ils allaient s’installer sur Moulins, non loin de chez Tridant.

Il ne voulait pas se l’avouer, peut-être par fierté personnelle, mais il savait au fond, qu’il aurait dû, pu même, faire mieux auprès de sa sœur. Il tâchera de s’excuser, mais aucunement ouvertement, cela lui ferait que trop plaisir !

Et puis, que demander d’autre que d’avoir revu Lélouna ? Là aussi, il ne voulait pas se l’avouer, mais la voir déjà aussi grande lui donna un coup de vieux. Tout comme son fils à présent, du Haut de ces 6 ans…tout cela n’aide pas à rajeunir le Montpensiérois.

A sa grande surprise, Mary ainsi que Thoma lui avaient demandé s’il ne pouvait garder sa nièce pour quelques temps ! Sur le coup, il trouva le « Je réfléchie », mais au fond, la décision était toute prise, et il ne tarda, suite à l’enthousiasme de son fils, à donner réponse favorable.

[Jour J pour aller chercher Lélouna]

Bon, Alex ? Tu es prêt ? Aller ! Bouges-toi un peu !

Oui bon c’est vrai, c’était un peu le monde à l’envers…en temps normale, c’est le fils qui attend son père mais pour le coup….

Oui oui, ça va j’arrive !

Déjà dehors, à l’attendre. Il fallait faire bonne figure et ne pas faire attendre les parents ! Minne de rien, si garder son fils ne lui a jamais posé problème, mais il n’avait jamais eu l’occasion de prendre en charge, et ça pour plusieurs jour, d’autres enfants ! Bon, il ne sera pas seul, Thyra et Alex seront pas l’épauler.

Une fois Alex enfin sorti, tous deux montèrent sur le jolie étalon noir, le fameux Menthos , il l’avait suivi partout depuis le début de la guerre, et une forte amitié, homme-animal, s’était créé entre les deux compagnon de guerre et de route.

Le chemin sera court, juste à traverser la Capitale.
Oui parce qu’entre temps, quelques jours étaient passé, et les élections ducales avec, Tridant étant deuxième d’une liste électorale, il était donc assigné à assumer le travail de Connétable pour les deux mois à venir. Alex commençait tout juste à comprendre les valeurs de la vie qu’essayer de lui enseigner son père. Et alors que Tridant était plongé dans ses pensées, Alex rompit le silence,

Papa, tu crois qu’elle voudra jouer à la guerre avec moi ?

Un peu surpris de la question, il était normale pour un gosse de 6 ans d’aimer jouer à la guerre, mais Tridant s’attelait, aussi souvent que possible à lui faire comprendre que la guerre n’est pas un jeu mais…il faut croire que ce jeune homme est aussi têtu que son père !

Alex…combien de fois je t’ai expliqué que la guerre n’est pas un jeu ! Et puis réfléchie, Lélouna est encore petite, et qui plus est une fille ! Tu sais bien que les filles, ce n’est pas comme nous !

Oui…un peu sexiste, mais bon…il faut bien faire comprendre les choses de la vie…d’ailleurs il redoutait le jour venu des questions…comment dire….on va garder le suspense…

Le reste de la petite promenade fut dans le silence, puis, une fois Clermont traversé, ils arrivèrent devant la roulotte. La petite famille dehors, Mary légèrement baissé tête vers le sol, non loin, Thomas ainsi que leur fille Lélouna. Petit froncement de sourcil de Tridant.

Tout en descendant du cheval, et aidant son fils par la même occasion à descendre, il lui rajouta,

Tu ne brusque pas ta tante, elle ne m’a pas l’aire en grande forme, alors tu y va calmement !

Puis, tenant son fils par l’épaule, ils s’approchèrent. Une fois plus proche, Tridant ne put retenir sa question,

Un souci ma sœur ?

Il savait que la réponse serait négative. Pui sans attendre de réponse, il fit une bise à sa nièce,

Bonjour jeune demoiselle, comment te portes-tu aujourd’hui ?

Accompagné d’un sourire. Et il finit par saluer son futur-beau-frère, secondé d’Alex.

_________________
--.alex.


Bon, Alex ? Tu es prêt ? Aller ! Bouges-toi un peu !

Petit soupire,

Oui oui, ça va j’arrive !

Ce qu’il pouvait être stressant le père….C’est vrai quoi, il est toujours pressé. D’ailleurs c’est simple, à chaque fois qu’il le voit, il court, à la Connétablie, ou à la Caserne…Jamais il ne s’arrête ! Bon, c’est la classe tout de même d’avoir un papa comme lui, faut l’avouer non ?

D’un pas lent et nonchalant, il était tôt aussi, ils auraient pu dormir mais non, pas question….tsss. Il arriva enfin jusqu’à Menthos, petite claque dans la cuisse, comme à son habitude, il avait vu faire son père alors bon…
A moitié endormi derrière son père, bercé par les mouvements de l’étalon, Alex était plongé dans ses pensées, occupé à s’imaginer tout ce qu’il pourrait faire avec sa cousine : jouer à cache-cache, ou même faire des bêtises. Puis, après avoir compris que même s’il voulait dormir et rêver, il ne pourrait pas, il faisait trop froid, et puis il avait la nette impression que son père faisait exprès de ne pas faire trop de mouvement avec Menthos. D’où coup, une idée excellente lui arriva au cerveau ! Jouer à la guerre, en voilà une idée !

Papa, tu crois qu’elle voudra jouer à la guerre avec moi ?

Question idiote, quelle idée de la poser à son père ? Le sourire aux lèvres, presque amusé de savoir déjà ce qui va s’en suivre, il n’hésita pas, étant derrière son dos, à exécuter une grimace reprenant dans une même voix que celle de son père,

…..combien de fois je t’ai expliqué que la guerre n’est pas un jeu !

Non mais c’est vrai quoi, c’est bien de jouer à la guerre, puis fille ou pas fille, de toute manière il ment, avant de partir à la guerre il y a quelques mois, Alex l’avait vu accompagné de Soldates ! Près à répliquer, il jugea inutile, de toute manière, il est trop têtu, pis les grands ont toujours raison. Ca n’empêchera pas d’essayer de lui demander quand son père aura le dos tourné ! Du coup, occupé à mettre un point quelques stratagèmes pour s’amuse, la fin de la ballade se termina rapidement.
Il savait que son père ne voulait pas le laisser descendre tout seul du cheval, et malgré tout son bien vouloir, il n’eut pas assez de temps avant que son père ne l’aide. Agacé, il pesta intérieurement quant à la demande de son père,

Tu ne brusque pas ta tante, elle ne m’a pas l’aire en grande forme, alors tu y va calmement !

Léger soupir du jeune garçon, mais alors qu’il s’apprêter à ne pas tenir compte de la mise en garde de son père, il fut pris de dégout en voyant les quelques rejets de sa tante. Regardant son père d’un œil interrogatif, il n’eut aucune réponse. Pour faire comme son père, il fit comme si de rien n’était.
Un peu maladroitement, il fit une bise à sa cousine

‘lut Cousine !

Elle était moins grande que ce qu’il avait pensé de la dernière fois. Puis il fit une bise à l’homme près de sa tante. Son père l’appelait Beau-frère à présent, personnellement, il le trouvait pas spécialement plus beau que les autres m’enfin….l’avait oublié de demander à son père pourquoi…
Puis, il retourna son regard sur sa tante, qu’il hésita à biser à la vue de sa tête pâlichonne….


[Bonjour, Bonjour,
Retrait de l'image par mes soins, car hors norme (cf les Règles d'or du coin des aRPenteurs)
Bon jeu, bon RP
Modo Mahelya]
Thomas


[Visites.]

Après le petit déjeuner, ils avaient passé une partie de la matinée à astiquer leur roulotte et à ranger le campement, et leur petit intérieur de fortune sentait bon propre et brillait comme un sou neuf.

Une fois l'opération grand nettoyage finie, Thomas s'attela à la préparation du repas de midi. La veille, il avait ramené une douzaine de perdrix du marché, qui maintenant grillaient doucement sur un feu de sarments, farcies de chair à saucisse parfumée aux truffes et bardées de lard.

Sur le bord fu feu, sur la cuisinière, du chou rouge était mis à braiser à la mode gasconne dans une caserole étamée, agrémenté de graisse d'oie, de marrons et d'un vin rouge corsé.

En outre, dans le four, un clafoutis aux quetches dorait doucement.

Leurs meilleurs couverts de vermeil étaient disposés sur la table, à côté d'assiettes de fine faïence peinte à la main et de gobelets d'étain finement polis. La table était décorée de deux petits chandeliers d'argent garnis de bougies blanches et d'un vase plein de crocus mauves.

Une bouteille de vieux vin de Cahors attendait d'être débouchée dans un panier d'osier, et une panière remplie de petits pains blancs et recouverte d'un napperon de lin attendait au coin de la table.

Tout était fin prêt pour accueillir leurs invités du jour.

Quand ils arrivèrent enfin, le blond se montra plein de sollicitude, tenant la bride de leur étalon, après quoi il salua son beau-frère.

Tridant, sois le bienvenu dans notre habitation de voyage! Tu verras, c'est petit, mais douillet!

Puis, se tournant vers le fils de ce dernier.

Alex, je suis ton oncle Thomas, enchanté de faire ta conaissance, mon garçon!

Après quoi il les invita d'un geste à entrer dans la roulotte, alors qu'il enlaçait doucement Mary pour l'entraîner à son tour vers l'intérieur de leur maison de voyage.

Il espérait vraiment que ce repas se passerait sour de meilleurs auspices que la réunion de la veille...

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Lelouna_
Après le p'tit déjeuner gourmand, c'était le temps de tout nettoyer pour que la roulotte soit toute propre. Mais euh...moi j'ai beau essayer je n'y arrive pas ! Je préfère de loin salir mais Poupa et Mama sont formels...C'est hors de question ! Snif !
Je joue alors avec ma poupée et plus tard j'admire Poupa qui cuisine le repas. Oui je l'admire parce qu'il a du talent ! N'oublions pas que je suis très curieuse et que je m'amuse bien à tout découvrir, et en plus je suis gourmande...


[Plus tard]

Tout était fin prêt quand Tonton Trident et cousin Alex arrivèrent à dos de cheval. Oh le beau cheval !
Toute en admiration devant la bête, je suis presque surprise lorsqu'Alex vient déposé un bisous sur ma joue en me saluant, d'un ton tout joyeux suivi par tonton qui vient me saluer aussi.


- ‘lut Cousine !

-Bonjour jeune demoiselle, comment te portes-tu aujourd’hui ?


- 'luuuu Côzin ! 'luuu Tonton ! Nouna i va bien !

Ouch ! Ça sort moins bien quand c'est moi qui le dit ! Du coup je rougis avant d'amener mon copain de jeu à l'intérieur, suivant Papou.

- Nouna i mont'er chambe à Côzin Alex ! I vient ?

Je tends une main à Alex, suivi d'un regard un peu perplexe de celui ci. Je suis pas toujours très clair mais je fais de mon mieux hein !
Petitemary03


[La visite de son frère]

Bon et bien, la blonde, pas très en forme aujourd’hui hein, la nervosité n’étant point chose facile pour une femme enceinte, Mary avait du mal à gérer le tout.
Elle voulait bien éviter une nouvelle crise avec son tendre amour, mais bon, pour ça, il lui fallait faire de gros efforts tout d’un coup, mouarf la poisse quoi.


Heureusement, l’aide de Thomas et de Lélouna pour ranger le roulotte fut la bienvenue, parce que là franchement, elle n’y serait pas arrivée toute seule.
Puis ah ben les voilà, tous les deux, son Alex grandissait tellement vite. Le temps où elle l’avait emmené assister un match de soule de son père était déjà bien loin.

Que de souvenirs hein, bref, le passé c’est le passé qu’il a dit son Thomas, alors on se ressaisit, se tient droite, sourit et ouvre de grands bras chaleureux à son neveu.


T’en fais pas ça va hein, ce n’est pas contagieux qu’elle lança à Alex en le bisant fort, les yeux tous ronds qu’il faisait l’a fit sourire d’avantage, mais franchement cette fois hein.
Un demi retournement envers Thomas, une arcade de sourcils qui voulait dire « t’y vois ? c’est lui qui arrive et qui ne m’embrasse pas, c’est pas de ma faute hein ! » tout ça en même temps qu’il l’enlace de son bras rassurant, arf non pas là, plutôt oppressant le bras en fait, parce qu’elle a bien vu dans son regard que c’était encore de sa faute à elle, son cher Tridant n’y étant pour rien aux yeux de Thomas. Comme si elle allait lui sauter dessus, l’embrasser et toussa alors que lui-même ne la salut que très peu.

Alors qu’elle passait le pas de la porte de la roulotte, elle soupira légèrement, pour se donner du courage quoi, puis se reprit et invita son frère à prendre place autour de la table.
Hésita un instant, puis d’un sourire plutôt timide, elle s’assit en face de lui, laissant Thomas s’occuper de fignoler le repas.
Les joues rosies, tsss comme si elle était impressionnée, pffft, elle ajouta enfin, tout en jouant de ses doigts sur les couverts disposés ça et là sur la table :


Je suis contente de te revoir Tri, même si ça ne parait pas comme ça, ça me fait plaisir de te savoir bien, et Alex est tellement mignon. Puis d’un coup, elle pensa à un truc pas très sympa, et si il se mettait à croire qu’elle le brossait dans le sens du poil juste par but qu’il veuille bien prendre soin de Lélouna quelques jours, nan hein, faut pas croire ça, elle est sérieuse la blonde là.

Un regard nerveux en direction de Thomas, à l’aide, elle appelait à l’aide avec ses yeux, mais où pouvait il bien être lui d’abord ? Elle voulait bien être gentille mais elle avait besoin de lui là, le seul capable de la canaliser, s’il n’arrive pas tout de suite, elle va faire un malaise là hein, seule avec son frère, autour d’une table, non mais faut pas abuser non plus. Respire, souffle, non pousse pas, pas encore le terme hein, inspire, doucement, voilà, zen.
Une toux roque vint lui donner une folle envie de boire, tiens ça occupera ses mains moites, stressée la blonde ? non… si peu…

Alors qu’elle se rafraichit le gosier elle zieute Tridant, toujours là, en face d’elle, elle tousse cette fois pour montrer qu’elle va encore parler, qu’il se prépare quoi.


Tu sais… en fait, j’ai bien réfléchit… dit elle en posant son regard sur lui, il faut que tu saches que je ne t’en veux pas… enfin tu sais… pour ce silence assez perturbant… ton manque de compassion et tout quoi, norf non pas comme ça qu’il faut dire Mary, attendez elle reprend Enfin je veux dire par là que, je n’ai pas plus écrit que toi après tout, et puis ton grade de nobliaux, je m’en fiche, je ne veux pas en entendre parler c’est tout. Tu fais bien ce que tu veux dans ton domaine, tu resteras quand même mon frère, avec tes valeurs de Birmousant, hein ? Elle sourit, enfin, fait ce qu’elle put, elle sortait le drapeau blanc là, alors qu’il ne s’acharne pas sur elle hein, la pauvre, ça serait l’achever… Tiens, des bruits de pas ? Lélouna et Alex, l’appel du ventre rappelle toujours les bonnes âmes autour d’une table…. Bon, qui va lancer le sujet de ces fameuses vacances à votre avis ?

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Tridant
A peine arrivé qu’il fut accueilli par Thomas,

Tridant, sois le bienvenu dans notre habitation de voyage! Tu verras, c'est petit, mais douillet!

Sourire de Tri, avant de répondre,

Je te remercie Thomas, puis il lança un regard sur la roulotte, il ne faut pas se fier aux apparences ! J’en doute pas une seconde !

Alors qu’il commençait à rentrer dans la roulotte,

Papa, pourquoi que Tati et Tonton y vivent dans un….
Sans même lui laisser le temps de finir sa phrase, il ajusta une petite tape derrière la tête de son fils, accompagné d’un regard fixe et d’un froncement de sourcil, oui, pour dire vrai, il redoutait ce qu’aurait pu dire son fils pour le coup !
Là-dessus, Alex partie en compagnie de sa cousine, sans même demander la permission, décidemment, il va falloir les surveiller les deux !

Une fois dans la roulotte, l’ambiance était…silencieuse…Invité à s’assoir, il accepta avec plaisir, et alors que Thomas finissait de préparer le repas, Mary, après quelques seconde de silence, prit la parole,

Elle était anxieuse, à la voir jouer nerveusement avec ses couverts, et c’est un peu maladroitement qu’elle entama la discussion,

Je suis contente de te revoir Tri, même si ça ne parait pas comme ça, ça me fait plaisir de te savoir bien, et Alex est tellement mignon

Sourire amusé de Tridant, ils n’avaient pas pour habitude de se complimenter, ni même de s’aimer ouvertement, mais malgré tout, ils tenaient à eux sûrement aussi bien l’un que l’autre. Dans un regard vide, il regardait l’intérieur de la roulotte,

Je suis heureux de te revoir aussi, il faut dire que depuis deux ans, nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de nous voir, et sache que tu as une fille magnifique!

Et puis…il n’avait pas pris le temps de la contacter, de prendre des nouvelles. Ne sachant quoi rajouter, après quelques secondes de silence, elle rajouta,

Tu sais… en fait, j’ai bien réfléchit… il faut que tu saches que je ne t’en veux pas… enfin tu sais… pour ce silence assez perturbant… ton manque de compassion et tout quoi. Enfin je veux dire par là que, je n’ai pas plus écrit que toi après tout, et puis ton grade de nobliaux, je m’en fiche, je ne veux pas en entendre parler c’est tout. Tu fais bien ce que tu veux dans ton domaine, tu resteras quand même mon frère, avec tes valeurs de Birmouzant, hein ?

Alors que jusqu’à présent, il essayait tant bien que de mal de cacher son mal-être à ce sujet, il baissa la tête. Oui, il n’était pas fier de ne pas avoir pris de nouvelle, de ne pas s’être inquiété…Au fond les excuses, c’était à lui de les faire…c’était lui le plus vieux, et puis, c’était les valeurs de son père et de son Oncle, des Birmouzants…
La noblesse….il savait ce que pensait sa sœur à ce sujet, du dégout, il n’a jamais su pourquoi, peut-être à croire qu’on perd toutes autres attaches à la vie lorsqu’on devient noble ? Ce qui était faux….Enfin, il ne chercherait à comprendre tout de suite…il valait mieux détendre l’atmosphère,

Tu as le droit de m’en vouloir…après tout, c’est moi le plus vieux…et plongé dans mes occupations professionnel et à ma vie personnelle, sans même chercher à garder contacte…Je ne suis peut-être pas le frère que tu mérites… Mais tu sais que les signe de tendresse et de gentillesse…enfin voilà…ce n’est pas mon registre de langage favori… Pour ce qui est de la Noblesse….Champaigue t’es ouvert, tu peux y venir quand tu veux, et il ne faut pas croire que je ne vie que de manière inutile, loin de là ! C’est simplement un signe d’amitié de la part de mon Suzerain, Lanfeust, qu’il m’a offert cet terre.

Oui bon, il ne va pas trop en dire, elle pourrait comprendre qu’il s’en veut et regrette le temps perdu. Puis arriva les deux monstres, de retour, appel du ventre ? Aucun doute, s’il y avait une chose qu’Alex tenait de son père, c’est l’amour de la cuisine ! Et pour le coup l’odeur était prometteuse, il ne savait pas que son futur beau-frère avait un don pour la cuisine !

Bon dit P’pa, on ramène bien Lelouna avec nous ? Tu crois qu’il y aura assez de place sur Menthos toi pour trois ?

Léger sourire, décidemment, il en avait des questions aujourd’hui !

Douterais-tu des capacités de Menthos ? Voyons voyons ….il en a vu des plus durs ! Comme tu es le plus grand, tu passeras derrière moi, et je garderais Lelouna devant moi, histoire de m’assurer qu’il n’arrive rien !

Puis un fut pris d’un doute…serait-elle bien à Champaigue ? Est-ce que ce sera à son goût ? Ils verront bien…pour l’instant, il rajouta,

Et à propos de savoir si nous l’amenons, c’est à ta tante et ton oncle qu’il faut demander, pas à moi ! Mais il faut sûrement que tu sois sage ! Pas gagné…..

S’adressant à sa sœur,

Je lui ai prévu une chambre non loin de la mienne, histoire que je garde un œil sur elle, on ne se sait jamais ! Et…afin d’être tranquille, j’ai pris quelques jours pour moi, la Caserne est prévenue et j’ai délégué mon travail pour quelques jours, comme ça, je serais entièrement disponible pour les deux monstres !

Petit regard en direction d’Alex et Lelouna. Il voulait rassurer sa sœur et Thomas par la même occasion, lui monter qu’ils pouvaient lui faire confiance…

_________________
--.alex.



Alex, je suis ton oncle Thomas, enchanté de faire ta connaissance, mon garçon!

Un peu surpris tout même, mais t’façon, il avait l’aire sympathique son nouveau tonton ! Un peu gêné tout de même, il lui afficha un sourire d’ange en guise de réponse,

Jusqu’à là, son attention s’était porté uniquement sur sa tante, son nouvel Oncle ainsi que sa cousine. Mais une fois les retrouvailles terminé, Alex eut l’idée de regarde l’habitacle ou vivait sa « tatie ». Petit froncement des sourcils de la part du garçon, avant de se tourner vers son père et lui demander,

Papa, pourquoi que Tati et Tonton y vivent dans un….

Pas le temps de finir la question qu’il eut pour réponse un regard appuyé, ouai vous savez, le genre de regard qui veut dire « chut, tais-toi ! » ? Humpf, décidemment ce n’était pas le jour. Mais c’est vrai quoi, c’était un peu…petit ou ils étaient tous les trois, décidemment, il en aurait des questions à poser à son père une fois seul, il ne comprenait pas encore tout…

Pour le sortir de l’attente dans l’incompréhension, sa cousine le tira par la main

- Nouna i mont'er chambe à Côzin Alex ! I vient ?

Il aurait bien tenté un « tu peux recapépété ? », mais…sans avoir rien compris, un répondit d’un sourire à sa cousine, histoire de faire bonne figure !
Mais en fait…il comprit rapidement, une fois tirée dans la roulotte que sa cousine voulait lui montrer la chambre. Alors qu’il s’attendait à un champ de batail, tout plein de jouer de bois, pour imiter la guerre, Alex fut déçu de ne trouver que des jeux de fille dans une chambre petite taille, oui bon…fallait s’y attendre aussi, avec une fille en guise de cousine, et dans une roulotte…

D’un côté, c’était mieux que les discutions ennuyeuses des adultes, toujours à ce gueuler dessus.

Bon, malgré tout, Lelouna semblait s’y plaire, c’était l’essentiel mais...alors qu’il avait encore du mal à s’adapter au langage de sa cousine, et une fois avoir fait le tour de la chambre, un appel, plus…naturel lui vient à l‘esprit, celui du ventre,

Dit cousine, y’a qu’si on va manger, je ne sais pas toi mais…j’ai comme un ptit creux !

Sourire suivit d’un clin d’œil avant de retourner accompagné de sa cousine en direction du repas.

Bon dit P’pa, on ramène bien Lelouna avec nous ? Tu crois qu’il y aura assez de place sur Menthos toi pour trois ?

Beh c’est vrai quoi…manquerais qu’Alex marche à pied pour rentrer…Tout en s’interrogeant, il se permit de prendre place autour de la table, aux côtés de Lelouna.
Lelouna_
J'ai conduis mon cousin jusqu'à ma chambre, le tenant par la main.
Un regard incrédule s'afficha sur le visage d'Alex, soit qu'il ne me comprenais pas ou bien qu'il n'aimait pas ma chambre...ou bien les deux !
Ah oui...c'est parce que c'est un garçon non ? Et il paraît que les garçons sont pas pareils que les filles !
Ayant fait le tour assez vite de la chambre de fille, le cousin exprima alors son envie d'aller manger ! C'est vrai qu'il faisait faim...Moi aussi j'ai faim !
Sorti de la chambre, nous rejoignons la cuisine où poupa et mama continuait de bavarder avec tonton Tridant.
Alex prit place à la table et j'en fis autant en m'asseyant à ses côtés, mais déçue que le repas ne soit pas encore servi. Hum...Il arrive bientôt le repas ?


- Mamaaa ! Nouna i faim !

Oui...Je suis impatiente je sais...Mais je n'ai pas trop l'habitude moi d'avoir faim et de rester là à attendre.
Thomas


[Déjeuner en famille.]

Après avoir soigneusement décacheté la bouteille de vin, le blond jouait habilement du tire bouchon, quand une question de son neveu le fit rire.

Papa, pourquoi que Tati et Tonton y vivent dans un….

Il posa délicatement la bouteille sur la table, avec le tire bouchon encore en place, puis, toujours riant, il ébouriffa la tignasse blonde du petit garçon.

Alex, tu sais, c'est pas toujours comode d'aller dormir à l'auberge, quand on voyage. D'abord certaines sont vraiment trop mal tenues, sales; D'autres sont trop chères, et dans certains villages, il n'y a même pas d'auberges.

Alors tu vois, une roulote, c'est un peu comme une petite maison, une maison sur roues. C'est petit, mais c'est chez nous, et on peut y faire ce qu'on a envie!

Et puis, une fois que nous serons installés à Moulins, nous comptons bien acheter une vraie maison, une ferme, et y vivre!

D'ailleurs, tu pourras y venir chaque fois que tu en auras envie et que ton père te donnera la permission!


Thomas finit de déboucher la bouteille, puis servit le vin. Il tendit le premier gobelet à son beau-frère, mit le second devant Mary, et garda le troisieme en main, juste à l'instant où Mary et Tridant s'expliquaient sur leurs silences respectifs.

Tu sais… en fait, j’ai bien réfléchit… il faut que tu saches que je ne t’en veux pas… enfin tu sais… pour ce silence assez perturbant… ton manque de compassion et tout quoi. Enfin je veux dire par là que, je n’ai pas plus écrit que toi après tout, et puis ton grade de nobliaux, je m’en fiche, je ne veux pas en entendre parler c’est tout. Tu fais bien ce que tu veux dans ton domaine, tu resteras quand même mon frère, avec tes valeurs de Birmouzant, hein ?

Tu as le droit de m’en vouloir…après tout, c’est moi le plus vieux…et plongé dans mes occupations professionnel et à ma vie personnelle, sans même chercher à garder contacte…Je ne suis peut-être pas le frère que tu mérites… Mais tu sais que les signe de tendresse et de gentillesse…enfin voilà…ce n’est pas mon registre de langage favori… Pour ce qui est de la Noblesse….Champaigue t’es ouvert, tu peux y venir quand tu veux, et il ne faut pas croire que je ne vie que de manière inutile, loin de là ! C’est simplement un signe d’amitié de la part de mon Suzerain, Lanfeust, qu’il m’a offert cet terre.


À cet instant, il estima devoir intervenir. Le frère et la soeur s'expliquaient, s'excusaient mutuellement, et c'était bien ce qu'il désirait.

Aussi, levant son verre, il se limita à limer les dernières aspérités, pour favoriser et sceller définitivement leur réconciliation.

Tridant, ne dis pas de sottises, voyons! Je suis certain que ta soeur t'aime tel et comme tu es, avec tes défauts et tes qualités, tu es son frère, voilà tout!

Aussi, mes chers, je souhaite de tout coeur que jamais vous n'oubliez, tous les deux, à quel point vous êtes importants, l'un pour l'autre! Ne laissez pas, ne laissez plus jamais autant de temps passer sans donner de vos nouvelles!


Après quoi, l'azur de ses yeux fixés sur les amandes émeraudes du regard de Mary, il ajouta à l'intention de Mary, d'un ton qui ne laissait pas loisir à la réplique:

Et puis, ce n'est pas à nous de juger de tes actes, Tridant, je suis sur que si tu as accepté ce titre, c'est que tu avais de bonnes raisons de le faire.

Laisse juste à ta soeur le temps de se faire à l'idée, et nous irons te rendre visite à Champaigue! Tu as ma parole!

Et, d'ailleurs, nous comptons vous voir souvent à Moulins, toi et ta petite famille!


Cela dit, il trempa ses lèvres dans le gobelet de vin, reposa ce dernier et quitta sa place pour retourner devant les fourneaux.

Les perdrix étaient dorées à point, aussi déglaça t'il leur jus d'un demi verre d'armagnac vieux, flamba le tout, rectifia l'assaisonnement, versa le jus dans une saucière, et dressa les perdrix sur le plat de service, entourant le chou braisé.

Lorsqu'il déposa le plat sur la table, son beau-frère expliquait à Mary les dispositions prises pour le séjour de Lélouna chez lui.

Et à propos de savoir si nous l’amenons, c’est à ta tante et ton oncle qu’il faut demander, pas à moi ! Mais il faut sûrement que tu sois sage ! Pas gagné…..

Je lui ai prévu une chambre non loin de la mienne, histoire que je garde un œil sur elle, on ne se sait jamais ! Et…afin d’être tranquille, j’ai pris quelques jours pour moi, la Caserne est prévenue et j’ai délégué mon travail pour quelques jours, comme ça, je serais entièrement disponible pour les deux monstres !


Le blond coupa net aux explications, estimant que Tridant était déjà bien bon d'acceter de prenre Lelouna avec lui, leur laissant à Mary et à lui quelques jours en tête à tête.

Tridant, nous avons promis à Nouna qu'elle pourrait passer quelques jours chez vous, nous ne pouvons donc revenir sur notre décision... Et, d'ailleurs, tout ce que tu feras sera bien fait!

Juste à cet instant, Lelouna et Alex revenaient de visiter la chambre de la fillette, Lelouna criant famine, comme à son habitude...

Mamaaa ! Nouna i faim !

Le blond prit la petite dans ses bras, la regardant avec sévérité.

Dis donc, c'est quoi ces manières de sauvageonne?? Tu n'est pas un peu impatiente?? Et puis, t'es tu lavé les mains, au moins, avant de venir à table???

La petite fille toujours dans les bras, il l'emporta vers le cuvier, lui mit un petit morceau de savon dans les mains, et lui fit se laver les mains dans la cuvette émaillée deposée à cet effet dans le cuvier.

Et, ma poulette... Ajouta t'il en l'asseyant sur sa grande chaise. Quand tu seras chez tonton Tridant, tu as intérêt à être sage, sinon, à ton retour, ça va chauffer pour ton popotin!

Après quoi, il servit les perdrix, puis le chou. Il fit semblant de ne pas voir la mine quelque peu renfrognée de son neveu quand il déposa une petite cuillerée de chou dans son assiette, à côté de sa volaille, mais, par contre, tiqua quand ce fut Lelouna qui prit le même air, alors qu'il lui découpait sa perdrix.

Mademoiselle, on ne mange pas que du dessert, ou de la viande. On mange aussi des légumes, et le chou, c'est bon! Et, d'ailleurs, je t'en ai mis très peu!

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Hansreudi
[Tours 17 février 1460.]


Le Balafré venait de recevoir des nouvelles de leur amie Mary. Il n'avait pas encore touché mot à sa Belle qu'elle et la petite Lelouna viendrait bientôt leur rendre une petite visite. Il lu la lettre de Mary, arborant un immense sourire. Toujours autant de tendresse et d'amitiés dans ses missives. Il avait tenu bon et voulait à tous prix que leur venue en Touraine soit une surprise pour son épouse.

Il se mit à rédiger sa réponse.




Citation:

Tours 17 février 1460

Ma très chère Mary,

C'est avec une immense joie que j'ai vu arriver un de tes pigeons ce matin. J'espère que ta puce et toi vous vous portez bien. Je vous attends de pied ferme et notre Tieros à hâte de voir sa cousine de coeur.

Nous nous portons bien. Taya est toujours aussi enfle. Je ne sais pas si c'est une fille ou un garçon, mais en tous cas c'est une feignasse. Il ou elle est trop bien dans le ventre de maman qu'il ou elle ne veut pas en sortir.

Tieros grandit à vue d'oeil. mon Dieu que ça passe vite. J'ai l'impression que les journées s'enchainent sans que nous ayons le temps d'en profiter. Il continue toujours à faire autant de bêtises. Je crois qu'il tient de moi pour ça. Heureusement qu'il a la beauté de sa mère et pas le contraire.

J'ai pas lâché un mot sur votre venue. Je veux que tu fasses toi même la surprise à Taya. Si mes souvenirs sont bons vous deviez séjourner quelques temps en Auvergne. Comment se passe votre voyage, comment va Lelouna? J'ai hâte de vous voir et Taya aussi.

A très vite de te lire.

Prenez soin de vous.

Tendrement à vous deux

Ton ami, Hans

PS: Taya s'associerait à moi si elle savait que j'ai des nouvelles. Mais je conserve le secret.


Attaché au pigeon pour le retour et hop, pas la fenêtre le volatile.
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Petitemary03


[Toujours au milieu de sa famille, commençant le repas]

Bon ben tout était dis, y’avait pas vraiment grand-chose à rajouter.
Une fois tout le monde attablé, la blonde passa son regard sur chacun de ses compatriotes, un sourire aux lèvres, le regard très embrumé tout d’un coup, elle retint sa respiration un instant pour se ressaisir, quel joie de les avoir tous près d’elle en ce jour. Il manquait juste sa cousine, Bacchia, une petite pensée pour elle, un espoir de la voir bientôt, pour leur mariage, en tout cas Mary l’espérait fortement.

La complicité qui avait entre Thomas et Lélouna l’a faisait sourire au quotidien, et là, la question de manger ou non le choux, une envie de rire lui fit tordre les boyaux.

Le repas se passa bien, hein, non pas qu’elle en raffolé la blonde des légumes, mais elle avait une chance, elle était enceinte, elle, pouvait inventer une histoire de nausée et toussa et hop elle y échappe. Mais bon, par principe pour les enfants, elle ferait l’effort de manger, et puis son tendre faisait de bons plats, heureusement qu’elle l’avait rencontré, lui, avait su lui remplir le ventre, oui mais non je ne parle pas du bébé là hein, je veux dire par là, qu’il s’était toujours occupé des repas, enfin très souvent, depuis toujours même, surement parce qu’il n’avait pas d’autre choix si il voulait se nourrir correctement.

Bref, rêveuse, elle leva enfin le nez et parla un peu tiens


Bon, alors ? Tu l’emmènes après le repas notre poulette ? alala séparée de sa fille n’allait pas être une mince affaire pour le coup. Mais ils se devaient d’être un peu tranquilles pour chercher leur future maison, ensuite, ils se marieront surement et hop, un petit tour en Touraine, là où les racines de la blonde se trouvaient. Et puis, Lélouna s’y sentirait surement bien là bas, beaucoup de monde connaissait son papa. Et Mary y avait laissé beaucoup d’amis pour le coup.

Et nous, ben je crois qu’on va partir aussi tôt aussi, hein mon cœur ? Le regard perdu sur Thomas, hum qu’il était beau aujourd’hui, elle n’avait même pas prit le temps de le regarder, avec tout ce stress. Oula elle se perd encore dans ses pensées hum, elle se ressaisit, lui sourit tendrement et ajoute :

On doit faire vite, plus vite on est parti, plus vite on est revenu pour récupérer Lélouna. Les yeux à présent sur sa fille, elle cligna légèrement ses paupières, soupira un peu, puis lui sourit.

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Lelouna_
- Dis donc, c'est quoi ces manières de sauvageonne?? Tu n'est pas un peu impatiente?? Et puis, t'es tu lavé les mains, au moins, avant de venir à table???

Euh...Non je n'y pense jamais moi de me laver les mains...
Je regarde l'air un peu sévère de Poupa, mais je n'ai pas le temps de répondre avant que celui-ci m'amène au cuvier pour que je me lave les mains sur-le-champ.
À vos ordres chef Papou !
Je savonne, savonne, savonne...Hey ça fait des bulles !
Je passe finalement mes mains dans l'eau pour tout enlever le savon et Poupa me ramène alors à la table.
C'est l'heure de servir le repas ! Poupa sert alors les assiettes de chacun et je remarque la mine dégoûté d'Alex lorsque Poupa lui sert une portion de choux.
Oh non ! Beuuuurrrrrrrrrk ! Pas du chou !
Poupa en fit alors de même pour moi et je pose sur lui un regard dégoûté pendant qu'il coupe ma perdrix en petits morceaux...


- Nouna aime pô chou...

- Mademoiselle, on ne mange pas que du dessert, ou de la viande. On mange aussi des légumes, et le chou, c'est bon! Et, d'ailleurs, je t'en ai mis très peu!

Je me risque finalement à en mettre un peu dans ma bouche...Courage !
Maman me regarde au même moment avec un sourire. Elle parle de moi non ? Je ne comprends pas tout, mais je lui fais quand même un grand sourire.
Thomas


[Le déjeuner.]

Et nous, ben je crois qu’on va partir aussi tôt aussi, hein mon cœur ?

On doit faire vite, plus vite on est parti, plus vite on est revenu pour récupérer Lélouna.


Le blond acquiesça du chef, finissant d'avaler une bouchée de choux, après quoi il s'essuia la bouche.

Effectivement, ma mie, nous avons beaucoup de travail à faire, à Moulins; Surtout si l'avoué a effectivement trouvé notre future habitation...

Il se tourna alors vers Tridant.

Dans sa missive reçue il y a quatre jours, il nous affirmait avoir quelque chose en vue, mais tu sais ce que c'est, ces gens là ne sont jamais pressés!

Juste à cet instant, Laya quitta sa place dans le coin de la pièce, et commença à grogner en montrant les dents, alors que les poils de son échine se dressaient.

Thomas posa sa fourchette, et se leva pour regarder par la fenêtre.

Des bois sortait à cet instant même un ours brun, dont le pavillon de l'oreille gauche était un peu difforme.

Le blond conaissait bien cet ours, et cette oreille, déformée par les constantes attaques de l'un de ses frères de portée. Il s'agissait de Brutus, l'ours qu'il avait soigné et apprivoisé plusieures années auparavant, alors qu'il n'était qu'un ourson orphelin.

Chht, Laya, c'est Brutus! C'est un ami, arrête, voyons!!

La louve avait un sens de la hierarchie bien particulier, en temps normal elle obéissait principalement à Mary, bien qu'elle acceptait d'accomplir ce que Thomas lui ordonnait, mais seulement si sa maîtresse ne lui donnait pas d'ordre contraire...

Malgré tout, au fil du temps, et surtout depuis qu'il lui avait ramené Lupo, une forte amitié s'était tissée entre homme et bête, aussi, la louve cessa de grogner quand il le lui ordonna.

Le blond se tourna alors vers les divers convives, ajoutant avec un sourire:

Brutus est revenu nous voir!

Après quoi, il adjoint, à l'intention de Tridant et Alex:

Brutus est un bon ami à moi! C'est un ours brun que j'ai soigné et apprivoisé il y a longtemps, alors qu'il n'était qu'un ourson et que sa mère avait été abattue par un chasseur. Depuis, il passe de temps à autre me saluer, et reste quelques jours là où je me trouve.

Il est totalement innoffensif, malgré son poids plus que respectable...


Le blond fouilla alors dans les placards, sortit une grande écuelle de bois, y déposa deux poires, une pomme, un coing, une cuillerée de miel, et un peu de la viande grossièrement hachée qu'il destinait à Lupo et Laya.

Il doit être affamé! Dit il en ouvrant la porte de la roulotte.

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Petitemary03


Le cœur léger que la blonde elle avait, le repas passait plutôt bien, malgré que se soit du choux…

Bref, les crocs de Laya mirent Mary en position offensive, ben ouai, la maitresse comme la louve, prêtes à l’attaque.
Cherchant du regard ce qui provoquait la peur de Laya, Mary fouillait des yeux le moindre signe de danger.
Et comme Laya, elle rabaissa sa garde quand Thomas leur signala qu’il ne s’agissait que de Brutus.

L’ours aussi impressionnant qu’il était, avait prouvé à plusieurs reprises qu’elle pouvait lui faire confiance, et même si elle ne l’approchait que très rarement, Mary savait que Lélouna et donc là le reste de sa famille ne craignaient rien.

Elle approuvait les dires de Thomas sur l’innocence de l’ours en adressant un sourire à Tridant, puis à Alex. Elle prit machinalement sa fille dans les bras, hop, en profita pour lui voler un bise sur sa petite joue de blondinette et suivit donc Thomas à l’extérieur.

A distance correcte, elle sourit à Brutus, Laya, elle, resta à ses pieds, bien que les animaux avaient fini par cohabiter ensemble, surement son instinct de protectrice, tout comme Mary qui avait prit Lélouna dans ses bras, pour être sûre de ne pas la voir s’échapper dans les pattes de Brutus.

Ben oui il était aimable mais n’en restait pas moins un animal sauvage, vivant parfois à leurs côtés, parfois à la dure avec les lois de la nature.
Thomas donna de quoi se restaurer à Brutus, alors que tout le monde le regardait attentivement.

La venue de celui, conclura machinalement le diner de famille qui s’était passé à merveille, bien plus que Mary aurait pu l’espérer.

Les enfants, et surtout Lélouna qui gagna par son poids devenus trop important à la longue pour une femme enceinte, en profitèrent pour s’amuser ici et là, un instant propice aux dernières recommandations de la blonde pour son frère qui emmènerait bientôt sa fille en vacances chez lui.


Bon, Tri, tu fais attention hein, elle est encore petite, et elle est maline et très canaille, les yeux d’ange de la blonde ne comprenant pas le caractère de sa fille, un large sourire vint s’installer sur son visage, pour paraitre plus crédible quant à son innocence à elle.

Lélouna ! Ma chérie, il est l’heure pour toi de partir ! cria Mary pour rappeler sa fille encore partie à l’aventure après je ne sais quoi. Bien emmitouflée dans un grand châle qui recouvrait toute la hauteur de la petite belette, un bonnet de laine sur sa tête, la petite faisait littéralement craquer sa mère, à la voir si pleine de vie.

Laissant le temps à tous de récupérer leurs effets personnels, Mary s’en fut chercher ceux de sa fille, ramenant sa besace avec des tenues de rechange, prévoyant que la petite s’amusera bien, la mère se fichait bien de devoir frotter comme une folle au lavoir les taches de boues ou autre que les tissus attraperaient après les bonnes parties de rigolades.

Non, il fallait que Lélouna se rappelle de ces vacances et pour ça, Mary avait préparé un maximum.

Dans une autre besace, elle avait soigneusement placé toutes les poupées de chiffons que la petite aimait emmener partout, y glissant aussi quelques vêtements de poupées tricotés par ses soins et son ourson de laine qui accompagnait ses nuits depuis toujours.

Elle tendit le tout à Tri et ajouta avant même qu’il n’ait le temps de répliquer :


Oui je sais ! Elle ne voyage pas léger, mais bon, on n’a rien sans rien ! Conclura t elle en riant.

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