[RP] Ceci est un titre... *

Le colosse reçu la missive cachetée....

Et au fur et à mesure de la lecture, ses sourcils froncèrent....

Puis lentement un sourire naquit sur son visage avant de dire tout pour lui-même:
-"Un Montfort paie toujours ses dettes...."

Pendant la guerre, il avait accepté que son temps soit mis aux enchères pour l'effort de guerre....

Il s’agissait donc de jouer le jeu et de s'en tenir à la promesse faite....

Aussi, fit-il sceller son destrier et se mit en route....

Arrivé sur place, il confia sa monture à un palefrenier en disant:
-"Prends soin de lui sinon il te le fera payer, il est aussi teigneux que moi..."

Une caresse amicale passa doucement sur le franchement de la bête qui commençait déjà à coucher les oreilles à la vue du palefrenier...

Signe d’énervement ou d’exaspération...

La plupart des gens caressaient en flattant la bête du plat de la main avec énergie...Cela ne servait à rien....La douceur était de mise en ces moments là...

On lui indiqua où trouver marie et se rendit donc dans la grande cour...

Il la vie dans un état qui lui tira un sourire et il montra la missive en disant:
-"Alors c'est sérieux?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Les mirettes bleutées brillent alors que la silhouette du colosse apparait dans la porte de la Grande cour. Sur le visage du duc, la blonde lit la surprise et l’amusement. Marie savait bien qu’un tel accoutrement et une telle demande allait forcément lui attirer les taquineries de la bête de guerre. Le courrier à la main, Rhuys reste incrédule alors que les iris et les épaules buziennes se lèvent au ciel.

Evidemment que je suis sérieuse ! M’enfin ! Vous me connaissez depuis le temps non ?

Se servant de son épée comme d’un bâton de pèlerin, la blonde s’avance et se hisse sur la pointe des pieds pour coller une bise sur la joue du colosse. Elle a beau avoir revêtu une allure masculine, elle n’en reste pas moins une jeune femme. Et embrasser Goliath avait ce quelque chose d’incongrue qui lui plaisait bien. Pour sûr que l’homme ne s’embarrassait pas de manière charmeuse avec beaucoup de monde.

Je vous remercie d’être venu, Maël. Mon époux vous aura surement dit que j’allais me voir confier le Marquisat de Cesson. Terre de frontière à vocation militaire, je ne vous apprends rien. Sauf que je ne sais pas me battre… Comment voulez-vous que je défende Rennes si je ne sais pas tenir une épée, ni monter à cheval, et encore moins faire les deux en même temps !

Les yeux de la petite blonde se posent sur le Maréchal.

Vous allez m’apprendre hein ?!

Dans son dos un cheval souffle fort, la faisant sursauter.

Gast'!
J’ai ces deux canassons, le frisson noir, c’est Machiavel. C’est Mamour qui me l’a offert.
Le blanc maigrichon je ne sais pas ce que c’est. Il vient de Torfou. Et cette épée.

La demoiselle soulève avec peine sa canne de métal pour lui montrer.

On commence par quoi ?

Bon courage Maréchal, tu t'apprêtes à livrer la plus difficile de tes batailles.

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Il assimile, digère.....

Et dit:
-"Bon, on va se dire "tu" si tu deviens l'élève...

Tout d’abord....Je veux que Cassius soit au courant.....

Deuxièmement, les enfants d’abord....

Troisièmement....Ce que tu demandes va demander plus d'une journée...Je veux bien le faire mais je veux du retour en échange.....

Je veux de l’investissement, de la hargne et de l'intelligence au retour...."

Il regarda les chevaux....Et reprit:
-"Fais les rentrer, ils vont prendre un coup de froid et ce n'est par eux que l'on va commencer...."

Il la fixa et dit:
-"Sommes nous d'accord?"
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Le regard froid du balafré observe pendant l’explication. Le laïus finit, il pose les termes du contrat. Mamour, enfants, investissement, tutoiement. L’échine de la jeune femme est parcourue d’un étrange frisson à l’idée d’être si familière avec le colosse. C’était plus fort qu’elle, à partir d’une certaine carrure, elle n’y arrivait pas. Quand d’une gifle un homme peut vous arracher la tête il vaut mieux lui dire vous. C’était une règle d’or. Mais Maël étant de sa famille désormais et a peu près toujours agréable - oui, parce qu’une fois… - avec elle, Marie consentie à faire un effort.

Comme vous voulez, Maël.

Je n’ai pas dit qu’elle allait y arriver tout de suite, hein.

L’œil expert du militaire détail les deux quadrupèdes. L’œil expert de la blonde détail le bipède en se demandant jusqu’à qu’elle point il se permettra de la faire souffrir. C’est qu’ils ne doivent pas avoir la même résistance au mal quand même. Un pied curieux irait bien chatouiller les tibias de la brute pour voir s’il sent quelque chose… Mais la voix de stentor retentit entre les murs calcaires du château, se faisant ravisé les doigts de pieds aventureux. Les tests de résistance à la douleur seront pour plus tard.

Nous sommes d’accord. Je vous suis.

Droite comme un I, Marie regarde ses chevaux retournés à l’écurie. C’était bien la peine qu’elle martyrise un page.

Ils ne sont pas bien mes chevaux ?

Nan parce que si sous couvert de cadeaux rempli d’amour on lui a refiler deux carnes…

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Le colosse rajouta:
-"Alors on est d'accord?

Si c'est oui, on commence maintenant....

J'attends ta réponse...."
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Le ciel était bleu, parsemé de quelques cumulus. Une belle journée.
Mais le froid aurait poussé n'importe qui rester au chaud sous sa couette.
A passer ces heures glacées dans la chaleur de son foyer avec sa famille.
Marie la première d'ailleurs. La créatrice du concept de 14h du matin.

Et pourtant...

Oui.

Les lèvres purpurines ont articulé ce petit mot sans douter.
Mais dans la caboche blonde, l'esprit frémit. Dans quoi tu t'es embarqué ma fille!!
Adviennes que pourra, a partir de ce jour la Bretagne compte une nouvelle guerrière.

SUUuuuuUUUSS à l'ennemiiiIIiiiIII !!!!

Il est trop tard pour reculer désormais, à elle souffrance, chair meurtrie et courbature.
Marie dans sa tenue d'homme attend sa première leçon.

Vous commencez par m'apprendre l'épée? Ici?

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Il commença à tourner autour d'elle et dit:
-"On va te muscler un peu, te donner du souffle....Et les compétences pour faire de toi une combattante d'élite..."

Il rit brièvement et dit:
-"Tu feras des cauchemars en pensant à moi.....Tu verras, beaucoup de gens en font , on s'y fait...Ou pas..."

Il desserra son baudrier et l'enroula autour du fourreau de son éespée et lui dit simplement :
-"Pour acquérir du souffle, il faut le travailler...
Alors cours..."

Et il prit son fourreau en main prêt à courir lui aussi...
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La montagne de muscles qu’était Rhuys, se mit à lui tourner autour, comme un fauve qui jauge sa proie.
Rien que cela fait froid dans le dos et sous sa veste un frisson remonte sur son échine.

Me muscler? Dites tout de suite que je suis flasque aussi !!

L’Ego. Cette petite chose fragile s’est vu frôler par l’uppercut. Il en faut plus pour la vexée mais tout de même.
Elle s’agace un brin la blonde. C’est que le maréchal est bien le premier à remettre en doute son physique…
Il rit. De se rire tonitruant d’homme, faisant allusion à l’agitation que connaitront ses nuits suite à ses entraînements.
Nous verrons bien…

-"Pour acquérir du souffle, il faut le travailler... Alors cours..."
Les nez se lève vers Maël, le scrute avec surprise. Il n’a pas l’air de blaguer.

T’es sûr???! Non parce que bon… Courir quoi !

Trouver une excuse vite vite !

Robe ? Bah non…
Talon ? Elle n’en avait pas de la couleur de ses braies.
Coiffure ? Maquillage ? Pas suffisant !
Lumbago ? Pas crédible…
Ragnagna… !? Elle vient d’accoucher… -_-‘

Aucune excuse, aucune complainte ne lui vient pour échapper à la course.
Résigné elle colle son épée dans les bras d’un palefrenier à proximité.

… Si c’est ce que Sa Grâce désire, alors.

Et l’impertinente d’ajouter, taquine.

Si vous courrez sans vous fatiguez, c’est que ça doit être facile.

Et dans son courage, Marie part en courant. Il vaut mieux.
Le maréchal ne met pas bien longtemps à la rattraper pour courir à sa hauteur.
1 tour, 2 tours, 5 tours… Elle n’a pas compter, mais ça lui brule les poumons.
Ça fait mal.

La blonde fit par s’arrêter dans un mouvement chaotique.
Plier en deux, les mains sur les genoux, elle cherche de l'air.

Je vais... *Kof kof* ... mourir !!
*kof* Stoop !! *Kooof*
Pitiééé*Koofkof*

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L'oeil expert, il vis et décoche un pied aux fesses de mai et lui dit:
-"Tu te reposeras quand tu seras morte...."

Il lui prit un bras et reprit la course, plus lentement....

Quelques minutes plus tard...

il la regarda et sourit...

En sueur, parfait, il pouvait commencer à travailler....

Il s'arrêta enfin et dit:
-"Prends ton éspée..."
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« Tu te reposeras quand tu seras morte... »

Un coup de pied au fondement accompagne la maxime. Ça fait mal… à l’égo surtout. Mais Marie pour une fois se tait et sert des dents. Elle a promis de s’investir, de s’engager. C’est le moment. Le bras musclé du colosse se saisit du sien, beaucoup plus maigre, plus fragile, à l’image de sa propriétaire. Et la course reprend avec son lot de torture. Ses cuisses brulent et ses poumons s’embrasent à chaque bouffée d’air. Le Maréchal la traîne plus qu’il ne l’accompagne. Et c’est seulement quand ses cheveux dorés furent collé à son front pas la sueur que la torture pris fin.

Celle qui s’était vu qualifié de "Raffinée", il y a peu, n’en avait plus que le nom. Sa chemise lui collait à la peau et sortait de ses braies pour pendre anarchiquement autour de ses hanches. Son corps menu se soulevait douloureusement à chaque inspiration pour expirer dans un sifflement désagréable.

« Prends ton éspée... »

Il veut la tuer, ce n’est pas possible autrement. Elle a du faire un truc qui ne lui a pas plu. Les gens de Buzay ont été se plaindre d’elle à leur ancien seigneur ou quelque chose dans ce gout-là. On ne peut pas martyriser à ce point quelqu’un qu’on apprécie sinon ? Doucement les mains blanches quittent les genoux sur lesquelles elles étaient appuyées, pour que la blonde se redresse. Cherchant toujours a retrouvé son souffle, la blonde se saisit de son épée, que le page lui tend.

Entre ses tempes, les neurones cherchent le souvenir de son chevalier. Elle l’a vue tellement de fois s’entrainer qu’un relan de position devait bien se cacher quelque part au fin fond de sa mémoire. Prenant appui sur un pied, avançant l’autre légèrement, la blonde souleva sa bastarde avec peine. Les genoux fléchie et toujours en sueur, la loque humaine leva les yeux sur le colosse.

C’est bon là ? Je suis prête…
Vous tapez pas trop fort, hein !

Elle allait morfler, c’était certain.

Qu’est se que je dois faire maintenant ?

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Il appréciait le mal qu'elle se donnait et lui dit:
-"Connais-tu ton espée, sa composition, les différentes parties de celle-ci?

Si je veux pouvoir t'enseigner, il me faut être sûr de cela et si ce n'est pas le cas te l'apprendre....

Alors?"

Il attendit sa répons tenant lui-même une éspée bâstarde en main qui serait passait pour une épée à deux mains pour n'importe qui d'autre...
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La blonde fut surprise par la question et leva un regard vers le colosse.
C'est que Platine ne s'attendait pas a des cours théorique...
Posant la pointe de son épée au sol, Marie réfléchit un instant.
Lorsqu'elle était capitaine de l'Ost de Rennes, elle l'avait appris tout ça.

Descendant de haut en bas sur l'arme, elle récita avec appréhension.

Pommeau, fusée, garde, fort, faible, pointe.

Les azurines angoissée scrute le regard du prof.

Est ce bon?

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