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[RP] Château de Cucé : Entrée gratuite jusqu'à 25 ans.

Else
Jadis, d’antan, l’édifice fut fortifié. Techniquement, il l’est toujours, si vous appelez « rempart » la pauvre muraille mangée de lierre qui se dresse au dessus des douves asséchées, entre deux tours épaisses. Des dizaines de meurtrières dardent un regard fatigué sur la plaine, et l’ancien chemin de ronde a été éventré en plusieurs endroits : du reste, quelques arches à ciel ouvert pendent à flanc de murs.
Une ruine, quoi.

A quelques pas de l’édifice, une compagnie de bras cass… ahem… les futurs propriétaires se sont alignés : il y a une blonde, d’abord – puis un brun désassorti ; deux têtes blondes ensuite, qui dépassent à peine des hautes herbes; enfin une autre blonde, photocopie de la première, pour finir harmonieusement.


- C’est ma-gni-fique ! s’extasie Blondie n°1 « la Belle ».

- Mouais, commente sa moitié, sans conviction.

- Areuh, ponctue le garçonnet.

- Gna, renchérit la fillette.

Blondie n°2 « la Bête » dirige un regard accablé vers le ciel, et pour épargner ses nerfs, entame sans plus attendre la marche sur le château.
Taïaut, donc, hein, puisqu’il le faut.

Un pont vermoulu a été jeté en travers du fossé, là où devait exister jadis une passerelle de pierre. Elle débouchait sur un encaissement dans la muraille, au fond duquel on devine une porte qui doit donner sur la cour intérieure.
La Lise est la première à s’avancer sur la passerelle branlante. Un pas, un deuxième… un grincement… ‘ttention… Ouf. Non, ça tient. Elle fait signe à la troupe de la suivre, et s’engouffre dans le renfoncement.
Brrr.
Dans le genre « piège à rat », on fait difficilement mieux. C’est un corridor à ciel ouvert, de près de dix coudées de long pour dix pieds de large ; en levant les yeux, on peut apercevoir les crénelures d’où la garde jaugeait les visiteurs. Une tête ne leur revenait pas ? Hop ! Une volée de flèches, et on n’en parlait plus. Lizzie a beau savoir que le château est vide depuis belle lurette, la sensation reste désagréable.

Visage fermé, Elsa se poste au pied de la porte ; mais sa mine patibulaire ne suffit pas à faire trembler le bois de chêne. Il en a vu bien d’autres, vous pensez, depuis le temps... Elle pousse. Elle tire. Elle tourne. Peine perdue. Le levier ne veut pas bouger, et la porte reste en place. Qui a dit qu'Attila avait des biceps de crevette anémiée ?
En désespoir de cause, elle se tourne vers Cassius.


- Dites, l’homme fort… Si vous vous montriez utile ?

« Pour une fois », s’abstient-elle d’ajouter. Charmante, on vous dit.
Mai


    - C’est Ma-Gni-Fique ! ma chériiiiie *

    La voix de la Kem n’avait jamais trahie autant d’enthousiasme qu’en cette journée de février. Les échos que lui rapportent ses esgourdes le sont beaucoup moins cependant. Mais le château de Cucé était réellement magnifique. Il suffisait juste de ne pas voir les trous, la toiture qui s’effondre, le bois vermoulu, le verre brisé aux fenêtres, les douves asséchées, le mur d’enceinte en ruine, les ferrailleries rouillées et ce ciel gris qui enrobait le tout… La bâtisse se situait au cœur du Marquisat de Cessons a quelques lieux des murailles rennaises. Et ce château était son château. Sa ruine à elle. Son petit tas de cailloux personnel, dans lequel elle pourrait mettre à l’abri sa petite famille d’amûûûre !!

    Rien n’aurait pu effriter le bonheur de la blondine. La belle, hein. Pas la rabat-joie ! Et c’est d’un pas presque sautillant qu’elle suivit sa double à travers les hautes herbes afin de faire la première visite de son nouveaux domaine. Un pont, ou plutôt un assemblage de vieilles planches moisies avait été posée pour relier le chemin à la barbacane.


    - Oh Mamour, regarde le joli petit pont ! C’est Ma-Gni-Fique !!

    Saisissant la main de son fils, elle l’aida à traverser le ponton sans finir au fond de la fosse asséchée. Ce qui aurait été une fin tragique pour l’héritier n’est-ce pas. Alors que la Marquise s’émerveille sur le décor pittoresque – comprenez, sombre, glauque et sale - de son futur chez elle, sa sœur s’attaque à la grande porte en bois censé débouché sur la cour. La visite commençait bien. C’est alors que les deux Kermorial eurent à peu près la même idée au même moment. Mamour.

    Regards posé sur la silhouette musclée…

    «- Dites, l’homme fort… Si vous vous montriez utile ? »

    Elle ne l’aurait demandé ainsi, Marie, même le concept restait le meme.
    Il en avait tué des brutes et des colosses en France.
    C’est pas une porte au bois usé qui allait lui faire peur !



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Hommage à Cristina Cordula.
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Alesius_landeric
    C'est nulles les herbes ! ça pique le nez ! Quoi !?! Est-ce ça faute à lui si, à peine haut comme cinq pommes mises sûr à sûr, on le faisait marcher dans un champs qui n'avait pas connue le fauchage depuis les temps de Mathusalem ? Non ? Bon. Puis c'est pas bon les herbes ...

Et c'est sur cette délicate pensée que le jeune héritier recracha savamment les quelques brin verdâtre qui, après les avoir cueillit au passage de l'épuisant périple que ces géniteurs indigne lui imposait, s'était mis au travail de les goûter... Beurk ! ça Piiioureuh ! Observant le sol plus que le ciel ... bah oui c'est beaucoup plus prêt et donc beaucoup plus facile ... il profita d'un petit arrêt intempestif des grands pour tenter d'attraper ces multitude de petits machin qui filaient à tout allure à ces pieds ... Et finalement il n'eut rien d'autre à faire que poser la mains au sol et toutes seules, elles vinrent à lui... Son charme opérait s'était indéniable ! Grimpant sur ces doigts d'enfant encore boudinaient, elles ne furent pas longue à explorer son bras, arrachant à l’angelot un rire cristallin devant lequel aucun adulte ne résiste !

    "Areuh !" Quoi ? Il fallait bien que je le cale quelques part celui là puisqu'il est censé le dire !

Bref. Ceux sur quoi la petite troupe reprit la marche durant laquelle le mioche goutta encore quelques variété de feuille, avant de définitivement décréter que non, c'était caca ! Et puis ... nouvel arrêt.

    Oh un gros trou ! Vais voir !

Ah non, la jolie Marquise n'avait pas l'air d'être de s'être avis puisque chope son morveux d'une main ferme. Serais-ce parce qu'elle tient à lui finalement ? Ou plutôt qu'elle n'avait pas envie de s'encombrer de la charge d'en faire un second ? S'il avait eu quelques années de plus, le jeune hérité aurait surement penché pour la seconde ... Que quoi le tache de la conception ne semblait pas rebuter sa mère plus que cela ? Mais ceux-ci est une autre histoire ... Dont les préludes sont visible à l’anoblissement du Comte et de la Marquise. Bref, la Marquise donc, après avoir saisit donc angelot de morveux, l’entraîna braquebalant sur se qui semblait devoir saisir de pont. Et le chérubin l'aurait volontiers sagement suivit si ces charmantes et minuscule amies ne s'étaient pas fait un devoir de lui demander ... A leur manière ... De les libérer de la prison qu'était ces vêtements.

    Aie ! ça pique les fourmis !

S'ensuivit donc une série de vocalise dont seule les bambins avaient le secret destinée à se qu'on lui retire c'est nouvelle ennemies aux plus vite !
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N'oubliez pas que le diable aussi a été un ange...
Alix_ann
    Dans les bras du padré la petite Buze voyage.

    Ses grands yeux bleues de gamine attardée scrute les environs. Elle commence à devenir lourde, la môme qui ne sait pas marcher. Mais elle a ses raisons bien à elle, trouvant logique de se faire servir jusqu'au bout, souffrant déjà de flémingite aigüe. Elle observe sa mère, nouvelle propriétaire de ce marquisat, et sa tante, alias sa mère avec gros soucis de frabrication.
    Ce n'est qu'une grande cabane en pierre pour la gamine. Une grosse maison à moitié en ruine. Elle remarque même qu'en comparaison de sa maison de poupée à deux écus, le toit de Cessons est lui carrément hideux. Regarder comment les cailloux sont mal adjencés même Alesius, elle en est certaine, pourrait faire mieux. Ca lui fait peur à la petite, ce nouveau lieu de vie. Il faudrait rajouter des myosotis, mais sa mère, elle le sait, s'en occupera. Et refaire les vitres par la même occasion, en profiter pour lui faire une chambre cosy, rénover le truc correctement enfaite.
    Petite et potelée elle sert dans sa petite main neuve le pourpoint de son père. Ca la rassure, ce contact discret d'une fille à son père. Voyez comme l'enfant gagne à ne pas savoir marcher.

    Il y a cette fantastique pirouette du jumeau qui vient alors, prouvant son agilité en se hissant sur ses deux pieds; ce fût une scène des plus intéressante, au prix de laquel Alesius parvient à marcher sur ses deux pattes, que le dit enfant eut à se farcir la mère à demi hystérique qui d'un main ferme le rattrapa. Voilà, ce qu'on avait à gagner, lorsqu'on savait marcher, se dit-elle. On est moins haut et chahuteur.
    Alix était d'avantage du genre calme, à gratter l'attention où elle peut pour y gagner la confiance parentale. Alix était d'avantage du genre hypocrite.

    Il y a également cette remarque de Tatattila à la figure paternel.
    Mais rien d'impardonnable.
    Elle signifie d'un léger rabattement de sa tête blonde vers son père que franchement, ça se faisait pas de gêner ainsi ce moment confortable où elle profite impunément de son père, logiquement gaga de sa fille.

    Tout aurait pu parfaitement bien se dérouler si le jumeau n'était pas aussi crétin. C'était le gêne breton qui remontait en force. On ne pouvait pas être Montfort sans quelque sacrifice.
    Il arriva donc ce qui devait arrivé. Le jeune bambin prit le parti de céder aux avances des fourmis, mais malheureusement pour lui, personne ne goberait cette excuse, surtout pas Alix. Il se tordit quelque peu, elle jugea que cela donnait à l'ensemble un profil disgracieux, et ce n'est pas les cris provenant de cet enfant qui s'égosillait qui l'aida à pencher en faveur de son frère.

    Faîtes le taire, enfin. Que semble implorer les yeux au bord des larmes de la rejetone Kermontfort. Et plus vite que ça, qu'elle exige.

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