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[RP] Cauchemar- réalité?

Ronea
Dans la tête de l'enfant il y avait un grand nombre de sentiments. Les envies profondes de se serrer dans les bras de sa maman et de son papa. Le besoin d'avoir de l'attention et la rage de toute cette frustration. Tout déraillait, s’enclenchait, se désenchantait. Elle pouvait vivre sans eux, sans ces adultes menteurs, sans leurs gestes gentilles qui ne viennent que pour la blesser juste après.
Les dragons se battaient tous les nuit dans ses rêves avec l'oiseau de feu, le serpent des dieux ne se laissait pas faire. Toutes ses chimères misent jour après jours dans son petit cerveau, racontées avec attention et tendresse par son père, se battaient en duel. Celle qui l'avait mise au monde n'avait plus le visage de la fée si bienfaitrice et Isa, sa mère d'adoption partait en flamme dans toutes ces batailles.

Elle se releva en sueur de sa nuit de cataclysme. De nuit, en fait, il n'était que la fin de soirée, cherchant à se rassurer elle alla en taverne et s'est pour tomber sur le spectacle d'une femme montrant sa ceinture de chasteté à un homme qui profitait pour tripoter tout les trous de la ceinture. Vivant dans un monde qui ne ressemblait pas du tout à ce qu'on lui avait raconté. Le malaise en elle grandit.
Cataclysme! son Cerveau tournent dans tous les sens.
Les adultes punissent les enfants juste pour s'assurer qu'ils ont encore du pouvoir sur quelqu'un.
Elle part en courant, sort vite de tout ceci, sort de la ville, sort de ce monde, remplie de rage, de haine et de désillusion.

Je m'appelle Rone, j'ai 7 ans et je vous déteste tous.
Vos lois, vos règles, plus jamais je ne les écouterai. Combien de fois on lui avait répété qu'il ne fallait pas baisser ses braies devant les gens? Combien de fois, elle avait dû aller faire pipi un peu plus loin? Tout ça c'est juste pour les enfants, les adultes eux s'en foute complétement.

La gamine court, mais courir vers nul part n'amène pas très loin. Alors elle se réfugie sous le pied d'un gros arbre comme pour avoir encore quelqu’un qui veille sur elle.

Elle n'arrive pas à dormir, tout lui fait peur. Recroquevillée comme pour redevenir à l'état de bébé elle entend un bruit, des pas. Elle a peur. Elle se demande si se sont les monstres ou les fous qui la cherchent pour l'emporter. Elle hurle, attrape un gros bout de bois à coté d'elle. Affronter sa peur. J'ai pas peur!
Elle tombe sur le spectre et tape sur cette ombre cauchemardesque et la personne surement surprise s'en va en courant en lui jetant quelque piécettes...6,04 écus. Étonnée, elle reste sur le bord de la route, ramasse son butin, le premier. Elle n'a pas tout compris mais c'est ça de pris.

Mais c'est quoi ce monde?!?

_________________
Ronea
Avoir 6,04 écus en poche quand on est en pleine campagne ça n'a jamais remplit un ventre. La gamine seule au monde à beau chercher la nature en cette saison n'offre rien à manger. Elle a beau savoir viser à la fronde sur des chopes, des pichets, des enseignes ou tout autres choses immobiles quand on a faim ça aide pas à attraper un lapin, parce qu'un lapin, et bien ça bouge et rudement vite en plus. Même les moineaux avaient le temps de partir avant qu'elle les touches.
Elle siffla dans son sifflet, ce matin elle n'en pouvait plus d'être seule. La crécerelle élevé par son père et devenue sa grande complice mit du temps à arriver. Mais dès qu'elle sentit le poids de l'animal posée sur son bras la gamine sentit comme un grand soulagement.

Héméra, j'ai pas peur, mais tu veux bien rester avec moi?

Le regard des deux complices entrèrent en connexion. Kraaaaââââ !!

Elle aurait pu faire chasser Héméra mais, même si elle avait très faim elle ne se voyait pas manger une souris crue. Elle ne savait pas faire de feu, ça, son père ne lui avait jamais appris. Elle avait froid, faim, mourrait de fatigue. Et elle avait très peur même si elle clamait tout le contraire. La dernière fois qu'elle s'était retrouvée seule dans la campagne elle avait failli se faire manger pas un chien.
Elle se mit à chantonner pour se rassure.

Jamais on n'a vu, vu, vu
jamais on n'verra, ra, ra
la queue d'une souris, ris, ris
dans l'oreille d'un chat, chat, chat ...


Puis elle se mit à sautiller, puis à tourner puis à danser chantant de plus en plus fort. La crécerelle s'était envolée et tournée autour d'elle.
Puis Hemera entama un de leur jeu préféré. L'oiseau piqua sur Rone et Rone l'évita. Un étrange ballet entre-elle commença. Qui esquivait mieux l'autre? On ne pourrait pas le dire, l'animal faisait en sorte de ne jamais toucher l'enfant alors que sa vivacité était bien plus grande que celle de Ronea.
Rone riait à en perdre haleine, Héméra lançait des cris strident.
La campagne autour d'elles étaient silencieuse, tous se taisaient pour leur laisser la vedette. L'enfant ne sentait plus la faim, l'espace d'un jeu, elle avait oublié ses peines. La vie avait repris des couleurs et même quand l'enfant s'allongea au sol morte de fatigue, ses yeux avait le sourire. Héméra se posa sur une branche au dessus d'elle et resta à la veiller quand Ronea s'endormit à bout de force.
La nature reprit possession des lieux.

C'est traversée par un grand frisson que la petite se réveilla. La faim oublié frappait son ventre pour se faire entendre. Les gargouillements se faisaient entendre. La môme n'avait jamais été aussi affamée, jamais crasseuse. La nuit tombée déjà et elle promettait d'être très longue. Quand des bruits de pas se firent entendre l'enfant serra les dents. A pas de loup elle s'approcha. Il y avait un baluchon à terre, un homme de dos qui semblait se soulager et dans sa tête une idée éclaire la fit sortir de sa cachette. Marchant à pas de loups, espérant que l'homme qui s'était mis à siffloter n'allait pas se retourner. Elle allait y arriver, le balluchon fut entre ses mains, et Ronea repartit dans les buissons, avançant tout droit, se faufilant le plus vite possible comme un petit chat dans la nature. Elle entendit crier. Son cœur battait, mais les parties de cache-cahe lui avaient appris à se déplacer en silence.
Durant toute sa course elle ne pensait qu'a découvrir ce qu'il pouvait y avoir dans son butin. De la viande? Du saucisson? Du miel? Des gros pains?
Quand elle put l'ouvrir enfin, elle y découvrit deux épis de maïs et un petit bout un pain... rien d'autre à manger mais cela allait lui remplir le ventre. Elle s'empiffra presque à s'étouffer, Héméra l'avait rejoint. Son sourie était revenu.

J'avais trop faim. T'as vu Héméra il a pas pu m'entendre, je suis forte quand même, hein? Et y a une petite boite, regarde c'est surement un trésor, plein de pièces...

Lorsqu'elle ouvrit la boite il y avait, après avoir fait le compte, une fortune... 3,93 écus et des cailloux.

Sourit Ronea, tu es riche....


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Ange56
Ange avancait a grand pas le long du chemin, baluchon sur l'epaule, le sourire aux levres, heureux, il allait rejoindre sa douce compagne.
La nuit tombait doucement et avisant un arbre, il posa son bagage a terre.
S'approchant de l'arbrte, un coup d'oeil a droite, un coup d'oeil a gauche, personne, il écarta les pans de son mantel et se soulagea comme seul pouvais faire les hommes.
Il se mit a siffloter quand son regard accrocha une petite ombre qui se faufillait derriere lui.
Remballant son materiel aussi vite qu'il pouvait, il se retourna et constata la disparition de son bien.

Levant la main vers l'ombre qui disparaisait dans les buisson, il se mit a crier :

Heyyyyyyy!


C'est pas qu'il etait bien riche mais il se mit a poursuivre son voleur.
C'est a quatre pattes et le plus silencieusement possible qu'il se glissa sous les buissons et pris le chemin que son voleur avait empreinté.
A travers les taillis épais, il distinguai une petite sylhouette fluette assise par terre, le baluchon ouvert.
Etonné, il resta ainsi a l'observer sans bouger.
C'etait une jeune enfant, sale et maigrelette qui devorait d'un air affamé son maigre repas.
Attendrit malgré lui, il chassa cette premiére idée de donner une correction a son voleur, cette petite avait certainement plus faim que lui, et il s'en remettrait de la perte de son pauvre bout de pain rassit et des deux épis de blé.
Malgré tout, il déplora la perte de ses precieux cailloux, sa collection qu'il avait ammassé au court de ses voyages, ses cailloux qu'aimait sa mére, seul reste qu'elle gardait precieusement de son pére.
Il haussa les épaules, ce n'etait que des cailloux et recula doucement pour ne point effrayer l'enfant qui pourrait decouvrir sa présence.
Ce redressant, il épousseta son mantel et repris son chemin vers la ville, en pensant a cette enfant.

Qui était elle ?
Ronea
Le ventre repu ne tarda pas à demandé du sommeil, et les heures filèrent. La journée suivante les effets du repas étaient déjà passés. Mais prenant l'assurance de sa réussite de la veille la gamine attendit au bord du chemin. Cela mit du temps mais à demi-endormit elle perçu des bruits venant dans sa direction, et enfin un repas surement à sa disposition.
Les choses ne se passèrent pas comme l'aurait pensée et au lieu de revenir dans sa cachette avec de quoi manger c'est le visage marqué de coups. Prise la main dans le sac, la gamine s'était faite dérouiller.
Grâce à Héméra la gamine avait pu prendre la fuite, l'animal s'était jeté sur l’agresseur toutes serres devant, essayant de lui piquer la tête et faire lâcher prise. l'enfant avait courru droit devant elle, avait donné toutes ses forces pour partir le plus loin possible.

Elle n'avait pas pleuré mais elle avait mal. Et son mal ne venait pas plus de la douleur de la baffe reçues au visage, mais de son incapacité à survivre seule dans ce monde. Elle était épuisée, avait froid comme jamais.
Elle prit alors la décision de suivre le chemin et de rentrer à Cosne, là au moins on ne la tapait pas.
La rebelle avait perdue ses ailles et il ne restait que le re-tour pour s'en sortir vivante.

Baisse la tête et marche tout droit...Help me

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Ronea
En fin de journée, elle entra dans la ville. Elle avait mis sur sa tête le bout de tissus venant de ce qu'elle avait dérobée la veille. Pas la peine qu'on voit qu'elle avait prit une volée, elle savait que ce qu'elle avait fait n'était pas bien. Héméra lui lança un dernier Krooooaââââ avant de repartir vers la nature.
Piteuse elle entra en taverne. Il y avait Kimi, et Pest, même si elle s'était mise à l'écart d'eux près de la cheminée pour enfin se réchauffer, très vite la tête baissée leur attira l'attention et ils découvrirent son visage. Sa jeunesse ne lui permit pas de tenir sa langue bien longtemps et elle leur raconta.

C'est une dame, elle m'a tapé.

Mais quand Kimi commençait à lui promettre de retrouver cette femme et de lui faire pareil, la gamine n'eut pas d'autre choix.

Non, non faut pas elle est très méchante et pis, c'est ma faute.

Reculée le plus loin d'eux, leur faisant promettre de rien dire et de pas la gronder elle finit.

J'ai voulu lui piquer sa sacoche....

Misérable sa tête s'était rentrée dans les épaule attendant la morale qui allait suivre, mais au lieu de cela Pest se mit à rire. Les yeux noires de l'enfant la regardait tout ronds. Et elle se détendit. Le verre de lait disparu rapidement. L'enfant avait retiré le tissus lui cachant le visage.
C'est lorsque la porte s'ouvrit que son regard se figeât. Mais quoi? Comment? L'homme de l'autre coté de la pièce n'était autre que celui qu'elle avait détroussé. Tissus se remettant sur son visage, action réaction, la gamine saute sous une table.

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