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[RP] Ruelle entre le palais des Reys et le bal du Masque

---fromFRVvarnëleen
La ruelle est entre la Demeure d'Hebus et Le Bal du Masque. Il l'analyse, dans sa largeur. Les points où jouer. Les éceuils à éviter. Déplace pensivement une planche traîtresse, assure un pavé branlant.

Puis il se noue les cheveux. Recommande son âme a Averroès. Au vu de ses actes, il boir ce soir avec Azraël, l'ange de la Mort, et servira de dîner au Sans Nom.

Il lui donnera une éternité d'aigreurs d'estomac.

La douleur dans sa poitrine, cette sensation de malaise, tout est passé en arrière plan. Il ne reste plus que l'attente.

Sur le fil du rasoir. Il revoit le palais en flammes, sa rencontre avec Ilmarin, l'épée au poing... Il lui a dit qu'il l'aimait, non ? Il ne sait plus.

Le Gris, entre noir et blanc, se tient sur la route, respirant doucement. La condensation le fait paraître comme un démon, exhalant des bouffées de fumée.
Un démon aux yeux rouges, un sabre orné d'un rubis à la garde, un poignard dans la main senestre.

En silence.

_________________
Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRMange-rats
Crrsss… Crrss…

Sous ses bottes, la neige encore jeune crisse avec aigreur pour saluer le gel du soir. Sur les côtés de la rue, la boue serpente entre les pavés et les plaques de glace. Un souffle bref vient un instant faire tourbillonner un nuage de flocons devant ses yeux gris, couronnés de sourcils droits, blanchis par le givre. Ses hardes dépenaillées claquent avec sinistre, lui écarte de son visage ses cheveux de jais durcis par le gel.

Crrss… Crrss…

Sur ses épaules désormais affirmées, il a jeté une lourde fourrure. Luxe spartiate. Sur son visage pâle de froid, il a jeté un léger sourire. Luxe goguenard. Il mord sa lèvre transie pour la réveiller, enfonce ses pognes au plus profonds de ses frusques. Sur sa poitrine, couvant son torse, ses côtes et ses épaules, un plastron de cuir souple, car il sait qu’avec Vvarnëleen, la moindre égratignure peut-être mortelle. A sa taille, la bâtarde que Sélène lui a forgée. A la base de la lame, près de la garde, en direction de la pointe, une devise y a été gravée, après coup :
"Quod volo, ubi volo, quando volo".
Une bâtarde pour un bâtard.

Crrss… Crrss…

Au bout de la rue, entre la masse sombre du Palais des Reys et celle de la salle de bal du Masque, il distingue une silhouette vêtue de noir, de gris, de colère. Un front blanc, couvert de cheveux blancs.
Vvarnëleen. Un frère d’armes, un camarade. Un obstacle. Il hâte le pas. Il ne voit pas le gosse, mais il entend des éclats de voix retentir sur sa droite, chez feu le Masque. Vvarnëleen, son sabre, sa dague, lui apparaissent plus nettement. D’un mouvement ample, il tire l’épée qui pendait, nue, à sa ceinture.

Crrss…

Il frissonne. De froid ? De peur ? D’excitation ? Sur la garde, sa prise se resserre. « Une épée est comme un oiseau : si tu la serres trop, elle étouffe, si tu la relâches, elle s’envole. » Un moulinet, deux : pour réchauffer ses membres transis, gourds.
Salut silencieux, d’un mouvement d’acier. Quelques mots jetés à son adversaire, quelques pas plus loin.


Pour les Miracles.

Allons, ce n’est pas la première fois que tu tues un homme, Amadeus.
_________________
Bireli
L’gosse l’enchaîne, galopant déterminé… pas rieur pour un sou… misère, vu sa trogne, ça flaire l’combat à des lieues à la ronde… c’donc ça quand on enfile l’costume d’Rey… ou comment bien commencer la prise d’situations en paluches… ben verse du sang et active toi à t’imposer par la force plutôt qu’avec ton crâne… ça s’défend… un poil… ça dépend des raisons… ça risque juste d’mettre l’feu à la praire, ou d’noyer l’chaton dans un baquet… c’est pas l’sang d’la Cour qui est censé couler… mais s’il faut… ça dégoulin’ra… impressions d’dommages collatéraux et d’pertes aléatoires… r’gards au bord d’l’étripage… tant qu’le motif est valable, qu’il dépasse l’clivage et l’intérêt personnel… ça frapp’ra… fort…

Peu bavard… pas l’air d’vouloir papoter l’ami… lâcher trois paroles et d’mi qu’veulent tout et rien dire… s’faire confiance et y croire… et d’demander qu’il dégage des mots d’sa bouche… peut toujours espérer l’mioche… il va pas grailler dix piges d’un coup et rest’ra toujours bien plus jeune qu’lui… qu’il soit Rey d’sa cabane ou d’la Cour, ça change que dalle… même si la détermination affichée et sa prestance mécanique ouvrent la voie à quelqu’chose d’plus grand et d’plus fort, va falloir qu’il fasse avec les réalités… toutes les réalités… pas qu’les siennes… envoyer un crachat titiller les pavés…

Donc… botter les fesses à la vie courienne, soit… faire exploser les conditions et défricher l’illusion libertadienne, en route au galop… au royaume d’l’anarchie libre et vivante, cohésion et solidarité s’posent en greluches souriantes, maitresses de bal… tant qu’il va pas s’perdre dans du n’importe quoi et qu’il sait c’qu’il entreprend, l’Mange a une lame de plus à l’extrême gauche… sinon, il s’prendra une belle dérouillée… seul...

Enchainer les pas… effleurer son épée et zyeuter alentours… au cas où, prudence en vadrouille… caboche à moitié perchée dans pensées personnelles frôlant considérations sentimentales exaspérantes… pister les traces et laisser l’froid vivifier son corps… mater la Zahra ensanglantée un sourire au bec… pour des r’trouvailles, ils ont même pas piccolé… avec les deux sobres à côté, clair qu’ça va pas être la fête à la boutanche tous les jours… enfin, même s’ils sont pas beaucoup… ils sont ensemble… pas d’vie rose pour les déglingos pseudo idéalistes, au mieux, une tachée d’sang arrosée d’vinasse…

Coups d’œil en venelles… l’calme pue terriblement en l’instant… arrivés non loin... silhouette en vue… laisser l’Mange partir avant et s’expliquer… s’caller contre un mur dans un coin, sortir sa tranchante, s’accroupir et la poser sur ses g'noux… assurer ses arrières… pour ceux qui profit’raient un poil du moment pour s’manifester… attentif… qu’il fasse gaffe à sa trogne…

_________________
---fromFRAriane de Valombre
Il neige. Une pellicule immaculée recouvre le sol glacé. Sous les pas légers de centaines de pieds mal chaussés, elle devient gadoue givrée. Ça grouille dans les ruelles infectées. Ça pulse et se tord en une masse grisâtre qui se gonfle comme une vague. De ses entrailles, la Cour déverse toute sa sainte marmaille. Ils sont des centaines, grisés par un même appel, loqueteux et morveux, petites silhouettes fantomatiques, courants en rangs désordonnés pour tous se masser en un cercle serré, arène improvisée. Les poings serrés, n’osant trop s’approcher, ils fixent de leurs yeux avides ceux qui déjà ont dégainés. Tous les mêmes sous leur crasse, garçons au nez morveux traînant derrière eux des petites sœurs aux cheveux emmêlés et à la jupe sale et déchirée, visages tendus et brouillés en une masse informe. Il a recommencé à neiger.

Ariane lève les yeux au ciel, écarquillant ses prunelles, dardant la langue pour recueillir de petits flocons imprudents. Elle rejette sa capuche en arrière. L’excitation lui a rougit les joues.
Ils courent, ils courent, les gosses des rues, ils volent au secours de leur Rey. La gamine éclate d’un rire suraigu. Elle caracole sur les toits, un vrai chat sauvage. La jeune fille ne veut pas en perdre une miette.
Son regard se tourne vers les enfants, se fait condescendant. D’ici elle domine la fange. Une place de choix.

Sur la neige non foulée, se dresse la silhouette spectrale que le gosse va affronter. Ariane sent son sang refluer dans ses veines. Ça fait des frissons qui courent le long de la colonne vertébrale. Ce n’est pas désagréable.
Sur ses lèvres écarlates s’étale un sourire carnassier. Où es-tu petit roi ? Où te caches-tu ? On compte sur toi tu sais, t’as pas intérêt à crever...
---fromFRLancelöt
"Mara est morte...

Pas de regrets.

Plus le temps.

Mise à mort.

Enfant.

Tuer.

Liberté."

LIBERTE?
La Liberté de mourir, peut-être?
Mara est morte.
Mara, celle connue. Je me rends compte que je ne savais toujours pas. Mais j'était persuadé. Le pessimisme, l'instinct.
Morte...

Je ne pensais plus, comme je l'avait fait, à Marlowe's, ni à ce que je lui dirait. Je pensait à la mort, la liberté, et cette histoire incompréhensible qui m'arrivait, dans laquelle je m'était foutu, le voulant, et maintenant, je voulais presque en échapper.

Mara est morte.

C'était très probablement la première mort qui me touchait. J'avais beau avoir fait deux guerres, j'avais beau avoir voyagé et connu. Personne n'était jamais mort. Mon maître était insensible, protégé de je ne sais quels Dieux, aimé de je ne sais quelles puissances. Et ces amis avec lui. Et à ses côtés, cette impression que, après tout, rien n'importait, qu'il ne fallait pas fuir la mort, ni en avoir peur.
Comme le Gris.
L'un le prenant avec humour, l'autre avec honneur. Avec amour.
Mais Mara...
Et Mara que je ne connaissait pas, encore maintenant je ne comprends pas comment cette mort pu m'affecter autant. C'était sûrement le moment, l'ambiance moribonde de l'instant. La prise de conscience : ce soir, des histoires changeaient.
Et puis, cette Mara, amie de Marlowe's. Oui, amie, je pouvait le dire, je le savais, je l'avais su.
Et puis, cette Mara, rencontrée au même temps que celui qui était devenu mon maître, pour celui que j'avais pris une si grande affection.
Cette Mara, qu'on aurait pu dire qu'elle n'était pour moi qu'une histoire de rossignols.
Mara est morte

Et c’était tant pis. Et c’était tant mieux.

Et je n’en savais plus rien. Je ne savais RIEN. La haine de ne pas savoir. Le besoin de savoir. Ou étais-je, qu’était-ce Libertad?

Il fallait prévenir Marlowe’s.

De la mort de Mara, de la fin de Libertad, du Rey de la Cour.
De…
De…
Je ne savais pas de quoi!
Qu’était-ce la Cour?

Ces ruines? Ces hommes, ces femmes? Semblables à tous, à toutes? Qu’avaient-t-ils d’important? RIEN!

M’en aller, j’en avais marre.
Marre.
Mara.
Est morte.

Et si j’allais le dire a Marlowe’s, comment le prendrait-il, outre le fait de me tuer sur place?

C’était quoi, Libertad? C’était quoi, Mara? Qui Marlowe’s? Qui la Cour?

Ça? Ça méritait d’avoir un Rey? De mourir pour CA?
Pour cette ruelle pourrie, pour cette ruelle…
Où deux ombres se préparaient.

Je respirai.
Je me tint a une poutre qui tomba de sitôt, m’écrasant le pied, me rappelant à moi.
Un juron vola. Oui, oui, un juron. Je jurait, et ALORS? Qui viendrait m’en critiquer? Qui se permettrait de me critiquer, alors que tous ici étaient fous? Cinglés!

Bon, je respirai de nouveau.
Restons Zen Lancelot, zen, zen, calme.
Un duel va avoir lieu, j’assistai au changement d’une ère d’après les gens -une ère de quoi? Comment savoir, mais à un moment clé. Or il est su que les enfants aiment assister à des moments clés de n’importe quelle histoire.
Et puis, le Gris…
Et le Rey, proclamé au nom de mon maître.
Je m’approchai, il y avait un cercle de gamins, plus grands, plus petits, plus maigres, miséreux.
Je reconnu entre la "foule" le "garde" du Palazzo.

Et…
Le Rey!
A peine plus âgé que moi, ého? Et tout ça pour un gamin?
Là, j’vous assure j’ai eu envie de me marrer.
J’assistai a une farce oui ou quoi?
Mais je me retint… ça aurait fait bête, de se marrer avant une mort… après une mort. Soirée entourée de mort.

Habitué, je fis en sorte de monter sur les toits. Après deux chutes et trois cassages de matériel dégradé composant des maisons abandonnées dans lesquelles j’avais l’impression d’être heureux de ne point y vivre.

Je pris place entre les deux combattants, au dessus d’eux, les regardant, comme n’importe quel spectateur qui n’avait rien à voir dans l’histoire, qui essayait de comprendre, qui n’avais pris le partit d’être que pour personne.

En face de moi, une gamine...

Je pris place comme l’écuyer de Marlowe’s que je ne savais pas en route vers le Palazzo.
Comme ce gamin, curieux, fourré dans des affaires pas possible trop compliquées pour ces neuf ans.
Comme ce gamin, qui un jour, aurait sûrement, lui aussi à comprendre.
Comme Lancelot.
Celui que j'avais arrêté d’être un instant : ce gamin rieur, bordélique, insouciant.

Jambes repliés, pieds biens attachés au toit, histoire de ne pas tomber, bras entourant les genoux, menton sur ceux-ci, cheveux au vent, regard impassible.
La neige tombait sur moi, devant moi, derrière moi, en fin copeaux.
Je soufflait sur mes genoux, sur mes mains, appréciant la chaleur que ce souffle de vie m'offrait.
Je soufflait dans l'air, ravi de voir les flocons en tempêtes minuscules.

Gamin non concerné.

Bonne chance.
---fromFRle ch'ti gosse
Glissade incontrôlable au coin de la ruelle enneigée.

Aïe! Didiou bord...

Arrêt. Souffle coupé net.

IL est là.
ILS sont là.

Mange a changé et il ne l'a pas reconnu tout de suite. Les épaules plus larges sans aucun doute, les mollets plus sculptés, la démarche plus affirmée. Et puis ce regard... Déterminé et fou. Solide et friable. Mature et enfantin. De celui qui a grandit trop vite. De celui qui sait déjà pourtant.

Devant lui, le Ch'ti devine plus qu'il ne le voit l'Adversaire, celui qui a décidé de s'opposer par les armes au futur Rey de la Cour. Car il le deviendra! Foi de Gaspard!
Ou pas.
Car la carrure svelte ne laisse aucun doute sur la puissance contenue, ni sur l'agilité de ce guerrier averti. Il ne semble point arrivé là par hasard et le Ch'ti a longuement entendu parler des exploits de ce dernier. Exploits d'un autre temps sans aucun doute, mais qui traversent les siècles de la Cour.

Gaspard n'ose pas encore se relever. Temps suspendu comme une éternité. Peut-être que s'il ne bouge plus, peut-être que s'il reste là, couché sur la neige crissante, peut-être alors...

Arrête de rêver Gaspard. Autant mettre Paris en fiole tout de suite.

Le face de môme à face de gris a déjà commencé.

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La marmaille braille pas, piaille pas, chiale pas.
Elle agit.
---fromFRZahra
Hâte. Pas à pas... la lame à la main. Pas à pas... la traversée. Pas à pas... marquage sanglant sur le blanc. Sang... à Mara.
Elle dénoue... son nœud. Cheveux... sur yeux. Qu’elle rejette... sur une nuque tendue. Triste histoire... qui se poursuit. Folie.
Elle est... droite et silencieuse. Elle ne le quitte plus. L’œil... l’observe, le Ch’tiot. De temps en temps. Elle scrute... les ruelles.

L’entendue neigeuse qui... rend l’ensemble givré. Froid qui... endort les doigts et les orteils. En plus du... corps. Et l’esprit ?
Non... hors de question. Ce dernier réceptif. L’essence même... des sens. Elle relève les... yeux. Sur une troupe... Courienne.
Silhouettes sur les... tuiles. Silhouettes sur les... côtés. C’est le cercle des... curiosités. Elle se recentre... sur lui qui file, qui file.

Elle le suit... silence. Elle réfléchit... sur l’enjeu, le jeu, le duel. Piètre idée... m’enfin. Le Rey... doit s’imposer contre les forcenés.
Surtout que... les intentions ne sont que de bonne volonté. Le Rey veut servir... inutile de penser qu’il veut desservir un peuple.
Et les preuves ? Que de jugements... qu’ils en crèvent de leurs préjugés. Eux. Que de perte de temps. Que de sentiments. Que de.

De pensées en pensées... elle se reprend. Dernière ligne... droite. Elle vérifie... s’il suit le Bireli. Bien. Inexpressive extérieurement.
Heureuse... intérieurement de voir qu’il le soutient, le Ch’tiot. Stop. Tout le groupe... se stoppe. C’est le lieu, celui... du rendez-vous.
Toujours... droite et silencieuse. Elle observe... les environs. Froide. Tâchée de... sang. Frais. Retrait. Passant... la lame à l’épaule.

Aux aguets. Capable de... trancher. Le premier... opportun hystérique qui se pointe. Prête... elle guette. Adrénaline... satisfaisante.
Ambiance... malfaisante naissante. Mang’Rats. Défend-le... le peuple. Et tue-le... lui. Plus... de perpétuels sentiments. Juste... une ?
Une lutte !

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---fromFRVierge Noire
Il est temps... De se résigner... A assister au dernier combat de son ami... Etrange comme un simple pas pour se tourner semble plus difficile que de franchir la porte des Enfers.
Etrange comme un simple mouvement semble signer un acte irréversible mais de toute façon inéluctable.
Etrange...

Esprit vide dans lesquels trois mots. Changeant. Se mélangeant. Crissant avec ses bottes. Le froid mordant. Armes inutiles bientôt. Malgré les tissus. Malgré sa chaleur proche. Moui...

Sortant d'un pan de mur à son tour, ses yeux glissent sur les ombres mouvantes qui encadrent... Mange... Gamin devenu adulte aux idéaux destructeurs... Les plus grandes catastrophes partent des meilleures intentions...


Bonsoir Messire.

Voix désinvolte. Tiens, elle ne s'en serait pas crûe capable. Elle ne regarde pas le Gris pour le moment. Commence, lentement, à tourner autour de cet inconnu qui a pris les traits d'un gamin.

Cling. Alors c'est ça ton repas de Noël en tant que meneur? Un dîner spectacle? Et quel est le menu?

Cling. Le sang de Mara comme vin? Les tripes du Gris comme plat principal? Un frère tuant un frère comme dessert?

Cling. Quel est ce bruit vous demanderiez-vous à raison? Sa main gauche, extirpant une lame de son fourreau, de quelques centimètres, pour la faire retomber en heurtant les métaux. Au plus profond des loques qui la couvrent.
Elle longe Mange, ne lui offrant que le profil de sa silhouette, voix froide et calme sortant des ombres.


Dites moi, Messire. Pour nous ouvrir l'appétit. Si nous parlions. D'un rêve.
Cling. Un rêve qui se nommait Libertad. Une confrérie. D'amis. Qui auraient donné leurs vies pour défendre l'un d'entre eux. Qui avaient comme phare la Liberté.

Cling. Elle se place face à lui. Sourire énigmatique. Faisait longtemps qu'elle n'avait pas soliloqué. Qu'est-ce que c'est? Vaste idéal. Mon résumé grossier: chacun peut choisir sa vie et en faire ce qu'il veut. Sans poids sur ses épaules. Sans contrainte réduisant l'âme. Sans obligations, juste la joie du choix en son âme et conscience.

Cling. Demi-tour et elle reprend sa marche. Lentement. Regardant le Gris qui attend patiemment. Cette confrérie. Il y a... Longtemps. A accueilli un enfant affamé. L'a nourri. Réchauffé. Protégé. Adopté. Quand les Anciens sont partis, ils lui ont donné les clés. Parce que la jeunesse, grandie insouciante, est le flambeau.

Cling. Chacun est libre de ses choix. Alors...
Alors pourquoi mon inconscient me hurle que vous avez le sang de Mara sur les mains et que mourir n'était pas son choix?

Cling. Quel est votre avenir? A ce train-là... Tuerez-vous tout opposant? Si, sans faillir, vous pouvez tuer un membre de ceux qui vous ont recueilli, de sombres inconnus sont... Des rats.

Cling. Mais alors, Messire, pouvez-vous concilier la Liberté, le choix et votre règne sans partage? La Liberté, le choix d'un frère de ne pas vous suivre et sa mort en tant qu'opposant?

Cling. La capuche se lève vers les cieux chargés de froid. Elle humecte ses lèvres lentement, comme aspirant le calme. Une dernière fois. Comment un Rey, qui se veut rassembleur, peut-il fonder son règne sur le sang?

Celui qui vit par la lame périra par la lame.

Cling. Elle s'arrête, se retourne subitement et le fixe à nouveau. Répondez-moi, Messire Mange-Rats. Comment expliquerez-vous à ses enfants, aveugles et confiants, que pour un avenir radieux, vous devez tuer VOTRE FAMILLE?

Cling.Messire, ce soir, vous choisirez votre voie. Soit vous tuerez Libertad. Soit vous tuerez votre imposture érigée en foi.
Répondez-moi Messire Mange-rats! SEREZ-VOUS UN REY DE SANG TUANT SA LIBERTE?
_________________
---fromFRMange-rats
L’ombre futile d’un reproche attendu vient se profiler entre lui et son adversaire. Entre lui et sa mission. Entre lui et son avenir, l’avenir de la Cour, du peuple de la Cour. Des paroles, encore et encore, des menaces, des remontrances. Le couplet de l’enfant recueilli qui trahit ses bienfaiteurs. Le couplet de l’assassinat de Mara, qu’il s’attend à s’entendre répéter, encore et encore.
Le sourire qu’il avait négligemment esquissé sur ses lèvres s’étire dans un rictus goguenard. D’un geste distrait, il défait le nœud qui retient sur ses épaules l’épaisse fourrure.


Je n’ai pas de leçons à recevoir de ceux qui persistent à voir en moi un gamin ou un assassin.
Je n’ai pas de leçons à recevoir de celle qui me croit capable d’assassiner Mara.
Je n’ai pas de leçons à recevoir de celle qui a déjà tenté de me tuer.
Je n’ai pas de leçons à recevoir de celle qui a quitté sa famille pour rejoindre les soudards des tyrans.


Il ne la regarde pas. Elle n’est qu’un contretemps. Un contretemps qui se déguise, qui ne se dévoile qu’à demi. Non, il ne le regarde pas. Il les regarde, eux. Les gosses. Le sang de la Cour. Agglutinés en arène. Gosses assoiffés de contes, de légendes. Assoiffés d’avenir et d’espoir. Les discours ne les intéressent pas. Ils sont venus voir le Rey tuer ou périr. Là, une fillette qui ne doit pas avoir six hivers, là, un gamin déjà rompu à la gueuserie, qui fait jouer dans ses pognes les quelques écus tirés à un bourgeois. Derrière, une gamine filiforme, aux traits durs, l’air féroce : elle attend que le sang coule. Devant, un môme d’une dizaine d’hivers qui regarde les duellistes avec des yeux ronds. Le vent lui plaque les cheveux sur le front, il grelotte et ses dents claquent.
D’un geste ample, il rejette sa fourrure, qui va couvrir les épaules du môme.


Calenche nin d’froid, l’môme. Un mort suffit.

Sourire amusé à la mine ébahie du gamin. Lui aussi, il y a quelques années, avait regardé les adultes avec des étoiles dans les yeux, malgré quelques dégoûts rapidement surmontés. Lui aussi… Il avait changé.

Recule, Ilmarin. Un mort suffit.

Un regard d’acier fixe son regard azur. Le sourire s’est effacé. Les pieds ont tâtonné dans la neige pour trouver une prise stable. L’épée s’est légèrement relevée, en position de garde.
C’était inévitable. S’il reculait, il n’était plus rien. Il ne pouvait pas, n’avait plus le droit de reculer.
Reculer, c’était périr… c’était bien plus que périr.

_________________
---fromFRVvarnëleen
Il attendit patiemment qu'Ilmarin s'écarte. Son visage s'était fait un masque de douleur. Encore plus pâle qu'à l'ordinaire. Traits tirés. Mais il n'attendit pas trop longtemps. Il releva ses armes. Dans le silence.

La symphonie de souffrance qui s'élevait dans sa poitrine semblait présager d'une mort prochaine. Chaque muscle se raidit, chaque muscle se décontracte, au rythme lent de sa respiration.

Il y a beaucoup de gens qui regardent. Il le voit, au travers d'un regard étrangement flou. Ilmarin, bien sur. Ne peut s'empêcher de se mettre au travers. Mais ce soir, il boira avec Azraël. Il lui semble voir son sourire dans le néant, derrière, juste derrière son adversaire.

De la neige tombe. On en voit ... peu en cette saison. Elle volte autour du gamin Rey. De l'homme Rey. Etrange comme la proximité de la mort adoube de gloire certaines personnes.

Il pense a M. Il aurait aimé manger une dernière pomme avec lui. Peut être plus tard. Il est très détaché. Il pense au Masque et a Lame Ecarlate. Il pense... Il pense à ses victimes, a ses frères, au Roub. Crache une dernière fois en pensée sur Bernhari. Regrette de ne pas avoir empoisonné sa bière.

Il fait si froid.

Ses deux pieds s'assurèrent fermement sur le sol. Salut parfait, lame vers le haut, poing au coeur. Comme en Alencon. Premiere lance d'Argentan, aux Armes ! Vois comment charge un ancien connétable d'Alencon !

Il sourit.


"Prêt, Rey ?"

Il avait mis autant de haine qu'il pouvait dans ses paroles. Le coeur, a coups trop fort, il en est sur, sa poitrine finira par éclater.
Il bondit. Esquive Ilmarin dans un frolement. Ses pieds à la limite du dérapage, assure son mouvement d'une torsion du bassin, la dague en leurre au ventre, mais le sabre volte à la gorge...

Et il sent comme un étrange éclatement.

_________________
Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
Elderlyne
Changement de programme.
De la place, elle a finalement suivi le gosse qui l'avait bousculée.
Elle arrive enfin.
Ruelle grouillante de rumeurs, de bruits et de cris.

Un Roy à la cour !
Elle en connait un qui n'aimera pas ça du tout.

Inspection rapide des lieux. Même les toits sont peuplés, à l'image de la cour.
Soudain, elle repère une silhouette déjà croisé, boule d'étonnement sur un toit glissant.
Une pierre est lancée dans sa direction. Frappe sur un genou osseux, histoire d'attirer son attention.
Espérant couvrir le brouhaha de la foule, elle crie.


- LANC' ! VA LE CHERCHER ! VITE !

Bousculade, avancer.
La voilà aux premières loges, non loin du Gris.
Vague souvenir d'une rencontre dans une taverne sanglante. C'était il y a longtemps.... très longtemps.
Sans doute l'a-t-il oubliée depuis.
Pas grave. Elle sait ce qu'elle a faire.
Elle dégaine son épée, s'extirpe de la foule et se place aux côtés du Gris.
Les visages sont tendus, concentrés.
Un jeune inconscient fait face à un combattant aguerri. Tout ça pour quoi ?
Une folie !
Un Rey à la Cour.
Encore...
Combien perdront encore leur vie pour cette utopie sans logique.

Elle scrute la foule, recherche un allié... Pas là... pas encore.
Gagner du temps.
Elle sait qu'il viendra.

D'un pas décidé, elle s'avance vers le combat qui commence.
Gagner du temps...

- ASSEZ !

La surprise crée le silence.
Gagner du temps.
Quelques instants, puis les bruits reprennent.
Elle s'approche encore, à la limite du cercle. Trop tard !
Mentalement, elle se morigène et fait serment dans un murmure.

- Messire Mange-Rat vous allez combattre le Gris... soit.
Votre folie en est responsable.
Si par chance ou tromperie vous en réchappez, sachez que lorsque vous aurez massacré tous vos anciens amis que vous reniez aujourd'hui, vous me trouverez encore sur votre route.


Scruter la foule.
Elle aperçoit du coin de l'oeil la jeune muette. C'est l'occasion rêvée d'évaluer ses talents.
Reprendre son souffle. Calmer les battements de son coeur et observer.
Gagner du temps. Pensées sombres et décision prise.


- Vous ne me connaissez pas. Mon nom ne vous dirait rien. Sachez juste que même si je ne suis pas une des 9, Libertad coule dans mes veines. Jamais la cour n'aura de Rey.
Jamais les couriens ne ploieront le genou devant vous.


Elle observe le combat du gris. Scrute la foule.
Où est-il ?
Elle assure sa lame et sort sa dague. Double lame. Technique apprise d'un bretteur hors pair.
Epée à droite, Dague à gauche.
Aujourd'hui, il y aura un bras de plus pour la liberté.

_________________
---fromFRL'air De Rien
A contre jour, entre les ruelles malsaine
La dame destin distribue les cartes,
Y en a une qui pleure, oui.
La tempérance perdue, la guerrière vaincue.
Mais pas par la mort … Non non non non non non noooooooooooooooooooooooooooon ! (baryton)
Par la vie ! Ouiiiiiiii ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii(farinelli) hihihi.

Face retournée, hors vérité, l’arrivée incongrue, les gesticulations saugrenue.

Silence, n’a pas court. Ci
L’maître est sourd. Merci.

Marionnettes, elles le sont toute.
S’soir O gloriaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
J’aurai un copain. Pourvu que ce soit lui là. Oui lui là. C’est Noël !

Des personnages qui se suivent et se rassemblent.

Un
Par
Un.

Fresque grandiloquente. Joutes Hurlante. Massacrante. Crescendo forte. Forte & Frémissante.
Ca sent l’ordure.
De bas étage.
Ca sent l’horreur, le truandage.

L’assassin funestes aux frères d’armes disparut, le blanc, mais gris. Ouuuuuh méchaaaaaaaaaant !

Et le vent tourne. Et les badaux siffle : Vos gueules, Vos gueules ! Tssssssss Tsssssssssssssss Grabuges ! vont s’tanné, s’ouvrir en deux.

L’gosse de la cour qui n’en est plus un, Le rey ! Successeur d'Hébus et de Danilo le grand, héhé la tronche, bien droit qu’il en est raide, convaincu, mais pas rassurés, s’pas.

Vla un pissenlit qui se disperse.
Nuage de folie, regarder ou souffle le vent, elle se sèmes dans les ennuis.
Sur elle va s’épanouir. Ou s’évaporer, se disloquer… Ou apprendre à la fermer peut être hihihi….

Jolie petite rouquine, j’en veux une ! Quoi que.

Mais c’est que j’aurais pas l’temps d’ouvrir grand mes mirettes ! Ils commencent déjà. La patience est maître des assassins, pourtant.

Peut être pas de celui là.

Le décor est planté, moi j’me plante au milieu, les regards les un dans les autres, et j’revois les saisons. L’été est fini, c’est l’hiver, elle le dit, ELLE la grande faucheuse.

Tombe la neiiiigeeeeeeeeeeee
Tu viendra bien ce soir.

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Joyeux Noël... Mouhahahaha
---fromFRMange-rats
Prêt, Rey ?
Sous ses pas, la neige s’écrase en grinçant, fugitives visions. Des regards tremblotant d’espoir, d’angoisse et d’excitation. Leurs ombres s’élancent l’une contre l’autre, il a pris sa lame à deux mains, et sur la poignée, neuf doigts s’agrippent malgré le froid.
Va le chercher !
Dague au ventre. « Quand on t’attaque, esquive. En parant, tu perds un coup. » Fauve, Mange-rats balance son corps sur le côté, pivote… « Quand tu pivote, balance l’épaule gauche en arrière, car la droite pourra porter un coup ». Entraînée par le mouvement rotatif, son épée fend l’air pour filer vers les côtes de son ennemi, tenue seulement par sa dextre. La senestre, elle, plonge en arrière pour donner de la vitesse à sa volte, pour éviter…
Le sabre !
Qui plonge, soudain, vers sa gorge. Yeux écarquillés, il voit l’acier fondre vers lui. Il tente d’accélérer son esquive, se déséquilibre. Son épée continue sa course, fauche les flocons, les fumées et les chimères… Rencontre une légère résistance, mais le poignet, le bras, l’épaule ne faiblissent pas. Attaquer et esquiver.
Assez !
Il entend les bavardages des gosses, des éclats de voix autour de lui. Il devine la silhouette d’Ilmarin, sur le côté, aussi impuissante que lui. Leurs attaques sont lancées, et seule la chair peut les arrêter. Le sabre du Gris se rapproche de sa gorge, de sa gorge qui se défile peu à peu pour laisser place à son épaule gauche. La bâtarde du Rey atteint les côtes de Vvarnëleen dans un mouvement de taille.
Trop court !
Se lame entaille le cuir noir. Une pointe de douleur lui saisit l’épaule. Sa gorge est sauve, mais pour combien de temps ? « Il faut en finir. » Comme un danseur, il ramène son pied senestre, parti en arrière, près du dextre. Le genoux droit se plie. Il pousse, dans un souffle soudain, expirant brutalement tout l’air qui lui reste. Nuage de condensation. La lame cesse son mouvement rotatif pour partir en avant, dans une attaque d’estoc.
Seule la chair peut arrêter leurs lames.
Il sent une résistance. La douleur lui arrache un cri. Il sent la chair au bout de sa lame. Sa lame plonge, et il souffre. Comme si c’était dans sa chair que sa lame s’enfonçait. Dans son épaule… la douleur irradie, il pousse encore plus. La douleur le déchire. Il pousse, tend sa jambe droite. Il suffoque de douleur.
Mais il continue.
« Il faut en finir. »

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Bireli
Foule amassée… s’lever et déambuler parmi la masse humaine… r’gard qui s’enfonce en noirceur aux paroles de Mange… un mort suffit… va falloir voir… cirque apparaissant aux premiers temps du combat… deux femmes… des femmes et des êtres qui s’posent en enn’mis… alors qu’ils n’ont aucune idée du pourquoi… une simple motivation, pas d’Rey… s’frayer un ch’min, lame en bas, glissant et traçant ligne courbe circuitée dans la neige, évitant panards callés dans l’sol… s’approche négligemment, caboche qui flirte avec visages croisés… r’connait Elder… misère… qu'est c'qu'elle fout là... l’écoute… intention est pas d’faire plier les couriens mais d’leur donner d’la foi et d’la force pour faire plier les autres… les nantis d’à côté…

Salive en tension, crachat dans l’sol en mouv’ment… servir Lucioles, refuser d’servir le peuple… impression d’camp choisi… défaut d’perceptions, chacun avance là où il voit son intérêt… poursuivre esquives et zigzag’ments… arriver vers la Luciole, avant qu’elle franchisse l’irréparable… l’temps des tavernes et des verres levés semble loin… trop loin… combat engagé…

Elle sort dague… hoch’ment d’tête négatif et attristé… mâchoire qui s’crispe… contourne les groupes par l’arrière, rasant les murs… mirettes qui cherchent vite fait Zahra… sourire envoyé… à quelques pas d’Elder… tâtonn’ment neigeux, tranchante vers le bas qui s’lève à la verticale, poignet cassé… s’colle à elle, posant sa lame entre ses omoplates… passant une main sur son épaule, s’penchant vers son cou pour lui murmurer :


Salut à toi Elder… pose tes armes… s'tu veux... c’est pas notre combat… ils l’ont voulu… pas toi, ni moi… on peut rien pour eux… honneur et réputation… vision libertaire différente et projets sous jacents non partagés… un meurt, dix naissent…

Baisser sa lame et la pointer vers le sol… la connaitre un poil l’écuyère de jsaisplusquoi… elle est pas stupide… la main s’retire… souffle qui s’fait court… s’reculer d’un pas et observer l’engag’ment sanguin entre les deux hommes…

Sous leurs yeux… ça rage et ça clinque… déplac’ments, frappes croisées et esquives… cris transversaux qui titillent grave les esgourdes… grinc’ment de dents… sang coulant pour issue indéterminée… pour quoi… pour quelle suite à l’histoire…

Sal’té… va falloir sacrément picoler et s'mettre une race à la santé du vaincu…

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---fromFRLancelöt
Le combat allait commencer. Quelques interventions, Ilmarin notamment, mais tous savaient, autour des duellistes, comme moi, que ce duel aurait lieu. Et que ce duel était la mort de quelqu'un. Le Rey vs Le Gris. Qui mourrait? Qui vivrait?

C'était bête...
Les deux disaient se battre pour la Liberté. La notion de Rey, ne collait pas avec l'idée... mais après tout, pourquoi pas? Pourquoi ne pas parler, avant?
Tous deux disaient se battre pour Libertad. L'un pour ces valeurs d'antan, l'autre pour celles qu'il voulait inculquer.

C'était bête...
Deux frères qui se battaient , aimés des mêmes personnes, les forçant à choisir un camp. Un jeune, un vieux. Deux frères. Un père un fils. Deux frères.
Les conclusions que j’en tirais, peut-être bien fausses, des paroles d’Ilmarin et des souvenirs des déjà-entendus, furent très soudainement interrompues.

Je lâcha mes genoux, manquant de tomber, dans un sursaut. Heureusement j’avais des réflexes qui m’avaient fait honneur de…
De rien du tout!
Je m’étais relevé dans un saut en voyant arriver vers moi une pierre qui avait raté mon pieds d’un demi millimètre et, ça aurait bien marché si cette maudite neige n’avait pas fait des toits des toboggans Je glissais, je me sentait glisser et ne pouvait rien y faire, j’essayai de reprendre équilibre en bougeant les bras, mais je glissai, je tombais, je tombais…

Je réussi a chopper le gouttière.
Elle me résista quelques instants, suffisants pour que les gens du bas s’écartent et que je mesure la distance qui me séparait de la terre.
La gouttière lâcha.

Tel un chat, je tombai sur les pieds.
Et je compris ce qui venait de se passer.

La sœurette du maître, va le chercher, Lanc’…

Tu, tu, tu, tu… temps d’attente estimé à une fraction de secondes.
Mon cerveau réagit.

MARLOWE’S!!!
Mais oui bien sur de bon de diou!!!

J’entendis vaguement le « Assez ».

Je m’étais déjà élancé dans une course folle, avec un but précis, et que ce but en tête.
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