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Le Songe des Nuées

---fromFRGangrène
La Cour ne dort jamais. Ses habitants parfois. Tous ferment leurs yeux. Et se rejoignent. Tous. Dans le rêve. Dans le cauchemar. Là où les hurlements résonnent à l’infini. Où la réalité cogne de toute sa brutalité. Plus d’habitudes réconfortantes. Plus de certitudes rassurantes. Juste l’imaginaire. Celui de la sueur glacial des petits matins gris. A l’heure où l’angoisse ronronne avec satisfaction. Dans le creux de votre poitrine. Avec des bribes de souvenirs sans noms. Se dissipant comme fumée dans l’été. Ultimes sensations. Issues d’un domaine ancien. Précédant la conscience.

Ce domaine a une nouvelle maîtresse. Une gardienne des songes. Gangrène. Votre sommeil lui appartient. En ces lieux, elle a droit de vie et de mort. Mais ici. Dans les nuées nocturnes. La mort ressemble aux hurlements. Infinie. Les secondes passent comme des siècles. Les dieux et les enfers sont chez eux. Les morts taquins. Les chimères communes. Et Gangrène a l’humour sanglant.

Fille du néant. Enfant gâtée des peurs nocturnes. Sa couleur est le vert. De la moisissure. De la maladie. De la putréfaction. Celle des cadavres gonflés sous le soleil. Sa voix est grinçante. Tentante. Attirante comme un vide sans fond. Dans ses yeux se reflètent les lumières éteintes de l’âme. Ses griffes avides. Son sourire torve. charmant. Gangrène aime ses visiteurs. Souvent trop. Comme une petite fille plantant des ciseaux dans ses poupées.

Elle ne respecte rien. Sauf la surprise. N’admire rien. Collectionne vos cauchemars. Savoures vos craintes. boit vos humeurs. Bienvenu chez Gangrène…












/HRP On : Ceci est un RP particulier. Tout ce passe dans les rêves. Aucunes interactions avec la « vraie vie » à la Cour. Rêves oui. Mais les règles de la Cour s’y appliquent. Univers médiéval. Même si il est fantastique ou fantasmagorique. Post développés. Descriptifs. Respect des autres. Etc. : HRP Off/
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---fromFRGangrène
Gangrène est un rocher. Tranchante. Attentive. Les songes sont calmes. Faibles clapotis. Elle chasse. Un dévoreur a pointé son museaux baveux. Egaré. Indépendant. Ou... Les interrègnes sont dangereux. Sa réputation est encore faible. Les Songes attirent les convoitises.

Le rocher devient Gangrène. Elle sent l'aridité du désespoir s'infiltrer. Dans une pluie de météores. Issues de l'esprit torturé d'une spadassine encore enfantine. En savoure la cruauté. Un mendiant meurt de faim pendant son sommeil. Ses rêves se délitent en spirales. Elle en retient un fragment. Le dernier souffle. Les morts sans réveils sont les meilleurs.


Où es-tu tranchard d'imaginaire. Les filaments de ta piste. Des restes de ton festin. Festoyer sur mes terres. Impudent. Ma table m'est réservée. Si tu es un égaré. Pas de souffrances. Un envoyé. Tes cris seront leçon pour tes maîtres.

**Ville en ruines. Vestiges de canaux asséchés. Statues mouvantes. Un bourbier à désirs inassouvis. repère-le pour plus tard. Peut servir. Un dragon. Il est beau. Presque autant. Ceux du Chaos. Cela avaient de la force. Puissants. Incontrôlés. Plaisir de la traque. Où es-tu. Viens me voir. Oui. Viens. La Reyne sort de sa gangue.**
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---fromFRLa Rose Blanche
Laisse-toi faire, je te frapperai sans colère et sans haine comme un boucher. Je suis celui qui hante un homme perdu dans un passé d’amours enfantines là où la volupté pure se noie dans le cœur. A trop attendre des autres, on tombe. Il est naturel de voir mon réveil pour comprendre et Invoquer le ballet de la Mort. Je suis son confident, celui qui murmure et fait taire l’âme faible. L’Amour est un Mal, à cause de la femme, une esclave vile, orgueilleuse et stupide sans rire et qui s’adore en aimant sans dégoût ! Fugitive beauté dans un temps passé…

Faites votre destin âmes désordonnées et fuyez l’infini que vous portez en vous…

Ma voix sonne comme un départ, je suis là La Rose Blanche, tu n’es pas seul… Ta Mort n’était pas le bon choix…





Ton plus grand ennemi, ce n’est pas l’autre, mais toi-même. Quelle que soit la nature du reflet que tu rencontreras, il sera toujours la manifestation de ton propre esprit.
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Selene2rr
Enfant fragile voletant dans les airs sur une balancoire invisible et pour seul sol le vide...un gouffre béant à la noirceur abyssale..attirant, envoûtant d'où s'élève une voix fantomatique, particulière, familière...les longs cheveux d'ébènes de l'enfant caressent le vent, caressent son visage d'avant en arrière...l'enfant rit de ce rire cristallin empreint d'innocence, l'enfant ignore l'appel doucereux prononçant son nom...l'enfant boit sa liberté à pleine dents de son rire...l'enfant chante une douce comptine...se demandant où elle l'a apprise...l'enfant est seule, n'a jamais connu que la compagnie des ténèbres et de la lune...la lune...l'enfant la regarde les yeux brillants d'un éclat azuré, laissant mourir son chant sur ses lèvres rosées....la balancoire invisible arrête son mouvement comme le balancier d'une pendule où le temps se meurt....le silence....un bruit de chaînes qui se brise et c'est la chute...inévitable...l'enfant se sent oppréssée dans un tourbillon de rires venteux...de regards acérés....de murmures lui sifflant sa solitude éternelle...la chute longue, durant une éternité...la peur envahissant l'enfant, crispant son ventre...l'enfant prend instinctivement une position foetale, résignée à son destin....l'enfant s'endort bercée par les les tourbillons, épuisée par sa peur....puis elle ressent une étreinte...elle crie...s'éveille les yeux hagards...le souffle effréné...gardant l'empreinte d'un sentiment d'abandon en elle...éveil dans un sommeil....un autre cauchemar...
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http://img231.imageshack.us/img231/1204/bannireau7.gif
---fromFRRender
L'écume de l'océan défile sous le corps, à quelques centimètres seulement. Les vagues et remous bouillonnent. Au dessus le ciel s'étire paresseux. Aucun son n'est perceptible et pourtant ce n'est pas le silence; une cacophonie sans note accompagne le vol. Ou est-ce une symphonie... Au loin s'aperçoit une ligne grise, immobile. Contraste avec le blanc et le bleu des flots agités. La ligne commence à se faire plus précise, des couleurs encore pales la colorent. Les vagues gonflent, la ligne devient empilement de couches, jaune, gris, vert. Les teintes se précisent, dévoilent la multitude des jaunes, les nuances des gris, les chatoiements des verts. Plus loin, des cubes apparaissent, gris, semés pêle-mêle sur le vert, ici isolés, là regroupés. Le vol glisse au raz du vert, remonte devant un cube devenu ocre rouge, ocre jaune, un peu de bruns veinés. Plus rien ne bouge, le vol s'est arrêté. En bas, une agitation surgit. Bruyante et silencieuse. L'écureuil grince, les matériaux s'élèvent dans les airs, suspendus à un fil si fin. Des cris. L'écureuil se tait. Les objets sont absorbés dans un cube inachevé. Un cri retentit. Le vol reprend, planant, pique vers un pâturage et devient course effrénée. Des jappements, nombreux, poursuivent la course. Vite, un trou dans le sol attend. La course plonge dans le trou, devient rampement. Le noir s'installe confortablement. Puis soudain, une odeur, un cri, une couleur, un bris. La pluie. Le soleil. La crasse. Des chuchotements. Des pas frôlés. Le cliquetis du métal. Des bruits lointains, des bruits proches. La nuit a fait place à la nuit azurée. Un dernier regard, et...
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---fromFRmara.des.acoma
Un dernier regard, et...

La plongée dans le monde infini du sommeil sans équivoque et sans mesure, un temps d’oubli, un temps de veille, un temps pour tout, un temps pour rien, un temps pour que chaque chose cherche et trouve une place.

L’horloge imprime ses battements au fond d’un cœur abîmé, retranché d’un mot, d’une larme qui sèche sur une bouche fermée. Respiration lente et profonde de la dormeuse si loin de là. Retrace une vie d’une nuit, cherche le jour derrière des paupières closes et tressaillantes pourtant.
L’oubli survient au détour de ce dernier chemin de croix, quand l’aube est presque proche et que la couleur des yeux est encore celle de la nuit...

Juste à cet endroit là se trouve le précipice où nous tombons tous... un jour... un autre... ce trou de ténèbres sans mémoire...

Alors elle accourt, griffue et marmonnante, la voleuse de rêve, la briseuse onirique, arracher d’une âme le moindre éclat. Elle se repaît... la bouche pleine de mots inventés, de lambeaux de vie déchirés, dénudant l’esprit du trop plein...


Je n’ai plus de rêve...
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---fromFRRender
Un enfant joue et demande : « Comment ? »

Un enfant joue et demande : « Pourquoi ? »

Un jour les questions trouveront une réponse, dit la personne interrogée, un jour…

Les jeux reprennent, moins insouciants ; les questions sont restées présentes. Les jeux deviennent moins ludiques, ils sont alors apprentissages mais personne ne le dit…

Deux personnages marchent en forêt. Arrivé dans une clairière, l’un voit des fraisiers. Il se penche et cueille les fruits qui commençaient à mûrir. Il en propose à l’autre qui les refuse. L’autre dit :
Pourquoi cueillir ces fruits qui auraient mûris demain ? Jamais ils ne pourront mûrir. Ils resteront à toujours verts, avec un goût acide. Demain tu aurais pu goûter toutes leurs saveurs, leur onctuosité, leur douceur, leur suavité. Aujourd’hui tu crois les goûter, et ils ne te laisseront qu’une chimère. L’un voulut répliquer, ses mots furent emportés par une brise soudaine et légère.

Deux enfants jouent. L’un dit à L’autre :
Je t’en donnerais plus tard, nous sommes encore loin de la maison. Nous devons l’économiser. L’autre attrapa la gourde et la vide d’un trait, puis dit :J’avais soif, je n'attends pas moi. L’un ramassa un caillou et le mit en bouche. Ils reprirent la marche sous le soleil de plomb de cet été caniculaire. L’un retrouva sa maison.

Comment fait-on ? demande quelqu’un.

Pourquoi le fait-on ? répond une seconde personne.

Le rêveur est en transe, moite de sa propre transpiration, il ouvre les yeux sur le matin en bohème… Ou peut être s’endort-il enfin…

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---fromFRReyne d'un songe

Songe d'un rêve ou rêve d'un songe...


Et l'on rêve comme les morts, allongés, yeux fermés...
Rêve éternel qu'à la fin de la vie l'au-delà nous offre en plaisir infini.

Fermer les yeux pour voir plus loin... loin d'une raison aveuglante d'ennui.
Fermer les yeux pour qu'émulés par notre imaginaire, nos sens tournoient à contre sens.

Berce-nous de ta splendeur, de ta terreur et de ta force...
Rêve de vie ou bien de mort, traîne-nous par nos émotions vers des ailleurs qui d'ailleurs ne sont pas...

Fais-nous vivre dans cette mort éphémère ce que nos vies ne nous offriront jamais...


Songer aux rêves n'est-ce pas déjà rêver?
Songez-y...

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Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRGangrène
Une musique de rocaille. Une mélodie bleuit d'aubes désertiques. Je vous entends. La trame s'enrichit. Autour de la déchirure. Le dévoreur rode. Il vous veut. Promenons-nous dans les songes. Il vous cherche. Appâts inconscients. Rêveurs éveillés. Choisissez. La chasse est belle. La traque vibrante. Je peux vous rendre. Pas tout. Une partie de vous. Vos désirs murmurent.

Un air répétitif. Un son crissant. Vos bottes de cuir sur le sable. Un lieu ocre. Vide d'être emplie. Vos formes sont floues. Je vous vois. Une soeur Reyne. Emissaire des mondes. Ses frontières sont rideaux. Réunissant les scènes. Le baladin désabusé au squelette rythmant. Ses craquements. Ses maux. Ses mots. Emois du moi. Une enfant. Petite d'homme. Incompréhension. Toujours la même. Depuis la fin. Un voyageur. Errant. La pèlerine usée. Tant de pluies. Tant de soleils. A découvrir. Une oublieuse. Une donneuse de rêves. Prêtresse du néant créateur.

Le silence sur vos fronts. Dans le domaine de Gangrène.

La cruauté des songes. Vous doit un don. Dans le feu des souvenirs. Quelles braises emmener. Un royaume s'étends. Les Sinueurs affutent. La suaveur de leurs lames. Avides de trophés. Dans les hautes herbes de la plaine. La soif sera un plaisir. L'eau un rire. Du sang. Un frémissement. Une salive de muse. Verrez-vous la bataille.

Un pacte avec l'imaginaire. Un défi aux paradis. Une raillerie aux Envers. Je suis Gangrène. Je ne fais pas. De propositions généreuses.

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---fromFRRender
Les rêves, les songes, toujours renaissent… Pour mourir.

A peine un est assassiné que d’autres déjà surgissent. Lutte sans fin. Lutte vaine.


Insidieusement, un rêve plus fort, plus puissant, s’installe. Il vient nous caresser, il nous fait croire qu’il peut être réel, il nous fait miroiter ce que l’on croit être du bonheur quand ce n’est qu’un mirage fugace, il nous fait croire aux lendemains qui chantent pourtant ils déchantent, toujours.

Non, demain ne sera pas un jour plus beau, ni plus doux, ni plus tendre, ni plus exaltant.
Non, demain sera toujours la somme de nos déceptions, de nos déboires, de nos rêves évaporés qui continuent à nous tourmenter inlassablement.

Hier à des douceurs.
Des douceurs mortes.
Elles sont le refuge, le terrier où nous courons nous réfugier avant que de sombrer. Et toujours nous en ressortons avec la chimère que la lumière nous apportera des joies.


La nuit se meurt, inexorablement.

Je fus.


Je ne serai.

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---fromFRNaamah
Une paisible clairière...une brise d'été...une innocente biche.
Le froid qui s'installe....la peur....le danger qui rôde...la soif de sang.
Des oiseaux effrayés s'envolent...des bruissements dans les brouissailles...une biche paisible boit dans l'onde d'un ruisseau....si insouciante de son destin...si calme.
Deux yeux surgissent d'un buisson...elle est là...elle arrive...mais la biche se repait paisiblement de l'herbe tendre....va innocence...vit pleinement ton bonheur.


Soudain elle surgit...se tient à peine un mètre de sa proie...la biche la regarde...le temps se fige...cruauté...douceur...destin tragique dans ce paradis.
La biche baisse sa tête et offre son coup en offrande...la bête rugit et bondit sur son festin...le sang...le silence...le ruisseau s'empourpre.

Une petite fille aux boucles d'or tient une biche innerte dans ses bras...maculée est la robe blanche...le petit ange lève la tête et regarde les ténébres....le sang ruisselle de sa bouche charnue et coule le long de sa gorge.

Un doux chant s'élève...une contine...une voix cristalline...la petite fille aux yeux si purs caresse la biche...l'orage approche...
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRKunaï
Une douce chaleur qui s'emparait de son corps comme une vague... Le son d'un doux vent traversant les multiples feuilles que portaient des arbres invisibles... Une douce odeur de fleurs parsemant l'air... La douceur de l'herbe sous ses pieds nus...

Une petite fille aux cheveux noirs jouait dans une prairie ensoleillée...

La chaleur devint horreur, brûlant tout ce qu'elle touchait... le son devint hurlement ; un cri déchirant, porteur de toute la détresse du monde... L'odeur du souffre et de la mort vint piquer sa gorge... la dureté de pierres tranchantes sous ses pieds ensanglantés, porteurs de multiples zébrures rouges se fit douloureusement sentir...

Une jeune fille aux longs cheveux aussi noirs que l'ébène pleurait devant une maison enflammée semblant être une torche dans les ténèbres...

Un doux vent fit voler ses cheveux, apportant la pluie sur son visage... des gargouillis s'échappant d'une gorge, appartenant à un homme sur le point de mourir, se faisaient entendre... L'odeur de la saleté incrusté dans les murs de la rue et dans la peau de ses habitants se faisait sentir, odeur parmi tant d'autres plus pestilentielles les unes que les autres... Le froid contact de la poignée d'une dague dans ses mains...

Une tueuse partait après son crime... un de plus... ni le premier, ni le dernier...

L'orage grondait dans les cieux, déversant des torrents de larmes... pleurant pour ceux ne le pouvant pas...

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---fromFRnimroden
Le rocher est froid, sec, tranchant, acéré, aride et dur. Rien ne pousse dessus, pas plus qu'aux alentours.
A perte de vue de la roche, terre brûlée parfois, univers stérile s'offrant aux yeux. Une silhouette se tient dessus, à
côté d'une lance encastrée dans une fissure, s'élançant vers le ciel, portant encore un étendard, mais haché,
déchiré, tranché par des lames, brûlé par des flammes. Le vert anciennement flamboyant de celui-ci est devenu
terne et froid, impersonnel, perdant son éclat et l'espoir qu'il donnait. A perte de vue des squelettes, marchant parfois,
portant armes et armures, d'autres hommes portant encore leur visage, ceux-ci écrasés et déformés par les chocs,
os fracturés, peaux déchirées, moisies.
Du sang coule encore, parfois. Un homme passe, sa joue droite recouverte d'un masque pourpre et séché,
craquelé maintenant. De la poussière soulevée par le vent s'est incrustée dedans, noircissant l'ensemble.
Il retire sa main de son oeil, laissant apparaître l'orbite vide, plusieurs traces de lacérements autour.
Une courte lame sans doute, un poignard qui a fouillé la chair. Sa joue en porte une autre preuve, elle est percée.
Sa main gauche est bandée, deux doigts s'en écartant avec une direction étrange.

La Lune est apparue un moment, redonnant un peu de lumière et, partant, de vie à ce champ.
A défaut de réchauffer les coeurs, elle a secouru les esprits, les a distraits, la forme a sourit, s'oubliant un moment.
La douleur, la souffrance et l'épuisement n'existent plus. Plus rien. Plus de coeur, l'âme a payé l'entrée ici,
les sentiments se sont noyés dans l'horreur, qui s'est elle-même anesthésiée.

Un frisson passe sur sa nuque, frais, presque doux. Le sabre qu'il porte s'abaisse un instant, la pointe allant
effleurer le granit. Il baisse la tête, la laissant dodeliner, souriant à la roche. Combinaison sinistre! Ensemble méprisant!
Le visage est gris, s'effaçant lentement, osseux, les joues sont creuses, faites de peau fine, couleur de granit.
Les yeux couleur de mer en furie semblent distraits, regardant déjà, suprême horreur, au-delà. Au-delà de cet ensemble,
plus de peur, plus de crainte, même leurs corps ne leurs appartiennent plus, avançant mécaniquement, porté par un désespoir
plus grand encore, froid, fini, arrêté et définitif, terrible: ils veulent mourir, sortir de cet enfer, revenir parmi les hommes ou être saisi par
la plus glaciale des étreintes. Mourir, l'on ne vit plus, l'on ne peut plus vivre après ça


Au loin des silhouettes se lèvent et se forment, sinistres, définitives.
L'homme s'avance vers l'étendard, le saisit et le dresse de la main gauche. Il se retourne, regarde les hommes derrière lui,
hochant la tête, résigné
Son autre bras relève sa lame.

Les hommes s'élancent

_________________
Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
---fromFRPoussière de Reyne

Goutte après goutte le sang se vide...
Vide de vie le corps dévie... vers l'au-delà...
De là haut il verra la vie d'ici bas...
Battant d'un cœur vide mais d'une âme pleine...
Plénitude de l'âme pour une vie éternelle...
Elle sera bien trop longue pour être bien remplie...
Pli de la mort à la fin de la vie...
Virage sans retour vers une route sans fin...
Feindre l'espérance d'une vie meilleure...
Leurre d'une croyance qui s'essouffle...

Souffle perdu en volute poussiéreuse...

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Reyne_X est ma vraie nature...
Selene2rr
Citation:
l'enfant s'endort bercée par les les tourbillons, épuisée par sa peur....puis elle ressent une étreinte...elle crie...s'éveille les yeux hagards...le souffle effréné...gardant l'empreinte d'un sentiment d'abandon en elle...éveil dans un sommeil....un autre cauchemar...


...Des mains avides enserrent son corps, agrippant sa robe à la limite de la déchirure...l'enfant se débat, crie, hurle mais rien n'y fait...les mains sont là mais elle ne peut les toucher....elle est retenue, mais elle ne peut s'enfuir...elle rouvre ses yeux emplis de frayeur, cherche un visage, un regard...le néant...la noirceur abyssale des ténèbres...juste la sensation de ces mains griffues qui la maintiennent...et ce souffle...fétide...rappellant la mort....un souffle rauque parcourant son cou...son visage....un murmure d'outre-tombe...une sueur froide perle sur le visage de la fillette....elle halète...ne se débat plus....ses vieux démons intérieurs sont là...inévitable retour....inévitable abandon...ils viennent la chercher....elle se résigne, ses yeux azurés emplit d'eau saline...un goût d'amertume dans la bouche...elle sait que sa résignation signe un aller sans retour...elle ne mourra pas...elle vivra...à jamais gravée, à jamais marquée...le souffle se fait plus prononcé dans son cou...une douleur aigüe la fait grimacer de douleur, puis un soupir...sereine....une chaleur intense brûlant son coeur....les yeux rivés sur la lune pleine qui se dévoile enfin....elle se retrouve seule....les démons ont fuit l'astre de nuit....elle lui sourit reconnaissante...se retrouve dans une clairière..allongée sur un tapis mousseux...le vent chantant dans les feuillages...des yeux jaunes huhulant la fixant....elle se rassoit...à froid tout à coup...frissonne...ouie l'hurlement d'un loup au loin...les ombres arborifères semblent menacantes...se penchant sur elle dans une danse macabre...tremblante elle recroqueville ses jambes sur sa poitrine et enfouit sa tête dans ses bras...mourir...se laisser mourir...ne plus avoir cette peur effrontée qui s'immiscait en elle...oublier...
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