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Info:
Reconstruction de l'église suite à sa destruction pendant la guerre opposant le Ponant et le domaine royal, en 1459

[RP] Corvée Paroissiale du village de Fécamp

Savoie
Le prêtre l'avait annoncée. C'était le moment, désormais, pour tous les paroissiens, fidèles comme catéchumènes, de joindre la parole aux actes, et de marquer une grande oeuvre pour le village... D'un commun mouvement, participer à cette grande

    Corvée Paroissiale du village de Fécamp




Il fallait redonner à l'église son éclat d'antan. Il y avait beaucoup à faire. Du bois, d'abord, beaucoup de bois allait être nécessaire. Car de la charpente à raffermir, du toit à solidifier, des vitraux à réparer, du cuivre à repolir, les nécessités étaient nombreuses. Des bancs à repolir. Des pierres à remplacer. Et tout le reste. Tout ce qui n'était pas apparent. Tout ce que les paroissiens eux-mêmes trouveraient à rajouter, en fonction de leur savoir faire. Qu'est-ce que les tisserands allaient trouver à offrir à l'église? Et quel éleveur allait offrir un cadeau dont personne ne pouvait prévoir l'idée, voir l'intérêt apparent?

Le savoir faire était attendu. Même s'il se résumait à donner, à offrir. Pour certains, c'était déjà beaucoup.

Savoie adorait ces corvées. Elles permettaient de voir la force et la vigueur des fidèles, qu'ils soient plus ou moins engagés dans les autres affaires du clergé. C'était toujours un moment pour que chacun y mette un peu du sien, à sa hauteur, à sa valeur. Car pour chacun une église était, en plus de la manifestation du Très-Haut au coeur de leur village, un bâtiment qui en disait long sur leur appartenance à leur village. Comme la cathédrale d'une capitale, mais aussi son château, l'église était, à quelque part, le bâtiment qui créait le coeur du village. Qu'on la fréquente plus ou moins. Ainsi, à chaque fois qu'il avait eu la nécessité d'en organiser une, la réponse avait été grandiose.

Que lui réservait la population de Fécamp? Il allait voir sous peu.

Pour l'instant, par où commencer? Il y avait tant à faire!

Peut-être commencer par ouvrir les portes de l'église, en plein milieu de la semaine, sans sonner les cloches, et commencer par faire le ménage de ce qui devait sortir de l'église. Rien ne devrait être jeté, tout réparé, plutôt. La petite paroisse de Fécamp avait des moyens modestes, tout de même...

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fidèle parmi les fidèles
Laveternate
Lave entendit ces mots :

Corvée paroissiale du village de Fécamp

Bon, il veut quoi notre nouveau curé ? ......du toit à solidifier, des vitraux à réparer.....commencer par faire le ménage....blabla ......bla ......
Pfiouuuuuu y'a du boulot .


Elle recula de deux pas et observa l'église .

Moi, je la trouve encore pas mal notre église mais bon, c'est bien si il veut la retaper , ça l'occupera , il a l'air d'être courageux .
Courageux ..humm ...faut dire que quand on est curé, vu qu'on a pas le droit de ......faut bien s'occuper ....


Hep , m'sieur !!
Ben moi, je veux bien vous aider !
Pas pour nettoyer, hein !
Non mais je peux aider en fournissant du pain pas cher .
Disons qu'il me faudra juste quelques petites compensations ....

Et je vous préviens, je n'entrerai jamais dans votre bicoque là !

A prendre ou à laisser !


Et elle attendit la réponse en soupirant comme si elle avait trop chaud et en detachant le dernier bouton de son corsage l'air de rien .
Matouminou


Matou se hâtait vers la mairie, comme chaque jour, afin de lire les dernières annonces sur le tableau d'affichage.
De loin, elle vit Lave et le Père Savoie. Elle décida d'aller les saluer et de féliciter Lave qui avait, pour la première fois de toute sa carrière de médecin, réussit un accouchement. Il faut dire que l'accouchée, n'était autre que Gribouille, l'épouse d'Aupyl, Lorraine de naissance. Cela expliquait ce petit côté inconscient de vouloir confier sa vie et celle qu'elle portait à Lave. Aucune Fécampoise n'aurait pris ce risque, même la plus courageuse. Et c'était cela le grand malheur de Lave, personne ne voulait mettre sa vie, entre ses mains. Tous les Fécampois étaient en bonne santé, et même quand ils ne l'étaient pas, ils trouvaient assez de force pour le cacher. Les Fécampoises accouchaient en toute discrétion, en serrant les dents pour ne pas crier, de crainte que Lave puisse débarquer et leur proposer ses services. Cela faisait de Fécamp, la ville la mieux portante de toute la Normandie.

En arrivant à proximité des deux personnes, elle entendit les derniers mots de Lave:


Citation:
Disons qu'il me faudra juste quelques petites compensations ....

Et je vous préviens, je n'entrerai jamais dans votre bicoque là !

A prendre ou à laisser !


Matou haussa les sourcils, s'attendant au pire en entendant Lave parler de "compensation", pourvu qu'elle ne demande pas au curé de lui payer ses impôts! Mais ce fut encore pire que ça et Matou crut se sentir mal quand elle la vit, négligemment, ouvrir le premier bouton de son corsage. Elle toussota pour s'annoncer:


- Bonjour Lave, Bonjour Mon Père...Belle journée, n'est ce pas?


Puis, elle s'approcha de Lave et lui murmura:

Ferme ton corsage...rhooo...Lave...c'est tout de même un curé...essayons de ne pas le faire fuir... si tu tiens absolument à lui montrer une partie de ton anatomie, retrousse tes manches plutôt...


Ensuite, elle se tourna vers l'homme d'église et, tout en désignant l'église du menton, elle lui dit:

- Il y a beaucoup de travail à prévoir pour lui redonner son éclat d'antan. Avec Lave, nous sommes prêtes à vous aider, sans aucun souci...Et je peux aussi mettre à votre disposition mes gens, ainsi que mon escuyer.

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Savoie
Le prêtre vit les deux femmes venir à lui, et lui offrir si gentiment leur aide. Pas forcément la même, pas forcément pour les même raisons, mais au fond, que lui importait-il? Il y avait du boulot, et l'important était qu'il se fasse. Ainsi, sans hésiter, il dit un:

Bien le bonjour, mes amies! Sachez-le, sachez tout, c'est tout simple, je prends!

Ça y était. La corvée était lancée. Il y avait du boulot à faire, et les paroissiens étaient au rendez-vous. Ça s'annonçait bien. Première étape: préparer le terrain. Aussi bien dire: nettoyer...

Et bien, il nous faut d'abord faire un grand nettoyage. Faire voler cette poussière, débarrasser les vieux bancs pour les réparer, et donner un grand coup sur le sol de pierre. Ensuite, nous y verrons mieux sur les travaux qu'il faudra entreprendre...

Il disait ça, mais en fait, c'était bien plus qu'il y avait à faire. Certes, nettoyer d'abord, mais au final, combien de temps tout cela allait-il prendre? Enfin... Il ne fallait peut-être pas trop regarder le bout de la course en ce premier jour. Prendre les choses une à une. La tâche était grande, et il fallait donner la chance aux paroissiens de Fécamp de se montrer à la hauteur. Surtout, ne pas montrer de signe de découragement, surtout pas au premier jour! Plutôt, tenter d'agrandir le cercle de volontaire...

Vous connaitriez pas un ou deux gaillards qui pourraient nous aider à déplacer les banquettes, question de finir ça aujourd'hui même? Si on pouvais voir le sol ce soir, ça serait une bonne chose de faite. Autrement, juste nous trois, on a au moins pour deux grosses journées de boulot....
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fidèle parmi les fidèles
Laveternate
Lave grogna un peu quand Matou lui conseilla de refermer son corsage mais comme elle n'avait pas envie qu'il se sauve, elle suivit son conseil et rajusta sa tenue .

Deux ou trois gaillards ?
Ben euh ..si j'en connais mais ils sont faineants comme des couleuvres , ils ne marchent qu'au calva ! Mais je veux bien essayer de leur demander à l'occasion .

Par contre, Matou et moi , pour vos bancs , ce n'est pas possible , nous ne sommes pas assez costaudes . Faut pas se fier aux apparences, je sais que nous avons bonne mine mais nous sommes vieilles , vous savez et nos articulations ...... Et même si Matou dit le contraire, faut pas la croire , je me dois de l'empêcher de trop en faire .

Autrement tu as raison , Matou, ton escuyer ! Il pourrait bien faire l'affaire, il est bien bâti et il t'obeit au doigt et à l'oeil , enfin j'espère .


Elle s'assit sur un des bancs près de la sortie et tapota la place près d'elle .

Viens donc t'asseoir Matou , on sera aux premières loges pour voir les hommes travailler un peu et on les encouragera ! Commencez donc tout seul , père Savoie , on vous aide du regard .

Poussant du coude matou, elle se mit à pouffer en lui chuchotant :

Père Savoie ! hihi ..ça me rappelle ce chanteur qui beuglait : casser la voix !!! Faudrait pas qu'il la perde non plus , sa voie car les voies du seigneur sont impenetrables comme les vierges .... hihi
--Uride_goumteche


Répondant à l'appel de Savoie, qui lui avait dit qu'on avait besoin d'un coup de main à l'église -et toujours prêt à aider son protecteur, Uride Goumtèche, qui revenait d'une mission en Bretagne, vînt d'un pas heureux aider à la corvée. Il avait habitude du marteau et de la pioche, et, de plus, était toujours volontaire. C'est donc serein qu'il vînt voir ce qu'il y avait à faire.

Voyant deux dames sises devant l'église, il les salua.


Midames, ben le b'jour...

Savoie reconnut alors la voix de son ami. Il s'approcha, pour lui expliquer ce qui devait d'abord être fait. Ce à quoi Goumtèche répondit:

Déplacer les bancs? Pour sur! Allez, dites-y pas que c'est déjà faite!

Il entra du coup dans l'église, avant de ressortir presqu'aussitôt la tête.

Euh... dites, son père, p'tête ben que j'aurais besoin d'un coup de main, finalement, rapport que vos bancs, se sont pas des bancs d'école... rapport qu'y sont pas mal long, que j'veux dire...

Ainsi, à deux, les bancs furent sorti sans problème, allongés en rangs le long du parvis. Le sol était prêt à être nettoyé. Goumtèche, trempé de sueurs par l'effort, et malgré le temps frais, enleva son chandail pour se rafraichir un peu. Torse nu, il tapa affectueusement les épaules de Savoie pour le féliciter d'un effort soutenu.

Son père, pas mal, vos muscles. C'est quoi, vot' truc? Vous priez le divin pour qu'il vous donne la force?
Laveternate
En compagnie de Matou , Lave regarda et encouragea du regard les deux travailleurs .
Le copain du curé etait plein d'entrain et en un rien de temps , l'eglise fut vidée et prête à nettoyer .

Mais ce que Lave préfera, ce fut le moment ou l'homme en sueur retira son chandail . Le spectacle en valait sa chandelle , elle sourit et se retint de siffler . Faut dire qu'elle n'avait jamais reussi à siffler correctement .
Lorsque l'homme se mit à tater les muscles du prêtre , son sourire s'effaça .


Eh Zut, en voilà un qui préfère les curés aux jolies paroissiennes dans mon genre . Bah tant pis, on sera ami voilà tout !

Dites, messire musculator ? Je vois que vous êtes bien vigoureux , si j'osais, je me permettrais de vous demander un petit service .
Il se trouve que mon amie et moi sommes un peu assoifées , vous ne voudriez pas aller nous chercher à boire ?
Matouminou


Il semblait que Lave ait pris les choses en mains, enfin façon de parler et, de cet air satisfait qu'elle arborait quand elle savait la situation prompte à s'amuser, elle invita la Dame de Guilberville à s'assoir auprès d'elle.
Matou ne se fit pas prier, bien que sa conception de l'aide à apporter différait légèrement de celle de Lave.

Elle réfléchit rapidement aux hommes de Fécamp. Certaines activités ne leur faisaient pas peur, comme le lever de coude avec en main une choppe bien pleine de calva, ou bien aller en découdre avec les bretons. Pour le reste c'était selon leur bon vouloir, et bien souvent la devise était "doucement le matin et pas trop vite le soir". Elle songeait à Mith, plus souvent dans un fossé que dans son lit ou sur un quelconque lieu demandant un effort physique, à Tuck, tenace à afficher son statut de plus bel homme de Fécamp, grâce à elle du reste, et à perfectionner les trous dans ses barques, à Num plus préoccupé par son futur mariage et Matou pensait que vu les talents culinaires de la future mariée, il avait des raisons d'être préoccupé. Il y avait bien Baba, mais il s'était lancé dans la politique, Davy s'abimait la vue dans des procès compliqués, Pardy se faisait vieux ...
Elle s'installa donc auprès de son amie, en soupirant. C'est vrai qu'en y réfléchissant de plus près, les hommes de Fécamp n'en faisaient qu'à leur tête.

Elle sourit à Lave. Si cette dernière était un peu spéciale quant aux soins qu'elle dispensait, s'il fallait éviter de se sentir mal devant elle, elle avait une qualité qu'on ne pouvait nier, elle vous remontait le moral en un temps record et Matou ne put s'empêcher de rire en l'entendant lui murmurer:


-
Citation:
Père Savoie ! hihi ..ça me rappelle ce chanteur qui beuglait : casser la voix !!! Faudrait pas qu'il la perde non plus , sa voie car les voies du seigneur sont impenetrables comme les vierges .... hihi


Un homme arriva alors, qu'elle voyait pour la première fois. Il les salua poliment. Matou répondit d'un mouvement de la tête accompagné d'un sourire.
Il semblait connaitre le Père Savoie et très vite, tous les deux eurent sorti tous les bancs de l'église.

Elle se pencha vers Lave et lui murmura:

- Hum, ça fait drôle de voir travailler des hommes...

Puis suivant le regard de l'incorrigible Lave, elle vit l'homme se mettre torse nu. Elle regarda son torse et ses muscles et en resta un instant bouche bée. Elle rougit un peu et essaya de se donner une contenance en disant à Lave:

- Je ne suis pas certaine que mon escuyer viendra, c'est drôle, il doit sentir le travail à 6 lieues à la ronde...Dès que je le sollicite, il disparait...Mais, je pense à une chose, on pourrait demander à Aupyl...cela lui ferait faire un peu d'exercice, je trouve qu'il tourne en rond depuis qu'il est plus pris par la mer le mardi...ou le vendredi...et puis avec sa mouflette qui crie aussi fort que sa Lorraine de mère...il doit avoir une tête comme une citrouille...


L'air de rien, elle ne perdait pas une miette du spectacle de l'homme musclé...c'est qu'on n'avait pas tous les jours l'habitude de voir ça à Fécamp.
Elle approuva de la tête les paroles de Lave, il faisait soif, en effet.

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Ephear


Dame Matouminou? Ouuuh , ouuh?
Ah! Te voilà à papoter avec Docteur Lave.
Encore...

Ephear se devait de préciser certaines choses. Une fois arrivé à l'endroit de la conversation, il s'inclina, salua les hommes, et bisa longuement les deux femmes.

Soudain, bouche bée, il ne pu s'empêcher de contempler un long moment le torse de l'homme de force.

Aheuum, alors, après calculs vérifiées par le surintendant aux finances percées, je précise que j'étais à dix lieues lorsque j'ai senti l'effort et la sueur qui va avec et à douze lorsque tu en as parlé.
Voilà.


Bah zut j'arrive trop tard...désolé je repasserai.
Il est vrai qu'il fait une de ces chaleurs quand je vous croise toutes les deux...


S'éponge le front.

Tenez les jouvencelles, à boire en attendant!

Il siffla ses chiens qui traînaient quelques tonnelets de calva.
Laveternate
Lave sourit en voyant arriver Ef et surtout quand il siffla ses chiens qui tiraient des tonneaux de calva .

Alors là, je dois dire , Matou, que ton escuyer ..... je dois reconnaitre qu'il ..... eh ben ...ça c'est un escuyer .

Tu vois, je me demandais comment faire la différence entre un bon escuyer et un mauvais . Je crois que je sais maintenant :

Le bon escuyer , il voit une maitresse et il tire alors que le mauvais escuyer, il voit une maitresse et il tire mais c'est un mauvais escuyer .


Bon, sur ces bonnes paroles , je vais vous laisser travailler et finir ce nettoyage . Je dois rentrer chez moi faire la sieste .
Davyxiv
Je vais prochainement à Rouen pour quelques jours messire le Vicaire je rapporterais du bois pour l'édifice .

En attendant Davy décida d'enlever une partie des matériaux défectueux .


Je vais commencer de faire un tas de gravât à l'extérieur pour débuté .
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Savoie
Un large sourire se forma sur la bouche de Savoie.

Davyxiv, je vous remercie grandement de ce don. De bois, nous aurons grand besoin. Très grand. Chawue don est une bénédiction. Qu'Aristote soit avec vous dans ce voyage.
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fidèle parmi les fidèles
Davyxiv
Merci beaucoup mon Père , je prend la route ce soir , j'ai pu enlever une partie des décombres mais il en reste encore un peu .


Je poursuivrais à mon retour mon Père ,

Davy salua le vicaire puis ce retira .
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Pardallian
Pardy,apprit que le cure avait besoin de monde pour restaurer l'eglise,son etat ne lui permetant pas de faire de gros travaux,il prit soin de confectionner des tartes ,du pate ,enfin des mets qu'il savait confectionner,cela serait sa contribution,en attendant de retrouver enfin des forces qui ,en ce moment lui manquais assurement,il amena toutes ses victuailles au pere savoix.

bonjour mon pere,je me permet de vous donner ses quelques victuailles a vous et a vos travailleurs benevoles.

il donna trois tartes aux pommes,deux aux poires,des terrines de sangliers,de faisans,des fromages de chevres,et egalement plusieurs bouteilles de calva de sa reserve personnelle ,il en profita pour faire la bise a Matou,et a Lave.
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Savoie
Avec émotion, le prêtre accepta les dons.

Très cher! C'est que vous nous gâtez! Il n'y a désormais plus aucune raison pour que les travaux n'avancent plus à la vitesse grand V. Toute motivation est bonne à prendre, et j'espère que plusieurs profiteront de celle-ci!

Qu'Aristote vous bénisse.


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fidèle parmi les fidèles
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