Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Comme dit le titre.

[RP] Baptême Florentin (1er février 1460)

Savoie
Les cloches de l'église raisonnent ce matin. Rythme baptême pour l'oreille avertie, rythme de rassemblement pour le fidèle moins averti, et rythme "suffit, ça me les casse, il est trop tôt" pour d'autres. Mais on ne peut satisfaire tout le monde tout le temps...

Savoie finissait de se préparer, de préparer ce dont il avait besoin pour la cérémonie.

Il ne manquait plus que les fidèles le rejoigne pour accepter un nouveau membre de la grande famille parmi eux.

Il ne manquait plus que le catéchumène pour qu'il débute sa nouvelle vie...

_________________
fidèle parmi les fidèles
Babaorum
Babaorum entendit les cloches de l'église sonner. Étant déjà réveillé et même prêt, ayant du temps, il se rendit en direction de l'Eglise. Peu de monde dans les rues de Fecamp ce matin là, sûrement occupé à se rendre autre part. Il arriva devant l'église de Fecamp, il était encore tôt, il n'y avait pas encore foule. Profitant de ce calme, il entra dans l'Eglise, fit le signe de croix et s'avança vers l'autel. Une personne qu'il connaissait bien était présente, le Frère Savoie ! Après un léger sourire, Babaorum s'avança vers l'autel et regardant Savoie

Bonjour mon père, nouveau baptême à ce que j'entend. Juste histoire d'être sur comme mon frère à une fâcheuse tendance à oublier de me donner les dates, c'est bien aujourd'hui son baptême ? Après un sourire, il continua : d'ailleurs où est il si c'est son baptême, en train de se réconforter autour d'une bouteille ? il rit. Au pire si ce n'est pas son baptême je m'installerai bien sagement pour regarder, ce n'est rien de perdu, c'est l'entrée d'un nouveau dans notre grande Famille !!

Babaorum repensa à son récent baptême avec un sourire.
Savoie
Il lui dit? Il lui dit pas? Il lui dit pas... L'effet de surprise ne sera que meilleure...

Bonjour, Babaorum!

Installez-vous confortablement, mon enfant... Ne vous en faites pas, nos invités vont arriver sous peu...

_________________
fidèle parmi les fidèles
Florentin
Florentin avait eu du mal à trouver le sommeil à cause de l'excitation et du stress.
Pour l'occasion, il s'était fait tout beau, enfin à la hauteur de ses moyens !
En arrivant à l'Eglise il ne pu s'empêcher de s'exlamer...


Diantre !! Tout ce monde ! J'ai du me tromper de jour !

Il relut la lettre du père Savoie...

Non pourtant je ne me suis pas trompé.

Le stress et l'excitation de la veille revenant plus intense encore, il chercha du regard Matouminou pour pouvoir se rassurer...
Babaorum
Babaorum sourit à la réponse du père Savoie

Soit je vais attendre, mais pas trop loin non plus

Il s'écarta de l'autel pour aller s'asseoir dans les premiers rangs. Regardant les gens arriver autour de lui, il s'exclama : peu de gens que je connaisse, bizarre encore cette affaire Il rit et décida de faire un petit somme en attendant le début de la cérémonie
Matouminou


Au moment où la carriole menée par le fidèle Clément s'arrêtait devant les marches du parvis de l'église, les cloches se mirent à sonner à toute volée. Elle sourit, elle n'était pas en retard. Pourtant, il avait fallu bousculer un peu tout le monde, ce matin là. Les enfants avaient fait tourner en bourrique Suzon qui depuis quelques temps faisait office de servante et de gouvernante.
Guillaume, avec l'aplomb de ses huit ans, avait rabattu la couverture sur sa tête en grommelant:


- Pas question que je me lève, il fait bien trop froid!!

De fait, la froideur de l'hiver avait bel et bien frappé de plein fouet la Normandie depuis quelques jours. Il gelait à pierre fendre. Les chambres n'étant pas pourvues de cheminées, la morsure du froid se faisait ressentir même à l'intérieur du phare.
Mahaut, de son côté, faisait un peu la tête:


- Maman, faut-il vraiment aller à ce baptême? Nous ne connaissons même pas ce messire...

Matou lui avait expliqué que le Messire en question se trouvait depuis peu à Fécamp et qu'il ne connaissait pas grand monde. Le Père Savoie avait pensé à elle pour qu'elle soit sa marraine, et elle avait accepté:

- As-tu oublié, ma fille, que nous devons toujours aider autrui?Et puis, ce Messire Florentin est très gentil, d'après les courriers que nous avons échangés!

Tout en disant cela et pour faire avancer les choses, elle avait, d'un coup sec, tiré la couverture du lit de Guillaume, provoquant les hurlements du petit garçon. Avec un grand sourire moqueur, elle lui avait conseillé:

- Mon fils, il est grand temps que tu te prépares...si tu ne veux pas attraper froid!


Elle avait ensuite tourné les talons pour descendre dans la pièce du premier étage qui leur tenait lieu à la fois de salon et de salle à manger et où un bon feu crépitait dans la cheminée.
Les enfants n'avaient guère tardé à la rejoindre pour prendre une collation légère.
Enfin, ils s'étaient mis en route. Matou se félicita d'avoir gardé la carriole et remercia Clément d'être venu les chercher. Clément et sa femme Victoire passaient le plus clair de leur temps au domaine de Guilberville à surveiller les travaux et à entretenir le parc. Tout tournait au ralenti à cause de l'hiver, cependant.
En sortant, les deux chiens d'Ef bondir autour d'eux pour leur faire la fête. Matou leur caressa la tête. Mahaut recula un peu. Elle trouvait les chiens trop gros, trop exubérants, trop bruyants aussi. Guillaume, en revanche, n'hésitait jamais à se rouler avec eux pour des jeux où l'on ne savait plus qui des trois étaient les chiens ou l'enfant.
Matou regarda machinalement autour d'elle pour voir si Ef était dans les parages. Elle soupira imperceptiblement, nulle trace de l'homme.


- Une ombre...murmura-t-elle, en faisant la moue...cet homme est une ombre...

Ils avaient rapidement franchi la demi-lieue qui les séparait de la place de l'église et grimpèrent rapidement les quelques marches qui menaient au parvis de l'église.
Elle s'arrêta et se tourna vers Guillaume, elle lui fit les dernières recommandations. Son fils avait tendance à être plutôt turbulent ces derniers temps. Une poigne d'homme manquait à cet enfant, se disait-elle. Et bien sur, le visage de Horloger passa devant ses yeux. Il leur manquait encore tant.
L'enfant promit et ils entrèrent dans l'église. Il n'y faisait guère chaud mais toujours moins froid que dehors. Elle trempa le bout de ses doigts dans l'eau glacée du bénitier et se signa, puis, elle s'avança dans l'allée pour rejoindre le Père Savoie et le futur baptisé, Florentin.
Baba se trouvait là aussi, mais il semblait en plein recueillement, à moins qu'il ne soit en train de dormir, pire, de cuver...Toujours est-il qu'elle n'osa pas le déranger.
Elle s'arrêta à la hauteur des deux hommes.


- Père Savoie, je vous souhaite le bon jour.

Elle accompagna ses paroles d'un grand sourire. Elle était reconnaissante au Père d'être venu à Fécamp et d'avoir repris en main le troupeau des fidèles bien trop longtemps livré à lui-même. Elle aurait aimé que le Frère Lohengrin soit là, mais ce n'était pas le cas.
Elle se tourna alors vers Florentin:


- Bonjour Florentin...alors, c'est le grand jour!! Pas trop nerveux j'espère?

_________________
Florentin
Piétinant sur place en scrutant l'assemblée, Florentin observait ces quelques gens,des plus jeunes aux plus vieux, de ceux qui venaient lui souhaiter la bienvenue dans la communauté Aristotélicienne à ceux qui venaient pour étrangler le Père Savoie et faire taire les cloches. Il remarqua aussi ce qui semblait être un polchtron, avachi et dormant à la vue de tous.

Il eu d'abord bien envie de faire sortir ce malotru à coup de pieds dans le postérieur, mais bien vite il se dit que ça ne serait pas un très bon début de faire sortir quelqu'un alors qu'on demande soi même de rentrer dans une communauté.

Il se contenta donc d'aller voir le Père Savoie...


Bonjour mon père. Il y a un ivrogne, Heu... Enfin je n'en sais rien mais vu le bruit qu'il y a ici, il faut bien être au moins complètement ivre pour pouvoir dormir ici ! Peut être serait-il bon de l'emmener dans une salle plus confortable ?

Disant cela il vit celle qui allait devenir sa marraine arriver...

Ah vous êtes là !! Comme je suis heureux de vous voir !

Il remarqua les enfants

Vous avez de très jolies enfants, à l'image de votre bonté je n'en doute pas !

Sinon oui, je suis complètement stressé
Savoie
La foule commençait à arriver. Savoie serrait les mains. D'abord, dame Matouminou et sa suite... La cérémonie risquait d'être difficile à contrôler, si elle s'étirait en longueur...

Bonjour, madame la mairesse! Bienvenue... à vous tous! J'ai une surprise pour les enfants... Mais je ne vous dit pas laquelle! Soyez sage, et vous saurez quand viendra le temps de la surprise...

Puis, entra le nouveau fidèle.

Bienvenue parmi nous. C'est votre dernière arrivée ainsi, mon enfant. Prêt pour le grand saut?

Citation:
Il y a un ivrogne, Heu...


Ne vous en faites pas. C'est le dernier baptisé de la paroisse... Vous comprenez désormais ce qui vous attends...

Expliqua le père Savoie. "Pire, il sera bientôt marié. Le deuxième plus grand sacrement pour un fidèle... Belle exemple pour la petite famille qui se joint à nous!" Mais cela, il ne le dit pas. Il passa plutôt derrière son rang, et, imperceptiblement, lui balança une claque derrière la nuque, tout en toussant.

"C'est pour votre bien, vous la-bas Très Haut. Que vous me pardonniez", implora-t-il.

Au réveil de Baba, il lui livra un simple


Ça commence, mon cher... Ça bosse dure au conseil?

à l'oreille. Mais bon, il fallait pas trop le maltraiter... au moins, cette fois, il était là...

Puis, il s'avança vers l'autel, où il prit alors la parole.


Mes amis, mes enfants, prenez place, nous allons procéder...
_________________
fidèle parmi les fidèles
Florentin
Florentin sourit au trait d'humour du père Savoie.

Lorsque ce dernier prit la parole, tout le monde commença à de taire dans l'assemblée et il prit effectivement place...
Matouminou


Elle sourit en entendant Florentin lui dire combien il était angoissé et le rassura:

- Tout va bien se passer, il n'y a pas de raison. Et puis, le Père Savoie va nous offrir, une fois de plus, une très belle cérémonie...


Puis, elle échangea quelques mots avec le Père. Les enfants avaient dit bonjour et elle les avait autorisés à s'installer.


- Et ne dérangez pas Messire Babaorum, il est en pleine prière, leur avait-elle murmuré. Mais au regard dubitatif qu'ils lui avaient lancé, elle sut qu'ils n'en croyaient pas un mot. Cependant, l'un comme l'autre s'abstint de tout commentaire.

Le Père les invita à prendre place. Elle rejoignit donc ses enfants et Baba au premier rang en se plaçant près de l'allée, afin de pouvoir s'approcher quand cela lui serait demandé.

_________________
Babaorum
Babaorum se réveilla avec la voix du père Savoie. Oula, je suis où moi !. Regardant le frère Savoie, ce dernier lui signifia le début de la cérémonie ! Mince oui c'est vrai le baptême. Il fallait quitter le doux rêve dans lequel il était plongé pour émerger dans la cérémonie.

Hum oui oui très bien, j'étais en profonde réflexion .. levant la main au niveau de sa bouche pour cacher un sourire. Vous n'irez pas croire autre chose quand même hein .. Et oui oui ça bosse dur, beaucoup de travail enfin ... pas depuis une semaine quoi .. .

Babaorum regarda le Frère Savoie retourner vers l'autel, il en profita pour jeter un bref regard dans la direction. Un homme se tenait là, debout près de l'autel, cela lui rappela son tout récent baptême. Matou vint s'installer sur son banc, précédé de ses deux enfants. Levant les yeux vers Matou dans un sourire

Bonjour Matou, voila tes deux beaux enfants, deux grands bonhommes Il leur sourit puis continua à s'adresser à Matou à voix basse pour éviter d'être trop entendu. C'est qui ? Babaorum dirige les yeux vers l'autel et fait quelques signes de la tête en même temps pour qu'elle comprenne
Savoie
Sur ce, devant l'autel, les fidèles s'étant tu, Savoie prit la parole.

Mes amis, mes enfants, paroissiens et paroissiennes.

Certaines tâches de mon travail sont parfois ingrates. D'autres plutôt amusantes. Certaines me font percer, sonder, théoriser sur l'âme humaine. D'autres sur la nature humaine. Parfois sur les deux.

Certaines de mes tâches m'appellent à relever mes manches, soit pour porter un coup de marteau, soit, comme celle qui nous réunie aujourd'hui, pour tremper mes mains dans l'eau bénite.

D'entre toutes, c'est celle qui me fait le plus grand bien.

Car c'est alors ma famille que je vous s'agrandir.

Aujourd'hui, vous, comme moi, allons devenir plus fort, encore. Plus grands et plus grandes. Plus beaux, plus belles.. Car nous allons démontrer notre amour envers le Créateur en acceptant avec nous un nouveau fidèle, qui, comme nous, aura la lourde responsabilité d'en faire de même: répandre le message de nos prophètes parmi les nôtres, parmi les femmes.

Il devra offrir la raison d'Aristote, la passion de Christos, partout sur son passage. Réfléchir en fonction non pas de son propre bien, mais du bien commun. Amener l'homme à vivre en société, la femme en suivant vertu. La femme en société, l'homme selon vertu. Ce qui n'est pas mince affaire, reconnaissons-le ensemble.

Mais pour cela, montrons-lui l'exemple.

Avant toute chose, récitons le Crédo aristotélicien, qui nous connaissons par coeur, afin de confesser tous les péchés qui ne m'ont pas encore été confiés depuis notre dernière rencontre.


Tous les fidèles, un instants, firent silence, et une immense prière les éleva tous d'un cran vers le Très Haut. Pour ceux qui la firent. Et un nuage invisible de péché (plus important dans certain coin de l'église que d'autre) prit la direction de la Lune, ouvrant plus grande la voie vers le paradis solaire pour ceux qui avaient choisi cette direction. Savoie reprit la parole, une fois ce moment passé.

Mes amis, nous allons accueillir en ce jour notre ami Florentin parmi nous. Je vous demande de venir me rejoindre, je vous prie. Et je vous poserai cette question, essentielle à la suite de votre vie, de vos actes, de vos réflexions: Comprenez-vous bien ce que vous vous apprêtez à faire, à vivre, à dire? Vous acceptez de prononcer le serment qui suit, et en comprenez bien les tenant, les aboutissants, et ce qu'il vous permettra d'accomplir, à savoir peut-être un jour une vie au paradis solaire parmi les Saints, les apôtres, et tout ceux qui les ont rejoints?

Bon, il y allait fort un peu. Mais c'est ce qu'il aimait, le Savoie, au fond... Il fallait se l'avouer... c'était un peu un théâtre, un baptême...
_________________
fidèle parmi les fidèles
Florentin
Florentin, qui buvait littéralement les paroles du père Savoie, fut conforté dans son idée et ses projets. C'est donc avec toute la franchise, toute sa conviction et tout son cœur qu'il répondit après avoir rejoint l'autel...

Oui mon père ! À toutes vos questions je vous répond oui ! Et les instants que je m'apprête à vivre sont pour moi une nouvelle vie !!!

Décidément, les fidèles présents assistaient bien à une pièce de théâtre...
Babaorum
Babaorum écoutait le Frère Savoie, non avec une très grande attention comparée à celle qu'il avait eu lors de son baptême, mais juste assez pour pouvoir prendre du recul sur les paroles prononcées. Sans un bruit, il se dit : On croirait qu'il va se faire embrigader dans une secte le petit jeune. Cela lui fit sourire, ce qui marquait une opposition avec tout les visages sérieux qui l'entouraient.

Citation:
Et un nuage invisible de péché (plus important dans certain coin de l'église que d'autre)
Matouminou


Hum...tout compte fait, Matou se demanda si, effectivement, Baba n'avait pas abusé de calva avant de venir en ce lieu saint.

Citation:

Bonjour Matou, voila tes deux beaux enfants, deux grands bonhommes


Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire, tandis que Guillaume pouffait sans retenue et que Mahaut, vexée qu'on la confonde avec un garçon, et à défaut de ne pouvoir dire ce qu'elle en pensait, jetait à l'homme un regard noir.

Elle trouva étonnant qu'il ne connut pas le futur baptisé, mais avec Baba, on n'en était plus à une surprise près. Elle lui répondit, en chuchotant:


- C'est Messire Florentin, fécampois et parlementaire.

D'un froncement de sourcil vers Guillaume qui avait du mal à se remettre qu'on ait put confondre sa soeur avec un garçon, elle tenta de rétablir la situation.
Du reste, la cérémonie avait commencé et le Père Savoie avait pris la parole.
Après un petit discours d'accueil, il les invita à réciter le Crédo. De toutes parts, les voix des fidèles s'élevèrent pour n'en faire qu'une, et le Crédo fut récité avec ferveur.

Le Père présenta ensuite Florentin qui semblait en total extase devant lui. Matou ne put s'empêcher de sourire. Il était l'image même de la dévotion. Elle se souvint qu'il lui avait dit vouloir suivre la voie de l’Église. pas de doute, il était bien mur.
Et lorsque Savoie lui demanda s'il prenait la pleine mesure de son engagement dans l’Église aristotélicienne et s'il acceptait de prononcer le serment, c'est du fond du coeur et d'une voix fort solennel qu'il répondit:


Citation:
Oui mon père ! À toutes vos questions je vous répond oui ! Et les instants que je m'apprête à vivre sont pour moi une nouvelle vie !!!


Elle hocha la tête d'un air satisfait. Jusqu'à présent, il avait tout juste.

Elle ne put s'empêcher de donner un petit coup de coude à Baba et de lui chuchoter:

- Ça, c'est une réponse claire...quelle ferveur!!

_________________





















See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)