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[RP] Petit Bolchen, Auberge de Luxe.

L_azrael
    [RP ouvert principalement à toutes les personnes de Petit Bolchen, histoire de faire connaissance avec ma poulette.]


      Azraël : Y a une auberge dans le coin? Pour les jours à venir...
      Judas : Par là-bas, suivez la route jusqu'au bois... Il y en a une pas mal. Petit Bolchen.
      Azraël : Etrange nom.
      Judas : Vous-même.


    ***

    Il y a quelques nuits, au fin fond de son royaume de marbre, la Croquemitaine et l’esclavagiste étaient tombé l’un sur l’autre. Hasard des destins qui se croisent et des chemins qui s’entremêlent. L’homme avait une tombe à faire disparaitre, un bout de passé a oublié… La demande était assez rare pour intriguée Mitaine, qui le ponctionnant au passage d’un bon pécule, s’était chargée de faire disparaitre cette « Marie » qui le hantait. Tout aurait pu en rester là s’il n’y avait pas eu cette proposition. En quelques mots et un coup de plume, elle était devenue la fossoyeuse personnelle du seigneur. Nourris, logé, blanchis, payée. Malgré son caractère rugueux et une solide habitude à ne pas se mêler aux autres, la Corbeau s’était laissé séduire par l’offre. A moitié convaincue seulement. L’Azraël avait réuni le maigre lot de ses affaires en un baluchon de fortune. Elle ne possédait pas grand-chose, la brune. Quelques livres de sa vie d’avant, comme des souvenirs tenaces de ce qu’elle avait été. Une garde-robe réduite à quelques parures d'un noir délavé. Et une pelle. Sa pelle.

    Une fois prête, les affaires en cours réglées, l'Ange s’était rendue à la force de ses petits pieds délicats à Nevers, ou le satrape résidait jusqu’à leur départ pour le Maine. Elle le retrouva en taverne. Sa taverne à en croire le fronton aguicheur. Et après un échange bref et tendu, le nom de Petit Bolchen était tombé. C’était là que selon lui, L’Azraël devait se rendre pour être logé convenablement. Vu le sourire du sire, l’auberge devait être un bel endroit. Et rapidement après son départ, la sombre silhouette s'était mise en route, son paquetage jeté négligemment sur l’épaule. Il lui fallut deux bonnes heures pour arriver à destination et ce qu’elle découvrit l’agaça prodigieusement. Devant elle se dressait un castel de belle taille... Demeure privée de l’un des riches seigneurs du coin, très certainement. Cela avait sans doute amusé son nouvel employeur de la faire crapahuté dans les bois vers une auberge imaginaire. Mitaine voyait d’ici le sourire narquois du Judas, fier de sa blague... Il lui paierait cela c’était certain.

    La voila donc paumé dans les bois, sans endroit ou dormir. Jamais l'idée que ce château soit au Frayner, ne lui avait effleurer l'esprit. Ce n'etait pas concevable, c'est tout. Bien décidée, malgré tout, à dormir au chaud cette nuit, la fossoyeuse s’avança d’une démarche tendue vers la porte de l’énorme bâtisse, priant pour que ce soit un grouillot qui lui ouvre plutot que le riche propriétaire. Sans doute qu’à l’intérieur, il y aurait une personne assez aimable pour lui indiquer une vraie auberge pas trop loin. Se recomposant un visage à peu près avenant, la main d’albâtre de la jeune femme se glissa sur le heurtoir de la porte pour mettre en branle la maisonnée afin qu'on l'aide.


    Putain de Judas…

    Il paiera cher son amusement celui là.


_________________
Suzanne
Ca faisait partie de ces moments qu’elle aimait. Moment de quiétude avec pour seules compagnies le crépitement d’un feu qui lui cuisait agréablement les jambes, un chien encore curieux de sa présence ici, un manuscrit entre les mains.

La Discrète savait se faire oublier, parce qu’il est des instants où il lui semblait ne pas appartenir au même monde que ses congénères. Redressant la tête vers la porte qui venait de résonner sous l’assaut d’un heurtoir malmené, la première question qui pourrait venir à l’esprit c’est : mais qui cela peut-il bien être ?! Mais pas chez elle… non. Elle se contenta de regarder de droite et de gauche, constatant que nulle âme autre que la sienne n’était destinée à aller ouvrir l’huis.

Conciliante, elle posa le manuscrit sur le côté pour aller découvrir…

L’Azrael.

La moue mi-figue mi-raisin de la brune faisait écho à celle de l’autre brune, qui ne semblait pas être des plus heureuse d’être arrivée à bon port… mais ça, L’Azrael ne le savait pas.

Bonsoir.

Et un sourire courtois quand même, ça ne coûtait rien, passée la surprise… Elle s’effaça un peu pour laisser entrer la Croquemitaine… Suzanne savait pertinemment que la jeune femme les accompagnerait jusqu’en Maine et que d’ici là, Petit Bolchen serait sa demeure...Et ça, c'est une autre histoire
L_azrael


    Un grincement métallique, semblable à celui de la porte de son cimetière se fit entendre lorsque la porte de Bolchen s’ouvrit sur une silhouette féminine. Mise au point rapide sur la créature. Tavernière des dociles. Ô… Joie? Ô Surprise surtout!! Que faisait-elle là, dans ce château, même pas étonnée de retrouver la fossoyeuse planté sur son paillasson. L’idée que Petit Bolchen et Judas soient liés ne lui effleurait toujours pas l’once d’un neurone. C’était trop beau pour lui tout ça. La demoiselle se raccrocha au Hasard pour expliquer la présence de la tenancière derrière cette porte.

    Laissant s’échapper quelques secondes vides de sons,
    l’Azraël se recomposa une mine plus sûre d’elle.
    La Corbeau n’aimait pas être prise au dépourvu et pourtant là…


    Je… Bonsoir.

    La tête se tourna. A droite. A gauche. Cherchant un point d’appui. Ne trouvant rien. Revenant sur la brune qui s’écartait déjà pour la laisser rentrer. Hein ? Comment ? Pourquoi ? Elle avait presque l’impression d’être attendue. La fossoyeuse se sentit vaciller sous le poids de ces inébranlables certitudes. Imperceptiblement, elle était troublée la Glacée, mais commençait un peu à comprendre… Du moins, elle croyait comprendre l’ironie du Von Frayner.

    Judas m’a dit de logé à Petit Bolchen, alors… Merci.

    Il avait juste confondue «Auberge» et «Castel», le vil. Mais elle se gardait bien de l’avouer à voix haute, au cas où il serait tapi dans un coin prêt à se gausser de son manque de jugeote... Pour la peine sa méfiance sera double à l’encontre du seigneur. Elle n’aimait pas la moquerie.

    Mitaine se retrouvait a marché sur des œufs, faute de s’être préparé à ce qui lui tombait dessus. Le baluchon découvrit, dans un bruit mat, le sol de l’entrée, pendant qu’un regard inquisiteur se laissa aller à explorer les lieux. Le malaise s’installait et la Croque-Pelle décadrait. Mais elle restait droite et le menton à bonne hauteur pour s’adresser à sa vis-à-vis.


    Vous êtes seule ?

    Elle lui sourit, pour prouver qu'elle ne mordait pas.
    Et sa pelle toucha le sol à son tour. Bruit métallique.
    Je suis là, Frayner !


_________________
Amblypyge
Un bout de bois entre les mains surplombé d'un morceau de tissu. Ambly dévale les escaliers qui mènent au hall d'entrée en faisant voltiger son "bateau" en tout sens.

schhhhh, Splatch!
-Tempête! Repliez les voiles, vite!
- Oui mon capitaine!
- Que tous ceux qui ne sont pas utiles aillent se réfugier dans la cale!


Ambly descend les dernières marches et vient planter son morceau de bois dans une tapisserie en imitant le bruit d'un grand fracas.

Coulé!

La brune tourne la tête vers les deux femmes à l'entrée et contente de s'être amusée à faire couler son navire, leur offre un sourire innocent et radieux comme on en voit rarement sur les visages d'adultes. Grade qu'elle a atteint depuis un moment maintenant...
Elle dévisage L'Azraël qu'elle ne connait pas, observe le baluchon et la pelle qui s'écrase au sol faisant résonner le bruit du métal dans toute la pièce. Et les questions, ainsi que les remarques fusent hors de sa bouche sans réflexion préalable comme le ferait une gosse.


Bonjour, moi j'suis Ambly, t'es qui toi?
T'es une nouvelle maman? Père il cherche toujours des nouvelles mamans.
Pourquoi qu't'as une pelle? T'sais le sol il est trop dur dans la maison pour faire des trous, faut pas te fatiguer comme ça à essayer.


La grande "gamine" vient se planter en face de la croque mort, les poings sur les hanches et la toise en fronçant les sourcils.

Et puis d'abord, si tu veux voir mon papa ben va falloir attendre ton tour parce que j'veux qu'il me lise des histoires de pirates! Et puis, faut réparer mon bateau! Et puis, on doit chercher des araignées! Et puis, apprendre le nom des étoiles!

Elle tourne la tête vers Suzanne d'un air interrogateur, surprise de ne pas la voir surprise par l'arrivée de la noire vêtue. C'est que la mémoire d'Ambly, si elle pouvait être bonne, lui faisait défaut à présent, du moins lorsqu'elle était "autre" comme à cet instant.
L'engrenage qu'est le cerveau de l'araignée s'est bloqué aujourd'hui sur le mode: fille de Judas. Bon courage...

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Suzanne
Suzanne acquiesça imperceptiblement.

Bienvenue.

Pourquoi donc a-t-elle le cœur qui s’emballait avec l’impression que la bâtisse allait s’écrouler sur elle… ? Elle referma la porte doucement, tentant par tous les moyens de ne pas perdre contenance, ce qui, chez Suzanne, s’ébranlait très rapidement.

Ah v’là la question qui est bonne… oui, si on considère qu’elle se sent toujours seule, même entourée et non si…

Elle tourna la tête vers une Ambly apparue d’on ne sait où, enfin si, de l’escalier, qui se prenait pour William Kidd… et retroussa son nez quand elle assista à l’assassinat de la pauvre tapisserie… Elle revint à Azraël, et lui rendit son sourire.

Non, je ne suis pas seule.

La discrète était perplexe face au comportement d’Ambly… ça, à force de jouer avec des bâtons, on risquait le coup sur la tête à tout moment… Ne pas contrarier les fous disait sa mère… eh ben, on va écouter maman.

Oui Ambly, d’ailleurs, je vais aller le chercher ton… elle déglutit un peu avant de prononcer… Pa-pa. Je vous laisse faire connaissance toutes les deux pendant ce temps.


Là pour le coup, elle ne savait pas trop si elle devait en rire… regard vers la tapisserie…léger soupir et fila chercher Judas.
Judas
C'est que la maison des femmes ne s'ennuyait jamais. Depuis sa convalescence donnée pour temporaire et devenue plus permanente à Petit Bolchen, l'Amblypyge allait de mal en pis. Passant par des phases calmes, et sages... Retombant dans les bras de crises démentielles aux personnalités multiples. Judas avait d'abord cru à un délire porté par la fièvre, mais au fil des jours et lorsque son front avait perdu son incandescence inquiétante... La jeune femme était restée... En l'état.

Dans la maisonnée seule Suzanne semblait ne pas s'en effrayer alors que même Judas avait parfois du mal à cacher son malaise. Les fous, possédés par le Sans Nom. Dévots du malin sous les masques divers. Judas hésitait encore à laisser la pauvresse reprendre sa vie et ses routes, persuadé que dehors on la tuerait, ou... Qu'elle tuerait. Aussi avait-il procrastiné à son sujet, le temps apporterait peut-être des réponses qu'il n'avait pas encore. Parfois il la laissait divaguer, parfois il tentait de la raisonner. Mais que fait-on entendre à une tête trop pleine...?

Alerté par le bourdonnement passager de l'étrange passante qui hantait l'étage, Judas avait déjà entrepris d'intervenir avant que quelques mobiliers ne soient encore détruit. Sa plus grande crainte restait qu'un jour elle ne mette le feu au Castel. l'Amblypyge se faisait infante insouciante ou cruelle perverse, conciliante en dent de scie bien plus redoutable qu'une lucide Anaon. Sortant de sa réflexion troublante le Von Frayner se leva d'un mouvement souple pour aller cueillir les ennuis avant qu'il ne le cueillent... Passant la porte d'un pas ferme et décidé il manqua de se télescoper dans les plus belles jambes de Petit Bolchen. Vague expression contrite, il porta sa main à son coeur dans un geste réflexe.


Suzanne. Vous m'avez surpris.
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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Suzanne
Wow !

La porte s'effaça avant même qu'elle ait eu à la pousser, se retrouvant très proche de Judas. Son coeur allait sortir de sa poitrine tant elle avait eu peur... et elle était sûre qu'il entendait tambouriner. Les joues de la brune devirent aussitôt roses, regardant sa main avant de lever les yeux vers lui. Il lui fallut quelques secondes pour faire un pas en arrière...

Je... j'allais à votre rencontre...

Va expliquer ça maintenant... quelle gourde tu fais. Inspiration, déglutition, sourire !

Azraël est arrivée.

Ton qu'elle tenta le plus neutre possible, et de rajouter...

Et... Ambly est repartie dans un délire assez... comment dirai-je ... Bref. Elle vous prend pour son père.

Elle n'osa pas aborder la tapisserie malmenée, supposant qu'il aurait déjà fort à faire avec la Mitaine et l'Araignée.
L_azrael


    Alors que Suzanne allait lui répondre, un vacarme impressionnant se fit entendre dans l’escalier. C’est une silhouette féminine qui déboula dans l’entrée en harponnant une tapisserie avec un morceau de bois. Le maigre rempart à la fraicheur des murs se retrouvait orné d’un trou désormais.

    « Coulé ! »

    L’Azraël hausse un sourcil intrigué en dévisageant la nouvelle arrivante. Qu’était-elle venue foutre dans ce fourbi ? Pourquoi avait-elle signé avec le Frayner ? La peuplade de Bolchen lui semblait des plus atypiques pour le moment. Du moins, les deux premiers spécimens auraient fait le bonheur de n’importe quel anthropologue. C’est alors que la dernière arrivée dans l’entrée se tourna vers elle… Accoudé au manche de sa pelle, Mitaine ne la quitte pas des yeux, plus amusée qu’apeurée par l’entrée en matière peu commune. Et elle n’a encore rien vu. Voilà, que la jeune femme se met à lui débité tout un laïus…

    « Bonjour, moi j'suis Ambly, t'es qui toi?
    T'es une nouvelle maman? Père il cherche toujours des nouvelles mamans.
    Pourquoi qu't'as une pelle? T'sais le sol il est trop dur dans la maison pour faire des trous,
    faut pas te fatiguer comme ça à essayer. »

    HOU - LA - !

    La course dans les escaliers et le trou dans la déco prennent aussitôt une autre saveur. Une gamine dans un corps de femme. Pourvu qu’ils ne soient pas tous comme ça se surprend à penser la fossoyeuse… Toujours en appuie sur son écope de fer, l’Azraël tente de conserver son sourire figé alors que la fausse gamine se plante devant elle pour lui faire la leçon sur un Frayner dont elle ne veut pas. Dieu merci pour l’épauler il y a Suz… Ah bah non, elle fuit la muette, prétendument à la recherche de l’Ortie. Sympa les copines ! Ça promet ! Faisons avec ma foi ! Au moins le temps que le « père » ramène son fondement pour l’accueillir. Un peu irritée à l’idée que sa tranquillité sera malmenée dans le Petit Bolchen, l’Ange noir répond de sa voix grave et d’un timbre sans émotion.


    L’Azraël. Et je suis fossoyeuse, pas nourrice.
    C’est pour ça que j’ai une pelle...


    L’image du châtelain lui apparait comme un morveux entourée de ses « mômans ».
    C’est répugnant. Mitaine plisse le nez de dégout. L’Œdipe du Frayner ne serait pas réglé?
    Cela expliquerai pas mal de chose. Mais cela reste malgré tout répugnant !

    Toujours froide, mais avec un surplus de bonne volonté, elle ajouta.


    J’creuserai le jardin, en ce cas. Merci du conseil.
    Et j’suis pas pressée… J’te laisse le premier tour s’tu y tiens.


    Z’avez vu comme elle est arrangeante ?!
    Faut dire qu’elle a toute la mort devant elle, l'Azraël…

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Nyam
La Frêle ne pouvait pas ouvrir car enfermée elle-même, mais la Frêle pouvait entendre... Quoi que dans son univers de douleur et de terreur, elle se moquait bien de qui arrivait et de qui vivait là... Tout ce qui importait, c'était le pas du Maître jour après jour quand il venait la corriger, chaque fois qu'elle se rebellait quand il venait prendre ce qu'il voulait. Et incapable de céder, l'esclave se rebellait à chaque fois, oubliant que s'en suivaient les coups...

Mais que d'agitation ce jour là... Aussi l'adolescente traîna-t-elle son corps meurtri hors de la paillasse aux draps tâchés de sang séché ou frais. Nue, sa peau si blanche était parsemée de bleus et de stries sanglantes. Les longues mèches de cheveux d'or blanc étaient collés de sang et de transpiration. Les grands yeux d'azur étaient devenus vide au fil des jours qui s'écoulaient dans sa prison...

En dehors de son tortionnaire, elle n'avait pas de visite... Exceptée Iris, qui venait la voir, frappant doucement à la porte et lui murmurant des choses quand le Déchu n'était pas là pour la surprendre. Elle était devenue son seul contact avec l'extérieur, et Nyam était sur le point de sombre dans la folie de l'isolement et de la terreur....

Se traînant jusqu'à la porte, elle posa son oreille contre le bâtant de bois dans l’espoir d'entendre quelque chose, mais en dehors du silence, il n'y avait rien... Aussi retourna-t-elle se réfugier sur sa paillasse, serrant ses bras si fins autour de son ventre douloureux, essayant de trouver dans le sommeil, un moment d'évasion.

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*Frédéric Régent, Historien
Eleonore...
[Derrière la porte à Nyam]

Enfin elle s'était rendue à la porte, discrètement ... Du haut de sa douzaine d'années, la poupée aux yeux chocolat avait tendance à vouloir, savoir ce qui était arrivé à sa première " protectrice " alors elle se rendit à la porte de celle-ci, arrivant devant elle inspira et dit au travers :

"- Nyam,Nyam,tu est là?"

La jeune fille au doux visage,ne c'était pas embrocher jusqu'à la porte pour une fois.Elle resta quelques minutes puis entendit du raffut,la peau de son visage pâlit,elle se rendit compte que cela venait de l'entrée,elle ferma les yeux,la jeune Eleonore avait peur que Judas la surprenne,à parler à Nyam.Elle resta silencieuse donc,devant la porte,veillant à ne faire aucun bruit,si elle n'en faisait aucun,ont ne la verrait et l'entendrait pas ... La poupée décida d'aller voir se qu'était le bruit en bas,avant d'y aller elle dit à la porte close :

"- Nyam,je pense à toi ... "

La voix douce, c'était voulu rassurante envers celle qui la protégeait ... Avant Iris ... C'était tout ce qu'elle pouvait dire, aussitôt la phrase dite, elle se précipita vers le bruit entendu quelques minutes auparavant.

[En Bas]

Elle descendit avec prudence les escaliers, sa bête noire. Alors qu'elle allait faire une descente parfaite, elle trébucha sur la dernière marche.Évitant de s'étaler de tout son long quand même, elle regarda les personnes présentes. Suzanne, Judas, une femme et une autre vêtu de noir. Elle chercha à droite,à gauche, Iris n'était pas ici, alors elle resta aux escaliers. La poupée commençait à comprendre qu'elle jouerait peu en ces lieux, depuis son arrivée, seule Nyam avait jouée avec elle, Iris trop occupée en général ... Elle adressa néanmoins un sourire aux personnes présentes, un peu gênée, d'être une nouvelle fois tomber ...
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Judas
Il rabattit une mèche sombre derrière l'une de ses oreilles et soupira un peu. Hochant un peu la tête Judas fronça tout de même des sourcils un tantinet inquiets.

Hum... Je vois. Hé bien je me rendais en bas, allons voir cela...


Cela: une Azräel bernée et une Amblypyge déchainée. La soirée promettait d'être longue.

Il poursuivit donc sa route et retrouva le plein pied de la grand salle ou il ne put s'empêcher d'étirer un léger sourire narquois à la vue de la Croque-Pelle. Toussotant un peu pour rester le plus serieux du monde il lui servit simplement un:


Je vois que vous avez trouvé la route de l'auberge.

Son sourire mourut sur la tapisserie qui venait de faire les frais de l'Aragne et de sa folie, lèvres légèrement entrouvertes d'effroi. La tête d'une licorne défigurée avait prit des airs de goret.

On fait moins le mariole...

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Amblypyge
"L'azraël, fossoyeuse pas nourrice", les mots sont imprimés sur l'image du visage de la femme et les informations sont rangées dans une petite case de la mémoire d'Ambly.

Les yeux se posent sur la poitrine de L'Azraël pour jauger la taille et essayer de détecter la moindre tâche de lait sur les vêtements. L'inspection sur termine sur un constat des plus évident, ce n'est effectivement pas une nourrice. Froncement de sourcils, pourquoi en faudrait-il une?


He, j'suis pas un bébé hein!

    "Mais il m'arrive parfois de téter..."

Ambly eu un moment de flottement. Perdue par cette pensée incongrue.
Elle reprend ses esprits à l'arrivée de Judas. Les noisettes s'illuminent à l'entente de la voix masculine et elle se détourne de la mitaine. Elle suit le regard vers la tapisserie et un large sourire se dessine sur le visage de la brune.


La licorne, elle a planté sa corne dans la proue d'mon bateau. Et a cause d'elle, il a fait naufrage. Elle a mérité son sort!

Elle se jette dans les bras de son "papa" et l'étreint tendrement comme pour se faire pardonner son geste. Se serrant tout contre lui, les voix de la raison semblent faire rage dans sa pauvre cervelle et elle se perd dans une mine d'intense réflexion.

    "- Tu sembles bien...grande. Tu arrives aux épaules de ton père.
    - J'suis juste un peu plus grande qu'les autres enfants d'mon age.
    - Et quel age as-tu?
    - J'ai.... je sais pas...
    - Tu n'es plus une enfant ma Jolie.
    - Bien sur que si! Et mon papa c'est l'plus beau!
    - Par tous les pépins d'la poire d'Archimède, c'est pas ton père.
    - Si! Suzanne elle l'a dit!"

Sa dernière réflexion a su mettre un point final aux tentatives de "l'autre" de revenir à la raison.
Levant les yeux vers Judas:


Dis papa, pourquoi t'as besoin d'une fossoyeuse?
_________________
L_azrael


    Alors que la timbrée jauge du regard, les sourcils froncés, la taille de sa poitrine. La Croque ne dit rien presque amusée de la situation. Presque. Puis la réplique tombe. « He, j'suis pas un bébé hein! ». Non c’est certain, elle n’a rien d’un nourrisson la douce folle… Elle n’a rien d’une adulte non plus. L’Azraël range le dossier Ambly pour plus tard. Quand elle serait d’humeur, il lui faudra cerner tout cela. Se faire un jugement. Une opinion. Mais pour le moment, il y a trop de monde. Une autre gamine – une vraie celle-ci – manque de perdre l’équilibre à la sortie des escaliers. Décidément, les murs de Petit Bolchen ne devaient pas s’ennuyer… Les marches étaient elle piégé ? La jeunette ne dit rien, restant en retrait à observer alors que le seigneur des lieux daignait enfin se montrer. Ce n’est pas trop tôt !

    « Je vois que vous avez trouvé la route de l'auberge. »


    Oui. C’est mignonnet.

    Et pour l’ange ce n’est pas un compliment. Elle espère bien qu’il le prenne mal, tiens ! Mitaine n’est pas un modèle de savoir vivre et «d’agréabilité». Vous m’avez comprise! Et voir le sourire du Frayner fondre comme neige au soleil à la vue de l’équidé défiguré, lui fait un bien fou. Petit plaisir sadique de la fossoyeuse qui se voit venger de la mauvaise blague qu’il lui a fait. Bien fait ! Et l’aragne pour son plus grand plaisir lui demande la raison de sa présence. Haha ! La fausse gamine lui aurait demandé comment on fait les bébés que la Noire n’aurait pas été si heureuse.

    Vas-y, l’Ortie, explique à la gamine pourquoi je suis là, avec ma pelle !

    Laissant s’écouler quelques secondes d’un silence de mort comme elle aime.
    La fossoyeuse leva son nez vers « l’aubergiste ».


    Je loge ou?

    Etrangement, elle commençait à craindre le pire pour sa chambrine…

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Judas
Petit Bolchen ou le manoir Playboy médiéval... Entre les timbrées, les acariâtres, les esclaves et les habitantes discrètes, Judas avait de quoi faire. Il se crispe un peu lorsque la brune vient se loger dans ses bras, fait inhabituel et hautement gênant en présence d'autres personnes. Lentement les mains repoussent les épaules frêles, portant l'Ambly à respectable distance, et même si ce n'est un sourire qu'il lui rend le visage du Von Frayner se détend, ses prunelles trouvant celles de la pauvresse.

Amblypyge, je ne suis pas ton père.

Il remit en place une mèche rebelle sur le haut de sa tête, et lui pinça le menton avec tendresse. Quelque part, il aimait bien la malheureuse, c'était d'ailleurs la seule raison qui l'empêchait de la laisser errer dans la ville.

Quant à la fossoyeuse... Disons qu'elle est là pour se salir les mains à ma place. Regarde, elle se plait déjà à Petit Bolchen.

Sourire narquois à l'Azraël, avant de désigner du menton le fond de la grand salle.

Va donc voir par là bas - si nous y sommes - si tu ne trouves pas des restes de la cargaison... J'aperçois un chien qui va finir par grignoter le contenu des caisses.

Où comment remettre quelques idées en places, mais point trop tout de même. Le prix de la tranquillité en somme. Il se ferma a toute chaleur lorsqu'il somma d'un geste la Croque -Pelle de lui emboiter le pas.

Suivez-moi.

Il la mena à une minuscule chambrine, tout à fait à l'écart des autres, un petit coin de tourelle qui n'était aménagé que d'une petite lucarne de papier huilé au confort spartiate. Une chambre d'auberge, quelque part.

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
L_azrael


      Deux semaines plus tard…


    Elle l’avait suivi jusqu’à ce qui serait sa « chambre ». Une petite pièce éloignée de tout. Du bruit. Du mouvement. Des gens. Etait-ce un hasard ou une attention délibéré pour préserver sa tranquillité ? Mitaine ne pensait pas le Seigneur assez attentionné pour vouloir lui faire plaisir… Et pourtant, la situation de sa piaule lui convenait parfaitement. Le Croque avait donc défait petit à petit son baluchon, étaler le maigre lot de ses souvenirs entre les murs froids de son nouveau domicile. En une quinzaine, la brune s’était approprié les lieux qui serait les siens jusqu’à son départ.

    Si elle avait su…

    Le départ pour le Maine n’était pas pour tout de suite que Mitaine bouclait déjà ses valises pour un départ précipité vers une auberge. Une vraie cette fois. Le souvenir de ce bras sur ses épaules, de ses lèvres sur sa joue l’agaçait prodigieusement. La Glacée était fossoyeuse, pas ribaude. Elle avait pourtant été claire. Mais pas assez apparemment. C’est pour cela qu’elle quittait les murs offert de Petit Bolchen. Son baluchon calé sous un bras sa pelle de l’autre, elle marchait d’un pas pressé vers la sortie, ne souhaitant pas outre mesure que sa fuite soit remarqué par les autochtones et le seigneur des lieux.

    C’était sans compter son amie de fer qui se fit la malle
    pour dévaler dans un fracas tonitruant les marches en pierre de la bâtisse.


    Mordiable !

    Pour la fuite discrète, on repassera.

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