[RP]Au secours d'Opaline..

Requins était rentré dans la taverne au dernier moment mais assez pour reconnaître l'homme qui a embarqué Opaline pour lui faire du mal. Il a toujours été vaillant, il courut après celui-ci mais ils ont disparus. Il recherchait l'homme en question et Opaline qui était en danger, chaque ruelles du village était fouillé, le marché aussi, l'église, la mairie.. Il criait à tout champ va et vient OPALINE, OPALINE!!!!!!!!!!
Ses recherches n'ont porté aucun fruit, il était retournée en taverne faisant les cent pas.
Il pensait, réfléchissait sans abandonner l'idée d'aller la sauver. Quitte à le défier, le provoquer mais il fallait trouver une solution, il attendait, guettait l'homme en question.
Il a toujours aidé, protégé les femmes et c'est pas pour maintenant que cela va changer, il attendait toujours en vain, quitte à être blessé pour elle tant qu'elle sera sauve, il en prend le risque par tout les moyens.
L'art de manier les épées et les les arcs il connaissait très bien, d'ailleurs c'était un très bon épéistes et un bon archer, il lui en fallait beaucoup pour le blesser.
Il sortit se mettre devant la taverne, criant OPALINE...!! Sa ce trouve elle n'est pas bien loin mais il patientait peut être que quelqu'un l'aiderai à l'aiguiller sur le bon chemin..

Ce qu'elle craignait le plus , elle était entre ses mains , sans défense .
Comment cela avait il eté possible?
Gossuin ne devait il pas surveiller la porte?
Il aurait été assommé? elle ne savait pas.
Mais Arnaut avait surgi dans la taverne , l'oeil mauvais qu'elle lui connaissait , et avant même qu'elle ait le temps de crier au secours, de s'enfuir , il etait sur elle, dague brandie sur son jeune cou , comme la dernière fois , celle où fou de rage de ses refus il en avait abusé, sans vergogne , l'assommant même pour qu'elle ne resiste pas , la menaçant ensuite de l’étriper ou l’égorger elle ne savait plus, n'avait pas entendu , en tout cas lui faire la peau si elle parlait, appuyant ses dires d'une estafilade sur la joue.

Elle avait peur, elle n’était que peur , avait beau regarder à droite , à gauche , personne ne venait , elle était seule face à lui...
Lui... qui avait d'abord été si tendre, si touchant , si amoureux .
Des promesses de mariage oui, mais y avait elle cru? pas vraiment , sachant qui elle etait, et qui il etait.

Aujourd'hui étaient loin se regards tendres, ses demandes d'enfants , ses soupirs amoureux lors de leurs nuits volées,, au risque pour Opaline d'être renvoyée sur le champs.

Aujourd’hui ne régnait que la peur, la haine, la violence , le mal.

- ne t'avais je pas dit de te la fermer , sale petite grue? je n'avais pas été assez clair , sale petite catin? maintenant tu vas me suivre , et me payer ma perte !

Elle avait sa haine dans les yeux ,son mepris en rictus , sa violence pointée sous sa gorge , secouait à peine la tête , paniquée , soudain plus du tout affriolante , plus une once de charme , morveuse , plaintive, geignarde , le far coulant de ses yeux , l'expression imbécile de la victime impuissante .

je n'ai rien dit Arnaut , rien , seulement à une femme, c'est elle qui l'a répété , pas moi, j'ai rien dit à Antoine ni à Madame , je l'jure Arnaut , laisse moi s'il te plait laisse moi !

La ferme !!! tu vas me suivre , quand j'en aurais assez de me servir de toi , je te tuerai, alors tu seras bien obéissante, bien docile , sinon COUIC t'entends petite conne?

Empoignant sa chevelure , la gifflant juste pour le plaisir d'asseoir sa suprematie , de montrer sa force sur elle , il la fît sortir par la petite porte , et s'enfonça dans les ruelles , la dague sur ses reins , pressant le pas, alors qu'elle entendait qu'on l'appelait au loin , lorsque la forêt se laissa voir, les masquant à la vue de tous , lui sachant apparemment où il l'emmenait , en bête sauvage qu'il etait .

[rp retranscris de celui passé en taverne pour la partie intérieure ]

Arnaut_ ... je n'en revenais pas.

Lui !

Lui entre tous. Je savais ma soeurette fragile, tout cassée intérieurement ... il avait été gentil avec elle. Elle avait besoin de quelqu'un de gentil.

Puis voilà qu'hier, elle filait pour lui échapper, à l'autre bout des royaumes.

Et aujourd'hui ... apprendre qu'il avait enlevé une pauvre fille sans défense.

Le coquin ! La fripouille !

Où ... par où .... déjà, je ne savais où Lib était passée.

Mais lui ? Il nous avait lâché à Lausanne.

Bon ... la première chose à faire était de savoir par où ...

Sortir quelques pigeons de ma besace ... leur faire savoir qu'ils devraient voler par tous les temps ... et écrire des petits mots précis, à tous, tout autour de nous ...





1, 2, 3, 4, ... 8 pigeons ... il en faudrait d'autres sans doute.
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Allez hop, ma claque j'me tire !

Une seconde à peine de réflexion, comme à son habitude , et d'un bond était debout , la main déjà crispée sur la besace .
Une vieux bout de parchemin sur lequel elle griffonna deux mots à Vauvert , qui comprendrait , forcement , ou pas, mais si forcement..




Deux soupirs plus loin, quand l’hôpital se fout de la charité , à donner des conseils de bourgeoise , se foutait après tout d’en paraître une, voulait juste que ça s’arrête, ou que ça bouge , enfin que ça soit derrière eux .

Opaline, ouais, allez , un prétexte?
peut-être, peut-être pas .
Mais un chemin au hasard pris , puisque personne n'les avaient vus en ville , qu'"ON" les aurait aperçus aux abords de Saint Claude , alors va pour Saint machin et ses pipes , sauf qu'elle prendrait les chemins de traverse , les sentiers pas balisés, reluquant ronces taillées ou piétinées , traces de feu récents , et bivouacs de fortune.

De pistage c’était pas son premier , d'habitude pistait l’écu sonnant , là pistait l'fracassé et la mioche , fracassée elle aussi, mais pas trop , fallait espérer .

Elle allait trouver quoi d'ailleurs?
Sans doute rien, au mieux des restes , au pire, la gosse, morte.

-Allezzz Mara .. ta vieille culpabilité d’avoir abandonné ta propre gosse mourante? tu te refais un ptit semblant d'moralité en n'laissant pas celle là? C'est pourtant ta grande bouche qu'a causé sa perte , tu pouvais pas la boucler non, madâââme je sais tout? Elle t'avait bien supplié de rien dire l'Opaline, nan?

- Ouais ben ... ta gueule ma conscience !! t'avais qu'à te manifester avant , maintenant t'as plus ton mot à dire .

Du coup retrouvait une solitude depuis quelques temps plus en cours , avait presque oublié le bruit de ses seuls pas dans l'herbe humide .

Elle était partie seule, sans prévenir personne , ajoutant sans doute un grain de sable au désert .
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