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[RP] Baptême d'Elizabelle et de Jenifael_Luna à Briançon

Ecm
La route fut longue pour l'abbesse de Lourdes. Elle qui avait une sainte horreur des voyages, l'on avait pris l'habitude de la faire voyager aux quatre coins de France, et même en Espagne ou en Italie.

Tot va plan ma mair?
(Tout va bien ma mère?)

Voila que François, son garde comtal (Que faisait-il en dehors du comté d'ailleurs? Et pourquoi continuait-elle à avoir un garde comtal des mois après son enlèvement? Par commodité peut-être, et après tout, elle payait ce service au Béarn, alors...) s’inquiétait de son état alors que le coche arpentait une route difficilement praticable.

Vam, vam François, vos caminòts son tostemps si pratics...
(Allons, allons François, vos chemins sont toujours si pratiques...)

Un Dimanche, cela se passait à Lourdes, à dire la messe, et à aller étudier l'ontologie à...

BLOOMMM... CRASH!

Un choc fit trembler le coche de l'abbesse. Ce dernier c'était immobilisé. Eglantine sortit non sans mal, et se retrouva les chausses dans la boue.

Ah, François, vous roulez bourrigo-bourrago... (N'importe comment)

Son ami, se morfondant d'avoir tenté de gagner du temps en empruntant des petits chemins, ne disait mot.

- Bon, eh bien, que faisons nous à présent? L'on va nous attendre là bas, et vous savez que je déteste être en retard. D'autant plus quand je dois officier.

- La ville n'est plus très loin, nous devrions certainement trouver quelqu'un qui pourra réparer cela.


- Réparer? Parce qu'en plus nous ne pouvons point repartir? Par Saint-Arnvald, vous ne méritiez point les chopes que je vous ai offertes à la taverne de Pau.

- Si nous étions partis plus tôt également ma mair... Quel besoin aviez vous d'aller bénir la vache de votre voisin?


- Je ne pensais pas que le voyage serrait si long. Et puis, je n'aime pas voyager...

Ohé! Ohé!


Regard étonné du cocher:

- Qu'est ce qu'il vous prend ma mair?


- Vous ne voyez point que quelqu'un arrive? Qui laisserait une abbesse sans défense au sein de cet endroit?

- Un brigand peut-être...

La lourdaise fit une moue mi agacée mi angoissée, et continua à tenter d'attirer l'attention du cavalier... Ou de la cavalière. Elle ne tenait pas à rejoindre Briançon à pied.
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Elizabelle
Au domaine d'Axel d'Irissarri

Aujourd'hui était jour de baptème... Pour l'occasion Elizabelle avait accépté de quitter son château où elle vivait recluse depuis son retour du Mont. Afin de se préparer en compagnie de sa soeur et de ceux qu'elle aimait. Dans son sillage, la jeune fille avait traîné son fils bien sûr mais surtout Lucho, le gitan ayant élu domicile chez elle depuis quelques jours avec le visible objectif de sortir l'Ange de sa mélancolie... Objectif louable certes mais sans doute un peu trop ambitieux.

Elizabelle se préparait dans la chambre qu'on lui avait assigné. Les lourdes boucles brunes furent relevées en un chignon qui dégageait sa nuque, et dont quelques boucles venaient encadrer son visage angélique au teint si pâle. Un peu de poudre blanche vint masquer les cernes qui soulignaient ses grands yeux gris si vides. Encore vêtue de sa simple chemise de corps, elle posa son regard sur la robe qu'elle avait choisit pour ce grand jour...

Cela aurait dû être un moment de joie... Cela aurait dû être son premier pas vers son mariage avec l'homme qu'elle aimait... mais ce n'était en fait qu'une cérémonie réalisée parce qu'elle avait commencé et qu'il fallait bien finir... Un frisson parcourut son corps si mince, si maigre après des jours de jeun... Elle n'arrivait plus à manger, elle refusait même d'essayer... L'Ange s'affaiblissait, ne trouvant plus en son coeur brisé la force de se battre.

Finalement, elle se leva pour s'approcher de sa robe. Bien sombre en était le tissus soyeux... Tenue de deuil plus que tenue de baptème mais qu'importe... Elle avait choisie de porter ce qui lui correspondait le mieux... Résignée, elle commença à se vêtir, ajustant le tissus avec la délicatesse qui est propre au couturière. Puis elle se rassit à sa coiffeuse, patientant que tous soit prêt et arrivé, en particulier la Mère Eglantine qui devait officier.

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Jenifael..luna
[Au Domaine d'Axel d'Irissarri]

Après sont voyage à Vienne la princesse était revenu à Briançon pour son baptême et celui de sa sœur.Du haut de sa dizaine d'année la princesse aux ondulation brune,aux reflets roux,au yeux mêlant émeraude & brun,au corps fin & au visage d'ange était nerveuse.En général c'était elle qui regarder les autres se faire baptiser ou se marié.Cette fois-ci c'était elle.Elle observa la chaîne d'argent poser sur la coiffeuse de sa chambre.Au bout de cette chaîne,le blason de sa mère,qui était également le sien & deux médailles de baptême.L'une avec les initial de sa mère,Angèle Louise de Castelnau de Montmiral,la seconde avec ceux de la marraine de sa douce mère,Béatrice de Castelmaure.La douce princesse pris la chaîne et la mis,elle la glissa dans la simple chemise qu'elle portait toujours.Puis Anne,la nourrice vêtu de vert la fit se lever.La fillette se leva,son ventre était serré,Anne ouvrit le coffre de la demoiselle,un coffre qui contenait les plus belles robes de sa jeune maîtresse,les tons indigo,crème & noir apparurent.

- Il faut quelque chose qui couvrent les épaules,qui vous tiennent chaud et masque cette affreuse perte de poids !

La demoiselle soupira aux dires de la nourrice,puis elle laissa celle-ci l'habiller avec soin.Sur sa coiffeuse elle vit des macarons à la vanille.Un sourire amusé vint éclairer son visage d'ange & elle annonça à sa nourrice :

"Dit Anne,je peut manger des macarons? "

L'aigrit en vert annonça de son ton dur :

-Pas maintenant ! Il faut encore vous coiffez,vous mettrez votre filet d'argent? Et votre cape? Celle que Clarinha vous à cousu

La fillette soupira et laissa la nourrice faire,une fois habillée,elle laissa la nourrice débattre seul.Elle se rendit dans la chambre de sa sœur d'adoption,sa cousine de sang,Elizabelle.Elle toqua puis entra,douce et angélique la fillette regarda l'Ange.

" Elizabelle?"

Elle observa sa soeur,au plus le temps passer et au plus celle-ci était affreusement maigre.Ayant pris trois macarons sur sa coiffeuse elle en tendit à Elizabelle :

"Tu en veut Eli?"

Les familiarités avaient le don de la détendre,personne n'écouter encore alors elle tenta de faire comme si son ventre ne lui faisait pas horriblement mal,comme si sa gorge n'était pas nouée,comme si ses mains n'étaient pas à la limite du tremblement.
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Charlemagne_vf
[Duché du Nivernais, Bourgogne, bien avant le baptême.]

    Un temps auparavant, le Prince vit sa solitude et sa morosité troublées, dérangées par l'arrivée d'une lettre empestant la fleur, à tel point que Charlemagne Henri Lévan avait cru à l'annonce de Yolanda de Josselinière, ne sachant pas qu'elle avait troqué le rose pour la réglisse.
    En réalité, il s'agissait d'une autre enfant, se présentant comme la cousine à un degré quelconque - lointain en tous cas - de l'Infant.
    Il avait fallu une moue au jeune Castelmaure pour se décider, et de même qu'il avait fait l'effort d'honorer de sa présence son côté Von Frayner, éminemment décevant, il irait gratifier ses parentes maternelles de sa princière prestance.
    Irissari, Castelnau de Montmiral, ces noms lui parlaient évidemment : ils portaient son sang. Si l'Empire de Guise ne souffrait que le nom des Von Frayner, le Royaume de Béatrice était clairsemé de maintes branches, dont les noms rappelaient davantage d'anciennes possessions familiales qu'une ascendance commune. Aussi, les Saunhac côtoyaient les Castelmaure, qui avaient connivence avec les Castelnau et autres Irissari. Cet univers bien français était, pour l'Altesse Royale, aussi évocatrice de l'enfance que les sombres tours de Bolchen.

    De toutes les manières, s'il n'avait été d'office convaincu, l'héritier princier aurait eu une raison décisive quant à sa réponse à l'invitation de Jenifael : son frère, son unique frère légitime, était lui aussi invité.
    Si le garçon méprisait les hommes et femmes qui lui étaient tous, à son sens, inférieurs, il avait une estime du lien familial, mais un respect profond et des égards particuliers et rares pour le seul homme qui pouvait se vanter d'avoir un sang égal au sien : Franc Claude Volpone, son cadet.
    Le Prince se garda d'aviser son demi-frère, bâtard, Sancte Von Frayner, de son voyage. Affilié à sa branche maternelle pour l'occasion, il ne souhaitait guère voir la fête entachée par des relents impériaux, aussi respectables soient-ils.
    Le seul problème qui se posait au Duc du Nivernais consistait à savoir quel lieu serait digne de le recevoir, en terres Lyonnaises, où malheureusement, il ne possédait aucune terre. En son esprit, il était persuadé que le Prince Franc résidait en Lauragais, son héritage propre, loin en terres de Toulouse.
    De fait, ne souhaitant pas écumer le nobiliaire Dauphinois pour déterminer lequel de ces couronnés était digne de sa présence princière, Charlemagne décida de s'établir - sans prévenir - chez la cousine de sa mère, et la seule qu'il connaissait, puisqu'elle tenait la tutelle familiale en attendant sa majorité : Axel d'Irissari.


[Domaine d'Axel d'Irissari, peu avant le baptême.]

    Un carrosse armorié aux armes de Castelmaure pénétra le Domaine de la Dame des lieux. Sur sa banquette, Charlemagne de Castelmaure souriait. En chemin, il avait appris la mort de Nebisa de Malemort, et se délectait du trépas de cette godiche qui avait pensé succéder à la seule Reine qui, aux yeux de l'Infant, avait eu la dignité de régner : sa mère.
    Vêtu de vert, puisque le Prince se refusait à porter le deuil d'une fille bâtarde, toute Reine fut-elle, le Souverain de Bolchen quitta le carrosse arrêté, lequel était gardé par une escorte de cinq hommes, tous issus de la bientôt célèbre garde Nivernaise.
    Accompagné d'une gouvernante roturière qu'il méprisait, mais qui avait le mérite de répondre au moindre de ses désirs, le Prince se dirigea à l'entrée où il se fit annoncer à sa cousine.
    Ainsi, le message lui mandait de le rejoindre, après lui avoir fait préparer une couche, un bain, un repas, et s'être assuré qu'il ne serait pas seul lors de la cérémonie.
    Odieux toujours, Charlemagne, exige, veut, et se croit supérieur. Normal, ses parents sont morts trop tôt pour lui inculquer l'humilité, mais trop tard pour ne pas l'avoir pourri-gâté.

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Ecm
L'abbesse bouillonnait intérieurement. Ce malotru de cavalier était passée devant-elle comme si elle n'existait pas, tel les bourgeois palois qui bousculaient les mendiants à l'entrée de la ville.

L'un et l'autre étaient scandaleux, mais évidemment, le premier était plus problématique dans l'instant.


Bon, ma mair, que faisons-nous à présent?

François se tenait devant le coche renversé. C'était le moment pour Eglantine d'avoir une idée, et une bonne.

- Continuons à pied, nous devrions atteindre la grand route. De là, nous trouverons certainement une caravane de marchands, qui auront la générosité de nous prendre en charge. J'ai entendu dire que la générosité des personnes de cette région ne connaissait point de limite.

- Puisse Saint-Michel vous entendre ma mair...

[Quelques temps plus tard]

- Quoi? Cinq écus d'or?

- Par personne, c'est le prix ma p'tite dame.

- C'est de l'escroquerie plutôt! Je ne paierais point.

- C'est vous qui voyez...

Après être enfin sortis du raccourci qui les avait menés à leur perte, les deux Béarnais avaient effectivement croisé un marchand. Mais malheureusement, la générosité ne semblait point guider son âme...

Ce dernier commençait à reprendre la route, et l'abbesse fut obligée de céder:


- Attendez, attendez, vous m'avez convaincue!

- C'est qu'elle devient raisonnable...

- Je vous prierais de changer de ton, j'appartiens à la basse noblesse Béarnaise, dont la réputation n'est plus à faire aux quatre coins du Royaume.

- Jamais entendu parler de c'taffaire là..

Et le marchand cracha avec délicatesse à terre.

Quelle outrecuidance!

Décidément, ce voyage avait tout pour plaire... Par chance, l'on commençait à apercevoir la ville au loin, ainsi que son église... Elle ne serrait (presque) pas en retard, mais elle aurait perdu dix écus en route... Et un coche.
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Helene.blackney
Un vélin venait de m'être apporté, je reconnaissais le sceau de celle qui avait été brisé par un propre membre de ma famille. Brisée, je l'étais aussi de sa perte et également d'elle à qui je venais d'offrir mon amitié avant de la voir disparaitre. J'étais invitée à son baptême, j'étais tellement touchée qu'elle pense encore à moi alors que je me doutais que son cœur devait saigner tout comme le mien. Je me devais d'y aller pour la soutenir et essayer de la relever tant bien que mal.

C'est ainsi que j'entrepris un long voyage, en compagnie du garde familial Vincent, Rolan du Mont étant maintenant trop âgé pour me surveiller. A chaque étape de ce voyage, je rédigeais quelques lignes, quelques idées sur ma tablette de cire, j'étais pensive.

Au bout du voyage le domaine d'une amie de ma défunte mère, je me souvenais de ces mots lorsque celle ci fut enterrée au Mont Saint Michel, ils m'avaient touché malgré mon jeune âge. Arrivée sur le domaine, je demandais au garde de me faire annoncer auprès de la maîtresse des lieux.


-Messer, pouvons nous faire annoncer la jeune Damoiselle Hélène Blackney je vous prie?

Cette fois pas de cor de chasse qui raisonnait, je souhaitais être discrète, il n'y avait pas de quoi être fier de mon nom. J'avais envie de voir Elizabelle et de lui montrer que j'étais là.
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Ecm
Arrivée sur la place publique de Briançon, l'abbesse descendit de la charrette.

Bon, eh bien merci pour votre amabilité et votre générosité mon fils. Puisse l'archange Miguaël vous ouvrir les yeux.

Bon séjour, la "Béarnaise" .

Soupir de la religieuse en voyant l'homme repartir vers de nouveaux échanges commerciaux et demoiselles en détresses à escroquer.

François, faites le tour des bonnes âmes de la ville, forgeronnes de préférence, pour voir si l'une d'entre-elle pourrait avoir la gentillesse de remettre notre coche en état. Je ne tiens point à donner 200 écus à un marchand pour faire le trajet du retour.

Le garde acquiesça, et Eglantine se retrouva seule. Enfin, pas tout à fait, elle avait le divin avec elle.

Elle se dirigea vers l'église la plus proche, y entra, se signa, et alla se préparer en la sacristie. Une fois prête, elle fit sonner les cloches:



((dong)) ((ding)) ((dong)) ((dong)) ((ding)) ((dong))

Et il ne restait plus à présent qu'à attendre.
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Elizabelle
L'Ange était prête, du moins était-elle vêtue... Pour le reste... Un éclat de vie entra alors dans sa chambre. Bien que morose et fatiguée, Jenifael était plus vivante que sa soeur en cet instant, mais sa présence était par toujours bénéfique. Tendant sa main si fine, Elizabelle replaça avec tendresse une mèche qui s'était échappé de la coiffure de sa cadette. Posant son regard gris sur le macaron tendu, elle secoua la tête.

Mange-le toi... Je n'en veux pas... Je n'arriverai pas à l'avaler.

A Jeni elle pouvait tout dire... Enfin presque... Car elle devait protéger sa cadette du gouffre sans fond qui l'aspirait. Un sourire se dessina sur les lèvres délicates, sans pour autant éclairer ses traits. Un réflexe acquis de longue date aux côtés d'une Reyne qui avait enseigné qu'il faut toujours sourire, même quand on en a pas envie... Se levant, Elizabelle passa une cape sur ses épaules pour se protéger du froid.

Venez ma soeur, aujourd'hui nous allons être baptiser ensemble... Tante Axel ne doit pas avoir finit de se préparer, elle nous rattrapera.

Les deux jeunes filles, si diffirentes et si semblables, une femme et l'autre enfant, se rendirent ensemble dans la grande salle. Un serviteur leur annonça l'arrivée de quelques invités. Leur cousin Charlemagne, qui s'était déplacé... Elizabelle n'en avait que peu de souvenir, ne l'ayant presque jamais croisé... Et Hélène... Celle qui aurait dû devenir sa soeur... Son ennemi, sa rivale... Son amie et sa confidente ensuite... Cela faisait mal mais cela faisait de bien aussi, qu'elle soit là...

L'Ange sortit donc dans la cours pour acceuillir ces invités. D'autres viendraient bien sûr mais ils étaient les premiers. Il fallait faire honneur à sa tante alors qu'elle se préparait. D'abord son cousin, puisqu'il était arrivé le premier... Loin étaient ses leçons du Louvres, et puis avec la mort de la Reyne, elle ne savait plus trop quel titre donné à cet enfant princier... Altesse ? Votre Grâce ? Alors elle opta pour le mot cousin, bien qu'elle lui donna toute les nuances de respect qu'il se doit. Effectuant une profonde révérence en tout point impécable, elle le salua.


Soyez le bienvenue Cousin. Je me permet de vous acceuillir au nom de ma tante et tutrie Axel d'Irissarri qui nous rejoindra dans un moment. C'est un honneur pour nous que vous venie à notre baptème à ma cousine et à moi.

Plus de soeurs en public car officiellement plus soeur... Mais soeur dans leur coeur et au final, c'était tout ce qui importait... Laissant Jenifael acceuillir à son tour ce royal Cousin, l'Ange se tourna vers la Blackney. Elle aurait pu ne plus vouloir entendre parler d'aucun des membres de cette famille... Elle aurait pu lui en vouloir au même titre que son frère... Mais elle avait choisi que non... Elle ne detestait pas Hélène et ne lui repprocherait pas les erreurs de son aîné.

Le visage si pâle et si amaigri de la jeune fille se fendit d'un sourire à crever le coeur. Point de réverence ni de formule polie de bienvenue. Elle n'avait pas le courage des apparences avec celle qui aurait dû devenir sa soeur par le mariage. Elle tendit simplement sa main fine pour saisir celle de l'adolescente et la pressa une fois. Un simple murmure vint franchir ses lèvres alors que les yeux gris étaient brillant de larmes sans pour autant qu'aucune d'elles ne s'échappa pour rouler sur ses joues.


Merci...

Les cloches sonnant à tout rompre lui firent tourner la tête en direction de l'église. La Mère Eglantine était là... Il fallait y aller... Offrir son âme au Tout Puissant... Du moins ce qui en restait...
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Salvaire_d_irissarri
[En route pour Mende, en Lengadòc, vers les fiefs du Guévaudan]

Le jeune et bel et blond et tout nouveau fringant baron avait reçu missive qui lui causait quelques tracas. Voici donc que cette famille éloignée, découverte en Lyonnais lui réclamait présence... Et dans les montagnes perdues de la ville de Briançon qui plus est ! Même pas en la capitale de Lyon, ville morne et triste mais capitale tout de même.

Duché qu'ils venaient à peine de quitter, lui, son pitchounet d'Altesse tant chéri et la joyeuse troupette qu'il avait réuni en chemin pour s'en aller résider en Lengadòc. Il tourna et retourna la lettre en sa main, réfléchissant à ce qu'il convenait de faire afin de ne froisser personne et dans le même temps, considérant la mission que représentait ce voyage à venir alors qu'ils n'etaient même point encore installés en leur nouvelles terrres. Il tergiversait, s'interrogeait sans réussir à trouver solution.


Que faire ? Que dire ? Que répondre ? Dois-je en parler à Franc ? Lui imposer encore des lieues et des lieues à parcourir sur cette maudite charrette ? Macarel ! Que les obligations familiales sont contraignantes !

Dépité, il décida de laisser passer quelques temps. La sagesse et la patience lui étaient venus à l'aube de ses vingt ans et son jeune protégé, ma foi, saurait que de toutes les manières, la décision que prendrait son tuteur serait la plus sage. Salvaire sourit en pensant avec grande tendresse au jeune enfant de sa cousine. Il lui accordait tant de confiance ! Il était si charmant ! Tout le monde l'aimait et en pensait le plus grand bien...
Il secoua sa mèche blonde dans un mouvement de dépit.

Tsss ! Pas comme son frère ainé ! On lui avait décrit l'héritier, Charlemagne, comme un jeune garçon capricieux, très fier de sa personne, en deux mots : imbu et imbuvable. Cependant, le tuteur du jeune Franc Claude Volpone savait bien qu'il serait bel et bon que les liens fraternels soient renoués. Trop long de temps que les deux fils de Béatritz ne s'étaient point retrouvés ensemble.

Il empocha la missive dans la besace qu'il portait à sa ceinture et partit rejoindre ses compagnons sans avoir personne à qui se confier, qui pourrait l'aider à prendre décision. A lui aussi, parfois, la solitude et le manque de parents aimants et confiants pesait...


Demain ! Demain, je verrai ce nous devrons décider !


[Modo Nicolas.df : Bonjour, merci de traduire vos propos en langue étrangère conformément aux Règles d'Or. Bon jeu !]
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“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”.
Jenifael..luna
La fillette observa son anorexique de sœur,si belle et pourtant si maigre.Elle posa les trois macarons sur la table,ne doutant pas une seconde,qu'Anne serait passée ici pour les ranger,dans la précieuse boîte blanche.Jenifael suivit Elizabelle,en allant dans la cour,elle lui dit sur le chemin :

"- Eli ... J'ai peur ... "

Se n'était pas une question,mais une simple affirmation,alors elles arrivèrent,en premier devant Charlemagne,Jenifael,n'ayant pas était au Louvre,mais ayant subit l'éducation stricte d'Angele,s'inclina comme ont le lui avait appris.

"- Votre Altesse Royal,Bienvenu chez Axel d'Irissarri,je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation envoyer "

Si la fillette montrer sans cesse la gaité qui était en elle,en public elle se faisait froide,hautaine,polie ... Aucun sourire n'était afficher sur ses lèvres,ses yeux ne pétiller d'aucun bonheur,ou impatience,elle avait peur.
Puis les voila devant Hélène,elle accorda à celle-ci un bref sourire.Elle connaissez celle-ci à peine,peut-être elle n'aurait pas dû inviter que trois personnes? Peut-être elle aurait du invité plus? Un mordillement de lèvre plus tard,voilà son inquiétude dévoiler.La douce aux yeux d'émeraude & marron mêlé inspira,elle du se retenir de ne pas hurler,lorsque les cloches sonnèrent.Aussitôt Anne,l'aigrit,vêtu non pas de son habituel tenu de velours vert,mais d'un ensemble plus sobre,de couleur sombre.La tenu sombre,faisait ressortir les premiers signes de son âge,de petites ridules,des yeux fatigué,un teint assombrit par la couleur.La nourrice arriva devant la princesse et la regarda d'un œil - presque - maternelle,elle regarda Elizabelle :

"- Demoiselle d'Irissarri,votre tenu,n'est pas adapter,voulez-vous vous changer?"

La verte,regarda d'un mauvais œil la tenu d'un noir profond porter par la douce Elizabelle.

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Helene.blackney
J'étais anxieuse à l'idée d'être reçue, la peur d'être rejetée par celle qui avait eu le cœur brisé. Les cloches sonnaient, l'appel du Très Haut se faisait entendre et elle apparut, le visage émacié, les traits tirés et portant une tenue noire tout comme moi. Je ne savais pas quoi dire à cet instant mais elle si, elle voyait dans mes yeux toute la compassion que je pouvais avoir pour celle que j'aurais aimé appeler ma sœur. Sa fine silhouette s'approcha de moi et dans mon oreille, elle me remercia d'être ici. J'aurais aimé faire plus pour Elizabelle, je posais ma main sur son bras si maigre et je rétorquais avec sincérité:

-Je serais toujours là pour vous


Ce que mon frère n'avait pas su tenir, je lui promettais de le faire, elle pouvait compter sur moi dans son avenir. J'étais jeune, et je ne savais pas quelle peine pouvait contenir le cœur d'une femme trompée. Je craignais ce moment où une femme était laissée ainsi au choix d'un mâle, comme celui que ferait le pater prochainement. Je ramenais mes cheveux en arrière, l'accompagnant jusqu'à l'église.
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Selena.
[Nervers,Février 1460,Une lettre ! ]

La blonde ouvrit avec empressement la lettre.Puis elle hurla :

"- NNNNNNNNNNNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNN "

Où l'art de montrer en un mot,que le mariage,était pour elle banni.Eli venait de l'inviter et à son baptême,ses fiançailles ... son mariage ... Mais dans la foulée,au baptême d'un certain petit monstre brun ... Après de longs grognements,une ou deux crises de folie,un refus de demande en mariage,quelques grains de folie en plus,elle c'était mit en route,pour aller en le domaine de Briançon,de la douce Axel.Elle ferma les yeux et se souvint la dernière fois qu'elle s'y était rendu : Pour l'enlèvement de son amie et protéger,Elizabelle.Elle avait fait sceller les chevaux sombre que Keihlan et elle monter depuis le début de leurs voyage,ses enfants,les deux adorable Aïna et Killian,étaient eux dans la charrette.Si les deux cavaliers n'avaient mit que très peu de temps à rejoindre le Lyonnais Dauphiné,les deux enfants et le doux Chris,eux avaient mit plus de temps.Keihlan loua une auberge sur Briançon.

[Le jour J ]


Selena c'était vêtu ... de bleu.Le bleu nuit qu'elle affectionnait temps était au rendez-vous.Vêtu de la simplissime Adj,les longs cheveux,remonter en un chignon compliqué,elle avait également mit un délicat bracelet de saphirs,offert par Axel.Sa chaîne d'or où se balancer les blasons Vikilord et Castelnau étaient pour une fois visible,sur le creux de sa poitrine.



Accompagnée de sa louve aux doux yeux bleu,de Posséïdon le loup noir de son mentor,elle n'était armé que discrètement,d'une dague sous sa robe.Keihlan l'accompagner,le géant était vêtu comme n'importe quel homme du pays,une chemise,de longs braies,des bottes ... Tout deux avaient une cape d'un noir profond.Aïna et Killian étaient là également.L'Héritière de la Vikilord,blonde aux yeux bleu,porter un ensemble de blanc et violet,ses cheveux lisse de fillettes,rassembler en une queue,son jumeau,Killian,était lui vêtu,un peu comme le grand mentor de sa mère.C'est ainsi qu'ils arrivèrent vers le petits groupe,après avoir entendu les cloches sonner.Un sourire se fit sur les lèvres de la Folie :

"- Et bah ! J'voit que ton mariage est annuler ... "

Le tact n'était pas vraiment l'une des choses qu'elle maîtriser le plus,en revanche,la conscience ayant laisser place à la Folie depuis belle lurette,elle réfléchissait incroyablement vite.Selena aussi avait maigrit,déjà d'une impressionnante minceur,la voilà encore plus osseuse.Son visage n'avait pourtant aucune marque de cette amaigrissement,autre que ses pommettes,un peu plus marquée.Elle se présenta aux personne présente,avec les bonnes manières apprise,au près d'Angele :

"- Bonjour,Je suis Selena Vikilord,enchantée "

Une légère révérence au petit Charlemagne,une à la demoiselle,accompagné d'une éblouissant sourire chaleureux.
Au tour désormais de ses enfants,Aïna,ainée,fût la première,elle fit une révérence également,aux deux,bien plus marquée que celle de sa mère et se présenta comme étant Aïna Vikilord,Killian fit de même à la suite de celle-ci.

Keihlan,lui resta en retrait,il avait l'éducation militaire et les coutumes de son chère pays,il ne se soumettait pas à ses petits hommes à la peau trop pâle à son goût.Il observa de nouveau son Héritière ; Ses longs cheveux blond hériter de son père,ses étonnant yeux changeant,hériter de sa mère,son corps fin,parfait pour le combat,son esprit remarquable,sa peau dorée,marque importante à ses yeux ... Elle aurait était parfaite,si seulement elle n'essayer pas de se fondre dans la masse de ces insignifiants à la peau claire.

Selena offrit un sourire à Elizabelle et lui annonça :

"- Je te remercie de m'avoir invité,heureusement que je n'est pas compter sur l'invitation de Jenifael,sinon je serait encore en Bourgogne,ou en Tourraine "

A elle d'observer l'homme,Keihlan avait presque la quarantaine,il posséder de longs cheveux blonde pâle,des yeux bleu-gris,une musculature à faire se rhabiller n'importe qui,une taille,voir plus qu'elle ... Un sourire se dessina sur ses lèvres,toujours aussi loyal,même après tant d'années,Il vivait pour elle,pour honorer sa promesse,chaque jours,il la supporter,ses caprices,ses crises ... Elle lui devait la vie ...


[Bonjour, bonsoir,
Image retirée par mes soins car hors norme. (cf les Règles d'Or du Coin des aRPenteurs). Bien sur, vous pouvez retirer mon intervention une fois que vous en avez pris connaissance.
Bon jeu, bon RP.
Modo Mahelya]

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