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[RP] Campagne royale du Bourguignon en l'Hotel Rochefort

Eusaias
[Rp de campagne royal. Tout pnj peut etre toléré à condition d'en demander le droit au préalable et en respectant la logique du RP. Les portes seront ouvertes à tous dès le dépôt de l'affiche de campagne.]



Le coche bourguignon avait été lancé à travers la capitale, escorté de soldats portant les armes de Blanc-Combaz. Mais à l’intérieur du coche ni duc ni famille, juste deux cranequiniers prêts à riposter à toute attaque contre la famille artéso-bourguignonne.

Le Duc, sa femme et quelques visages connus avaient contourné l'église de Saint Germain l'Auxerrois avant de remonter à cheval la rue Béthisy. Ils s'engouffèrent dans la cour de l’imposant Hôtel de Rochefort. L’annonce de la mort de la Reine, bien que peu précise et franche, semblait réveiller un tumulte et déjà les familles s’unissaient et se déchiraient afin de prendre le pouvoir.

Le Bourguignon avait donc jugé nécessaire de ne pas se promener en coche afin d’éviter « un accident » commandité par un opposant, car oui, en ce jour, le lion de Bourgogne avait décidé de s’emparer du trône. Les cavaliers mirent pied-à-terre et décidèrent que la nuit serait méritée.

Les gants à peine posés sur une commode, les ordres sifflèrent. La garde se mit en place, les portes furent verrouillées, coursiers et pigeons furent envoyer dans toute la France.

Quelques verres de Montrecul furent servis alors que tous se réunissaient avant le sommeil réparateur. Levant son verre, le bourguignon brisa le silence qui venait de s’installer :


Madame mon épouse, mes amis, en ce jour plus que d’habitude, le royaume à besoin d’un roi « couillu », fort et visionnaire, intelligent et sage. Oui mes amis le royaume de France a besoin de moi afin de le guider vers sa grandeur.

Regardant tour à tour les « proches » il marqua une pause avant de reprendre :

Dès demain, nous ouvrirons en grand les portes de cet hôtel afin d’accueillir tout français, voulant débattre avec nous, se renseigner. Il nous faudra surveiller qu’il n’y ait pas d’esprit belliqueux en ces lieux. A Dieu la Gloire, aux hommes le devoir la droiture.

mis en post-it..

Mouchette

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Gnia
Madame l'épouse démontrait tous les signes extérieurs de fatigue. Cernes bleutées faisant écho au bleu de ses yeux, traits tirés, poignet endolori d'avoir trop écrit et une irrésistible envie de s'assommer de vin pour s'endormir du sommeil du juste.
Elle leva son verre silencieusement, consciente de la solennité de l'instant, et d'un avenir qui allait sceller leur destin à tous.

Dans les jours qui viendraient, amis, alliés, soutiens mais aussi opposants, curieux, ignorants passeraient les portes de l'Hostel parisien. Elle prit une gorgée du vin servi à cette pensée, comme s'il pouvait lui donner du courage pour les épreuves à venir.


Mon époux, je gage que nous devons occuper ces dernières heures de la soirée à revoir les derniers détails de notre placard de campagne et ensuite nous reposer.
Ce sera probablement la dernière nuit calme dont nous bénéficierons avant longtemps...

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Erwelyn
Madame la future belle-mère du fils Cassian et mademoiselle la future belle-fille du peut-être futur roi, accompagnées de Mahaut, sans doute future plein de choses également, avaient suivi le mouvement elles aussi. Bien emmitouflées dans des manteaux chauds, les poneys roses emboitaient le pas du couple bourguignon et de quelques autres personnes. Le passage devant Saint Germain l'Auxerrois avait provoqué un serrement de cœur certain à la Corleone. Le temps avait passé, mais il lui était tout de même difficile d'oublier ce jour de septembre où elle était tombée dans le piège du mariage. Lynette avait rapidement chassé ces idées noires de ses pensées, se concentrant sur la tâche qui les attendait.

Plus tard, alors que chacun appréciait le calme revenu après plusieurs heures de dur labeur, la poney rose leva son verre à l'unisson des autres, écoutant en silence le petit discours du Couillu. Elle zieuta les nombreux pots de peinture, pinceaux, panneaux de bois et autres joyeusetés rangés dans un coin de la pièce et que les poneys roses avaient fait venir quelques heures auparavant. La Mainoise réprima un bâillement, consciente du calme avant la tempête et se disant que, oui, les jours à venir allaient être bien remplis.

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Eusaias
Et le programme fut affiché au petit matin....
Citation:





    ~ Le Domaine Royal comme clef de voûte du Royaume de France ~


    Le Conseil du Domaine Royal : de la naissance d'une véritable alliance.

    • Un lieu où les cinq provinces du Domaine Royal travaillent à améliorer les relations inter-provinces et gagnent en cohésion et unité.
    • Une liberté relative laissée à chaque régnant de décider de la politique intérieure la plus favorable à sa province, sans que cela nuise aux autres provinces du Domaine. Un Domaine Royal uniformisé, c'est un pachyderme qui s'enlise dans les procédures.
    • L'ingérence de la Curia Regis dans les affaires de gestion quotidienne des provinces gommée.
    • La pérennisation des atouts qu'offre le Conseil du Domaine Royal en matière de politique commune économique, militaire, diplomatique, judiciaire, etc.
    • La possibilité pour chaque province de nommer un conseiller de son choix qui siègera au conseil du Domaine Royal aux côtés du régnant.

    La Couronne et son Domaine : soutenir et aider plutôt que ponctionner et exiger.

    • La préférence donnée aux ressortissants du Domaine Royal à l'accession des charges royales et plus particulièrement à la Curia Regis.
    • La Connétablie se recentre sur la gestion des Armées Royales et des armées de la noblesse du DR. L'organisation des osts locaux de défense et les aspect militaires s'y attachant sont laissés aux régnants.
    • La Grande Prévôté se concentre sur le traitement des infractions royales et des enquêtes sur les plaintes pouvant donner lieu à un procès en Haute Cour de Justice et se retire de la gestion quotidienne des douanes et maréchaussées locales.
    • Une aide à la gestion des problématiques économiques dans les provinces du DR qui le nécessitent systématiquement proposée, tout en préférant les partages de conseils et compétences inter-provinces. A charge de la Couronne de veiller, en relation avec les régnants, à ce que les capitaux du Domaine Royal soient en sécurité et ainsi préserver le fruit de longs mois de travail et d'implication.
    • L'augmentation du Trésor Royal, plutôt que de ponctionner les trésoreries des provinces. L'argent des provinces doit servir à améliorer leurs défenses, économies et autres institutions locales en premier lieu. Et la Couronne doit pouvoir investir dans son Domaine.
    • La Noblesse du Domaine Royal et d'Ile de France réunie en Conseil des vassaux direct du souverain et usant de son devoir de conseil pour éclairer son suzerain.


    ~ Les Institutions Royales remodelées et le Conseil du Roy renouvelé ~


    Les Institutions Royales : vers un Domaine Royal plus puissant et des provinces vassales plus autonomes.

    • La Curia Regis gère les Institutions Royales pour l'usage du seul Domaine Royal.
    • Les provinces vassales qui souhaitent bénéficier des infrastructures de la Couronne ou être conseillées par la Curia pour se doter d'institutions autonomes devront en faire la demande.
    • Les détails concernant la réorganisation des Institutions Royales ont été développés dans la partie traitant du Domaine Royal ou le sont dans celle traitant des provinces vassales.


    Justice et Lois : clarification et simplification

    • La Chancellerie se voit confirmée comme organe détenteur du pouvoir judiciaire par délégation du pouvoir de Justice du Souverain.

    • Cour d'Appel et développement des procédures accélérées.
      La Cour d'Appel a déjà considérablement gagné en rapidité, il est temps de continuer. Il est possible de faire des procédures rapides, il est temps de voir comment les mettre en place afin de permettre de gagner du temps pour les magistrats de la Cour d'Appel.

    • Révision des statuts de la Chancellerie et de la Haute Cour de Justice.
      Une mise à jour des textes pour les clarifier devient nécessaire. Et notamment afin que la Haute Cour de Justice, l'une des Institutions Royales les plus lentes en terme de traitement des dossiers, simplifie ses procédures pour permettre le traitement des dossiers de manière plus rapide.
    • Mise à jour des Lois Royales.
      Certains textes se contredisent. Il faut tous les prendre en compte afin qu'ils soient complémentaires et non pas antagonistes. Il faut également les clarifier pour que la Loi Royale soit intelligible de tous.
      Le Parlement Royal se fera donc plus encore force de proposition de projets et de révisions des Lois Royales qu'il soumettra à la Pairie.

    • La Pairie retrouve son rôle premier de législateur du Royaume.
    • L'Assemblée rend un avis favorable ou défavorable au Souverain sur les textes proposés par la Chancellerie. Le Souverain les valide ou non.


    Le Conseil du Souverain : Cabinet Royal et Conseil des Grands Feudataires.

    • Le Souverain se devant d'être entouré de personnes de confiance, aux compétences multiples et reconnues, pour le conseiller dans la gestion des affaires du Royaume, il se dote d'un conseil restreint appelé Cabinet Royal.
    • L'accession à ce cabinet est ouverte aux Pairs qui souhaitent le rejoindre et candidatures seront ouvertes pour que la Noblesse et Haute Bourgeoisie de France puisse prétendre à la charge de Conseiller Royal.
    • Le Cabinet Royal conseille notamment le Roy sur les demandes et sollicitations d'arbitrage qui lui seront faites.

    • Le Conseil des Grands Feudataires, traitant des affaires du Royaume et des relations entre les provinces le constituant, est raffermi dans son devoir de conseil par le biais d'une demande plus importante de participations aux débats et d'une plus grande demande d'avis de la part de la Couronne.


    ~ L'autonomie relative et négociée des Provinces Vassales ~


    Préambule

    • Il n'est ici aucunement question d'indépendance, qui se caractérise par une évolution séparée de la Couronne.
      L'autonomie est une évolution conjointe, sans ingérence qui ne soit nécessaire.
      L'intégrité et l'unité du Royaume de France doivent être conservées envers et contre tout.


    Pouvoirs concédés.

    • De nombreuses provinces vassales ont émis le souhait de se voir plus autonomes vis à vis des Institutions Royales. L'autonomie de fonctionnement institutionnelle est possible au sein des provinces aptes à s'organiser pour atteindre cet objectif.
    • Pour chaque demande d'autonomie, la province qui désire se doter d'une institution locale en propre suppléant une Institution Royale devra démontrer qu'elle s'est organisée pour ce faire et proposer son projet à la Couronne. Ne serait-ce que pour en vérifier la validité vis à vis des Lois Royales.
    • Tout abus concernant les nouvelles institutions dont se dote la province peut être porté devant la justice du Souverain et celui-ci reprend alors la liberté de s'ingérer sur le sujet.
    • Les Provinces qui le souhaitent peuvent continuer d'user des infrastructures et compétences des Institutions Royales.
    • La Curia Regis peut être consultée par les provinces qui le souhaitent pour des conseils concernant leurs projets d'institutions en propre.

    • Autonomie héraldique. Le prérequis à toute volonté de liberté de gestion sur ce sujet est soumis à l'organisation d'une assemblée nobiliaire de province.
      En effet, celle-ci devient le garant du respect du fonctionnement héraldique de la Province et limite les possibles abus de pouvoir du régnant.
    • La Hérauderie Royale continuera cependant à gérer les demandes de la noblesse concernant généalogie, fabrication de sceaux et joutes pour l'ensemble des provinces.

    • Autonomie militaire et sécuritaire. Retrait des prévôtés et connétablies royales des provinces vassales.
    • Cependant est évidemment conservée la possibilité de faire appel à la bonne justice du Roy, notamment par le biais de la Cour d'Appel et l'étude des plaintes par la Chancellerie et Grande Prévôté, et faire appel à son arbitrage.
    • Liberté de mener guerre privée est concédée aux provinces vassales et aux sujets du Royaume qui peuvent se permettre de lever un ost. Exclue toute velléité d'attaques contre le Domaine Royal qui sera directement assimilée comme attaque contre la Couronne avec les conséquences que cela implique.
    • Une guerre privée le reste, dès lors que les provinces ne font pas jouer leurs alliances et n'impliquent pas d'autres provinces dans leur conflit personnel.
    • Arbitrage Royal peut être saisi, et avec lui l'acceptation des conséquences que cela implique pour les provinces ou personnes concernées.

    • Possibilité pour les provinces vassales de s'organiser en Cours d'Appel régionales, pour suppléer à la Cour d'Appel Royale, sous conditions de régularité et respect des lois royales. Le prérequis à cette forme d'autonomie est la participation et l'implication de plusieurs provinces autour de la constitution de leur Cour d'Appel Régionale commune et ce afin de garantir la neutralité d'un jugement en seconde instance.
    • En dernier recours, la Cour d'Appel Royale peut toujours être saisie.
    • Tout sujet du Royaume conserve le droit de demander arbitrage du Souverain.

    • Liberté diplomatique. Les provinces qui souhaitent conclure des alliances et traités commerciaux et diplomatiques avec les pays étrangers au Royaume de France le peuvent.
    • Toutefois, aucun contact diplomatique avec une nation en guerre avec le Royaume de France ne saurait être toléré. Si la province vassale en question entretient des rapports cordiaux avec la nation ennemie, libre à elle de tenter de se poser en négociateur entre la Couronne et ladite nation.
    • Les projets d'alliance militaire avec des nations étrangères restent évidemment soumis à l'acceptation de la Couronne.


    Devoirs inaliénables.

    • Les provinces vassales sont, par essence, vassales directes de la Couronne et se doivent de respecter droits et devoirs qui découlent de leur lien vassalique.
    • Aussi, l'allégeance à la Couronne de France n'est pas optionnelle et doit se faire selon les modalités d'usage.

    • Le devoir de fidélité et respect s'applique tout d'abord dans la tenue de l'allégeance.
    • Il reste pérenne dans les rapports de confiance entretenus entre le Souverain et ses vassaux. Il appartient donc à chacune des parties de faire en sorte que celles-ci s'installent durablement et préservent l'intégrité du Royaume de France.

    • Le devoir de conseil demandé aux feudataires à la tête des provinces vassales n'est pas une option et ce devoir sera sollicité comme toujours au sein du Conseil des Grands Feudataires.
    • Avec l'autonomie concédée au provinces, ce devoir devient crucial et tout manquement ne saurait être traité de façon aussi laxiste qu'auparavant.

    • Le devoir d'aide militaire. Aucune province vassale ne peut se soustraire au devoir d'auxilium.
    • Les modalités de levée de ban royal prévoient des compensations si la province ne désire pas ou ne peut s'engager dans le conflit. Qu'elles soient donc utilisées.
    • Tout désir de neutralité devra être motivé et argumenté avant acceptation de la Couronne.


    ~ L'importance de la question spirituelle restaurée dans les relations de la Couronne avec les sujets du Royaume de France ~

    L'Eglise Arisotélicienne Romaine, Religion d'Etat.

    • Ayant toujours eu à coeur la défense de l'Église contre les assauts de l'hérésie, le candidat est très attaché aux valeurs portées par l'Aristotélicisme.
      Par conséquent, il entend régner sur un Royaume où le pouvoir spirituel mènera ses sujets sur le chemin de la piété et aura la charge d'assurer les messes dans chaque cité de France.

    • Athées et Non-Aristotéliciens, fléau du Royaume.
      Afin de lutter contre ce fléau qui se répand plus vite que la peste, une taxe versée au Trésor Royal sera mise en place pour l'accession à une quelconque charge royale aux non-baptisés.

    • L'Etat de Sujet Politique et le Croyant.
      Le Sujet Politique, en tant que sujet du Royaume, prend le pas sur le croyant. Quelle que soit sa confession, le sujet se doit d'obéir à la Loi Royale, ses choix religieux sont cantonnés à la sphère privée.
      Dès lors, l'on peut tolérer les courants aristotéliciens en échange de leur fidélité à la Couronne et l'assurance de leur respect de la religion d'État, qui est l'Eglise Aristotélicienne Romaine.



Pas de HRP dans un RP

Mouchette

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Keridil
Du Louvre, où l'Amahir tenait résidence, à l'Hôtel Rochefort, il y avait tout de même quelques pavés, si bien que Montpipeau dut sortir son coche. D'abord, l'hiver c'est moche, ensuite, sa jambe agonisante lui empêche les longues promenade, et enfin, le confort, c'est la vie.
Tout mondain-en-collant-un-chouilla-ridicule fut-il, Keridil avait accepté de rejoindre, peut-être un peu tard, l'équipe de campagne de celui qu'il appellerait toujours plus volontiers Digoine que Bouillon.
Quoi qu'il en fut, le Légendaire remportait les suffrages, dans l'esprit du Vicomte : c'était un homme qui en jetait, qui avait de l'assurance, qui était plus béatricien que nebisien, et dans la foule des candidats risibles, il se démarquait.
Le programme ? Il n'était pas d'accord sur tout, mais la confiance en l'homme l'emportait largement : c'était un candidat crédible, réfléchi, et plutôt bien entouré.
Oui, ceci est un éloge.

Arrivé à bon port, couvert de vair et rehaussé d'un chapel, le Grand Ambassadeur Royal sortant se fit mener au lieu de toutes les stratégies, où, après avoir aperçu le long parchemin annonçant les promesses électorales, il aperçut le candidat.


Cher Digoine ! Vous en Paris ne peut vouloir dire qu'une chose, si vous n'êtes pas Feudataire, vous serez Roi !

Le vil flatteur. Puisse-t-il cependant être prophète.

Sommes-nous seuls de si bonne heure ? Vous pardonnerez mon absence d'hier soir, mais le trépas de la Reine m'a retenu au Louvre.
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Ysabeau
Habitante de Sancerre depuis sa naissance, berrichonne donc, Ysabeau, baronne (hé oui, elle était baronne depuis peu) de Sury près Léré avait décidé d'envoyer missive à chacun des candidats à l'élection royale, pour leur demander quelle était leur position en ce qui concernait l'avenir de son cher duché, ravagé par une guerre interminable.
Elle savait nombre de ses compatriotes las de ces combats, elle savait que des négociations étaient en cours à Rome, mais... qu'elles étaient longues, ces négociations.
Le premier à lui répondre fut Eusaias.
Il l'invitait à venir consulter et débattre de son programme complet à l'Hotel de Rochefort, à Paris, où il avait élu domicile durant la campagne électorale.

Ysabeau prit donc un coche, traversa les forêts berrichonnes, puis l'Orléanais, avant d'arriver dans la capitale.
Le foule se pressait dans les rues, fort encombrées. Un drapeau noir flottait sur le Louvre, et une foule se pressait pour rendre un dernier hommage à Nebisa, la défuncte souveraine.
Elle demanda son chemin à un passant, se penchant à la fenêtre du coche... Car la capitale était grande ville.


s'il vous plaît... sieur, s'il vous plaît... je cherche l'Hotel de Rochefort.

Hotel de Rochefort, hotel de Rochefort...

l'homme se grattait la tête

j'sais pas trop dame... Alphooooonse !!!! viens voir là... Ya une dame qui demande où c'est l'hotel de Rochefort...

un gamin, l'air déluré, approcha

ben c'est fastoche... vous voyez la rue là, à senestre ? vous la prenez, attention l'est étroite... et puis vous tournez la deuxième à droite, et puis tout droit vous tombez sur une place avec une jolie fontaine ily a même des anges dessus, et puis vous tomberez sur une rue encore à senestre, et c'est là à deux pas...

Merci Alphonse...

Elle jeta quelques écus au gamin, se demandant si son cocher avait tout compris.
Le coche tourna à senestre... puis... oui ! il avait compris ! ouf !
Un porche... "Hostel de Rochefort"
Elle était arrivée.
Le coche s'arrêta dans la cour, elle en descendit.
Des valets, nombreux, s'affairaient. Elle s'approcha de l'un d'eux.


Bonjour mon ami, je suis Ysabeau, baronne de Sury près Léré, je viens de Sancerre à l'invitation de votre maître.
Pouvez-vous m'introduire auprès de lui ?


Pendant que le jeune homme allait prévenir son maître, elle s'approcha d'une affiche placardée en bonne place dans la cour.
C'était le fameux programme.
Elle le lut attentivement.
Un petit sourire. Ce programme devrait satisfaire certains berrichons, car il parlait d'autonomie relative des provinces vassales.
Signe certain de bonne volonté.

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baronne de Sury sur Léré
Gaelle
Aprés avoir reçu un courrier important Gaelle pria son cocher de préparer les chevaux et de l'emmener vite a Paris où elle devait se rendre a l'hôtel de Rochefort.

Elle se prépara a la hâte et monta dans sa caléche .Le voyage fut long mais agréable .

Enfin le cocher arrêta la caléche dans la cour de l'hôtel et elle en descendit , elle entra dans le hall de l'hôtel et vit qu'on avait afficher un programme . Elle alla le lire avant d'aperçevoir des s'affairaient un peu partout elle s'approcha de l'un d'eux et lui dit:


Bonjour messire, je suis Gaelle de Montestier j'arrive de Lyon je viens ici sur l'invitation de votre maître.
Pourrais-je le voir ?
Ailvin
La Reyne est morte, vive le Roy !
Ou du moins, les peuples du Royaume scanderont cela dans quelques semaines, monarchie élective oblige. Et qui dit élection, dit programmes, discours et campagne, ce qui ne manquerait pas d'animer la capitale. Aussi, le Wolback, qui aurait du de toutes les manières se rendre à Paris afin d'assister à l'enterrement de Sa défunte Majesté, décida donc de prendre la route de Paris, cela étant, il avait, de plus, une lettre à déposer auprès de la Curia Regis.
Avant de décider quel serait le premier candidat chez qui il se rendrait, il avait pris le soin de survoler les programmes, d'en apprécier les principales idées et de se figurer quel Royaume la France serait sous le règne de chacun. Cela l'amena donc à se rendre en premier lieu chez celui que l'on nommait, apparemment, le Couillu.


« Hotel Rochefort... »

Cela dit, le Baron leva les yeux, s'assurant alors d'être bel et bien à l'endroit indiqué.
La chose confirmée, le Blond grimpa les marches de la bâtisse, et, de l'entrée, aperçut celui qui était encore son supérieur pour quelques jours, Keridil d'Amahir-Euphor, ou Kerikeri, pour certains.


« Excellence ! le héla-t-il, s'approchant comment vous portez vous ? »

Il ne connaissait vraisemblablement pas celui avec qui le Grand Ambassadeur conversait, toutefois, il asséna à chacun des deux interlocuteurs une déférente révérence.

« Messire, Ailvin Wolback... »

Laissant la phrase en suspens, le Wolback attendait à ce que le Sieur en question se présente.
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Axelle
Grognant, rouspétant, la Bestiole après s’être perdue dans les ruelles puantes de Paris se perdait dans les couloirs de l’Hôtel Rochefort. Sacredieu, que faisait elle là, elle avec ses joues sales au milieu des rubans, des soieries et des couronnes ! Fichtre de fichtre, quelle idée de quitter ses montagnes. Ah oui… Elle avait reçu une invitation, et si un postulant au trône prenait le temps de lui écrire, connaissant même son nom, la moindre des politesses était de venir. Pour l’occasion, elle s’était même plus ou moins coiffée, si seulement le voyage en mule depuis Embrun n’était pas passé par là…

Bref, c’est agacée de tourner en rond dans les corridors, qu’elle se décida enfin à interpeller un valet, et lui agitant l’invitation sous le nez :


‘Jour, j’suis Axelle, maire d’Embrun, j’suis invitée par l’Duc d’Bouillon, voyez, c’écrit là ! Pourriez m’conduire dans c’te fich…, heu… dans la pièce où qu’j’dois aller s’ious plait.

Et un sourire fin de fendre le coté de sa bouche, l’attention soudain captivée par la lecture du programme affiché juste à coté.

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Pandorha
Etait-ce par curiosité ? Etait-ce par qu'Eusaias avait été présent à son mariage ? Etait-ce par que son programme était intéressant ? Le fait est, que Pandorha, l'actuelle chancelière du Berry prit la route en compagnie de June, son Vice Chancelier, une légère escorte afin de rassurer son époux, Paris même avec quelques amis dans la capitale, c'était très dangereux. La belle se souvenait d'une demeure acquise avec Nennya, son amie qui lui manquait énormément, heureusement, la petite Hélène ressemblait à sa mère.

Dans sa petite tenue qui n'était pas une robe, qui lui portait chaud, elle resterait discrète, elle savait que d'autres Berrichons devaient y venir, d'ailleurs, coïncidence ou pas, Ysabeau était présente, le duo se joignit à elle, après un salut amical et une bise, ils attendirent ensemble.

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June
Son ami d'enfance, le Maire de Montluçon, avait été cordialement invité à ce rendez-vous ; c'était pourtant un jeune maire, pas ou très peu impliqué en politique. Autant qu'Orian était brun, June était blond. Quelques années de plus, mais quelques ressemblances.
Et le Maire de Bourges, pourtant assez connu, en tout cas plus qu'O., Vice-Chancelier de plus, Président du parti FIER de surcroît, n'avait rien reçu. Pas d'invitation. Oubli ou idiotie de la part du concerné ?

Eusaias choisissait-il d'ignorer le Berry ? Il avait sûrement invité Ysa en tant qu'amie, ou connaissance, pensait le géant.

Il avait donc descendu son mètre quatre-vingt-dix-sept de son étalon gris, chevauchant aux côtés de Pandorha de Noldor d'Arundel des Olonnes. Il ne citerait pas les fiefs, tous ces noms lui faisaient déjà mal à la tête.
Il n'était pas séduit par les titres, les propriétés, tout ça... Cela le faisait rire quand il se présentait par ses rôles, Maire, Vice-Chancelier, et qu'on lui répondait par des titres.

Saluant Ysabeau, il suivit Pandorha, se contentant d'observer autour de lui les personnes présentes.
Ysabeau
Nombre de voyageurs pénétraient à leur tour dans la cour de l'Hotel de Rochefort.
Ysabeau, qui avait fini de lire le programme, s'approcha en souriant de Pandorha et de June.


Bonjour Pando, bonjour June ! ainsi vous aussi vous êtes venus... la curiosité , le désir de débattre ? Bah je suis confuse, j'aurais dû vous inviter dans mon coche, il y avait bien de la place pour trois... ça vous aurait évité une fatigante chevauchée.
Je suis heureuse de vous voir icelieu en tous cas. Et j'espère que le débat sera constructif.

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baronne de Sury sur Léré
Eusaias
[Hôtel Rochefort le lendemain.]

La bouche encore pâteuse, les yeux encore ensablés et les doigts qui reposaient dans son assiette creuse le balbuzard tentait de réveiller son esprit encore endormi. Les yeux rougis scrutaient la flamme d’une des bougies qui l’éclairait, car pour une fois le soleil avait décidé de se lever après le Bourguignon.

Œuf durs, oignon frits et soupe de vin avaient constitués le premier repas du rapace et désormais il se lavait le visage et se rinçait la bouche avec l’eau du vase. Lorsque le nez quitta la vasque afin de se retrouver nez à nez avec le miroir le duc de Bouillon osa un :


Le Roi c’est Moi !

Ces mots magiques réveillèrent chez lui, esprit et panache. Et alors que dans l’hôtel quasiment tout le monde dormait il tonna :

LE ROI C’EST MOI !

Il est vrai que la chemise qu’il portait encore n’était pas très majestueuse, mais il y avait un petit quelque chose quand même….



[Plus tard dans la matinée… une fois habillé]


Haha ! Kéridil ! Mon ami, ne soyez pas inquiet votre absence est pardonnée. Vous n’êtes pas venue avec votre délicieuse épouse ? Je l’avais pourtant conviée….

Le court blanc fut coupé par une claque amicale du balbuzard sur l’épaule de l’Orléanais.

Enfin bon, des orléanais et bourguignons travaillants ensembles pour une France meilleure, on n’en a pas vu souvent et donc il faut croire que c’est d’excellent augure !

Puis les gens arrivaient peu à peu et déjà son épouse se déplaçait pour les accueillir. Le sourire du rapace se fit franc alors qu’il l’a dévorait des yeux. Il y avait eu beaucoup de bas ces derniers temps, mais il savait qu’elle était désormais son meilleur allié, tout comme le jeune vicomte à ses côtés, ou la charolaise qui était absente. Un nouvel arrivant les avait rejoints.

Bonjour messire Wolback. Vous êtes venu avec son excellence ?
_________________
Gnia
[Accueil d'Ysabeau, Gaelle, Axelle, Pandhora et June]


Comme prévu, la matinée répondit aux prédictions saint-justiennes et déjà l'on se pressait aux portes de l'Hostel de Rochefort, les uns répondant aux premiers courriers que son époux faisait partir petit à petit aux quatre coins du Royaume, les autres se présentant comme soutiens visiblement inconditionnels de la candidature d'Eusaias.

Accueillant et guidant les arrivants depuis la cour jusqu'au grand salon, une armée de valets de pied s'adonnait ainsi à un ballet d'allers-retours extrêmement bien huilé.

Laissant son époux discourir en petit comité dans un coin de la salle de réception, la Comtesse s'avança vers le premier groupe que l'on venait d'introduire.


Mes Dames, mon Sieur, chers Bourgmestres, la bienvenue en l'Hostel de Rochefort.
Je suis Agnès de Saint Just et Blanc Combaz, épouse du candidat.


Et de saluer tout le monde d'un léger hochement de chef avant de faire un signe discret à l'un des domestiques pour que boisson ou sucrerie soient proposées. Tandis que l'homme faisait son office avec la discrétion requise, la Comtesse poursuivit

Sa Grasce ne pourra probablement et malheureusement pas tous vous accueillir ou répondre à toutes vos questions en personne, même s'il ne manquera pas de venir vous saluer.
Aussi, sentez-vous libre de vous adresser à moi comme vous l'auriez fait au candidat.


Et de tenter de rompre d'un fin sourire la timidité ou la gêne qui pouvait retenir la salve d'interrogations qui n'attendaient que de s'exprimer.
_________________
Ygerne
- Tagada tagada voila les poneys.. tagada.. tagada voila les poneys... Tralalalalaaaaaa... ça ferait une super chanson hein? On pourrait l'adapter pour Eusaias tu crois? Attend que j'essaie... hum hum.. Tagada tagada voila les poneys.. tagada tagada au bras d'Eusaias... Tagada.. Eusaias ça rimerait presque! J'ai toujours su que le sang d'Elvix était en moi...

Etc etc.
C'était ça une rouquine, doublée de rose et devenue fille d'Erwelyn et heureusement pour tout le monde le bavardage incessant de la gamine souvent finissait par se transformer en brouhaha berçant pour les personnes qui daignaient la supporter.

Quant à elle, elle ne se formalisait pas de n'avoir aucune réponse... allant même jusqu'à bavasser parfois avec le pauvre Poneybouboule. Bref une oreille à remplir suffisait amplement à contenter la jeune fille mais risquerait bien d'être une souffrance continue pour son futur époux.


- Oh... que c'est beau ici! Quel plaisir de retrouver la classe du coin... rien à dire la douce odeur de Paris... comparé à la boue chez les gueux... c'est pas pareil! Mais la demeure manque un peu de rose.. j'crois que j'laisserai trainer des p'tit coeur rose.

Ygerne suivait sa mère et restait proche d'elle, impressionnée tout de même par tout ce beau monde qu'elle ne connaissait pas encore vraiment et peu habituée à son nouveau statu. Et sa timidité reprenant peu à peu le dessus, elle finit par taire ses bavardages et observer impressionnée ce qui se passait.
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