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[RP] Il est mauvais et elle est bonne

Trann
Parfois le destin vous mène sur de drôles de chemin. Dernièrement j'ai rencontré une comtesse flamande, je me suis fait recruté dans une armée, et je me suis retrouvé avec un bâton dans les mains avec pour mission de taper ceux d'en face.

Coup de chance, c'est relativement dans mes cordes.
Coup de chance, je ne suis même pas mort ou blessé dans l'affaire. Contrairement à tous les couronnés ou presque qui ont lâché la barre dès le premier jour.
A croire que ce sont les péquenaud qui ont le plus haut taux de survie à la guerre.

J'ai même rencontré un mentor, dont les phrases fleuries m'ont presque donnés les larmes aux yeux quand il donnait des ordres.


Lilin de Cassel, warrior manager a écrit:
N'oublions le premier coup aux cordes vocales afin d'éviter qu'il nous gâche le plaisir par son cri plaintif : "je me rends".


Rien que d'y repenser je suis tout émotionné.

Cette incursion en Flandres m'apprit plein de choses :
- le bateau c'est nul ;
- la bière est bonne ;
- Deedlitt de Cassel a des réveils violents (mais chut, je tairai la façon dont j'ai obtenu cette information) ;
- même dans l'armée on rencontre de jolies donzelles.

Celle que j'ai avisé, une lorraine, est une jolie brune, avec une belle-mère blonde. Personne n'est parfait. Clotillde de son petit nom, Von Strass de son nom. Personne n'est parfait². Je me suis galamment proposé de faire un bout de chemin avec elle pour son retour, vu que c'est presque sur mon chemin. En même temps, partir de Flandres et passer par la Normandie pour revenir en Bourgogne, j'sais pas vous, mais je trouve pas ça optimisé.

Ai-je une idée derrière la tête ? Probablement, ou pas. Elle est mignonne, n'a pas sa langue dans sa poche, elle me plairait presque.

J'ai fait seller deux chevaux pour notre retour, et je l'attends donc pour partir de Gent.

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Clotillde
C'est encore la blonde ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? Je fais partie de son armée, mais c'est tout hein !

Elle se lève d'un bond, les cheveux en bataille, furieuse. Elle rajuste son corsage et ses braies. Ses chausses sont prêtes, en bas du lit. Elle ne les met pas encore, tournant en rond parce qu'elle ne décolère pas de s'être retrouvée à suivre les ordres de la blonde. Ah pour ça, il lui a joué un sacré tour son père ! Obligée de suivre la belle-mère, et avec le sourire, s'il vous plaît. Enfin l'air agressif d'un soldat, et elle a tapé. Le moindre type qui se pointait devant son nez, elle le cognait, comme si elle passait sa hargne de se retrouver à marcher derrière l'autre qui pavanait.

Et enfin, la bonne nouvelle, démobilisée. Elle regarde le soldat qui vient lui annoncer avec un air dubitatif. Les ordres sont tombés, ils sont démobilisés. Libérée de la blonde, trop bon ça ! Elle va prendre les ordres pour savoir quand elle sera libre de partir. La Lorraine, retrouver sa maman, la famille de son père, et enfin retrouver ses paysages. Elle a pu récupérer pas mal de pain quand un gentil jeune homme lui a proposé de l'accompagner un bout de chemin car il va en Bourgogne. Etant donné qu'elle ne sait pas trop où est la Lorraine et qu'elle a une légère tendance à se perdre, elle préfère être guidée par le gentil jeune homme. Elle fait son paquetage en chantant, plus de belle-mère stupide, plus de père pour lui faire la morale... Et Deedlitt est contente d'elle. Pourtant, elle aurait pu faire mieux. Perdre la blonde dans un coin, ou donner un coup par mégarde sur sa tête en s'entraînant. Elle n'est pas très contente, elle partait en laissant son père avec l'autre, mais elle voulait aussi rencontrer la famille. Voir si elle se sentirait mieux en Lorraine. Elle arriva devant le jeune homme avec un sourire. Un cheval, que demande le peuple...

Bonjour bonjour, j'espère que mon paquetage ne sera pas trop lourd.

Elle lui montre un coffre assez volumineux, qu'elle fait traîner par un soldat qu'elle a embobiné avec un joli sourire.

Vous avez prévu une charrette pour le transport ?
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En armée, encore et toujours
Trann
En voyant arriver la brunette et son domestique improvisé, une vérité brutale se rappelle à moi.
J'avais oublié.
Les filles ça se trimballe toujours avec des énormes valises remplies de trucs inutiles. Alors que nous les hommes, deux tenues de rechanges et ça suffit généralement à affronter n'importe quelle situation.
Je regarde donc la malle d'un air dubitatif.


Moi j'ai signé pour du co-chevalage, j'avais pas prévu que vous étiez fournie avec vot' trousseau de mariée.

Et là je me dis que je me suis peut-être embarqué dans une grosse galère juste pour avoir voulu jouer les galants. Ça me perdra.

Bon, bah je vais aller chercher une charrette.

Ou la voler tiens, j'vais pas faire des frais supplémentaires en plus ! Des fois je me filerais bien des baffes. J'aurai su j'aurai... je sais pas... évité d'avoir une bonne idée !

Vous restez là, vous bougez pas, même si on tente de vous vendre des trucs de fille hein. J'reviens.

Je m'absente donc dans la direction des fournisseurs de charrettes, et m'adresse directement à un des boutiquiers avec tout l'aplomb dont je dispose. D'ailleurs mon débit de langage se fait beaucoup plus lent, je rentre dans le rôle. Tout fonctionne au bluff, et au fait que j'ai eu accès aux informations sur le rapatriement des troupes.

- Le bonjour mon brave, je suis l'aide du Comte Lilin de Cassel, qui a passé commande pour son départ de plusieurs charettes.
- Ah oui vous venez les prendre ?
- Tout à fait, je vais en ramener une déjà et je viendrai chercher les autres ensuite avec les soldats.
- Servez-vous, c'est celles là-bas.

Je salue le brave homme avec tout le détachement possible, et va prendre possession de ce bien mal acquis, avant de le ramener aux chevaux. J'essaye de rester calme et serein, c'est pas sérieux sinon.

V'là la charrette.
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Clotillde
Trann a écrit:
Vous restez là, vous bougez pas, même si on tente de vous vendre des trucs de fille hein. J'reviens.


Clotillde le regarde avec un sourire d'ange. Il a voulu partir avec une fille, elle a pris ses petites affaires, surtout qu'elle va peut être s'installer en Lorraine, donc, elle a vraiment toutes ses affaires. Elle l'attend sagement pendant qu'il part chercher une charrette. Il est vraiment gentil ce chevalier servant. Et même peut être que si elle arrive à gérer, il l'amènera en Lorraine là elle va retrouver sa cousine la duchesse. Mais où veut-il qu'on lui vende des trucs de fille ? Il n'y a que des soldats ici, et elle n'est pas très intéressée par les armes. Enfin quand elle aura réussi à gagner un peu de sous, elle s'achètera une nouvelle épée, elle a quand même plus d'allure avec une épée, surtout si elle est ornée de quelques pierreries. Pis de toute manière, c'est la faute de son père, il n'a jamais voulu lui prêter sa charrette. Sinon, elle n'aurait pas eu besoin d'aller toujours quémander aux autres. Le chevalier servant revient avec le précieux véhicule.

Trann a écrit:
V'là la charrette.


Elle le regarde, tourne autour de la charrette, regarde son coffre, la charrette, le chevalier, la charrette, le coffre, le cheval, le chevalier, la charrette, le coffre et dit enfin.

Comment on fait pour attacher ça ? Je ne vais pas tomber de cheval s'il traîne une charrette ?

Elle lui montre les tonneaux de bière qui ont été apportés par le gentil soldat qui lui a apporté le coffre. Ils sont assez nombreux, de toutes les tailles, avec différentes variétés de bière, d'alcool distillé et

Et ça ? Ca va aller aussi ?

Elle se rapproche et lui fait un petit sourire. Elle se hausse pour lui murmurer à l'oreille.

J'ai réussi à récupérer quelques bonnes préparations des villageois alentours, vous m'en direz des nouvelles.

Enfin si on en boit un peu pour diminuer le poids, ça peut aider aussi.
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En armée, encore et toujours
Trann
La charrette, voici le cheval. Le cheval, v'la la charrette. D'une des fontes de la bébête je sors de quoi atteler Pélagie (la charrette), et je commence à attacher le tout pour partir. C'est que c'est pas tout ça, mais faut se bouger un peu si on veut partir.

Disons qu'si vous voulez l'mettre au galop, vous pourrez dire adieu à vos affaires. Faudra juste aller un peu moins vite, c'tout.

Elle attire alors mon attention sur les tonneaux, et tout de suite elle obtient mon aval pour le rapatriement de la boustifaille, non sans promettre un prélèvement de taxe dessus. Le tout en se la jouant enjôleuse, ce qui m'invite encore plus à me méfier d'elle.


Ah mais fallait l'dire tout de suite que c'était de l'alcool et d'la bouffe. Tout d'suite c'est plus intéressant à trimballer qu'des fanfreluches.

Cette fille c'est l'engeance d'un prince-démon.
Les tonneaux sont enfin chargés dans la charrette, et je peux espérer partir.


Z'êtes prête ?
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Clotillde
Trann a écrit:
Ah mais fallait l'dire tout de suite que c'était de l'alcool et d'la bouffe. Tout d'suite c'est plus intéressant à trimballer qu'des fanfreluches.


Elle se renfrogne. Comme si elle n'était intéressée que par les vêtements et les autres attirails de fille. Elle grimpe sur son cheval maladroitement, assez peu habituée à monter ces grandes bestioles, elle se retourne en regardant la charrette avec un air craintif.

Ca ne va pas nous déséquilibrer, ça ? Vous êtes sûr ?

Elle le regarde, cramponnée aux rennes de son cheval, se demandant s'il va partir trop vite dès qu'elle va lui donner un ordre. Il s'agite un peu trop fort ce cheval, il lui fait peur déjà, mais elle ne veut pas le montrer. Après tout, elle serait peut être mieux dans la charrette, tirée par le chevalier servant, ou il y a une autre solution aussi. Elle redescend du cheval et s'approche de celui de Trann, presque suppliante, mais sa fierté l'empêche de se montrer trop faible. Elle a été à la Licorne, elle ne veut pas non plus qu'il la prenne pour une fille de noble craintive, qui n'est jamais sortie du chateau de son père.

Dites, vous ne croyez pas que ce pauvre cheval a déjà bien assez à tirer sans me rajouter sur son dos ?

Elle hésite, elle lui demande ? Oui ? Non, il va refuser, il n'a pas eu l'air d'apprécier son coffre d'affaires, mais bon, il faut bien qu'elle emmène son précieux paquetage si elle veut rester longtemps en Lorraine. Elle lève les yeux vers lui.

Je peux venir avec vous sur votre cheval ? Comme ça, on pourra surveiller si les tonneaux ne tombent pas.
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En armée, encore et toujours
Trann
La brunette se met alors à faire le tour de l'équipage, semblant se poser mille et une questions, alors qu'il suffit de monter sur ce maudit cheval et de me suivre.
Mais non, décidément elle a décidé de m'en faire voir de toutes les couleurs, en me réclamant de monter avec moi. Non pas que ça me tente pas de tirer à hu et à dia (je parle du cheval, allons) en sa compagnie, mais j'aime bien l'idée d'être peinard sur ma monture. Et là mentalement je jure. Je jure vraiment très mal, genre "maudit christ de tabernacle, m'en vais lui calisser une !" (oui en québécois c’est plus courtois). Je soupire et je lève les yeux au ciel, décidément je suis faible quand une donzelle papillote des yeux.


Bon d'accord, passez-moi donc les rênes de l'autre cheval. Vous préférez être devant ou derrière ?

Non, non, ne rien imaginer. Je reste stoïque, voire de marbre. Penser à autre chose. Ah oui tiens, l'itinéraire à prendre, c'est une bonne idée.
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