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[RP] Salle des doléances du Coms de Lengadoc

Adriendesage
Une annonce avait été criée dans les bonnes villes du Languedoc, et qui colportait ceci:

"Languedociens! Languedociennes! Qu'il soit su que le Coms Adrien Desage recevra le peuple dans la salle des doléances tous les samedi au matin, ainsi que les dimanches, après la messe! Si vous trouvez que les impôts sont trop élevés, que le maïs pousse mal, que l'hiver est trop froid, que les vaches sont folles, qu'il y a des cailloux dans la farine, ou tout évènement et problème que vous souhaitez partager avec le coms et son conseil, les portes du château de Montpellier vous seront ouvertes ces jours là!"

Adrien Desage se trouvait effectivement dans la salle de doléances, et lisait, soucieux, des parchemins toujours plus longs et qui étaient toujours plus réguliers...

Les jours donnés ici pour la présence du Comte sont bien sûr RP. Nous pouvons répondre sans limite au sujet, tant que nous respectons le cadre RP fixé. Je vous remercie aussi de faire preuve d'assez de cohérence et d'amabilité pour ne pas "innonder" le sujet avant que je puisse écrire en réponse à un, deux posts maximum. Sinon, le RP deviendra illisible.
Merci à tous et bon jeu!

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Actarius
[Dans la matinée du VIe jour de février MCDLX]

Et la "première" arrivée avait de quoi surprendre. Il s'agissait en vérité d'une improbable présence. Disparu et presque emporté par les fièvres, il se tenait là, le Vicomte du Tournel. La dernière trace de son existence en Languedoc remontait à une démission, celle du conseil comtal et commençait donc déjà de dater. Depuis lors, aucune apparition, aucune sortie, ni à Mende, ni à Paris. La vérité se trouvait dans le Castel perché sur la haute vallée du Lot, refuge d'un malade. Les multiples saignées expliquaient sans aucun doute, le teint presque livide affiché par un homme sur lequel pesait désormais tout le poids de son âge au point que sa haute taille était légèrement voûtée et qu'il s'appuyait sur une canne. La faiblesse encore présente de son corps, ainsi que la blessure des dernières joutes infligée par le Comte de Saint-Gilles s'étaient associées pour l'obliger à user de ce support. Le pair n'avait pas essentiellement changé, seule son apparence s'était dégradée sous les assauts de son état moribond.

Oui, il avait frôlé la mort et la frôlait encore. Il s'était senti à ce point proche de la fin qu'il s'était débarrassé de passablement de biens. Et en ce moment de "mieux", rien ne laissait présager tout à fait d'une issue heureuse. La mort demeurait dans son ombre et ne le quitterait peut-être plus, le prendrait sans doute bientôt. Il était difficile d'en douter du moins à la vision de cet être fringant quelques semaines auparavant et désormais marqué du sceau de la fin inexorable. Le répit accordé par les fièvres lui avait autorisé une sortie. En son esprit, la destination se fixa bien vite. Montpellier. Le Mendois avait une multitude de défaut, mais pas celui de se soustraire à ses responsabilités, de fuir la portée de ses actes. Ainsi, s'expliquait cette présence. La voix d'oc du puissant feudataire résonna dans l'antichambre. Ses inflexions faiblardes, chancelantes en ajoutaient encore à cette funeste apparence.


Veuillez annoncer le Vicomte du Tournel.
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Mhayri
Discrètement, la Blonde glissa le nez dans l'entrebaillement de la porte et vit avec un étonnement non feint le visage exangue du Vicomte de Tournel. Elle recula vivement dans le couloir et tapa des mains avec autorité - c'était une habitude qu'elle avait prise de sa maîtresse la Comtesse qu'on sortait souvent ces temps-ci - pour faire venir deux domestiques qui passaient à portée de vue.

"Veuillez apporter de quoi se restaurer au Senhèr Vescoms dans la salle d'audience : du vin de ses terres, c'est une bonne idée, oui. Et veillez à ce que la pièce soit correctement chauffée.
Ah ! Et rafraichissez donc aussi la corbeille de fruits, s'il-vous-plaît. Quoi ? Bah des noix et des noisettes, pardi ! Et des pâtes de fruits, évidemment."


Une coiffe serrant ses cheveux blonds à l'abri des regards - elle avait accepté de la porter, uniquement pendant son service cependant, pour son plus grand inconfort - , la Saurèla trottina, sans se laisser voir par les invités du Comte. Intendante de la maison de Crussol, elle avait décidé de sa propre initiative qu'elle aurait également la responsabilité de la bonne tenue du Château Comtal. Cela n'était pas allé sans grogneries et heurts, mais les domestiques de la maison de Crussol l'avaient en partie aidée, et la confiance de Dòna Ayena avait achevé d'asseoir une autorité que, de toute façon, la Nîmoise avait conquis par ses manières chaleureuses et le bon sens de ses décisions. L'intendance officielle du Château Comtal avait accepté de coopérer : c'est-à-dire que Mhayri avait de fait pris les rennes en s'appuyant sur les connaissances et l'expérience des autres.
Il arrivait bien encore qu'on se moqua parfois de son ignorance de paysanne, ou qu'on lui joue des tours, mais cela ne faisait-il pas partie de la vie ?

Elle retourna à sa tâche, ombre parmi les ombres, ultime rouage du ballet des domestiques qui étaient les muscles et les poumons de cette institution.


"Bon sang ! Quel froid ! J'espère que le vieil Uc a veillé aux stocks de bois..."

Le bruit de ses pas claquant dans les couloirs se dissipa peu à peu.
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Ayena
Et qui disait Coms de Lengadoc impliquait sa promise. Ayena se faisait un devoir d'être disponible un maximum. Et, alors que l'on ouvrait les portes du castel comtal pour la premières salves de doléances, la jeune femme avait prit place dans un coin discret. En face d'elle, un écritoire et de quoi prendre des notes : peut être certaines doléances feraient-elles appel à des discussions au sein du Conseil Comtal par la suite, et garder une trace écrite ne pourrait-être qu'une bonne chose... Enfin, Ayena tentait de s'en persuader. La vérité sur sa présence en ces lieux résidait dans le fait qu'elle profitait de chaque moment pour passer du temps avec son fiancé : même si c'était à l'autre bout d'une salle et même si les deux amoureux feraient semblant de rien.

L'atmosphère était ni tendue ni détendue. Chacun était sur la réserve, les gens parlaient bas, attendant que la première doléance soit faite. Ayena n'était point attentive à ce qui se déroulait, les esprits perdus dans le lointain : faudrait-il du vin et de la bière pour le banquet de mariage ? Ou uniquement du vin ?
C'est à ce moment qu'un silence se fit : on annonça la présence du Vicomte d'Euphor. La tête brune de la Portaparaulà se tourna brusquement vers la porte : l'homme avait disparu depuis quelques temps et le couple Desgage/ d'Alquines s'était fort inquiété, trouvant en lui un ami véritable. Lorsqu'il entra, blême et à l'air si malade, Ayena se leva instinctivement, poussant son écritoire. L'encrier tomba et le liquide coula, venant tacher sa robe.

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Héraldique
Adriendesage
Dans l'attente des premières interventions, au moment où les murmures se faisaient léger bruit de fond, le Coms du Languedoc cherchait discrètement le regard de sa jeune promise. Depuis son accession au trône comtal, Adrien n'avait guère le loisir de rencontrer la jeune femme en dehors de leurs ouvrages communs pour le Languedoc. Il se prenait souvent, à ressasser les moments qu'ils avaient passés ensemble, dans le Vivarais. Cependant, le coms était rarement seul. C'était un fait qu'il apprenait dans le dur de l'ouvrage. Parfois à son grand dam, l'impatience le gagnait. Parfois, lorsqu'il s'était promis à la patience, il versait dans l'autorité. Souvent, lui venait le désir d'envoyer au diable ces armées de procédures, de parchemins de tous bords, et de profiter enfin des écuries comtales, qui recelaient de fort belles bêtes. Heureusement, il louait les services de la nouvelles intendante de sa Maison, Mhayri la Nîmoise, la Saurèla, qui faisait à ce compte un merveilleux travail de fourmi. Ainsi le château comtal se trouvait parfaitement ordonné.

Présentement, le coms sortit de sa rêverie passagère, adressa un sourire si discret à Ayena qu'il douta qu'elle ait pu le percevoir, puis il s'adossa comlètement au trône comtal, les mains vigoureusement fermées sur les accoudoirs sculptés. Soudain, une première annonce fût faite et laissa le coms d'abord complètement interdit. L'absence soudaine de son ami, le seul avec Antimond Maillane qu'Adrien considérait comme un frère, l'avait beaucoup affecté, au point qu'il avait mandé des informations jusqu'à Paris, auprès du Roy d'Armes Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dont il n'avait par ailleurs toujours pas apprivoisé le nom... Adrien s'était raidit sur le fauteuil comtal et son visage s'était complètement crispé. Sa surprise ne passa que dès lors que la tête pâle et un peu hirsute d'Actarius d'Euphor lui fût complètement visible. Alors, il s'élança d'un bond et au dehors de tout protocole, l'accueillit à bras ouverts:


"Actarius! Mordious mais que t'est-il arrivé?!"
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Actarius
Il entra.

Le regard encore vif, car oui, il n'était pas encore six pieds sous terre, et conservez une certaine dignité malgré son état de convalescence tout juste commencée. Il se remettait. Faiblesse d'apparence donc, car en son for intérieur flambait toujours le brasier de la vie. Ces flammes apparaissaient dans le Sienne de ses yeux qui ne tardèrent pas à se fixer sur le Hibou bondissant. Le Phénix conciliant imita son ami des cieux et déploya ses ailes, prouvant qu'il pouvait tenir encore debout, même privé de son appui. S'en suivit une virile emplumade ou accolade pour revenir à des images moins imagées. Plus que virile, elle fut fraternelle.

"Mordious", lâcha l'un. "Grogne bleu", rétorqua l'autre. Oui, oui, pas de doute, c'était bien le Vicomte du Tournel. S'il n'était pas fringuant, sa mine pâlotte s'éclaira d'un grand sourire.
Ah ! Mon ami, toutes mes félicitations ! Ce fut douloureux de ne pouvoir échapper aux fièvres pour t'encourager et rejoindre un conseil où j'aurais dû être. Mais, ajouta-t-il, en reculant légèrement et reprenant son appui, je suis là désormais. Faible encore, mais sur la voie de la guérison, je crois. Son bras gauche glissa alors jusqu'à sa jambe blessé. Quant à cela, ce n'est rien. Un souvenir de Saint-Gilles qui finira bien par disparaître... De l'entrain ? Etait-ce bien de l'entrain qui se dégageait de cet homme encore amoindri ? Et cette assurance, d'où venait-elle ? Difficile d'y répondre tout à fait, dans la mesure où le brave Mendois ignorait lui-même s'il bénéficiait d'un simple répit ou s'il avançait vers une guérison définitive. Il mentait un peu en somme. Quoiqu'il en fut, il redevint bien plus solennel.

Je te présente mes excuses, ainsi qu'à tous les membres du conseil. Je n'ai pu assumer ma charge et ne le pourrais pas encore aujourd'hui, comme tu le vois. Je sais que Cebyss sera merveilleuse... mais elle aurait mérité des vacances. Elle doit m'en vouloir. Dès que je serai tout à fait remis je te le ferai savoir et alors je proposerai mes services au conseil, si celui-ci est d'accord. Et il se tut, il n'y avait rien à rajouter à cette déclaration franche.
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Jehan_djahen


Tenaillé par la douleur, m'appuyant sur ma canne toute neuve, achetée pour 185 écus et 8 deniers après une bonne demi-heure de négociations avec le vendeur pour lui faire monter ses prix -c'est que je n'achète pas au dessous d'une certaine somme moi, je me présente à la salle d'audience porteur d'une doléance de la plus haute importance. Toujours présent sur la capitale, après tout quand on se déplace pour les allégeances et que quelques jours plus tard on est convoqué pour une réunion de l'Assemblée Nobiliaire, on ne va surement pas se retaper le chemin, on en profite pour faire les boutiques, enfin bref... Oui, donc toujours présent sur la capitale, je fut en effet témoin et victime d'un crime sans nom, d'une horreur telle qu'elle manqua de me jeter à terre et fut cause de la blessure qui m'invalide au point de devoir arborer une canne en poirier ciselé, aux rainures formant figures florales avec un bon pommeau d'argent massif décoré d'une scène de chasse.

Mes jambes, bien que faibles et alanguies sous le poids de ma souffrance, me portent tant bien que mal jusqu'aux portes de la salle, là ou je me fait annoncer...


Mon brave, faites annoncer le Baron de Portes et d'Exat, Seigneur de Couffoulens, prestement car je me meurs... Et si je survis d'ici là, pouvant délivrer mon message, je ferais donner dix Avé Maria pour le salut de votre âme !

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Adriendesage
Restant debout près de son ami, le coms souriait, comme on peut le faire lorsque l'on croit perdre quelqu'un de cher et qu'il nous revient. Et Adrien de rétorquer:

"Eh bien mon ami, j'aime autant te savoir en bonne forme et ta non participation au conseil est finalement un moindre mal."

Sur ce fait, un page annonça le baron d'Exat et de Portes. Le coms intrigué, retourna s'asseoir et le fit entrer. A la piètre allure du jeune garçon, Adrien s'exclama:

"Mordious qu'est-ce donc?! Il vous faut un médicastre! Gardes, que l'on fasse mander quelqu'un, que l'on amène un siège!"
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Jehan_djahen


Aouch – Aouch, chaque enjambée est un vrai calvaire et pourtant, tel Christos subissant l'iniquité des hommes, je parviens finalement à destination. Le Coms, en brave homme comprenant l'état de souffrance dans lequel je me trouve fait mander quelque docteur et de quoi me reposer. Qu'il est bon pour moi, cela ne sera pas oublié.

Mon bon, mon beau, mon gentil Senhèr Coms, grâces vous soient rendues de me permettre de calmer l'ignoble torture qui m'accable...

Et tandis que je m'assois sur le siège que l'on vient de m'apporter, tendant devant moi ma jambe douloureuse, je me rends compte de la présence de celui qui, un jour peut-être, pourrait bien devenir mon parrain. S'il accepte et si je me décide à finalement à faire ma pastorale.

Lo Galambièr, quelle joie de vous voir ici ! Mais vous semblez fatigué et vous avez vous aussi une canne ?! Et l'on vous laisse debout ?


Posant un regard incrédule sur le suzerain qui laisse ainsi un pauvre vieil homme sans même de quoi poser son séant, j'hésite. Dois-je lui laisser mon siège ou en demander un autre ? Finalement, mon bon cœur l'emporte, je me lève en grimaçant.

Je ne saurais supporter la vue d'une personne chère à mon cœur privée d'un siège, prenez le mien Euphor. Je saurais endurer !

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Mordric
Il avait hésité.
Longuement. Très longuement. Non pas qu'il ait douté de sa légitimité à venir s'exprimer en salle de doléances, mais sur l'utilité de la chose. Les jours s'égrenaient rapidement, plus de la moitié du mandat s'était écoulée maintenant.
Toutefois ce matin il s'était décidé à gagner le chateau.
Le "Chat" botté et chapeauté de la Rue de Traverse se rendit en salle de doléances...

Tout le long du chemin, il pensait et repensait. Il ruminait en lui sa frustration. Il y avait cru pourtant...
Le maelstrom en lui bouillait tant qu'il ne comprit qu'il était arrivé que lorsque deux gardes lui bloquèrent le passage.


Annoncez Mordric, simple Montpellierain, à Sa Grandeur lorsqu'il pourra me recevoir. J'ai une question des plus simples à lui poser...

Il s'écarta alors, il patienterait autant qu'il le devrait...
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Adriendesage
[Le jour de la venue d'Actarius et de Jehan-Djahen]

Le coms avait eu un mouvement de recul, puis s'exclama:

"Allons, je crois que le vicomte du Tournel a assez d'ailes encore pour se tenir debout. Ses blessures sont en guérison m'a-t-il dit. Mais vous? Que faites-vous donc là dans cet état là?" déclara-t-il en observant le jeune garçon de pied en cap.

[Le jour de la venue de Mordric]

En ce nouveau lundi, Adrien Desage rejoignait comme de tradition la salle de doléance afin de recevoir les languedociens désireux de le rencontrer directement. Jusqu'à présent, peu en avaient usé, aussi le coms fut enjoué que l'on annonce un homme. Fût-il un mauvais bougre, un sourd, un sot ou un simplet que cela lui importa peu. Les quatre lundis qu'il avait déjà passé seul dans cette vaste pièce l'avaient pour autant échaudés.

"Allez mordious, faites le entrer!"

[HRP: pour rattraper le retard, je tente un double RP, comme Mordric indique explicitement qu'il ne vient pas le même jour que les deux autres. J'espère qu'on ne perdra pas le fil ]
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Mordric
[Face à face avec le Coms]

Il n'avait pas revu le Coms depuis le débat en place publique, quelques jours avant les élections. Et même à ce moment, le hasard les avait tenus éloignés, sans qu'ils ne puissent s'entretenir du programme.
Aujourd'hui, alors qu'il pénétrait en salle de doléance, c'est avec déférence qu'il salua le Baron de Crussol et Coms de Lengadoc avant de se présenter devant lui.


Votre Grandeur, je n'aurai qu'une seule question à vous poser. Je ne veux abuser de votre temps en vous retenant ici. Nous nous sommes croisés il y a quelques semaines, je ne sais si vous vous souvenez de moi. Je m’appelle Mordric, Montpellierain de mon état.

Un court instant de réflexion pour s'assurer qu'il ne changerait pas d'avis et il poursuivit.

Aurions nous dû voter Bentich ?

Quelques secondes pour observer la réaction du Coms. Il avait été direct, mais il voulait justement qu'on ne se trompe pas sur ses intentions.

Je ne souhaite pas être présomptueux et critiquer votre mandat. Il n'est encore pas terminé et je ne suis pas dans l'ombre du conseil pour connaître le détail de vos actions entreprises.
Mais j'ai eu foy en vous lorsqu'il a fallu élire le Conseil présent.
Aujourd'hui, je ne parle qu'en mon nom, mais je sais que d'autres pensent comme moi...

Vous nous inquiétez.
Le Conseil est malheureusement absent à nos yeux. Si ce n'est votre épouse qui placarde vos annonces officielles...
Mais même ces annonces nous semblent vides. Et pire par tout le comté on parle de faits étranges.

Un brigand volant, au nez des autorités, un bateau en prenant des otages sans qu'il y ait de réaction publique.

Des procès aux odeurs de scandale en provenance de Lodève dans lesquels seraient impliqués un Conseiller Comtal et son entourage, tous membres d'une filière parallèle. Fillière qui ne semble pas reconnue par le Comté si je ne me trompe. Ou du moins, ce n'est pas affiché aux yeux des gueux que nous sommes.
Là encore, aucune prise de position si ce n'est des échos sur une mésentente parmi les douze...

Des démissions à la chaîne dans le Conseil, des destitutions parmi les instituions comtales...

Une annonce cherchant à recruter un Conseiller aux Mairies sans même que le poste ne soit expliqué... A croire qu'il est réservé à une élite...

Alors certes, je ne sais ce qu'il se passe derrière les murs épais du Château. Mais n'était ce pas l'une des raisons pour laquelle la moitié des voix vous ont été favorables, que d'être transparent ?
Cela figurait même dans les premières promesses...
Aujourd'hui, la mi-mandat est passée depuis quelques jours et vous n'êtes apparu publiquement que pour les allégeances et la parade des militaires...

Beaucoup s'inquiètent et plus encore sont déçus de ne voir aucun autre point de votre programme réalisé. Les révisions des taxes semblent oubliées pour exemple.


Une courte pose à présent. Il avait parlé d'une voix posée, le Coms n'était pas un opposant, il ne lui faisait reproches que pour lui ouvrir les yeux.
Crussol et sa liste paraissaient être une belle équipe. Aujourd'hui, le résultat était plus que mitigé.


J'ai conscience d'avoir été un peu plus long que je ne l'aurais souhaité, peut-être un peu brouillon à vos yeux, arrogant également. Mais il est des cris du coeur qu'il faut parfois sortir. Et celui là et celui d'une voix qui vous a porté au pouvoir...

S'il faut, traitez les autres interventions d'abord et laissons l'entrevue de nos marionnettes en attente !
J'ai pris la peine de différencier pour ne pas bloquer le Rp...

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Ayena
[Juste parce que j'aime le principe...]


[Le jour de la venue d'Actarius et de Jehan-Djahen]

Ha, bravo ! Sa robe était tachée. Sans doute Ayena allait-elle se faire gronder par son intendante qui remuerait ciel et terre pour tenter de faire retrouver les couleurs d'origine au tissu hors de prix. En attendant, elle avait l'air d'une cruche. Une cruche tachée.
Puisque personne ne la remarque, Ayena se rassied : au moins, de la sorte, on ne voit plus la tâche. C'est elle, la tâche.
Jehan. Elle le connait. Paris, le Louvre. Comme le monde est petit ! Et comme il a l'air mal en poing... Trop de cheval ? Ha oui, le cheval tuerait un homme rien que par les courbatures dues à l'assise... C'est terrible, tout de même.
Sans s'en rendre compte, les mains de d'Alquines sont allées sur la tache. Main qui est en train d'être passée sur son visage. On ne se refait pas.


[Le jour de la venue de Mordric]

Comtesse Consort. Qu'on sort souvent, disent certains. Mais ils ont un humour qui laisse à désirer. Hum.
Lundi. Jour des anguilles. Le festin du jour serait fort goutu. Mais pour l'heure et pour avoir le droit à ce bon et plantureux repas, il fallait remplir ses obligations. Petit un : inviter les vautours qui tournent autour du trône royale. Petit deux : filer rapidement en direction de la salle des doléances, s'excuser d'un regard pour le retard... Petit trois, se diriger vers sa place derrière un écritoire, en retrait, et patienter.
C'est que discussions faisant, Adrien s'est plain à son époux de s'ennuyer les lundis. En bonne épouse, que pouvait-elle faire de mieux que de venir le dés-ennuyer ? Entre deux lettres ou deux paroles rapportées... On se sacrifie pour son Coms ! Hop !

Mordric. Note mentale : Montpellier, a tendance a avoir les yeux voyageurs, et pas que.
Bon, bon, bon... Que vient-il réclamer ? Ayena darde sur lui un regard interrogateur depuis son coin. Viendra t-il réclamer plus de rillettes ?

Hélas non. Ce sont des observations critiques qui viennent mettre en cause l'action du Conseil. Ha, mauvais Mordric. A cause de toi, le Coms sera de mauvaise humeur lorsqu'il retrouvera sa femme, ce soir...

La jeune femme écoute, songeuse. Finalement, elle reconnait que nombre des critiques lui sont adressées : annonces incomplètes, manque de transparence... Ha ! Grand Dieu. C'est vrai que lorsque l'on voyait ça de l'intérieur, c'était tout différent. Ayena, qui prenait une gifle en l'instant, baissa le nez et fit semblant de griffonner sur son écritoire. Fichtre, si les Conseillers avaient fait parvenir leur bilan de mi-mandat comme on leur avait demandé, n'en serait pas là... Gr...

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Héraldique
Evanne
Evanne qui aimait aller voir un peu partout se qu'il se passait était venue en salle de doléance en spectatrice...

Lorsqu'elle entendit parler un homme du nom de Mordric...

Elle l'écouta jusqu'au bout...et entre autre chose le passage qui l'a interpellé est celui sur les bilans de mi-mandats...humm certains étaient prêts depuis le 28 février...mais la publication avait tardé...et là les conseillers n'y pouvaient rien...car le sceau du Comte devait y être apposé...

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Jehan_djahen


[Le jour de la venue d'Actarius et de Jehan-Djahen]

Ce que je fais dans cet état ? Petit instant d'hésitation et d'incompréhension, je m'appuie sur ma belle canne neuve, réfléchis quelques secondes, puis « paf » le souvenir revient. C'est vrai que j'ai mal, ouille-ouille-ouille, quelle douleur. Ô le joli comte que voilà, pleurniche en drame se changea, La, la, la, la...

Ha, mon bon, mon doux, mon beau, mon gentil suzerain...C'est tout une tragédie que je m'en vais vous conter. Profitant de ma présence en ville, et dans l'attente de notre prochaine rencontre à l'Assemblée Nobilaire... et celle dont « on-ne-doit-pas-parler-tout-de-suite »..., je vaquais à mes occupations. Entendez que j'aidais les commerçants de Montpellier à survivre. Je faisais mon marché quoi !

Et j'en profite pour prendre une pause, et une pose. Histoire de maintenir mon auditoire en haleine et de montrer combien je suis beau et bien habillé. Ce n'est pas comme celle qui sera comtesse qu'on sort. Je ne rêve pas ? Elle est bel et bien en train de se barbouiller d'encre ? Wow... Elle a drôlement changé. Y a pas a dire, le Languedoc est une terre magique. Un peu décontenancé, je reprends mon discours en évitant de trop regarder vers elle. Le Coms pourrait mal prendre la chose si je venais à éclater de rire en regardant sa promise.

Euh... Oui, donc... Tel le petit écureuil, quand glands et fruits secs sont en abondance, j'étais furetant, heureux de trouver de belles choses. Je gambadais gaiment, sautillant comme le fringant cabri ! Que de beaux atours, que de beaux tissus... J'étais aux anges, mais soudain... Au détour d'un tas de neige qui finissait de fondre, un pavé sournois m'attendait. Pas un beau pavé plat avec de belles formes. Un sale petit pavé, bombé sur le dessus, rond sur les cotés, lisse et luisant. Une vraie cochonnerie ces pavés je vous dis ! Enfin bref, vous imaginez la suite. Mon pied se pose dessus et je glisse.

Dieu merci, je ne suis pas tombé ! Mais je me suis foulé le petit orteil je pense.
Et de m'appuyer sur ma canne en levant le pied blessé pour montrer ma chausse avec à l'intérieur, le membre douloureux. Laissant au passage voir ma braguette ostensiblement mise en valeur par une telle posture...

Je viens donc faire mon devoir de conseil ! Senhèr Coms, au nom des piétons de Montpellier, et pour la plus grande gloire de la cité, nous devons avoir des rues sures et sécuritaires ! Parlez à vos pairs et agissez ! Faites un amendement aux offres d'emplois du RMI !

Que cesse le ramassage des cailloux ronds et bombés sur le dessus !
Vive les cailloux plats et carrés sur les bords !






[Le jour de la venue de Mordric]


Malheureusement, Jehan n'était pas présent ce jour là. D'ailleurs, il n'était même pas à Montpellier. Et de toute manière, ni le lieu, ni ce qu'il faisait ne vous regarde. Mais pour les curieux, il se renseignait sur les agissements d'un de ses cousins du coté de l'oncle du frère de la belle-mère de son arrière grand-père. Allez jeter un œil au travers de la serrure...


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