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[RP] Quand il faut y aller....

Fée_pas_ci_fée_pas_ca, incarné par Sofio_de_valmonte
C’est avec grande surprise que son maître l’avait fait appelée là-haut, âpres toutes ces années passées a glandouiller sur ses nuages, observant comment les hommes vivent, parfois elle glissait lors des rayons lunaires pour descendre jusqu'à la terre, perchée sur un arbre, s’approchant des rues et habitations, perplexes dans sa méditation, ou sont les hommes….


Sa vie se résumait a fournir des comptes rendus, sur les événements climatiques, nuage à gauche, vent de folie à droite, d’autres qu’elles avaient pour tâche avec toutes ces données d’établir des rapports de cultures prévisionnels, rien d’exaltant , cette promotion tardait à venir, Fée de la guerre ça en jetait, c’est celle qui vient tenir la main de l’homme au sol qui git les tripes a l’air et qui lui chuchote « tiens bon John les renforts arrivent » elle n’avait pas encore eu cette chance, depuis l’épisode des terres du Sud, très peu d’occasion pour sortir, désobéir a son chef aurait été fatalement une raison de la bannir, les Fées bannies finissent toutes a la Cour des Miracles,de là-bas aucune n’en est revenue, les rumeurs rapportent qu’on les retrouve les soirs ivres mortes servant d’exutoire a tout ceux ne pouvant pas se payer les soins d’une dame de compagnie, rumeurs ou vérités, la peur était bien présente.


Elle avait nettoyé ses ailes, les déployant comme jamais, rutilantes et presque transparentes, pour se rendre devant le grand maître, entrant dans la salle elle fut de suite captivée par la profondeur des yeux de l’homme, un bleu pur , ou l’on pouvait s’y noyer, Harry de son petit nom l’attendait les bras croisés d’un air détaché, elle avait hésité venir en volant ou simplement sur ses guiboles, connaissant le gout du chef pour les marches célestes, elle avait privilégié d’y venir a pied.


Grand maitre vous m’avez fait appeler ?

Levant les yeux vers lui, humblement, elle se rendit compte que le temps n’avait pas d’emprise sur lui ses tempes grisonnantes accentuaient l’air imposant, aucune ride ne venait barrer son front, une expression du visage passible, qui donnait pourtant froid dans les ailes.

Fée_pas_ci_fée_pas_ca tu est la bienvenue, une mission de la plus haute importance t’attend.

Une mission…depuis le temps qu’elle attendait, cela, elle savait que la guerre avait fait des ravages sur le territoire des hommes, que les cœurs étaient en berne, veuve, orphelins pleuraient encore leurs morts, frétillante ses ailes se mirent à vibrer.


Bien Harry si je peux me permettre de vous nommer ainsi, parlez et j’exécuterais.


Pour toi tu me nommeras Stote, on use des petits prénoms qu’en étant proche et ne me semble pas que toi et moi avons récité le craie d’eau nus autour de la dépouille de Nebisa ?


C’est vrai que ce soir la, elle n’avait pas été invitée, regrets amères d’ailleurs, les récits disaient cette soirée mémorable, une vingtaine d’initiés avaient eu cet honneur, grande fête avait été donnée et comme a chaque célébration d’événement heureux, l’élixir de poudres et d’absinthe avait été distribué à flots.Il enchaina aussitôt.

Tu vas descendre sur les Terres de Lorraine, un bled au nord-est, un peu paumé et froid ou rien ne s’y passe jamais,mis à part quand ils s’amusent à truquer la guerre en filant des accréditations , pays de la mirabelle, ils en ont tellement abusé qu’ils passent leurs temps a distiller sans plus jamais sortir, je veux que tu ailles retrouver une vieille connaissance a toi, un cas celle-là….


Un gros soupir s’échappe de sa poitrine, il résonne dans la salle vide comme un tremblement sur les volcans d’Auvergne.

Enfin espérons que cette fois soit la bonne,Zahra ça te dis quelque chose non ? Tu va aller la retrouver, carte blanche pour le reste, ta mission première est bien de lui montrer que la vie est belle sans liquide,si malgré tout c’est un cas perdu, tu restes jusqu'à la fin et me la ramène ici, une fois finie on trouvera bien un recyclage.


Elle porta la main a son cœur, en reculant d’un pas….Un cri muet sembla s’échapper de sa gorge, si ce cri parvenait à trouver son chemin il aurait été hurlant , désespérée, un long râle qui aurait voulu dire…pas ça…….Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Pourquoi……Alors que tant de ses sœurs avaient pour mission des aventures périlleuses, racontant à leurs retours des hordes de Bretons armés jusqu’aux dents, des voyages maritimes peuplés de monstres et de canons, elle devait se taper…..Zahra ! Elle alla pour protester parler des minimums sociaux, des heures de récupération de la prime salissure, celle du bruit quand elle croisa son regard posé sur elle, il semblait avoir deviné , la fixait guettant ses réactions, le temps semblait être en suspens, et le sort réservé aux fées bannies….Point de courage, elle baissa la tête défaitiste.


Bien sûr Zahra, fin la dernière fois au moins c’était la Provence faisait chaud la…..On se pèle en plus…


C’est comme ça qu’elle se retrouva, emmitouflée d’une feuille de vigne en guise de cape en train de survoler les plaines et les montagnes, piquant parfois en rase-motte pour échapper aux corbacs qui depuis tout temps tentaient de se taper une fée en guise de compagne, des haltes courtes, le voyage était long, la terre se refroidissait au fur et à mesure de son avancée, le paysage se désertifiait Adieu, veau, vache, cochon, couvée, bonjour les pommes et les cigognes. De la Lorraine elle n’y connaissait que légendes et racontars, son Groin pour Situation venait de frémir e de s’agiter, sa cliente devait se trouver dans les parages, elle effectua un piquet droit, sur le point lumineux , se posa sur l’épaule, impression de rentrer chez soi, quand on y retrouve odeurs familières, cette fois elle y était, imprégnée dés l’atterrissage des premières vapeurs , elle prit une grande bouffée d’oxygène, surement la dernière avant longtemps, s’agrippant a quelques mèches de cheveux pour tenter la montée, s’emmêla dans la tignasse tout lui restait dans les mains, les lianes se décrochaient des racines, aux grands mots les grands moyens, c’est à bras-le-corps s’agrippant a tout ce qu’elle pouvait trouver qu’elle se hissa jusqu’au pavillon auriculaire.

Les mains en porte-voix, sans tarder, plus vite elle effectuerait sa tâche, plus vite cela en serait fini, et peut être alors qu’a son retour, promotion cette fois…elle se voyait déjà, en haut de l'affiche, en dix fois plus gros, que n'importe qui, adulée et riche, son nom s’étalant …


Zahra…..c’est moi la, arrête un peu de bouger que je m’installe….
Boukenrut, incarné par Morphey_de_valmonte

Pendant ce temps à Saint-couillus-les-Cigales, dans les tréfonds de la terre...



- Le chef c'est celui qui a la plus longue.


Nawak,nawak... Boukenrut avait eu beau protester, les autres diablotins lui avaient tourné le dos pour suivre Le Fouchu qui prétendait avoir la plus longue.
Muni d'une toise, la tête penchée entre les jambes, il essayait depuis de se mesurer comme il était grand. Exercice périlleux s'il en était.
Enfin un sourire illumina sa face rubiconde : il avait réussi à se coller la toise à l'embouchure de l'appendice caudal.
Il bloqua la mesure en pinçant la toise et reprit position diablesque ramenant le tout au niveau de ses yeux : Mortecouille de déception ! Pas même une coudée ! Il grimaça et poussa un soupir à fendre le coeur des cornus.
Tête basse, il envoya un coup de pied rageur dans un caillou qui avait eu le grand tort de se trouver là.
Il allait devoir se contenter de faire traverser les vieilles dames pile poil devant les charrettes pour les dix années à venir. C'était pas demain la veille qu'il gagnerait ses ailes ! Il serait la honte de ses pères, l'avorton de service, celui qui rentrait dans le tonneau pour satisfaire au plaisir des diables de première classe.
Pourtant il se sentait prêt. Prêt à affronter anges et fées, à leur arracher les âmes les plus difficiles à gagner.Par sainte Belle-Zébu, il avait du poil sur les cuisses, crachait et rotait comme un romain et maudissait comme un roi.
Si seulement le Grand Cornu pouvait voir la noirceur de son âme et lui accorder une chance de faire ses preuves !
Qu'est-ce qui lui prit ? La rage et l'envie sans doute... qu'il se retrouva à la porte du bureau du Grand Cornu qu'il poussa tremblant de crainte mais plus déterminé qu'un morpion à s'accrocher à un poil de cul.

Il était venu quémander une mission et ne comptait pas se retrouver avec un grand père à pousser de sa chaise ! Faisant fi de l'ambiance soufrée qui le prit à la gorge, Boukenrut exposa son cas.
Le Grand Cornu l'écouta. Plusieurs fois il grinça des dents devant l'impudent avorton.

- Une mission, dis-tu...

Le Grand Cornu caressa son bouc.

- Une mission... Eh bien soit ! Une baronne, ça te va ? Attention de ne pas me décevoir. La partie sera rude. Je sais que Stote a mis du lourd sur la mission. Fée-pas-ci Fée-pas-ça en personne. Te sens-tu de taille ?

Boukenrut déglutit. Une baronne... Et cette fée dont le Grand Cornu semblait redouter l'efficacité...Mais il était trop tard pour renoncer.

- Si tu échoues, tu connaitras la punition suprême, tu deviendras bon ! Dégage de ma vue.


Il est certaine personne qui ont ce don assez rare de se foutre dans la mouise.
Il passa à l'armurerie recevoir un pack de survie et l'écharpe rouge qui signalait un démon en mission UHV (Ultra Haute Vilennie). Se réjouit de la ceindre pour passer devant ses potes,

- ALors ? Le chef ?... Mieux vaut une petite vigoureuse qu'une longue paresseuse hein... A la r'voyure les boursemolles.

Ne lui restait plus qu'à appeler une taupe rapide pour remonter à la surface. Le voyage fut long et peu agréable. Plus ils remontaient et plus le froid se faisait mordant et la lumière vive blessait ses yeux.
Le vinaigre était tiré, il ne restait plus qu'à en abreuver la fée. Cette mission, foi de couillu, il allait la mener à bien. Devenir bon, il ne pouvait même pas en évoquer l'idée qu'aussitôt une fumée nauséabonde s'échappait de tous ses pores.
Il vaincrait, parce que personne ne lui avait dit que c'était impossible.
Ne restait plus qu'à suivre les flèches luminescentes pour retrouver sa future victime.
Mon dieu qu'elle était grande ! Temps était venu de déployer pieds et mains crochus qu'il planta pour commencer l'ascension. Boukenrut songea que la partie était déjà inégale, si seulement il avait eu des ailes !
Parvenu au niveau des hanches, il trouva un épaississement qui lui permit de prendre un peu de repos. Fée-pas-ci Fée-pas-ça était peut être déjà dans la place. C'était un second avantage qu'il devait compenser par la ruse.
Il ouvrit son pack de survie et en sortit une flasque dont il s'aspergea copieusement, sur l'étiquette était noté : "Évanescence de bons souvenirs".
Sourire diabolique aux lèvres il termina l'escalade, s'aidant d'une mèche brune pour grimper jusqu'à l'oreille où il s'accrocha à un poil avant de se laisser glisser sur le toboggan du conduit auditif.
Il faisait sombre et tiède à l'intérieur. Il se sentait déjà comme chez lui.
Il sortit une carte et repéra le tympan derrière lequel il se glissa, passa entre le marteau et l'enclume et vient se poser sur la colchée, à l'embranchement du nerf auditif.
Il ne vit personne, avec un peu de chance, il était peut-être le premier...
Abondance.
[Elle voulait prendre l'air avant d'y aller ....]

Elle vient de sortir du "cabinet taverne" du vieux,
fallait qu'elle respire l'air frais, fallait qu'elle se change un peu les idées, elle voulait être sobre dans sa tête, elle en avait marre de délirer ...alors elle se pose tranquillement sur un rocher, elle tente de respirer l'air frais pour chasser cette odeur qui reste coller à son nez, le cœur au bout des lèvres, on dirait qu'elle n'a pas terminé de se soulager l'alcoolique.

Il fallait s'encourager avant d'y retourner, car une fois sur la table " à manger" du toubib, une fois que ses entrailles allaient être à nouveau entre les mains d'un médecin, elle ne serait certainement plus en mesure de se relever, la Faucheuse serait certainement non loin, prête à la cueillir, son âme et ses 6 roses.

Elle veut récupérer un peu, on dirait que le marabout et le FJ ont un peu réussi à l’écœurer de l'alcool, pas seulement de l'alcool au fait, en l'espace de quelques heures, ils avaient réussi à mettre en doute toutes ses croyances, et en même temps à écraser toute son assurance.

Dans sa tête ça se bouscule sévèrement , les idées noires se font de plus en plus importantes, puis "noir c'est noir il y'a plus d'espoir" , quand elle était rentrée chez le médecin Forcejaune, elle en avait encore de l'envie, elle espérait encore, mais en quelques phrases, elle n'en voulait plus de la vie, avec ou sans les roses, elle était ratée sa bonne vie, une mauvaise fille qu'elle était !

Elle renifle un coup, puis se mouche, elle n'avait jamais autant chialer de sa vie, décidément le FJ avait un sacré don, elle tente de se détendre au mieux, autour d'elle c'est un peu la cambrousse, rien de mieux pour tenter de revenir dou-ce-ment à la réalité, Chucky-Zahra la poupée d'enfer de FJ et son sorcier est loin d'elle, elle est seule, il n'y a aucun lézard dans les parages, elle commence lentement mais surement à reprendre ses esprits.

C'est alors que ses esgourdes commencent à la démanger, gauche et droite, la baronne se demande si elle n'est pas devenue sourde au passage chez FJ, entre les gifles et " la presque noyade" ... c'est alors que l'imprévisible arriva, elle qui pensait que ses hallucinations s'étaient écrasées ....la voila avec de la compagnie !

Dans sa caboche, ça se discute...


Zahra…..c’est moi la, arrête un peu de bouger que je m’installe….

C'est fou, cette voix elle la connaît, elle ne lui avait pas déjà parlé en Provence?
C'était SA conscience , sa fée ! Pourtant elle est sobre là, enfin avec les mixtures qu'elle a ingurgité chez le toubib, pour sur que ses quelques cases encore d'intelligence et de réalisme s'étaient un peu larguées en route, elle était un peu dégénérée que d'habitude mais ce coup ci l'alcool n'en était pas forcément la cause.


- c'est ça mettez-vous à l'aise, au stade où j'en suis, je culture des roses, dans mon foie, mes esgourdes peuvent bien devenir un squatte pour qui déjà?
me semble que je vous ai déjà accueilli!


Alors qu'elle attend la réponse, son autre oreille se met à la titiller, c'est que ça chatouille ...

qui VA Là????

Voila , au loin s'il y a des passants, ils ne verront qu'une femme, aux vêtements bien crades, senteur "vomis", avec les cheveux trempés, le teint pâle, les yeux injectés de sang, en train de parler toute seul.....
Boukenrut, incarné par Morphey_de_valmonte
Boukenrut regarda à gauche, puis à droite : rien ! Il pouvait traverser ce qui ressemblait bien au lit asséché d'un torrent.
Rejoindre le siège de la confiance était la première partie de sa mission mais s'il en croyait la carte qu'il avait sous les yeux il devait traverser les cloisons nasales pour aller se loger juste au-dessus, dans le cerveau.

- Vindiou ! Vivement que je le trouve ce siège de la conscience, j'aimerais bien m'asseoir un peu, je commence à avoir mal aux cannes ! - Engagez-vous qu'ils disaient !


Mais au moment où il s'apprêtait à traverser il sentit un souffle puissant immédiatement suivi d'un torrent verdâtre qui dévala devant ses pieds manquant l'entrainer. Il ne dût son salut qu'à un poil de nez auquel il resta un instant suspendu.

- Hého vous-là ! Pouvez pas prévenir ? Y'en a qui bossent ici !

L'écoulement cessa rapidement laissant derrière lui les miasmes visqueux du mucus. D'un air dégouté il tâta du pied les amas gluants pour en sonder la profondeur et estima qu'il avait une chance de ne pas périr enlisé. A plusieurs reprises il glissa, n'évitant la chute qu'en usant des ses mains. Enfin, il parvint à l'embouchure d'un cerveau à l'apparence d'un gruyère.
Un démon plus aguerri aurait compris que les ravages de l'alcool étaient responsables de ces trous mais dans sa naïveté, Boukenrut fut certain d'avoir atteint les sièges de la conscience.
Il en choisit un suffisamment profond et s'y installa.

- Bonjour Zahra... je suis...


Euh... Merdouille ! Il avait mal préparé l'entretien ! Vite ! Il était quoi au juste...

- .... je suis.... ton berger !

Il sourit aux démons, satisfait.
Fée_pas_ci_fée_pas_ca, incarné par Sofio_de_valmonte
Stabilisation amorcée, la descente faite, elle commença par prendre ses aises, âpres tout le temps ne comptait pas, son hôte n’était pas vraiment une inconnue, elle la laissa s’imprégner de sa présence, tant qu’a baigner, autant paraitre aimable, mettre sa mauvaise humeur de coté et oublier que mission bien plus agréable existent, défroisser ses ailes un peu malmenées dans le conduit auditif, bzzzz bzzzz, tout va bien de ce coté là, elle s’assoit sur un repli pavillonnaire, et croise ses jambes, et les cils de papilloter, un brin de féminité prête enfin , ça s’agite un peu là-dedans…

C’est ça mettez-vous à l'aise, au stade où j'en suis, je culture des roses, dans mon foie, mes esgourdes peuvent bien devenir un squatte pour qui déjà?
me semble que je vous ai déjà accueilli!


Ouais c’est moi… comment ça qui va là ? Je viens en paix…

Prise d’un doute soudain elle se relève, tend elle-même l’oreille dans l’oreille, comme un brouhaha perçu, dans le tintamarre du liquide céphalique, étrange sensation et odeur autre que Mirabelle et senteurs infâmes, comme du …souffre….

T’as bouffé un volcan ?

Battement d’ailes effrénées, elles s’agitent et s’affolent, comme un signal radar, elle plisse le nez qu’elle a fort jolie d’ailleurs, se pourrait’il que le réceptacle soit déjà habité ? Elle se souvient alors d’une histoire de Stote, parfois certains cas désespérés pouvaient abriter alors les affreux du grand cornu, sale à souhait, dépourvu d’intelligence et de charité avec pour seul but entrainer avec eux l’hôte dans les précipices de la terre, et si……si l’affaire se corsait, d’un coté plus l’aventure est rude, plus les galons seront importants, et de l’autre elle ne s’est jamais encore frottée a ces rustres de la terre. Histoire d’en avoir le cœur net, elle pousse l’ascension dans son tunnel, prenant soin de ne pas toucher ni parois si sol, l’endroit lui semble si austère qu’elle presse le vol , une lueur lui apparait au bout du tunnel, l’endroit semble alors être moins confiné, éblouie par le liquide blanchâtre qui tapisse les derniers centimètres du ventricule, elle met la main devant ses yeux, une forme …..qui…

C’est qui celui la ? Zahra ! il t’en faut combien ?
Abondance.
Un mal de crane, comme un lendemain de fête, une gueule de bois d'enfer, même en étant sobre, voila ce qu'avait la brune décalée, alors tandis que dans sa caboche, son berger et sa conscience Fée prenaient leur aise, elle tentait de suivre de s'accrocher à la conversation débutant avec ...qui déjà?

- Bonjour Zahra... je suis...- .... je suis.... ton berger !


-j'savais que j'étais une brebis galeuse , mais de là à avoir besoin d'un berger, je pensais avoir une marge de manœuvre, pouvoir rester indépendante ..


Elle se gratte la tête songeuse, suspicieuse, inquiète de son état, puis de son nouveau invité surprise , alors tandis que Fée sa conscience tentait de nourrir sa curiosité , elle voulait savoir aussi d'où venait cette odeur de "souffre", puis aussi la voix certainement... alors en bonne hôtesse elle va essayer de répondre au mieux.



Ouais c’est moi… comment ça qui va là ? Je viens en paix…

chut...Fée ...me semble que nous ne sommes pas toutes seule ...



T’as bouffé un volcan ?

-Non..
ô mon berger vous vous êtes promené dans les profondeurs d'un volcan?



C’est qui celui la ? Zahra ! il t’en faut combien ?

à la base j'étais bien toute seule dans ma tête, mais puisqu'il tape l'incruste, et que je suis bien bonne, alors j'accepte de vous laisser squatter ma caboche.... alors si vous êtes venu en paix Fée, merci de ne pas déclencher une guerre avec mon berger.


Et puisqu'elle ne perd pas le nord, qu'elle est actuellement intérimaire au poste de maire de Vaudémont, pis qu'elle a un souci avec des bâtons, un stock trop grand..elle va tenter une vente , et oui, elle est en plein délire ou pas? Elle a le droit d'assouvir ses envies du moment , ainsi elle s'adresse à son berger.


Bon en tant que brebis galeuse , heureuse détentrice de 6 roses dans le foie,
j'exige que mon berger me guide avec un bâton, mais pas n'importe lequel ! ah oui, un made in Vaudémont, avec du bois, extrait des vergers de mirabelles tout ça...


Elle éternue un coup, il ne manquait plus que cela, une cirrhose mixée avec un rhume , elle était vraiment bonne à mettre 6 pieds sous terre de quoi faire pousser des roses ou autres chose sur les terres Lorraine.

..... désolée pour la secousse, mais j'ai passé un sale quart d'heure chez le toubib, il a suffit d'un seau d'eau pour me rendre bien misérable !


Zahra ferme les yeux quelques instants, puis reprend la parole, une pipelette dégénérée, encore plein de questions à poser à ses compagnons invisibles.


-dites.... maintenant que vous savez qui est qui. Je voudrais bien savoir ce que vous me voulez, vous n'allez pas me faire le coup de Chucky-Zahra, la poupée du sorcier noir , elle m'en veut beaucoup, je suis ....

je suis une MAL AIMÉE!


Voila qu'elle repart en vrille, un fleuve de larme, puis des reniflements à en faire secouer les deux êtres qui se trouvent dans sa tête.
Boukenrut, incarné par Morphey_de_valmonte
Deux ailes à faire pâlir d’envie un pigeon long courrier, un corps à vous damner la méchanceté pour l’éternité plus un jour, Boukenrut sent sa lèvre inférieure chuter jusqu’à son nombril.
Une chaleur nouvelle dans ses braies soudain étroites, c’est d’une voix qui se veut assurée et qui chevrote qu’il demande :

- Alors c’est toi la fée-pas-ci-fée-pas-ça… T’as fait le déplacement pour rien ma grande ! Tu peux repartir d’où tu es venue, j’y suis, j’y reste, premier arrivé, premier servi ! Circulez, y’a rien à voir !

La surveillant du coin de l’œil, (on sait jamais, c'est une fille hein...) il essaie de se concentrer sur la voix de la Baronne.
Volcan ? Damned ! Est-il percé à jour ? Qu’est ce qui l’a trahi ? ll a pris soin de replier sa queue dans ses braies, ses cornes sont encore à l’état de bosses… Lui vient alors un poème de Jack l’Homme d’Or, il toussote pour s’éclaircir la voix et répond sans sourciller :

- Je viens d’un pays « au fond des fonds aux entrailles des mers où les sirènes sombrent en leurs sombres repaires, plus loin que loin, aux extrêmes extrêmes où plus un être n' ose, des astres éteints au sein des Volcans même où les laves fusionnent, ni rien ni personne juste quelques hommes » … mais quels hommes ! « On y vient à pied, le temps dure longtemps, et la vie surement, quelques millions d’années. Mais toujours en été. » Oui enfin…. C’est comme l’Auvergne mais en mieux !

Il doit jouer serrer, la fée et la baronne semblent se connaitre.

- Je suis ici pour te conduire sur le chemin de la joie et de l’amour, en un endroit où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais faut y aller trois heures moins le quart avant Stote, sinon les portes se referment ! Il nous reste encore un moment pour faire tes valises mais faudra pas trop trainer.

Ne pas la brusquer ! Après une hésitation il ajoute :

- Je suis venu en paix… j’ai même un calumet de fumette psychédélique, avec de la poudre d’oubliette premier choix, t’en veux ?

Il va sortir le grand jeu, réaliser ses fantasmes les plus inavoués, l’entrainer sur le chemin sans retour et la Fée peut bien se gratter, elle fera pas le poids même en agitant ses ailes et en fronçant son nez. Il va passer démon es tentation, mielleux et persuasif. Reste à savoir ce que la baronne n’a jamais avoué, quelle proposition elle sera incapable de repousser. Il trouvera fois de Boukenrut !

Mais voilà qu’elle exprime déjà son premier désir : un berger avec un bâton !

- Un bâton de berger ?


Il plisse le nez, c’est que carnaval c’est passé et il a pas envie de se retrouver déguisé en pâtre non plus, mais la baronne vaut bien quelques sacrifices… Histoire de ne pas donner l’impression de céder trop vite, il fait le difficile même si on dit que dans le bâton, tout est bon...

- Un bâton… oui… c’est un Juste Tinbridoux, j'espère ? Non, c’est que je suis un berger de première classe moi… je peux pas me balader avec n’importe quel bâton.

Il commence à penser que sa mission risque de tourner en supplice là. Il le sent à sa fesse gauche qui le démange. Discrètement il glisse une main griffue dans son dos et passe sous la ceinture. Ahhhhh délice des délices ! L’ongle est juste assez longue pour gratouiller là où ça démange. Une pensée délicieuse lui vient pour tous ceux qui ont les morpions qui leur viennent au cul et n’ont pas les bras assez longs pour se gratter.
Ahhh, ça va mieux ! Il se demande juste où essuyer son doigt quand, la baronne ferme les yeux les plongeant dans le noir le plus sombre. Hop ! Les ailes de la fée… c’est doux, c’est tendre…. C’est …

Atchoummmmmmmmmmmmmm !!!

Tous aux abris, les fées et les morpions d’abord, accrochez-vous à ce qui dépasse.
Va falloir faire vite, elle a pas l’air bien la baronne, faudrait pas qu’elle clamse avant d’avoir décidé de le suivre !
Fée_pas_ci_fée_pas_ca, incarné par Sofio_de_valmonte
Pourquoi cette fois.....

Elle prend un air choqué de mijaurée, ce gougnafier encorné parle comme un charretier, elle n'a jamais eu affaire a une situation identique, une fois là-haut tout la haut, la fée-conteuse les avait fait assoir en rond , pour leur raconter l'histoire des vilains de la sous-terre, formés pour le tordu et les coups bas, leurs vies et enseignements n'étaient faits que de Trafalgar et d'hypocrisie, qu'il valait mieux tourner le dos à un taureau vêtue de rouge, que de tendre la main a cette espèce de...chose!


Alors, c’est toi la fée-pas-ci-fée-pas-ça… T’as fait le déplacement pour rien ma grande ! Tu peux repartir d’où tu es venue, j’y suis, j’y reste, premier arrivé, premier servi ! Circulez, y’a rien à voir !

D'une, je ne suis pas grande, mon coefficient de combat est de 2 et le votre de 5, j'ai l’habitude des situations bien plus extrêmes que celle-ci moi MÔSSIEUR, j'ai fait des guerres, ou les désespérés n'en finissaient pas de se lamenter,j'ai vu des hommes transpercés de 23 coups d'épées se relever, effort suprême, pour crier a l'acherpé! j'ai aussi été témoin d'actes abjects, d'hérésie, parfois en taverne ou des grosses femmes se collaient a des mâles en rut,grimpants sur leurs genoux, pour les embrasser avec la langue et OUAIS! pour finir par entendre que les jumeaux, garçons et fille, allaient arriver le surlendemain, j'étais là, j'étais prête!

Peut t'on en dire autant de lui, elle hausse les épaules dégoutées, quand plongée dans le noir total, petit moment de panique, il l'a touché? il a osé? elle sautille d'un pas léger, pointe au sol, ailes bourdonnantes.

Zahra rallume!

Comme un séisme, tout tremble , c'est qu'il faut s’accrocher là-dedans pour ne pas risquer l'expulsion nasale, ça secoue, la prime de risque, elle ne l'aura pas volé, il va bien falloir faire avoir la chose de mauvais augure, et le battre sur son propre terrain,ça tombe assez bien, les derniers cours à l'université des fées portaient sur la psychologie et le rut, elle avait appris que toute chose classée mâle possédait des hormones et qu'il suffisait de mettre en éveil leurs défenses naturelles, pour que s'entrechoque leurs pensées perverses, une fois le système nerveux agité, la circulation sanguine ainsi devenait plus fluide et le cœur s'ouvrait....

Mossieur cornu? Trouvons un terrain d'entente, voulez-vous? Lâchez ce corps infâme qui n'est point digne de vous, trouvez vous plus haute noblesse qu'une baronne, une comtesse, duchesse, pourquoi ne pas allez habiter une prétendante au trône?

Puis elle décide enfin de se retourner vers l'objet de sa mission, tapotant contre une paroi muqueuse.

Il y a quelqu’un là-dedans? ....erf question bête forcement, bon Zahra , regarde le ciel, un bleu attirant, les nuages forment ton nom, le soleil brille, et tu t'apaises...il y a dans ce monde, un homme en ce moment précis, qui quelque part est assis contemplant le même horizon que toi, il te cherche , tu le cherches, la vie va vous rassembler, au moment ou tu ne t'y attendras pas, foi de fée.

Un regard, vers la chose, qui la contemple, elle tente un sourire, un battement d'ailes aguicheur, en remuant du croupion.


Détends-toi le cornu!
Abondance.
Entre un reniflement, puis des plaintes "pourquoi j'suis pas belle","pourquoi je vais crever pauvre", "pourquoi mon foi", "pourquoi moi? ", "pourquoi je pleure", pourquoi j'entends des voix?" ...

- Je viens d’un pays « au fond des fonds aux entrailles des mers où les sirènes sombrent en leurs sombres repaires, plus loin que loin, aux extrêmes extrêmes où plus un être n' ose, des astres éteints au sein des Volcans même où les laves fusionnent, ni rien ni personne juste quelques hommes » … mais quels hommes ! « On y vient à pied, le temps dure longtemps, et la vie surement, quelques millions d’années. Mais toujours en été. » Oui enfin…. C’est comme l’Auvergne mais en mieux !


L’Auvergne elle cligne des yeux, il vient de vachement loin son berger, il compare à la terre du couple d'Escorailles..


C'est mieux que chez Sofio, Ninon et Morphey? je voudrais bien encore vivre quelques millions d'années, pour se faire je dois rentrer dans la tête de quelqu'un aussi? hein mon berger?


- Je suis ici pour te conduire sur le chemin de la joie et de l’amour, en un endroit où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais faut y aller trois heures moins le quart avant Stote, sinon les portes se referment ! Il nous reste encore un moment pour faire tes valises mais faudra pas trop trainer.


La joie ok, l'amour elle s'en fout là, tout le monde est beau ? le berger se fout de sa trogne là, dans ce monde serait-elle la bienvenue sérieux avec sa tronche de déterrée, couleur pâlichon et regard de merlan pas encore frit mais avec les vaisseaux qui s'éclatent pas mal ... tout le monde est gentil un peu comme en Lorraine ?
des valises pour aller dans une Lorraine bis, ou elle serait le laideron du bled ? Elle en reste sceptique, effarée ..... pourvu que la Fée est quelque chose de mieux à lui proposer ... alors le temps de réfléchir un peu, dans sa caboche ça se discute sévère, de loin on dirait une négociation commerciale , entre deux professionnels , le berger Boukenrut et la Fée .. avec une hôtesse dégénérée qui est en train de plonger dans un délire peu commun ... et cette discussion ne dure pas qu'un jour non, elle dure des jours avec eux ...




- Un bâton… oui… c’est un Juste Tinbridoux, j'espère ? Non, c’est que je suis un berger de première classe moi… je peux pas me balader avec n’importe quel bâton.


Soudain, il se fait bien sympa, il est partant pour prendre un bâton, c'est CHOUETTE!




Zahra rallume!


C'est quel bouton qui faut activer pour que la lumière soit?
Elle se contente d'essuyer ses joues de ces foutues larmes qui descendent un peu trop à son gout, puis tente de ne plus trop renifler et encore moins de se moucher, c'est que les secousses était d'une turbulence à en faire décoiffés ses deux invités .


Mossieur cornu? Trouvons un terrain d'entente, voulez-vous? Lâchez ce corps infâme qui n'est point digne de vous, trouvez vous plus haute noblesse qu'une baronne, une comtesse, duchesse, pourquoi ne pas allez habiter une prétendante au trône?


Ce corps infâme, forcément elle doit parlait de quelqu'un d'autre la Fée, elle ne serait pas assez cruelle, pour causer d'elle en sa présence non? si ?


Il y a quelqu’un là-dedans? ....erf question bête forcement, bon Zahra , regarde le ciel, un bleu attirant, les nuages forment ton nom, le soleil brille, et tu t'apaises...il y a dans ce monde, un homme en ce moment précis, qui quelque part est assis contemplant le même horizon que toi, il te cherche , tu le cherches, la vie va vous rassembler, au moment ou tu ne t'y attendras pas, foi de fée.


Elle est perplexe la baronne.

Je suis toujours là oui.
le ciel est bleu oui.
Les nuages forment mon nom oui.
Le soleil il brille oui.
celui qui m'attend il est là juste à côté de vous oui.
Il me propose d'aller avec lui dans un pays ou tout le monde est gentil : une Lorraine bis .... je peux y réfléchir là ...ça ne me donne pas envie d'y aller, autant rester ici oui.
Il me dit que tout le monde est beau , mais vous avez vu ma tronche, ou vous faites que dans la visite de mon intérieur? du moins ma tête , car dans mon corps ce qui reste encore le plus intact c'est dedans ma tête,
si vous voulez vérifier je vous propose la visite de ma roseraie direction le sud, en descendant vous ne pouvez pas la louper, 6 roses ont déjà poussés.
Mais si vous prenez avant le temps de voir mon visage tel que je le vois moi, bien vous constaterez que je ne suis pas faite pour aller dans un pays où tout le monde il est beau je serais le laideron de la communauté, une bête de foire! Nawak quoi ...


Elle ferme les yeux un instant, pis sent que ça se bouscule encore dedans,
se rendent pas compte comment que ça fait mal de devoir penser, parler, réfléchir aussi, puis d'avouer le pire, qu'elle est laide, puis qu'elle ne recherche pas forcément un coin ou tout le monde est gentil, la gentillesse pourquoi faire ? bientôt trente printemps qu'elle est gentil et au final qu'est ce qu'elle gagne six roses !


la course avec Stote, c'est pas trop mon truc, en fait .......
'Sote est trop bon, il a trop la classe , moi je l'ai perdu la classe ...pis je sens mauvais là tout suite ..je me vois pas aller dans un coin merveilleux , voir paradisiaque, dis donc le berger senteur "souffre volcanique", je serais plus à même d'être dans votre lointain monde, vous ne sentez pas la rose et moi non plus, ...ah ah ah ah ah.


Hilare, elle se tient les côtes, de douleur, bon pas le moment de crever de rire, elle a une requête.


Je veux vivre encore et encore, vous pouvez m'aider oui ou non?


Elle leur montre du menton, la porte de la taverne du toubib hérétique Forcejaune.


Pour se faire, vous devez m'accompagner là dedans, m'aider à m'endormir un peu sans être "ivre morte", le mieux c'est de la mettre en sourdine le temps que le toubib m'ouvre le ventre ... pis qui me retire les roses du foie ... une fois que se sera fait ... Fée si les roses sentent bons, vous allez pouvoir chanter dans ma caboche, afin de me réveiller, berger, faudra me taper de votre bâton pour me réveiller aussi, en fait je vous demande l'impossible c'est de travailler ensemble... c'est un chalenge dur dur, vous allez vous mettre la main dans la main ....

* sifflote un peu amusée, ils se disputent pas mal, leur demander une trêve , c'était rigolo.*
Boukenrut, incarné par Morphey_de_valmonte
Boukenrut commence à penser qu'il a mis les griffes là où il fallait pas.
Il a eu les yeux plus grand que l'estomac et risque bien de se chopper une indigestion des familles.
La fée l'impressionne même s'il refuse encore de se l'avouer. C'est qu'elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte aujourd'hui !
Pensez donc ! Elle a même combattu Acherpé et on dit que c'est un démon achment puissant, probablement le plus fort qu'on connaisse en ce monde.
Comment un petit brin de fée que tu pourrais coller contre la muqueuse en soufflant dessus a bien pu combattre Acherpé et en sortir vivante ?
OU alors... c'est qu'elle se vante !
Mais oui ! ça doit être ça ! C'est une fille et quelle est la spécialité des filles, je vous le demande ? Le pia pia pia ! C'est bien connu !

- Mouais ! Si tu crois m'impressionner là tu te fourres le doigt dans l'oreille. D'ailleurs si tu proposes de trouver un terrain d'entente, c'est que tu n'es pas sure de ton coup.
Tu connais le dicton hein, "Môdame je sais tout" : Qui négocie, dessus se fait pipi !


Il reprenait de l'assurance à mesure qu'il parlait. Une assurance en vascillante et qui s'effrita lorsqu'il la vit remuer du croupion.
Une peur s'empara soudain de lui et il se mit à transpirer. Ne disait-on pas "tomber raide mort" ?
Ben.... à sa grande panique, la raideur commençait !
Il jugea bon de faire marche arrière dans ses propos en espérant que la raideur s'arrêterait au niveau de ses braies.
C'est vrai quoi !
C'était un jeune démon, il avait bien encore quelques siècles devant lui ! Il était bien trop jeune pour tomber raide mort !

- Bon la fée, on va pas s'énerver. Il me faut cette âme. Toi t'es forte, t'as affronté Acherpé.
Regarde ce corps ! Il est indigne de toi... Il bouge même plus.


Et il prit conscience de qui était en train d'arriver.

- Oh défection la fée !!! Il... il bouge même plus !!!! Je crois... je crois qu'elle est clamsée !
Fée_pas_ci_fée_pas_ca, incarné par Sofio_de_valmonte
Observer les étoiles dans le ciel des nuits durant, jusqu’à s'en faire briller les yeux, admirer les gouttes d'eau qui dégringolent de feuilles en feuilles pour s'éclater au sol et se régaler du pollen mutant sur les fleurs du printemps, voila tout ce dont elle aspirait ces derniers temps, coincée dans un charma des plus fatidiques se retrouver ici en ce jour entre un dégénéré aux petits yeux sadiques et son hôte si désespérée n'était pas vraiment ce qu'elle pouvait nommer.....

Putain! comment ça il bouge plus?

Elle se mit à genoux, croupion relevé, oreille collé contre la paroi moquette du sol, pour tenter d'entendre le moindre souffle , la phase endormissement parfois se régulait par cet état léthargique, rien...

Elle venait de débiner tout une prose parlant de l'accompagner la dedans, pour l'aider à s'endormir, une histoire de roses cultivées, impossible de prendre l’atmosphère de la variante , ou se trouvaient t'ils, mis a part un grand bourbier.


Elle se redressa l'air des plus sérieux, les dernières paroles de la cliente résonnaient encore, horrifiée elle tourna le regard vers le cornu qui gesticulait bizarrement et parlait avec une intonation des plus bizarres.


Elle a dit, il vous faut travailliez la main dans la main, donne moi ta main et prend la mienne, c'est à ce prix que son corps trouvera sa voie, seul il le fera, tu veux bien dis?

Tout en parlant, elle s'était rapprochée dangereusement de l'être de la terre, minauder lui était devenu facile en étudiant le comportement des hommes, il n'était en rien différend, ses ailes commencèrent alors leurs envoutements incessants, son regard se fit insistant, elle pensa alors aux petites abeilles butinantes, dans une féerie de couleurs chaleureuses, et sa bouche dessina un sourire rassurant, sa main glissa dans la sienne, contact froid qui la saisit, sure d'elle et confiante sur le pouvoir de la séduction et la faiblesse du sexe faible, elle jouait la son dernier round, ca passe ou ça casse, mais quitte à ne plus jamais rejoindre Stote et ses sœurs, jamais elle ne laisserait Zahra dans le pénombre, hasardeuse et aventureuse sa bouche glissa jusqu’à s'approcher de l'être, un souffle au creux de son oreille.

Laisse la partir, laisse la choisir....

Qui aura gagné....qui Zahra aura rejoint...que le combat éternel peut être ne faisait que commencer, la torture entre le bien et le mal durait depuis des siècles, des vies entières de questionnements et de doutes qui finalement se réglaient le jour du grand jugement, par l'entente incertaine d'une fée...et d'un drôle... qui allaient à leurs tours commencer une autre lutte....
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