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[RP ouvert] Un poile à l'eau ou à Poile à l'eau !

Niark
[ Une nuit de Mars ]

Il était tard dans une nuit de mars 1460, à Vannes, quand le rat ce pris d'écrire à une amie, et pas n'importe quelle amie. La dernière fois qu'il l'avait vue, elle était ronde comme un ballon et Duchesse de Bretagne.
Et oui, c'était à la petite Marie, blonde de son état, que le rat pensait dans sa masure de Vannes, au chaud au coin du feu, bouteille de calva sur la table et pieds en éventail. On peux le dire, la vie de rat est plutôt belle.
Des nouvelles voila ce qu'il désirait entendre, et par la même occasion, de bonnes nouvelles.
Prenant vélin, encre et tout le nécessaire à écrire, réfléchissant à ce qu'il pourrait lui dire... Le plus dur dans une lettre c'est de trouver comment la commencer, et c'est la que ça bloque en général. Prise de tête, vélin en boule jeté au feu, on reprend, en écris, on rature et tout et tout, et ça vous prend le choux.
Mais il fini par trouver une phrase d'accroche qui l'inspira pour toute la suite de la lettre " Marie, dorénavant je te comprend", que comprenait il ?! Ca ne vous regarde pas, et la suite de la lettre non plus d'ailleurs... Donc votre humble serviteur n'ira pas plus loin dans la description de celle si.
Une fois fini, jetant un peu de sel dessus pour sécher l'encre, il la cacheta de son sceau familiale, pas qu'il est noble le rat, pas pour deux sous, mais bon il avait tout de même récupérer le blason familiale des Ratspoutine, étant l'unique héritier d'une vieille ligné de rat c'était la moindre des choses. Pis c'est pas pour dire, mais il avait essayé de faire perdurer ce nom, et à tout va il avait essayé, mais sans succès, quoi que...
Fermée, cachetée, attachée à la patte d'un pigeon, et hop par la fenêtre la missive s'envole en direction de Rennes prendre des nouvelles de la Marie.

Une fois cela fait, s'affalant de nouveau dans son fauteuil, le rat replongea le museau dans les affaires du Duché, piquant parfois du nez, reprenant des forces à coup de Calva, un petit jambon de sa conception à côté en cas de fringale nocturne.
Mais petit à petit il sombrait dans un sommeil profond, qui, quelques heure plus tard fut déranger par une bruissement d'ailes. Ouvrant les yeux, essuyant le filet de bave qui avait coulé durant ce petit somme, il attrapa le pigeon qui ce trouvait devant lui.
Diantre quelle heure était il ? Aucune idée, mais une réponse, déjà une réponde, la Marie de Rennes, ne dormait donc pas non plus.
Dépliant le vélin, il entrepris donc de lire les mots de la blonde à la lueur de la bougie... Des nouvelles, pas bien bonne, pas bien réjouissante, diantre pas top tout ça hein ?
Donc bon, une histoire d'aller sur une île, mais il lui faut apprendre à naviguer et tout le tsouin tsouin, sauf qu'un rat d'eau c'est pas top, et votre serviteur est un rat des champs. Donc la navigation, pour le moment, ça lui passe au dessus de la tête.
Mais amusé, le rat dans sa réponse lui proposa de lui donner des cours de barques, apprendre à ramer ça peut être utile pour aller sur un île non ?
Et hop hop en deux trois mouvement, la réponse était gribouillé sur le vélin, un lieu, une date, une proposition et le pigeon reparti dans la nuit, en direction de la blonde.
Et traînant des pieds prit la direction de sa chambre pour s'endormir comme un raton.

C'est le lendemain matin que la réponse arriva, une réponse positive, d'une blonde qui veux manier la rame.
Elle arrivait à Vannes pour apprendre, au top direz vous ? Et bien vous avez raison c'est au top de sa forme que le rat ce leva.
Mais bon elle arrivait dans quelques jours hein, donc en attendant le rat s'occupa de ses affaires !


[ Une plage quelques jours plus tard ]

Ils avaient donc rendez vous sur la plage de Vannes, le rat était arrivé un peu en avance pour profiter du grand soleil, et commencer à installer le tout pour les leçon de barque.
Donc il avait apporté avec lui, dans sa charrette tirée par bidule, une barque, deux rames, de quoi manger, de quoi boire.
Et zou, il alla ce trouver un petit ban de sable pour y installer la barque, comment ça on va pas en mer ? Bin non faut apprendre un peux avant d'aller en mer triple buse !
Donc dans un premier temps elle apprendre à ramer dans le sable, une fois que l'on sait faire ça, la mer n'a plus de secret pour nous.
Le tout fut bien installé, la barque bien posé, les rames bien fixé, coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, il ne lui suffisait plus que d'attendre la blonde.
Du coup comme le bon Normando Breton, qu'il était, il s'ouvrit une bouteille d'un coup de dents et attendit tout en ce rinçant le gosier.

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Mai


    Dans la macabre morosité de sa demeure rennaise, la Platine faisait les cents pas d’un mur à l’autre de sa chambre pour tromper l’ennui quand un emplumé au parfum iodé fit son apparition sur le rebord de la fenêtre. Tendant la patte fièrement le vaillant était porteur d’un message tardif. Chose assez inhabituelle à cette heure-ci de la nuit mais qui aurait l’immense avantage de comblé le vide de ses insomnies. Libérant le volatile de son lourd fardeau, la jeune femme lui déposa les restes d’une cuisse de volaille en guise de paiement. Sur le maigre vélin une écriture masculines s’étalait pleine de compréhension et des nouvelles d’un vieil ami.

    Niark de Ratspoutine.

    Il s’était connu il y a longtemps, par le biais de Margot et d’Arzhel dont elle portait le deuil depuis peu. Le rat et la blondine s’était toujours très bien entendu et cette missive surprise réchauffa un peu le cœur glacé de Buzay. A la lueur de sa chandelle une réponse fut donnée, puis une autre. Et enfin rendez-vous fut pris sur la plage de Vannes la semaine suivante pour ramer ensemble et se retrouver le temps de quelques nouvelles disséminées aux quatre vents.




      Plage des Conleau, Vannes.



    La silhouette Corbeau de l’endeuillée fit son entrée un peu en retard sur la plage déserte. Vêtue de braies et de lainage sombre la nobliote, avança a pas lent vers la barque et le poilu qui l’attendait sagement. Goulot porté aux lippes. Rames prêtes à souffrir. Barque à flot de sable. Tout semblait prêt pour son cours de navigation. Belle excuse pour passer quelques heures loin du quotidien.

    Messire Niark de Ratspoutine, votre élève est arrivé.

    L’esquisse d’un sourire se dessine. Rien de mirobolant, les derniers évènements l’empêchant de se réjouir. Mais revoir sa souris était tout de même une bouffée d’air frais dans ses derniers jours asphyxié par l’Ankou.

    Comment vous portez vous ma chère souris?

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Niark
[ Sur la plage au gré du vent ]

Le Rat n'eu pas à attendre longtemps avant de voir, au loin, pointer une petite tâche noir auréolé d'une chevelure blonde ! Diantre le temps d'un instant il en avait oublié que l'heure n'était pas trop aux réjouissance pour beaucoup en Bretagne ces dernier temps, mais au deuil.
Un homme d'Eglise avait disparu, le rat l'avait rencontré quelques fois, mais ne le connaissait pas tellement, et puis le deuil c'est pas un truc de rat vous savez.
Donc la voir si sombrement vêtu, ne lui dit rien qui vaille, mais bon... Pouvait pas lui en vouloir hein ?! Bin ça non ! Mais la tâche lui revenait, d'un court instant, le temps d'un apprentissage, l'instant d'un moment, de lui faire oublier tout cela et de penser à la mer, à la rame, et au rat.
Sans ce bouger, toujours contre la barque, il attendit que la Marie s'approche, et ce n'est qu'une fois non loin de lui, que découlant son divin fessier de la barque il alla à sa rencontre, tout sourire aux lèvres, un brin éméché, mais lucide et frais tout de même... Faut pas abusé non plus !
Un grand sourire dans sa direction, lui prenant la main pour y déposer un petit baisé de bienvenu.


- Votre Grâce, c'est un plaisir de vous revoir ! Profitez donc de ce courtois moment, car une fois dans l'exercice de mes fonctions de professeurs, ça ne rigolera plus.

Se redressant tout en relâchant la main baisée, petit sourire en coin. Leurs relation avait toujours été très courtois, mais à son plus grand plaisir, jamais elle ne l'avait appelé de la sorte, chose qui le fit sourire sur le coup, mais bon hein... Pas trop de protocole non plus !!

Souris, souris, il lui en donnerait de la souris tiens... un beau et fier rat comme lui, quelle insulte ! Une autre personne aurait pris quelques coups dans la trogne, mais bon venant de la blonde, il avait l'habitude et cela le faisait rire. Elle avait au moins une exclusivité sur lui.
Grommelant pour le genre et l'invitant à s'asseoir sur la barque.


- Souris... tsss je vous en donnerais moi de la souris, blondinette !! Bin ma fois, je me porte plutôt bien, je cours entre différent bureaux y tout y tout, mais en règle général ça ira, le jour ou travailler me sape le moral bin j’arrêterais. Mais je vous avoue que ce n'est pas facile tous les jours ma chère.
Et vous ? On a plus trop l'occasion de vous voir dans la vie publique, je ne sais donc pas trop ce que vous devenez mis à part ce que vous m'avez dit dans vos missives.


Essayant de ne pas trop parler de son deuil, non mais, c'est que le rat voulait passer un bon moment avec sa blonde !
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Mai


    Le souffle du rat des sables effleure la peau de sa main. Niark avait été le premier à lui faire un baisemain. C’était devenu un rituel quasiment. Et sans doute que si c’est galante salutation ne se faisaient pas à l’avenir cela lui manquerait.

    Je ne suis plus une «Grâce» vous savez, Niark. Et ça ne me manque pas…
    Marie suffira pour suivre vos enseignements, Ô Maître.


    La pulpe carmin de sa bouche s’étire doucement, alors qu’elle enjambe la barque pour y prendre place. Marie n’était pas mécontente que le cours se passe sur le sable. Elle ne risquerait pas de se noyer ou de se faire dévoré dans d’atroce souffrance par un cachalot. Sait-on jamais !! La mer c’est un truc dangereux… Mais il lui fallait bien l’affronter pour se rendre sur son île. Marick, bien que réceptif à l’idée de construire un pont de 5 kilomètres de long entre l’île et la cote, n’avait pas donné suite.

    « Et vous ? On n’a plus trop l'occasion de vous voir dans la vie publique,
    je ne sais donc pas trop ce que vous devenez mis à part ce que vous m'avez dit dans vos missives. »


    En effet… Je fuis un maximum la vie publique depuis que mes enfants sont nés. Et j’ai toujours du mal à accepter certaines choses donc autant que je me tienne à l’écart. Quand je vois comment mon conseil a fini mon mandat, et comment nos remplaçants gèrent le pays depuis… Ce me dépite un peu. Ma vision de la politique est trop différente de celle de la majorité, sans doute…

    Les mains d’albâtres se saisirent de l’une des rames,
    et tracèrent un sillon dans la marée poudreuse qui les entourait.


    Je ne deviens pas grand-chose. Je m’occupe d’élever ma progéniture à l’écart de tout et de veiller mon époux qui est souffrant. Je suis trop en désaccord avec les bretons pour faire quoi que ce soit de plus. Entre Douchka qui enterre la Bretagne en se plaignant et Myrlin qui se plaint en enterrant la Bretagne, ni le duché, ni le grand-duché ne m’attire. Riwan m’a conseillé de partir en voyage… C’est ce que je vais faire je pense. L’idée est plaisante.

    Enfin bref...
    Ca ne m'apprend pas a vaincre les flots sauvage tous ça, mon cher ami !!


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