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[RP/IG] Quand la Touraine se prend pour Dieu, ca donne...

--Amaury
Le traine savate, qui ne porte ni capuche, ni rien pour se masquer un visage constellé de tache de petite vérole, hausse une épaule pour se dégager de la paluche de l'inconnue.

A découvert ? bah j'vois pas c'que j'peux faire de plus ... j'va pas me balader à poil quand même ! Pis j'bosse seul, j'suis pas partageur, déjà que y'a pas grand chose à gratter... Quant à ta duduche, tu peux bien y tenir hein. Moi j'trouve qu'elle gache le commerce. La Touraine d'vient la bête noire d'tous les passants, voyageurs et autres poches pleines. M'efin j'm'en fous, j'peux toujours m'balader ailleurs, j'suis pas sectaire, moi...

Un petit rire de gorge à l'évocation du Cartel.

J' te repète, j'aime pas partager.

Quant à la réponse de la duduche si bien nommée, il ne prend pas le temps de la lire. Après tout, si elle a le temps de répondre à une annonce qui n'allie à son ridicule que son second degré, elle a bien le temps de gérer son courrier. Bien une gonzesse ça tiens...

Amaury s'éloigne de la place, la campagne l'attend. Et ouais, une capuche tiens... quoique c'est plus la saison. P'têtre à l'automne.

Je rappelle à toute fin utile qu'un PNJ est un personnage à part entière, considéré comme tel par la censure, qu'ainsi donc il ne s'agit pas forcément d'un PJ masqué ou grimé. Tout le monde n'est pas de mauvaise foi, et on peut avoir le droit de s'amuser sans que vous y voyiez une attaque personnelle ou HRP. Sur ce, bon jeu.
Kayhan
La brunette sourit, et lance à la silhouette qui s'éloigne.

Alors signe tes affichettes de ton nom, quel qu'il soit mon grand.
Je crois pas t'avoir entendu le donner.
Bon vent et bonne route, donc.


On est au jus merci, mais ce PNJ n'a pas donné son nom, ni à l'oral, ni à l'écrit. Et la réponse était RP et cohérente. On a aussi le droit de s'amuser avec un PNJ qui déboule, sans que ce soit avec l'idée qu'il y avait une attaque HRP derrière. Stop à la parano
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Tayabrina.reudi
[où comment se debarasser des vermines]

Du fond du château, elle se doutait que tout allait partir en cafouille, après tout, jamais elle n'avait dit qu'elle n'avait pas le temps pour quoi que ce soit. Mais, se refusait à répondre pour les autres. Mal interprétation ? Encore les fantômes qui viennent hanter le conseil en place ? Jalousie certainement !

Au château les dossiers s'accumulent et elle sourit doucement en voyant ses conseillers oeuvrer. Mais,pourquoi la dame blanche ne lui répondait plus. Groumpftt aurait-elle disparu, enlèvement ? Et elle s'inquiète pour la dame, comment nourrir leur amitié si celle- ci ne donnait point des nouvelles ?

Soupire et elle se dit " ça y'est, la fête est finie..."

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Lulue
[Vendôme... Mpfff, comment ça qu'elle est en train de changer de préféré la Duchesse?!?]

La Brune avait passé une bonne nuit - ben oui parce que ça intéresse tout le monde hein ! - et impatiente, vérifia si un Pigeon Ducal l'attendait sur le rebord de la fenêtre. Son Brun serait là, à tout les coups il croirait qu'elle a un amant !

A la bonne heure... oui parce qu'il était tôt... toutes les deux semblaient avoir un rythme de sommeil a peu près équivalent et c'est donc devant son petit dej' que l'Inaccessible lu la missive. Un sourire, puis deux, puis trois. Mouais, c'était pas une fontaine non plus la Blanche, l'était plutôt du genre impassible hein !

Dans la matinée et le début d'après midi, le Chevalier entendit bien, d'une oreille distraite quelques remarques grasses sur cette affaire. Voilà donc qu'ils entraient dans la danse. C'est qu'elle aurait presque faillit attendre ! Ah les "jazzeurs", toute une histoire à eux tout seuls... En même temps, celui qui n'était pas content c'était la même la chose. Il n'avait qu'à prendre ses clics et ses clacs et regarder ailleurs si elles y étaient. Eh ouais, Lucie n'avait d'yeux que pour sa nouvelle meilleure amie... Pis la famille et tout et tout, bien entendue. Mais les inconnus qui n'avaient rien à voir dans cette histoire, elle s'en tamponnait royalement. 'Fin ils sont ingrats quand même, ils pourraient la remercier de mettre de l'animation dans leurs journées. Tiens, cette pensée lui rappela le Berry... Les Tourangeaux ne seraient-ils pas les cousins cachés de Poilu and co?

L'idée l'amusa tellement qu'elle se sentit d'humeur à répondre à la Duchesse.


Citation:
De Nous,
Lucie de Castelléo, dicte « Lulue », Grand Fauconnier de France, Chevalier de la Dame Blanche à l’Ecu Vert et Dame D’Aubessagne

A Vous,
Tayabrina Reudi, Duchesse de Touraine


Votre Grasce,

Décidément, vous faites tout pour que je me sente comme chez moi et chouchoutée, par conséquent serait-il possible de faire venir un bout de LD par ici? Hum, j'ai peut-être la folie des grandeurs tout à coup...
Cela dit, ma nuit fut excellente. Et la vôtre?

Quant aux ténèbres, je les ai domptés, depuis le temps que je titille plus de raison la Grande Faucheuse. Allez savoir on a même peut-être bien signé un pacte.

Il est vrai que j'aurais pu dire plus clairement les choses, mais ce n'est guère mon passe temps favori. Je préfère laisser les gens réfléchir sur ce qu'ils ont pu louper. Après on risquerait de m'accuser d'être moralisatrice ou de donner des ultimatums, vous comprenez? Et puis avouez-le, vous vous êtes amusée.

Ensuite, si les prunes me vont bien au teint, tout comme le rouge, la tisane risque de me faire rouiller. Vous avez quelque chose contre la Clairette? A moins que vous ne soyez plutôt Calva?

Remarquez tant que vous ne me proposez pas de poisson... Non parce que vous avez déjà fait une étude sur les conséquences et autres effets néfastes d'une consommation trop abusive de cet aliment? Nous avons été surpris de le constater à Chinon lors de notre Convalescence. Toutefois heureusement, les cas les plus irrécupérables ne sont que rares.

Bref, je ne vais pas vous prendre plus de votre temps, parce qu'il parait que vous écrivez d'autres missives à quelques inconnus, et cela me peine énormément. Moi qui me pensais être votre favorite, j'en ai presque le cœur de la petite femme toute fragile que je suis, brisé.

Respectueusement,

Faict à Vendôme le quatorzième jour du mois de mars de l’an grâce mille quatre cent soixante.




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Tayabrina.reudi
[La fête recommence !]

Une discussion lassante avait lieu au moment où le coursier arriva et elle reconnu très vite le sceau la duchesse. Sauvée ! Simulant une urgence, on voyait une duchesse ronde deboulait dans le couloir du château. Elle Passa la tête dans le bureau du juge et lui envoya un baiser volant discrètement. Fallait pas trop se montrer pendant le travail il parait. l'image, l'étiquette toussa.

Puis elle s'enferma dans une chambre retirée du château et entreprit d'écrire à sa correspondante qui s'est faite désirer. Fallait continuer à alimenter cette amitiée naissante. Après tout, elle était duchesse la Taya, si elle n'était pas douée pour apaiser les tensions, fallait trouver un autre job hein.

Donc, ravie et heureuse aussi soulagée de savoir que la coupine allait parfaitement bien et n'avait pas perdu son envie de correspondance avec elle. Elle gratouille le parchemin avec soin et fit repartir rapidement le coursier vers la blanche.

Citation:
    Ma blanche colombe,

    Ne me refaites plus jamais cela. Pourquoi tant de temps à me répondre ? Je me suis languie de vous toute la journée, mon sang à viré plusieurs fois en n'ayant plus des nouvelles de vous.

    Comme vous êtes amusante de penser que je puisse vous être infidèle, bon, j'avoue avoir répondu à un homme que personne ne connait. Et qui dit que je ..Enfin vous connaissez certainement la petite histoire. Toute la Touraine en parle, c'était d'un ridicule, je ne vous en parle pas. Je devais tout de même sauver l'image d'uns de mes conseillers qu’il essayait de ternir. Vous me pardonnez ?

    On a faillit perdre nos spectateurs et admirateurs. Quel jaloux cet homme alors, il voulait certainement un vélin de moi. Un espion croyez vous ? Car, figurez vous qu'il était au courant des affaires concernant nous deux. Quelle intrusion dans notre vie, n'est-ce pas ?

    Sinon, oui, j'ai bien dormi et bien réveillée également. Mais vous ne m'avez pas répondu pour l'invitation de venir chez nous, je vous présenterai mon époux. Bien entendu pas de poisson. J'en ai horreur également. Je ne vous savais pas friande de breuvage alcoolisé, ce sera calva, mon époux également en raffole. Il se fera un plaisir j'espère de vous accueillir chez nous.

    Ah oui, figurez vous, que j'ai fait préparer un panier garni en miches chaudes pour le mauvais garçon qui était en votre compagnie. Il sera également ravi de retrouver épée et bouclier.

    Et ma foy, pour le LD, rêvons un peu. Si cela puisse aider, pourquoi pas ? Peut-être pouvons nous en parler plus calmement autour du fameux Calva promis ?

    Lulue, vous me pardonnerez j’espère d’avoir écrit à cette tâche humaine qui sème la zizanie et vous me donnerai plus souvent de vos nouvelles n'est ce pas ? Dans mon état il ne faut pas m’attrister.

    Bisou x 4
    Signé et daté de nos mains à Tours,en ce 14 Mars 1460
    Tayabrina Reudi, Duchesse Touraine.

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Lulue
[Vendôme... les affaires reprennent, les missives aussi]

Au verger, ce n'était plus vraiment la Blanche qui avait envie de jouer mais la femme, la soeur qui serrait les dents. Ainsi donc il était noté quelque part que les De Castelléo morfleraient plus ou moins sérieusement à travers le Royaume? Et bien soit, autant que les baffes arrivent toutes en même temps !

Et puis elle avait eu des nouvelles de son duché qui était loin d'être à la fête, peut-être faudrait il qu'elle écourte son séjour plus vite qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

Le coursier Tourangeaux la trouva et sans attendre, Lucie lue la missive de tiopine.


Citation:
De Nous,
Lucie de Castelléo, dicte « Lulue », Grand Fauconnier de France, Chevalier de la Dame Blanche à l’Ecu Vert et Dame D’Aubessagne

A Vous,
Tayabrina Reudi, Duchesse de Touraine


Votre Grasce,

Veuillez me pardonner de m'être faite désirer mais il parait qu'il est important de l'entretenir si l'on veut qu'une relation dure... Moui j'ne sais pas qui a été si affirmatif sur cela, mais ma foi, il fallait que je teste si cela était exact.

Plus sérieusement, je joue aux infirmières et comme je vous le disais dans une autre missive, il était temps que je commence à reprendre également mes occupations, dont des histoires de famille qui me chagrinent.

Pour l'invitation, sachant qu'il n'y aura pas de poisson, je ne puis qu'accepter et vous en remercier. A dire vrai, j'aimerai également m'entretenir avec vous d'une personne que nous connaissons toutes deux. Toutefois, je dois également vous prévenir que je vais sans doute partir plus tôt que cela n'était prévue, votre époux sera surement ravi de vous voir moins souvent pendu à votre plume !

Ensuite, pour parler de l'affaire dont je fus un peu jalouse, que voulez-vous que je vous dise? Tout fini toujours par se savoir. On ne peut empêcher les gens de parler entre eux et donc de s'exprimer. Cela est même indispensable, même si pour cela il faille entendre les pires âneries. Qui sait, peut-être bientôt on nous demandera des autographes... faudra penser au service de sécurité !

Ah oui, je ne doute pas que mon mauvais garçon saura être heureux de la nouvelle ! Il va pouvoir se remettre sur pied avec sérénité et cela est une excellente chose !

Je ferais mon possible pour vous donner plus souvent de mes nouvelles, mais si je tarde, ne vous inquiétez point, mon inspiration est plus florissante en fin de journée, je ne sais guère pourquoi d'ailleurs...

Soyez sage !

Respectueusement.

Faict à Vendôme le quatorzième jour du mois de mars de l’an grâce mille quatre cent soixante.




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Hansreudi
[Retour à la Ville Aux Dames]

Le Balafré était afféré à son bureau de juge au château de Tours. Afféré le mot était peut-être un peu fort. il essayer de griffonner certains décret et textes de lois, qui...enfin, bref, ne revenons pas sur les choses qui fâchent. mais il ne baissait pas les bras pour autant et il avait fait le serment d'être là en tout temps, tout lieu et toute circonstance pour son épouse, qu'il la soutiendrait de toutes ses forcent. Et quand il faisait un serment il le tenait.

Sauf que là il se faisait tout de même bien chier. Il avait noirci des pages et des pages de vélins en jouant au tic-tac-toe, au pendu, à la bataille navale...bon tout seul c'est tout de même vachement plus aisé de trouver le bateau d'en face, à essayer de dessiner sa Belle avec son gros bedou. Putain, si elle tombait sur ce dessin là il finirait dans l'auge à porc du pécore du coin.




Heureusement que sa Belle lui trouvait quelques taches à accomplir et notamment prendre connaissance des courriers qui étaient adressés par cette fameuse Dame Blanche.

Ahhh quand on pense à la louve, on voit passer la chevelure châtaigne de la Duchesse dans l’entrebâillement de la porte de son Balafré d'époux. Juste le temps de ranger son travail actuel sous une pile de décret et jugement, de recevoir un baiser arrivé en pleine face à la vitesse d'un carreau d’arbalète, d'armer le sien pour lui renvoyer, qu'elle avait déjà disparu. Elle lui faisait le même coup à chaque fois. Comme en taverne d'ailleurs où il avait plus souvent tendance à rouler une pelle aux murs qu'à elle, filante comme l'étoile brillante et lumineuse qu'elle était.

Et voilà, une journée de travail abattue. Hormis le morpion et la bataille navale, il avait quand même tombé du boulot. Non, non sérieusement, il avait pas beaucoup de qualités, mais c'était pas une feignasse.

Mission lui avait été donnée. Double missions d'ailleurs. déjà retourner au domaine de la Ville Aux Dames et s'assurer avec leur intendante de choc que tout serait prêt pour accueillir la dite "Lulue". Et mission deux, trouver des marchands ambulants pour effectuer une mission de quatre jours. Et comme d’habitude, c'est également l’entendante qui s'y collerait. Elle avait plusieurs casquettes Hilde. Mais intendante n'était pas une partie de plaisir. Les serviteurs du domaine avaient un grand besoin d'être repris en main. Et c'est ce qu'elle faisait depuis qu'elle était arrivée à leur service. Les Reudi n'avaient rien à redire sur son investissement et son dévouement, elle menait la maison à la baguette. Même que des fois en rentrant le soir au bercail le Balafré devait presque s'équiper de patins aux bottes pour ne pas dégueulasser le parquet qui venait d'être ciré. Pas l'habitude lui de faire gaffe à ses affaires. Heureusement qu'une fois dans leur appartement, il était tranquillou et redevenait l'homme qu'il était au fond de lui.....comme tout homme certainement. Les pompes retirées sans ses pencher aidé d'un pied, puis du second, les braies balancées dans un coin de la pièce, la chemise dans un autre. Une vrai tuerie quand il se dessapait. D'un bond il se jetait sur le plumard, avant d'aller barboter, après un repos d'un quart d'heure dans son bain parfumé. Et l'inondation qui s'en suivait. Et comme l'avait évoqué Jean FROISSART dans ses chroniques, le bain du Reudi correspondait bien à un "courant marin violent, qui se fait sentir dans un passage étroit". Un raz-de-marée pour faire plus simple.

Bon, il était tant d'aller remplir sa mission. Vérifier avec Hilde que les larbins étaient à leur poste, que les cuisines tournaient à plein régime, que le menu était adéquate....pas de poisson, surtout pas de poisson. Pourvu qu'un con ne se radine pas avec un cabillaud en croute de moutarde et de flocons d'avoine,frites de panais et mayonnaise à l'ortie. Rien que le nom déjà était difficile à sortir, alors à manger.

Il ne savait pas ce que l'intendante avait prévu, mais ils se devaient de faire bonne figure et de donner l'image d'une Touraine accueillante et surtout capable de reconnaitre ses fautes et de s'en faire pardonner.

Un soupire, une pensée pour sa Belle qui était encore au château entrain de lire ses courriers, ou d'y répondre. Épouse qui lui manquait à cette instant....qui lui manquait dès qu'il n'était pas derrière ses miches.....pour les contempler déjà.

Bon, revenons à nos moutons...ahh oui, tiens du mouton...quoique non, trop fort le mouton, si c'est pour avoir les doigts qui puent toute le reste de la soirée pas la peine.

Il fila voir leur intendante qui balançait des poignées d'ordres dans tout le manoir et qui ne semblait pas des plus commode à ce moment là.

Comment lui demander si elle peut partir commercer à l'extérieur du Duché. Peut--être qu'il fallait mieux attendre? Et leur marmot qui passe comme une flèche, son épée en bois à la main entrain de pourchasser une souris à "Tuyer". Il avait changé de cible, passant des "agnaignées" aux "soullis". Il progressait leur petit bonhomme...sauf en langage. Tiens et pourquoi ne pas le faire embarqué par l’intendante, marchande ambulante et dernière pucelle de Touraine?


Bon, alors Hilde, on en est où? Ça avance? t'sais qu'faut pas d'poscaille hein !!!! Les femmes n'aiment pas ça. Donc c'est viande, viande, et viande...même en dessert j'suis sûr qu'il faut qu'ce soit viande.

Dis euhhhh.....non, mais j'te dirai après.......


Il se frotta les main en entrant dans la cuisine. Pas encore au jus de ce que c'était mais ça sentait rudement bon. Ça changerait des trucs qu'ils avaient bouffé tous ensembles à Tours le jour où la traitresse de d'Anclair avait ouvert les portes de la ville au troupes du Ponant. Là non plus il ne savait pas ce qu'il avait bouffé, mais ça avait un gout de "reviens-y pas".

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Le Reudi à venir, incarné par Hansreudi


Mais quand ma mère va t-elle arrêter de courir dans tous les sens? Un coup à droite, un coup à gauche. Et ça ballote là-dedans...j'ai envie de vomir mais je peux pas, je vais pas vomir dans mon chez moi. Bon, je suis un peu à l'étroit là. C'est pas que je suis pas bien hein. c'est chaud, je suis toute la journée entrain de me baigner. Mais c'est la place qui manque.

Et c'est reparti. A droite à gauche. C'est qui cette voix? C'est qui mon "tendre démon"? Pis c'est qui Gati? Et mon bailli? Et mon Chambellan?

Mais maman, je veux voir qui c'est moi. Qui c'est qui te fait courir de la sorte.

Maman j'ai soif. Tu peux me balancer un coup du truc que tu boire, qu'est jaune et qui pique puis qu'après je vois tout en double. J'ai soif.

Tu sais que si je plaque mon oeil sur ton ventre, ben je peux voir des formes? Ben vous êtes pas beaux. J'ai peur, vous êtes gros.......ahhh c'est quoi cette tête qui vient t'embrasser le ventre et qui me parle?

Bon, moi je reste, je veux plus sortir. c'est pas beau dehors.
Hildegardeii
La vaste entrée était glacée. En cette fin d’hiver, les journées commençaient à s’allonger mais le froid persistait. Le pâle soleil n’arrivait pas à réchauffer les épais murs du manoir.

Remuez-vous ! Faites rentrer du bois bien sec et allumez de grands feux dans les cheminées. Notre duchesse reçoit et il ne sera pas toléré que les convives aient froid ! Elle tapa dans ses mains pour activer les gens de la maison.

En quelques jours, elle avait fait connaissance avec le logis et ses occupants. Les époux Reudi, trop occupés par leurs fonctions, ne pouvaient pas assumer l’organisation du manoir eux mêmes. De façons, des personnes de leur rang ne devaient pas s’abaisser à ces basses besognes !... Même si il leur arrivait parfois de venir partager une chopine dans la cuisine…

Les cuisinières s’afféraient, les poulardes rôtissaient et des cochons de lait tournaient au-dessus des braises des cheminées. Un doux fumet montait dans les narines et faisait saliver.
Les femmes de chambre s’étaient réparties dans les différents appartements du manoir afin d’éliminer la poussière qui s’était accumulée pendant l’hiver. Les chiffons claquaient, de l’herbe sèche était amenée dans les chambres pour assainir et parfumer les pièces. Dans les chambres d’amis, les lits avaient été garnis de draps frais pour accueillir les invités de marque.

La cave et la réserve avait été réapprovisionnées. L’unique clef était dans la poche d’Hildegarde et personne ne pouvait y accéder sans son assentiment. Cela évitait les disparitions de chopines et autres jambons pendant la nuit ! Souvent, c’était le maître des lieux qui descendait discrètement lors de ses fringales nocturnes. Tout le monde le savait mais on faisait mine de chercher le coupable sans jamais le trouver...

A l’extérieur, les écuries avaient été récurées de fond en comble. Ca sentait bon le foin. Les chevaux, en pleine forme, hennissaient au passage des palefreniers.
La volaille qui divaguait partout à son arrivée au manoir, avait été rassemblée dans le poulailler réparé, et on avait nettoyé les dalles de la vaste cour.

En haut du donjon, l’oriflamme de la famille claquait au vent.
Le manoir resplendissait. Tayabrina pouvait recevoir les dignitaires du pays.
Tayabrina.reudi
[Des heures après ou plus précisément le lendemain]


La dernière missive de la blanche la laissa perplexe.

Qui aurait cru cela ? Après des échanges et des échanges de missives. La duchesse et la blanche colombe allaient se rencontrer pour parler d'une affaire qui ne concernait pas l'affaire de la faucheuse.

Alors elle accepta en nourrissant cette envie qu'elle avait de rencontrer enfin cette fameuse dame qui ces temps ci lui donnait du courage sans le savoir à rester pour diriger ce duché pas comme les autres pour beaucoup, mais certainement un duché de parole.

Ainsi c'est l'époux qui se chargera de trouver qui ira au chevet de la petite Cassandre et de son escorte. L'esprit déjà moins encombré, ne se doutant aucunement de ce qui se tramait au manoir. Encore une journée qui se passa au conseil où elle trouva tout de même un peu de temps pour s'adonner à sa passion du moment.

Ecrire à sa mie.

Citation:

    Ma Lulue, Dame D’Aubessagne,

    Peinée je suis de savoir que vous partirez bientôt. Heureusement que vous me confortez en acceptant notre invitation. Enfin, je vais découvrir le visage qui se cache derrière ces missives particulières? J'ai hâte. Ce sera pour moi un honneur de rencontrer ma dame aux épines, je ne doute point que vous êtes une bien belle rose et que nous allons enfin pouvoir dialoguer.

    D'un sujet épineux ? J'espère pas, car, au manoir tout est préparé d'une façon a ce que vous oublier ce malheureux incident qui va nous conduire à partager un calva.

    On vous attend ma mie.

    Bisou, bisou.
    Signé et daté de nos mains à Tours, en ce 15 Mars 1460
    Tayabrina Reudi, Duchesse Touraine.

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Lulue
[Quelque part entre missives et chevet]

La journée passa à vive allure. Les deux femmes semblaient bien occupées leur passe temps favoris de ces derniers jours ayant ralenti. Toutefois l'impatience gagnait la Blanche de ne point voir le coursier pointer à nouveau le bout de son nez. Avait-elle dit une boulette?

Enfin désirée lui répondit, et a nouveau un sourire. Avant d'aller se faire un brin de toilette, histoire de ne pas arriver chez le couple Ducal, avec les vêtements qu'elle avait mis pour aller cueillir des fruits, elle prit place derrière le bureau.


Citation:
De Nous,
Lucie de Castelléo, dicte « Lulue », Grand Fauconnier de France, Chevalier de la Dame Blanche à l’Ecu Vert et Dame D’Aubessagne

A Vous,
Tayabrina Reudi, Duchesse de Touraine


Votre Grasce,

Le temps presse du départ est moins urgent alors ne soyez pas trop peinée. Figurez-vous que mon Suzerain pratique des choses amusantes avant que je n'ai le temps de le rejoindre ! Tsss j'vous jure, ce n'est plus ce que c'était.

Vous verrez que la Dame aux épines comme vous dites, n'a rien de particulier. Pas de bras en trop ou en moins. Idem pour les jambes et la tête.

Pour le sujet, j'espère bien qu'il ne sera pas épineux, ce n'est point dans ce sens que je souhaite l'aborder en tout cas.

Je termine quelques soins et je suis là sous peu. Nous allons enfin voir à quoi nous ressemblons. Hum tâchez de ne point prendre trop peur !

Respectueusement.

Faict à Vendôme le quinzième jour du mois de mars de l’an grâce mille quatre cent soixante.






Missive en trop? tsss vous savez pas c'que c'est une idylle vous !
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Hansreudi
[Opération "Réception à la Ville Aux Dames"]

Et voilà, il s'y attendait le Balafré. Dernières consignes balancées par son épouse de Duchesse, entre deux signatures d'annonces. C'était lui qui allait devoir recevoir la fameuse Dame Blanches. Car comme de bien entendu, elle avait encore du boulot par dessus la tête à régler de toute urgence au château. A ce rythme, elle aller quicher le futur Reudi sous le bureau en signant une lettre qui ne pouvait être différée.
Dès qu'elle lui eut signifié son rôle et sa mission, le Balafré se teint d'une jolie couleur livide. En regardant bien on arrivait même à voir au travers de lui.

Dernier tour de vérification devant le manoir avant l'arrivée de la Dame. Hilde gérait d'une main de maitre de son côté. Qu'est ce qu'elle avait prévu de leur faire servir ce soir? Surprise.

Il faisait les cent pas devant l'entrée à en creuser une trancher dans le sol. L'actuel juge de Touraine savait maintenant ce que pouvait ressentir un accusé dans l'attente du verdict qui allait lui tomber sur le coin de la gueule. La pauvre, elle avait pas épousé le plus porté sur l'étiquette et les ronds de jambes du royaume. Il s'était tout de même sacrément bonifié. Elle l'avait transformé. Il ne buvait plus. Enfin, juste pour la convivialité. Et il n'était plus que l'ombre de sa vulgarité passée. Même plus un gros mot, plus une injure, plus.....son regard se porta sur la haie qui ceignait le chemin menant jusqu'au manoir.


Putain d'bordel à cul. C'est quoi que c'te haie taillée à la con?

Hilde !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilde. On a personne pour s'occuper du jardin?

Euhhh oui, il n'était même pas au courant du personnel qu'ils avaient pour ouvrer au domaine. En espérant que l'intendante trouve rapidement une solution, sinon c'est à l'épée qu'il allait régler le problème. Une haie taillée comme ça, qu'on aurait dit la vague du siècle sur la plage de la Teste de Buch c'était hors de question. Ils allaient passer pour des négligeants et ça c'était négatif. Déjà qu'en accueillant la Dame il serait le reflet de son épouse et de celle de toute la Touraine, il n'était pas envisageable de laisser ça comme ça. Pourquoi pas laisser chier les chevaux sur le chemin et ça ferait de jolies pas Japonais aussi?

Hilde !!!!!!!!!!!!!!!!!! Trouve moi un type pour égaliser ça, ou j'rase la haie !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ça commençait bien. Sous les meilleurs auspices. Manquait plus qu'un vol de pigeons passe au dessus de la Lulue en question au moment de son arrivée et lui débourre dessus et c'était le pompon.

Ahhhh, chier, il allait oublier de remonter du Calva de la cave. Parait que la Dame en boit des pleins tonneaux. Là ils allaient au moins s'entendre sur un point. Ahh ben non c'est vrai il boit plus....ohhh mais comme ça allait être conviviale, il pourrait.


HILDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Qu'est c'que j'fais moi en attendant?

Ahhhh p'tain, m'habiller.


Les marches montées quatre par quatre, un habillage aussi rapide avec son costume de circonstance. Une giclé d'un mixage lavande-musc sur la tronche et les cheveux, pas trop quand même, pas une tafiole non plus le Balafré, une descente des escaliers quatre par quatre, sans se casser la gueule pour une fois, c'est à noter d'une pierre blanche d'ailleurs et hop !!!! un dérapage sur le gravier, qu'il tente de remettre de la semelle de ses bottes, les mains sur les hanches, à tenter de reprendre son souffle et à regarder cette haie qui était toujours avec sa gueule en biais.

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Hildegardeii
Hans était vraiment sur les nerfs. Son récent sevrage doublé de l’idée d’être père une nouvelle fois doit le travailler pensa Hildegarde. Panique à bord, le capitaine braille aux matelots !

Je viens, je viens Messire Hans, ne vous agitez pas comme ça. Notre Duchesse est déjà suffisamment impatiente à l’idée de recevoir qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter !

Elle se dépêcha de le rejoindre sur le pas de la porte du manoir, non sans constater avec effroi que les escaliers et l’entrée étaient tout crottés à nouveau.
Nettoyez moi ça rapidement avant qu’ils n’arrivent !dit elle à une femme de chambre qui passait à ce moment là.

C’est qu’elle était maniaque la Hilde, à l’affut de la poussière et de la fiente oubliée. Et avec Hans qui cavalait partout des écuries jusqu’à sa chambre, il y avait de quoi faire !


Hilde !!!!!!!!!!!!!!!!!! Trouve moi un type pour égaliser ça, ou j'rase la haie !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quoi la haie ? Mais ce sont quelques rosiers qui bientôt seront en bourgeons et donneront de magnifiques fleurs ! Si on les coupe maintenant qu’ils ont démarré, ça donnera rien et vous savez combien votre épouse aime leur parfum… Bon les buis, je veux bien, ils sont un peu échevelés mais ya pas mort d’homme. Notre jardinier va s’y coller avec l’arpète et en deux temps, trois mouvements, vous aurez votre haie bien taillée à l’entrée.
Hildegarde apostropha l’homme qui était affairé près des écuries à aiguiser ses cisailles. Nicolas, prenez vos fils avec vous et allez égaliser les buis. Il faut que tout soit parfait pour l’arrivée des invités de Nostre Duchesse. Et arrangez aussi les plessis là autour des deux arbres de l’entrée, ils sont un peu défaits…

Hilde fit rapidement le tour de la cour. Tout était en ordre. Elle fila ensuite vers les cuisines pour voir si tout se passait bien…
Tayabrina.reudi
[Le manoir]

Une année. Une année que la châtaigne ne s'était pas offert le luxe de se détendre. Et voilà qu'enfin elle trouva du temps pour elle. C'est après avoir laissé le château entre les bonnes mains de ses conseillers qui bougeaient dans tous les sens qu'elle se fit ce petit plaisir de regagner son manoir. Encore une fois un baiser volé à son époux en toute discrétion. Et voilà qu'en plus du baiser, elle dérobe un parchemin semblant volontairement caché sous une pile d'autres documents. Mais elle avait le flair pour dégoter ce que le Balafré pouvait bien tenter de lui dissimuler. Et voilà le fameux parchemin trouvé. Mais que pouvaient bien être ces étranges dessins. Une moue que seule la Châtaigne pouvait esquisser sur son visage, un plissement des yeux, suivi d'un léger grognement intérieur.

L'époux payera pour cette caricature, dans sa tête elle avait déjà un prix. Une nouvelle robe et pourquoi pas une belle bourse d'or également. Ou plutôt une douloureuse punition. L'épouse saura en tirer avantage de ce petit laissé aller de son tendre démon.

Si tout était prêt, elle aussi elle l'était, vêtue d'une robe bordeaux brodée de fil d'or, les cheveux au vent. Le visage enfin détendu et reposé, elle regarde amusée son intendante qui abat des montagnes pour que le paysage soit beau. Et son époux qui faisait tout pour que la dame aux épines puisse s'extasier en découvrant le jardin. Après avoir balayé ses craintes de rencontrer enfin cette mystérieuse dame qui elle ne savait pas comment mais avait attirer l'attention de la duchesse et piqué sa curiosité. Alors que leur correspondance ne présageait rien de bon, à force de taquineries les deux femmes avaient quelque chose en commun. Mais quoi ?

Elle finit par regagner la grande pièce, attendant que son époux se pointe pour lui servir un bon verre de vin. D'une erreur allait naître une complicité ? C'était un grand jour pour la Châtaigne. Elle avait su réunir et non disperser, sa mie épineuse en était la preuve vivante? Souhaitons que la dame est en route !

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Lulue
Et elle se prenait la tête, la Blanche, pour savoir si un chignon était plus préférable que des cheveux en liberté... une vraie gonzesse. Pas qu'elle n'était pas du genre coquette, mais il fallait avouer que sur le front, la tenue vestimentaire et la coiffure étaient vite trouvés. Fallait que ça soit juste pratique. Elle qui avait horreur des mondanités, pourquoi avait-elle accepté au juste? Ah oui, mettre un visage sur un nom et plus particulièrement une écriture. Le Chevalier avait donc opté pour un chignon qui tenait majoritairement ses cheveux, par une broche métallique, laissant tomber sur sa nuque des mèches donnant l'impression que la coupe n'était pas aussi travaillée qu'en réalité.

Dans la malle qu'elle avait embarquée avant de quitter le Maine, Lucie prit une bouteille de calva, puis de la clairette aussi parce que "son" LD, elle voulait l'emporter partout où elle allait. Et puis elle prépara également une robe qu’elle enfilerait pour la soirée dans une auberge une fois la ville aux dames atteinte. Pour l’heure il était temps de préparer Hasufel, elle avait promis qu’elle serait là sous peu, il était donc temps de prendre la route.

Le trajet se fit sans encombre bien que les routes semblaient peu sures ces derniers temps. Une fois arrivée dans ladite ville, la Brune trouva une auberge afin de troquer ses braies contre une longue robe de soirée blanche dont le buste était souligné par des motifs brodés bleu nuit. De fines bretelles, dont celle de gauche arbore un nœud sophistiqué, descendaient point trop provocateur, mais ayant cet avantage certain de mettre ses formes en valeur, selon un Barbu qu’elle connaissait depuis maintenant toute une vie. Elle avait ensuite disposée une ceinture purement décorative de mailles de tissu agencées de façon complexe, dont le ton bleu nuit rappelait les motifs du buste. Avant de quitter la chambre, elle étala un peu d’eau de rose sur sa peau, aux endroits "stratégiques". Bien longtemps qu’elle n’avait point ressemblé à ce point à une femme. Quelque chose comme 9 mois. Alors oui, elle avait mis le temps. Cette fois, totalement prête, la Brune monta en Amazone son destrier afin de rejoindre plus rapidement le Domaine Ducal, suivant les instructions qu’on lui avait données un peu plus tôt.

Arrivée devant la herse du Manoir, le Chevalier ne brailla pas. Non non. C’était une chose dont elle avait horreur. Nan parce qu’il fallait avouer qu’hurler devant des grilles alors que y’a personne devant, parce que le garde il était à son poste, ça ne donnait pas l’air finaud. Elle attendit donc sagement qu’on capte sa présence…

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