[RP]Tout vient à point...

Clelia

.. A qui sait attendre...

[Troyes, Taverne L'Escargot Baveux]

Une nouvelle taverne venait d'ouvrir à Troyes, Clelia s'y était rendu pour en féliciter le nouveau propriétaire. Malheureusement, le sol méticuleusement propre et donc très glissant eu raison des derniers jours "paisibles" de grossesse de la jeune fille.
Une glissade, le travail qui commnce, deux rencontres...

[Domaine de Fergus]

Cela faisait une dizaine d' heures qu'elle avait glissé dans la taverne d'Abelamos.
Cela faisait une dizaine d'heures qu'elle ressentait de violentes douleurs dans tout son corps.
Cela devait faire huit heures qu'elle ne comptait plus le temps qui s'écoulait.

Elle avait été transportée, bon gré, mal gré, au domaine de Fergus, installée « confortablement » au milieu d'une quantité de linges propres et sa suivante, Leceline, veillait à ses côtés.

Gwenhwyvar était partie en manoeuvres avec son armée et n'avait pas envoyé de nouvelles si bien que la jeune fille ne savait pas si elle était ou pas revenue en Champagne.
Pour l'heure, le domaine était vide et silencieux et seuls résonnaient quelques cris de Clelia au fur et à mesure que le travail s'accélérait.

Le temps passa, l'angoisse se fit plus grande, la délivrance imminente. Aux cris de douleur se mêlaient quelques pleurs.

J'en peux plus! J'en ai maaaaarre! Mais qu'il sorte! Aaaaah! Mais c'est pas possible!! Maiiiis...

Bientôt, plus aucune parole ne sortit de sa bouche, plus le temps de penser à parler, plus l'envie de faire un effort supplémentaire quand tout son corps la faisait souffrir. Non, juste le strict minimum, faire sortir cette « chose » puisqu'elle le voulait tant puis dormir. Dormir.
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Wendoline

Clelia avait été transportée au Domaine de Fergus, naturellement elle l'avait accompagnée et lui tenait toujours la main.

De son autre main elle lui tamponnait les temps et tentait de la rassurer.

En franchissant les grilles du Domaine, elle repensait au passé et était loin de se douter d'y revenir.....

Confortablement installée sur une couche, on avait apporté eau chaude et linges. La jeune femme livide, haletante sous l'effet des contractions.

Je suis là Clelia, votre bébé veut arriver, je vais ...... elle regardait autour d'elle, tout à coup paniquée puis se ressaisit...... vous aider !
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Clelia

Un regard vers Wendoline, reconnaissante. Toujours sa main dans la sienne, sa présence lui faisait le plus grand bien, elle n'était pas seule dans sa galère.

Si elle avait été en pleine possession de ses moyens, elle aurait remarqué que son alliée dans cette terrible épreuve n'était pas toujours rassurée elle-même.

Fort heureusement, elle était trop occupée à maudire le petit être qui voulait sortir pour se concentrer sur autre chose.

Et ce fut à grands renforts de cris, d'exclamations et de quelques blasphèmes (quand même) que la délivrance arriva enfin et que le fruit de ses efforts pointa le bout de son nez.

AAAAH!...

Ereintée, elle se laissa retomber contre l'oreiller, reprit son souffle, ferma les yeux.

C'était fini.
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Constance.

Des jours que sa jeune conscience c'était éveillée, des jours à écouter cette voix qui devait être celle de sa mère. Des jours à grandir tel un champignon, tantôt flottant, tantôt balloter, dans sa prison aquatique, dans cette bulle chaude et sécurisante mais hélas bien trop petite à présent.

Sortir ou rester au chaud, elle se serai bien encore poser la question quelques temps malgré l'étroitesse du lieu, mais elle n'en eu pas le temps, la nature avait décidé pour elle qu'il était l'heure d'aller respirer de l'air pur. La sortie ne fut pas chose aisée, mais qu'elle glissade !!

Et !! Mais y fait froid dehors et suis toute mouillée !! Première tentative d'inspiration !! Et non même pas le temps me voilà la tête en bas soulevée d'une main par les pieds alors que l'autre s'abat sur mon postérieur !!!

OUIIINNNNNNNNN !!! Hurlais je de toute mes forces pour montrer mon désaccord ça vas pas non déjà qu'il fait froid et que respirer c'est pas si simple pas besoin en plus de me faire botter les fesses d'entrée !!! Elle est ou maman je veux ses bras. OUIIINNNNNNNNN !!! Pourquoi j'ai mal au yeux ? C'est quoi toute cette lumière ? Et pourquoi je vois tout trouble moi ? OUIIINNNNNNNNN !!! Mamannnnnnn !!!

Wendoline

A peine eut-elle prononcé ces mots ....... vous aider ! qu'une douleur plus vive fit hurler et blasphémer Clelia.

Délicatement elle souleva les jupes de la jeune femme, rapidement posa un linge propre au niveau de ses cuisses et l'invita à pousser.

Entre cris, halètements, elle qui se voulait rassurante, un fin duvet apparu.

Courage Clelia !!! le bébé arrive !

Reprenez votre souffle et à la prochaine contraction bloquez votre respiration et poussez fort !!!

Attentive elle suivait la progression de la délivrance tout en surveillant la future maman.

Le ventre de la parturiente se durcit à nouveau, Clelia bloqua sa respiration, les mains crispés sur les draps, le visage rouge virant au bleu sous l'effort et la douleur. Ce fut l'instant choisi pour le bébé de passer la tête. Wendy plongea rapidement ses mains dans l'eau et les essuya brièvement avant d'aider l'enfant à naître.

Sans réfléchir ensuite elle souleva la merveille et s'écria

c'est une petite fille Clélia !!!!!

Elle lui tapota les fesses et l'enfant cria enfin !

cette demoiselle avait avalé un peu de liquide, tout va bien Clélia et déposa l'enfant contre son sein.
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Clelia

Une fille???

Brusquement, les yeux s'ouvrent, elle se redresse, surprise.

Ah mais non, j'ai pas cherché de prénom de fille moi... J'avais juste cherché pour un garçon.. j'avais pensé à Constant... en totale opposition au père... de cet enf... Oh!

Le bébé venait de commencer à crier, hurler, gesticuler. Froncement de sourcils en règle, c'était insupportable ces hurlements. Grimace même.. qui s'effaça quand Wendoline mit la petite fille dans ses bras.

Alors, tout s'effaça, le lieu, l'heure, les longues heures de souffrance, la fatigue, l'envie de dormir.. tout ça, c'était pas important finalement. Non, ce qui devenait important à cet instant précis, c'était cette petite main qui s'agitait en l'air sans savoir quoi saisir, ces petits doigts qui s'accrochèrent à son index, ces petits yeux qui clignaient sans voir vraiment qui était devant eux.
Instinctivement, elle passa ses bras autour de la petite fille, lui fit un bisou sur le front et commença à la contempler en souriant béatement.

Sortant provisoirement de sa contemplation, elle leva les yeux vers Wendoline.

Merci d'avoir été là! Merci infi.. infiniment... Je ne sais... ne sais pas... comment... j'aurai pu... faire sans... Mais...

Les douleurs reprenaient. Ou était-ce juste une hallucination? Quand elles se firent plus violentes, elle comprit que quelque chose se passait de nouveau.

Il se passe quoi là?... ça... recommence?? Ah non.. je préfère encore mourir! c'est.. pas possible! non... non... et nooon!
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--Leceline

Elle avait l'habitude d'être reléguée au second plan. Elle s'y était habituée depuis le temps. De toute façon, dans cette situation, elle n'aurait pas été d'une grande aide et se contentait d'apporter le strict nécessaire, ce qu'on lui demandait.

De mauvais souvenirs revinrent à sa mémoire. Quelques mois plus tôt en Anjou, Clelia avait fait une fausse couche qui avait failli lui coûter la vie. L'extrême onction, elle l'avait déjà reçue, ses adieux, elle les avait déjà faits.

Avec beaucoup d'inquiétude, elle regardait l'accouchement se dérouler et avec soulagement, elle avait vu le bébé sortir indemne, tout comme la mère qui pouvait à présent se reposer.

Alors, le nouveau tournant que prenaient les choses lui glaça le sang. Tout s'était bien passé mais la nouvelle mère était très fatiguée, très affaiblie et elle n'était pas d'une constitution très robuste, jeune encore.

Devinant que cela allait se passer beaucoup moins bien que pour le premier, elle sortit dans la pièce d'à côté, Constance dans ses bras pour laisser Clelia et celle qui l'aidait à la perfection se concentrer sur les efforts qu'il allait encore falloir fournir.

Quel dommage que le Comte Strakastre ne soit pas dans les parages. Elle le connaissait assez bien pour savoir qu'il aurait ressenti la même inquiétude, ayant été présent lors du combat entre la vie et la mort que sa fille avait du livrer quelques mois plus tôt en Anjou.
Quel dommage aussi que la Duchesse Fifounijoli ne soit pas là en ce moment, pour tenir la main de sa fille. Mais la Duchesse n'était plus et elle regrettait d'autant plus l'absence de la nouvelle figure maternelle qui remplissait la vie de Clelia et l'avait poussée à tant de changements dans sa vie.

Le tout petit bébé était magnifique, bien portant, plein de vie, il n'y avait pas de souci à se faire pour lui. Elle espérait que la mère survivrait à un deuxième.

Wendoline

Clelia et sa toute petite contre elle, le regard doux de la mère sur l'enfant tout neuf...... quelle belle récompense à tous ces efforts, ces douleurs.... Curieusement elle avait totalement oublié ce qu'il en coûtait à une femme d'enfanter.

Un léger sourire se dessina,un sourire de fatigue mais toute sereine devant le tableau qui s'offrait à elle.

La jeune mère qui la remerciait de l'avoir aidée. Tssss......

C'est vous qui avez fait le travail Clelia et vous êtes une jeune femme très courageuse. Au bout du compte ces souffrances vous les oublierez pour ne vivre que le bonheur de posséder un tel joyau que votre petite Constance.

Puis à l'istant où elle songeait à ôter le placenta, la jeune mère fut reprise de douleurs, elle fronça les sourcils et reporta immédiament toutes ses attentions sur ce qui se passait...

Un autre bébé s'annonçait !!!!

Toute souriante pour encourager Clelia et ne pas l'affoler, elle se plaça face à la jeune femme

Je crois bien Clelia que Constance va avoir un petit frère ou une petite soeur.

C'est mieux pour jouer vous ne trouvez pas ? Un clin d'oeil à son attention mais pourtant elle n'en menait pas large. Allait-elle être à la hauteur une seconde fois ?
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Clelia

Replongée dans les douleurs qu'elle avait fuit quelques moments plus tôt... Un bébé c'était déjà bien.. pourquoi donc un deuxième... quelle idée...

Poings serrés, yeux fermés, tout son corps torturé de nouveau, elle essaya de se concentrer sur la seule chose qu'elle avait à faire, pousser et oublier tout le reste, la fatigue, la douleur, et ce premier bébé qu'on lui avait déjà enlevé.

Non... je ne peux pas... je n'y arriverai pas...

Puis, ayant dit cela, elle se laissa retomber mollement sur l'oreiller qu'on avait placé à la tête du lit.

Je n'en peux plus... Je ne peux pas... non.. Je ne peux pas...

Agitant la tête dans tous les sens, elle essayait de se persuader elle-même qu'elle pourrait.. ou qu'elle ne pourrait pas.. elle ne savait plus très bien, tout était confus. Ah si, abréger ses souffrances, d'une façon ou d'une autre... ça, elle le voulait... Sans savoir comment y arriver.

Non... non... non......

C'est alors que lui revint à la mémoire ce qu'il s'était passé quelques mois plus tôt. Allait-elle mourir? Devoir faire ses adieux? Puis se réveiller avec sa mère à côté d'elle... comme avant... et que la vie reprenne son cours, comme s'il ne s'était rien passé.

Où est ma mère? Allez la chercher... Elle va venir.. elle est à Beaucouzé... Demandez-lui de venir...
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--Leceline

Une oreille attentive collée à la porte de la chambre pour savoir ce qu'il se passait à l'intérieur, Leceline surveillait un peu le petit bébé qui s'agitait tout seul dans son coin, inconscient de ce qui se jouait dans la pièce d'à côté.

Sauf que.. En entendant Clelia appeler sa mère, elle comprit que quelque chose clochait. La jeune fille avait porté longtemps le deuil, elle avait eu du mal à se remettre de cette terrible épreuve et voilà que.. qu'elle appelait la défunte... comme dernier rempart contre...

Pénétrant dans la chambre, elle vint aux côtés de Clelia, prenant sa tête entre ses mains, elle la regarda dans les yeux.

Clelia, la Duchesse Fifounijoli ne viendra pas. Vous n'êtes pas en Anjou ici mais en Champagne, elle n'en aura pas le temps.

Pas le temps de préciser qu'elle avait été tuée quelques mois plus tôt. Elle continua.

Maintenant, calmez-vous! Modérez-vous! Vous allez mettre au monde ce deuxième enfant! Poussez!

Elle fut tentée de regretter ces mots hâtifs et certainement pas à leur place à ce moment précis mais qu'importait, la survie du deuxième bébé et de sa mère passaient en premier.

Et tout recommença comme quelques instants avant, Clelia pesta, vociféra tant qu'elle put et après un ultime effort, un deuxième bébé pointa le bout de son nez, laissant une mère exténuée pousser un soupir de soulagement.

Wendoline

Je n'en peux plus... Je ne peux pas... non.. Je ne peux pas...

Non... non... non......

Où est ma mère? Allez la chercher... Elle va venir.. elle est à Beaucouzé... Demandez-lui de venir...

Les douleurs de l'enfantement déclenchaient un flux de paroles, de refus, de cris. Wendy se concentra sur la tête de l'enfant qu'elle aperçevait déjà.

Clelia lorsque je vous dirai de pousser il faudra vous oxygéner au maximum, bloquer la respiration et lacher en poussant le plus fort possible ! Tout va bien se passer, je vois déjà le sommet de son crâne.

C'est l'instant que choisit la femme qui avait emporté Constance pour s'interposer

Citation:

Maintenant, calmez-vous! Modérez-vous! Vous allez mettre au monde ce deuxième enfant! Poussez!

Elle lui lança un rapide regard et reporta son attention sur la mère et l'enfant à venir

C'est bien Clelia, respirez doucement, par petites saccades, continuez

Allez on prend un maximum d'air dans les poumons ! on bloque, on bloque, on bloque.......Poussez fort !!!!!!!!!!!!

Rapidement l'enfant sortit, une épaule, deux...... elle s'en empara, coupa le cordon et contrairement à son aînée, l'enfant poussa son plus beau cri de contestation qui apporta spontanément un sourire radieux sur son visage.

C'est une seconde petite fille !!!!

Enveloppée de langes, elle déposa l'enfant dans les bras de sa mère

Félicitations Clélia vous avez très bien travaillé, vos deux princesses sont magnifiques

Et avant de quitter la pièce elle déposa une douce bise sur le front de son amie ...... reposez-vous maintenant, vous l'avez amplement mérité.
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Colin_de_cayeux

[Mais où est Clelia?]

Tel était la question que se posait Colin à Troyes. Voilà fort longtemps qu'il avait pas vu Clelia et cela l'inquiétait le Colin. Surtout qu'elle était enceinte alors on savait jamais et surtout Colin savait rien du tout concernant les accouchement et comment cela se passait.
Il arpentait donc la ville, passant et repassant par toutes les rues ruelles et chemin de Troyes, stoppant toutes les personnes croisées et les dévisageant mais rien n'y faisait, pas de Clelia.
Il avait même eu une lueur d'espoir, dénichant au milieu d'une foule compacte une forme y rensemblant et vêtu de braies bleus et d'une chemise rayées horizontalement de blanc et rouge mais non, c'était un homme!
Il était aussi monté sur les toîts et avait même fait les boutiques mais rien! Pas de trace de Clelia.
La question se posait donc toujours, "Où est Clelia?".

Temperance.

Et !? Tu me quittes ?! Tu ose me laissais toute seule ? On jouait bien ensemble, non ? Puis il fait tout noir ici. Puis j’ai trop peur sans toi, moi … Ce n’est pas juste ! Reviens !!

Malgré la douce chaleur qui m’entourait, je me retrouvais trouvée toute seule dans le noir et je flottais. Que devais-je faire maintenant ? Et si je la rejoignais ? Ouiiii !

Je commença à me tortiller dans tout les sens, je me sentais serrée dans une petite poche mais j'étais toute seule. Il fallait que je sorte d’ici ! Tout ce passa assez vite, du grand noir total, je me retrouvais en un rien de temps dans la plus grande des lumières. Elle m’éblouissait mais elle était agréable et chaude.
Mais il fait froiiiid ! Ooouinnn !!! J’ai froid !!!
Quelqu’un me tenais, mais j’avais froid malgré tout ! Ooouinnn !!
J’entendis un autre cri, un cri que je connaissais, le cri de la personne que j'ai toujours longuement écouter, un voix qui m’apaisai toujours.
Me voilà toute contente, je gazouilla joyeusement malgré le fait que j’avais froid.
La jeune femme qui me tenait venait juste de me posée dans les bras d'une femme, elle avait la même voix que celle que j'entendais dans ma bulle, ouiii ! Je gazouillais encore joyeusement alors que j'étais au chaud dans les bras de maman, quoi de mieux, je suis de nouveaux au chaud.

Clelia

L'ouragan était passé, le calme pouvait revenir. Son esprit un peu échauffé par tout ce qu'il venait de se passer s'apaisait doucement. Le souvenir de Fifounijoli repartait avec, ne laissant qu'un petit trou de quelques secondes dans sa mémoire, fort heureusement.

A peine remise de son dernier effort, signe que le naturel reprenait le dessus, elle demanda à Wendoline en souriant.

Bon, c'est fini là hein? Parce que bon, j'ai pas que ça à faire de pondre des petites choses hurlantes moi...

Un petit sourire avant de contempler sa deuxième petite fille, imprévue. La prenant contre elle, elle déposa un baiser tout doux contre le deuxième petit front.

Et bien, pour une surprise, c'est un surprise demoiselle... Si pour la première, le nom logique est Constance... Pour le deuxième... Quel nom irait avec Constance...

C'est alors que lui revint à la mémoire un cas dans lequel la vertu théologale de constance était étroitement liée à une autre... la tempérance. [Conques, tympan de l'abbatiale].

La deuxième sera Temperance... Mais... si j'avais imaginé que Catherine serait marraine, je n'avais pas pensé à un deuxième enfant et... Wendoline? Cela serait un honneur pour moi que tu acceptes d'être la marraine de Temperance... Parce qu'elle te doit beaucoup, sans toi, je ne sais si j'y serais arrivée!
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Wendoline

Elle s'aprête à quitter la pièce afin que la jeune mère prenne un repos bien mérité lorsque celle-ci l'arrête d'une voix douce bien qu'épuisée.

La deuxième sera Temperance... Mais... si j'avais imaginé que Catherine serait marraine, je n'avais pas pensé à un deuxième enfant et... Wendoline? Cela serait un honneur pour moi que tu acceptes d'être la marraine de Temperance... Parce qu'elle te doit beaucoup, sans toi, je ne sais si j'y serais arrivée!

Immédiatement elle se fige, se retourne et regarde son amie, totalement sans voix !!

Son regard se pose sur le nourrisson, un regard de tendresse, à son esprit revient son sentiment en découvrant ce petit être qu'elle a aidé à venir au monde. Allez savoir pourquoi, mais immédiatement elle a ressenti quelque chose de particulier pour elle.....

Ohhh Clelia...... tu ne pouvais m'offrir plus beau cadeau ! Bien sûr que j'accepte !

Elle se rapproche de la couche, contemple le tableau qui s'offre à elle et dépose un doux baiser sur la menotte de Tempérance

Je vais beaucoup t'aimer toi.... tu es toute mimi......

Un sourire lumineux se dessine sur ses traits.
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Tout vient à point...

Clelia

Wendoline

Clelia

Constance.

Clelia

--Leceline

Wendoline

Clelia

--Leceline

Wendoline

Citation:

Maintenant, calmez-vous! Modérez-vous! Vous allez mettre au monde ce deuxième enfant! Poussez!

Colin_de_cayeux

Temperance.

Clelia

Wendoline

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