[RP] Le lac de Cosne

Antoine avait décidé de profiter de cette belle journée pour arpenter les bords du lac, prenant avec lui sa canne à pêche au cas où l'envie lui prendrait d'aller titiller le gardon.

En marchant tranquillement il pensait...
A son démménagement prochain, à la vie qu'il allait construire avec Goonz, à leur baptême qu'il fallait préparer puis à leur mariage, aux enfants qui en naitrait...
La vie lui semblait belle, comme cette journée où un soleil d'hiver brillait.

Perdu dans ses pensées il contemplait la surface calme du lac.
Lorsqu'il aperçu une barque, sa soeur songeant à l'intérieur, aussi pensive que lui l'était auparavant...
Leurs pensées se rejoignaient sans doute...

Son départ, son amour pour Koulous qui la rendrait heureuse, son Diaconnat, leur mariage aussi qu'elle célébrerait.
Comme si elle pouvait le voir, il lui sourit...
Jamais il n'avait connu sa soeur si heureuse, si amoureuse d'un homme qui l'était tout autant...
Il en était empli de bonheur pour elle.
Fusse au prix de son éloignement...
Il ne la verrais plus... et une ombre passa sur son visage, vite remplacée par un sourire.
Goonz, Koulous...
Tous deux avaient trouvé l'amour de leur vie.

Il reprit son chemin, heureux, et alla un peu plus loin lancer sa canne à pêche.
Oui, pour eux deux la vie se montrait douce et généreuse...
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Ce jour s'annoncait beau et ensoleillé. Encore fallait il que Goonz finisse son travail au champ pour en profiter. Elle jeta un coup d'oeil a son embaucheur qui ronflait de loin, et sans aucune hesitation elle decida de se prendre une petite pause. Sans trop penser, elle repris ses affaires et couru le long des epis de bles en bousillant quelques uns au passage. elle passa pres de la taverne municipale ou elle avait repere son cheri, et courru lui faire un long baiser tendre avant de filer jusqu'au lac Arrivee labas, le paysage lui parraissait tres paisible. Elle cueilla une rose petillantesur son passage et la mis dans sa chevelure. Quel bonheur etait cet endroit calme et berce par les roucoulements d'oisillons. Elle s'alongea sur l'etendue d'herbes hausses, fraiches par la rosee du petit matin et profita du bain de soleil qui lui caressait sa peau delicatement de sa chaleur. Une petite coccinelle vint lui porte compagnie sur son epaule. Elle la pris sur sa main et la regarda.
- Cette belle bete devrait bien avoir la vie de bonheur a se promener en liberte dans un si bel androit. alors petite? on s'amuse? qu'est ce que je t'envie tu sais..
elle la regarda vortiger et se dit qu'elle n'appreciait pas beaucoup qu'on lui souffle nos reflections. Eh bien elle avait raison! A trop entendre les maux des autres on finit par devenir comme eux. Et d'un coup elle se redressa, s'aprocha du bord du lac et y plongea ses pieds. Le froid de leau moussante la relaxait. Dire qu'avant, elle ne venait ici que pour pecher et s'en aller. Quel gachi l'etre humain naif!
le ruissellement de l'eau lui inspirait le calme. Elle soupira longuement avant de se souvenir que son embaucheur etait surement reveille. Elle sorti ses pieds les secha rapidement pour enfiler ses bottes et couru loin du lac en hate.

J'étais perdu dans mes rêves ne sachant si la dame allait accepter sa demande. Toute sa personne remplissait mes pensées depuis que je la connaissais. C'est à dire depuis très peu de temps. Les lignes bougeaient et je me levais pour regarder au bout et il y avait un poisson. Je l'attrapai et le mit à cuire sur le feu que j'avais préparé un peu plus loin pour éloigner les odeurs. Je mis le poisson à cuire et tout en surveillant la cuisson adossé contre mon arbre je repris le cours de mes pensées. Il n'y en avait que pour elle.
Soudain j'entendis un bruit de pas et j'ouvris les yeux. Elle était là devant moi toute belle enveloppée dans sa cape.
Elle me salua avec son accent délicieux mais de loin, j'aurais tant voulu un baiser.
Bonjour Mysaline, je suis si content de vous voir!! Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation, je ne savais pas trop si vous accepteriez.
Je lui souriais émerveillé de la voir devant moi. Elle était venue,elle avait acceptée de me revoir, de partager avec moi un moment ensemble au bord du lac.
Oui, c'est une magnifique journée pour pêcher! J'en ai déjà pêché un et il est en train de cuire sur le feu un peu plus loin. Vous voulez vous asseoir là sur le drap? vous seriez mieux que assise dans l'herbe humide.
J'avais une folle envie de l'embrasser. Son visage rougi par le vent vif était magnifique à voir. Ses yeux brillaient.

Je m'étais levé à son arrivée et une fois assise sur le drap je la regardais. Je ne savais si je pouvais m'asseoir près d'elle. De toute façon il me fallait m'occuper du poisson.
Je souriais en l'entendant dire que ce coin lui plaisait. J'avais envie de lui dire que je l'avais choisi rien que pour elle mais je n'osais pas. Une bonne odeur de poisson cuit me chatouillât le nez et me rappela à la réalité.
Eh bien pour être très honnête damoiselle, ce n'est pas moi qui ai fait ce feu. On m'a aidé et expliqué.
Je baissais les yeux un peu gêné de mon ignorance. Mais ce qu'elle me dit par la suite me remonta le moral:
Heu... j'suis contente d'êt' là, ça m'fait plaisir de v'nir pêcher avec vous
Elle était contente d'être près de moi, ou du moins de pêcher avec moi. J'étais au septième ciel. Mais le poisson était cuit. En faisant attention de pas me brûler je saisis le poisson et e déposais sur un plat de terre près de la jeune fille.

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Je commencais à dépecer le poisson loin d'elle pour pas que ses yeux souffrent d'une chose aussi peu belle à voir. Je lui coupais un beau morceau et je lui tendis dans une assiette préalablement lavée avec le plus grand soin

Tenez ma belle damoiselle! J'espère que la cuisson vous satisfera, sinon n'hésitez surtout pas à me le dire et je vous ferai dorer davantage votre morceau. S'il est trop cuit, j'irai en pêcher un autre.

Je lui souriais en lui tendant l'assiette. Je lui tendais également une fourchette. Je ne savais si cet outil était parvenu jusqu'en France mais je tentais ma chance avec cette magnifique jeune femme. Je ne savais s'il fallait que je lui explique mais je décidais d'attendre. Je me servis également un morceau et j'attendis qu'elle commence à manger pour pouvoir moi-même commencer.

Bel après midi n'est ce pas? Après déjeuner, je vous propose un bain dans le lac.Qu'en pensez vous?
Je dissimulais autant que possible mon sourire. Je voulais qu'elle soit persuadé que j'en avais vraiment envie.

Antoine continuait sa marche, solitaire.

Il avait regardé sa soeur de coeur regagner le rivage, puis s'éloigner joyeusement.
Il n'avait point été lui faire ses adieux, craignant de gâcher son bonheur par la grande tristesse qui s'emparait de lui.
Ce soir elle embarquerait sur la Loire, puis à pied ou à cheval, descendrait jusqu'à Montpellier, fort loin de Cosne.

Il s' assit contre un arbre, sorti un parchemin, de l'encre et une plume de sa besace commenca à rédiger un pigeon qu'il lui enverrait demain.
Sa tâche finie il l'enroula et rangea le tout, puis repris sa promenade.
Soudain, il entendit des cris !

Une imprudente, la voix était celle d'une femme, était en train de se noyer !
Il hésita un instant, craignant de périr aussi, puis se jeta à l'eau, se mettant à nager vigoureusement, pour ne point geler lui aussi, en direction de la malheureuse !
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La gueuse sagement assise sur le drap observait l'nobliau finir de préparer le poisson qui devait maintenant être cuit. Il lui tendit une assiette et une fourchette. Elle reconnaissait l'ustensile qu'ça mère lustrait pendant des heures quand elle travaillait chez les gens d'la haute. Elle, elle avait jamais voulu s'en servir. Bien mieux d'manger avec les mains, ou au mieux avec une cuillère.

Elle regarda l'objet en fronçant les sourcils. Une moue dubitative se ficha sur ses lèvres. Devait-elle vraiment s'en servir de c't'outil là ? Si encore z'étaient à table avec tout'la ferblant'rie d'rigueur dans les grands r'pas d'gens qu'on des sous et d'l'éducation... Mais là, z'étaient assis sur un bras, au bord de l'eau, pi juste tout les deux. Est-ce que ça l'choqu'rait l'nobliau si elle mangeait à pleine main. Elle sentait son regard peser sur elle. Elle hésita puis se dit qu'il fallait pas chasser son naturel. Elle était gueuse, s'était un fait et elle avait pas à en avoir honte. Elle posa la fourchette à côté d'elle est du bout des doigts, elle prit un bout de poisson et le porta à sa bouche.

"Hummm... Très bon vot'poisson. Z'êtes un bon cuisinier !!" Souriant elle enfourna un nouveau morceau.

"Bel après midi n'est ce pas? Après déjeuner, je vous propose un bain dans le lac.Qu'en pensez vous?"

Mysaline ouvrit de grands yeux surpris. Un bain ? En plein hiver ? Elle avait toujours su qu'les nobliaux avaient des idées extravagantes, mais là...

"Prendre un bain ? Z'êtes pas fou dans vot'tête des fois ? Y fait beau c'est vrai mais s'baigner en plein hiver c'est vouloir attraper la mort... Moi, j'tiens encore à la vie, même si el'm'fait pas toujours d'cadeau." Soudainement prise de frisson, elle resserra sa couverture sur ses épaules. Pour s'baigner, fallait s'dévêtir en plus. Cette idée la bloqua dans son geste. Elle fronça les sourcils, contrariée.

"Hé !! pi faut pas croire qu'j'vais oter mes habits d'vant vous com'ça... J'suis p'têt' qu'une gueuse mais j'suis pas du genre à m'mettre tout' nue d'vant l'premier bellâtre qui passe..."

Tandis qu'elle prenait l'assiette, je la vis regarder avec une moue dubitative la fourchette. Je souriais en moi même. Elle n'avait pas l'air décidé à s'en servir. Je la vis prendre le poisson à plein main pour le manger. En moi-même, je me disais: Quelle étrange manière de manger. Pourtant en la regardant dévorer son poisson, l'envie me vint de faire pareil. Je lâchais la fourchette et en souriant, je croquais à même dans le poisson.
Dis donc, c'est vrai qu'il est bon le poisson! Je souriais largement quand elle me dit que j'étais un bon cuisinier.
Je finissais de manger. Mon regard était sans arrêt poser sur elle. Elle était tellement belle. Ma contemplation cessa quand je l'entendis s'écriait:

Je partis d'un grand éclat de rire. Ainsi elle m'avait cru.
Mais non damoiselle, nous n'irons pas prendre de bain. Je voulais m'amuser et vous taquiner, rien de plus. Ne m'en voulez pas. Et de plus en aucun cas je ne voudriez que vous attrapiez la mort en vous baignant en cette saison.
Je me murmurais à moi-même: je vous aime
En l'observant toujours en riant, je la vis prendre un air contrarié et ce qu'elle dit me fit montait le rouge à la figure:
Damoiselle, je vous prie de croire qu'aucune idée ne m'avait traversé l'esprit quant à cela. Je ne voulais en aucun cas vous offenser, je vos respecte trop pour cela. Je vous prie de m'excuser.

Je me trouvais dans une situation embarrassante mais heuresement sa proposition me fit compendre qu'elle m'avait pardonné. Je me levais promptement:
Avec le plus grand plaisir. Quel plaisir ça sera que de marcher dans la neige près de vous. De plus, je ne veux pas "faire du gras"comme vous dites. Alors allons y.
Je l'aidais à ranger les restes de notre repas puis j'allais remplir un seau d'eau pour éteindre le feu.
Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on fait hein! Mais c'est la méthode la plus radicale.
Je riais avec elle. Comme elle était charmante et ses yeux brillaient. Et son rire! J'aurais voulu qu'elle rit encore. Il se répercuta sur le lac silencieux.
Allons-y!
La prenant par le bras, je l'entrainais pour faire avec elle une promenade dont je me souviendrais surement toute ma vie.

profitant d'un moment de solitude
je decidais de faire un tour au bord de se lac si magnifique et si paisible
a l'abrit des regards pouvant penser a rien d'autre que cette personne qui m'intrigue a cette inconnu qui me connais et qui est si loin en meme temps
je lance des pierres dans le lac me teins le menton aller go
je dois preparer ma menture et aller la rejoindre je n'ai rien a perdre
la vie est faite de surprise et de magie

regarde une derniere fois ce lac et part tout doucement ce preparer