[RP/IG]Au beau verger de Nancy, m'en allant cueillir...

Nancy, jolie capitale de Lorraine, possède un verger absolument merveilleux.
En toutes saisons, les arbres y sont couverts de fruits succulents et juteux à souhait.
Si les pommes y sont légions, il est bien évident que la première place revient aux mirabelles dont la renommée n'est plus à faire !

Tous ces fruits délicieux n'attendent que des bras volontaires pour les cueillir !
Il faut être nombreux, très nombreux, même, à aller au verger, chaque jour pour ramasser ces dons de la Nature !

Plus nous serons à grimper sur nos échelles et à remplir nos paniers, plus notre belle Nancy sera florissante.
Car ces fruits, le maire les revend ou les échange contre d'autres produits nous faisant défaut (le bois par exemple).

C'est pourquoi, la mairie de Nancy lance un Plan Verger.
Ce Plan Verger est pour TOUT LE MONDE, les grands, les petits, les moyens, absolument TOUT LE MONDE !

Que dit ce Plan Verger ?
1. Si vous avez déjà une échelle, passez au point 3.
2. Si vous n'avez pas d'échelle, contactez Della. Elle vous en procurera une à un prix d'ami et ce, grâce à l'aide fournie par notre CAC, dame Bambou57.

• Petite échelle : 22 écus.
  
• Grande échelle : 65 écus.

Bien entendu, ces échelles ne seront vendues qu'aux personnes s'engageant à devenir cueilleur professionnel pour Nancy.
3. Vous vous engagez à revendre tous les fruits cueillis à Della, au prix de 8 écus. Pour toute vente de minimum 10 fruits par semaine, vous recevrez une bouteille de lait à 5 écus et un morceau de viande à 7 écus (ou équivalent en cas de pénurie), ce qui équivaut à un salaire moyen minimum de 16 écus par jour.
4. Pour bénéficier de ces avantages, vous signez l'engagement moral ci-dessous et vous prenez contact avec Della pour le côté pratique.

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★Pour vous aider dans votre cueillette, voici un petit manuel d'aide.★


Vous avez envie de vous lancer dans la cueillette de bons fruits ?
Fantastique, Nancy a besoin de cueilleurs !
Voici pour vous aider.

La Cueillette

D'après l'aide de Choup et divers petits trucs.

Les caractéristiques qui aident à cueillir.
Deux caractéristiques jouent dans les rendements : l'intelligence et la force.

On y va !
La cueillette se déroule dans un verger, en dehors de la ville.
Pour s'y rendre : village -- verger (en haut, à gauche).
Vous voilà dans le verger.



Là, vous voyez des couleurs différentes !
Les cases sont classées suivant différentes couleurs, par ordre croissant de productivité : violet, bleu, rouge, vert et jaune. Les cases de même couleur peuvent avoir des rendements différents.

Suivant sa force, un personnage peut choisir une case d'une certaine couleur : entre 0 et 4 Points de Force, il ne peut aller que sur les cases violettes, entre 5 et 9 Points de Force, il peut aller sur les cases bleues, entre 10 et 14 Points de Force, sur les cases rouges, entre 15 et 19 Points de Force, sur les cases vertes et enfin à partir de 20 Points de Force, sur les jaunes.

Suivant son intelligence, un joueur peut tester différentes cases, en se déplaçant de l'une à l'autre : s'il a entre 0 et 2 Points d'Intelligence, il peut tester 2 cases, 3 cases s'il a entre 3 et 5 Points d'Intelligence, 4 cases entre 6 et 8 Points d'Intelligence, et ainsi de suite de 3 en 3.

Il faut donc manger de la viande (augmente la force) et du poisson ou boire du lait (augmentent l'intelligence)pour devenir un bon cueilleur.

Les échelles.
Le cueilleur a besoin d'acheter une petite échelle pour atteindre les cases rouges, et d'une grande échelle pour les cases vertes et jaunes (parfois l'ange Gabriel en apporte en cadeau de la Sainte Boulasse).
Les échelles s'usent à force de supporter le poids du cueilleur et elles se brisent. Il n'y a aucune règle à cela, c'est la faute à pas d'chance ou à coup d'bol !

En résumé, un p'tit tableau (merci Choup).

Vous voilà maintenant prêt à affronter votre premier arbre fruitier !
Bonne cueillette et merci pour votre aide !
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Cueille, cueillons, cueillez !

Bulle écouta un instant ce qu’il se passait, puis se rappela en avoir déjà entendu parler. Où, elle l’avait déjà oublié ; la petite simple d’esprit n’avait pas grande mémoire pour se qu’il se passait en-dehors de sa tête. Et comme par un immonde complot, c’était le cas pour la plupart des choses… de toute façon, les gens et le monde en général le faisaient exprès rien que pour l’embêter !
Elle tira son scribe-esclave par la manche et lui demanda de lire et d’écrire à sa place l’égarement moral :



Puis elle s’en alla quérir sa grande échelle à demi enterrée sous sa barque et un panier pour son scribe (qui pourrait gentiment poireauter avec sous l’arbre tandis que la gueuse, feignant de rater la panière, lui balancerait des fruits sur la tête).
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Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune

Je reçus ce premier engagement avec grand plaisir. C'était un début, sans aucun doute, les autres allaient suivre !

Merci, Bulle ! Bonne cueillette !

Venez, venez...il y a des arbres pour tout le monde !
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Cueille, cueillons, cueillez !

Je dois avouer que j'étais un peu déçue...Il ne semblait y avoir foultitude d'amateurs de grimpettes dans les arbres et cela m'attristait grandement !
Il y avait le sieur Caracajou qui, un soir, m'avait apporté quelques fruits et aussi la douce Bulle qui mettait le pied à l'échelon.
Je commençais à me sentir bien seule, au milieu de tous ces arbres. Pourtant, il y en avait des fruits et des beaux ! Et le salaire proposé était équivalent à celui de la mine !
Oh oui, un "érudit" m'avait expliqué qu'il était trop vieux pour ce genre de travail...mais je me disais que c'était plutôt la peur de salir ses mains toutes ridées qui le faisait rester au sol !
J'avais même osé espérer que la duchesse machinchouette serait venue proposer son aide puisque, à l'entendre, elle allait sauver Nancy ! Mais non...point de duchesse ni de personne, d'ailleurs !

C'est donc une blondinette grincheuse qui se pointa sur la place de Nancy !
Nancéens, Nancéennes !
Je tiens à remercier publiquement le sieur Caracajou et la damoiselle Bulle pour leur aide à la cueillette ! Grâce à eux, j'ai pu remplir la demande du Duché !
Quant aux autres, je leur souhaite une bonne indigestion avec les fruits qu'ils cueillent et qu'ils mangent ! Et que les écus ramassés par la vente de leurs autres fruits leur brûle les doigts !
Je me retins de lancer réellement ces sorts en serrant mes mains bien forts pour ne pas les rouvrir !
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Cueille, cueillons, cueillez !

Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, chaque jour, je me rendais au verger.
Là, grimpée sur une branche, je cueille et je rêve...Je laisse mes pensées s'en aller vers où elles veulent et à chaque fois, c'est un vrai moment de délice.

Aujourd'hui, je m'étais achetée une échelle toute neuve, une grande échelle pour aller plus haut, encore ! Et mon panier sous le bras, je me rendis au verger nancéen.
Là, alors que j'appuyai mon échelle contre un tronc, j'entendis une voix crier.
Y a quelqu'un ! C'était Ptro !
Coucou, Ptro...Ca va ? Je vais voir plus loin, à plus tard !
L'arbre d'à côté.
Hé, j'suis là !
Bulle !
Oh, coucou, Bulle, j'vais plus loin !
Ca me fit plaisir de voir qu'il y avait d'autres cueilleuses...je me sentis moins seule, sur le coup !

Hop hop hop, me voilà tout en haut d'un pommier.
Que la vue est belle ! On voit même le château, là-bas, on pourrait presque le toucher...Ne dit-on pas que le prince charmant vit dans un château ? Y en a-t-il un, dans ce château-là ? Faudra que j'aille y voir...Allez, zou, au travail !
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Cueille, cueillons, cueillez !

J'étais contente !
Le sieur Caracajou, cueilleur régulier qui s'était engagé à vendre ses cueillettes à 8 écus, venait de me vendre à nouveau sa récolte, ce qui faisait 10 fruits !
C'était donc le premier qui allait bénéficier des avantages en nature, à savoir un morceau de viande et une bouteille de lait à prix réduit !
C'est donc avec plaisir que nous convenions lui et moi d'un rendez-vous d'affaires...
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Cueille, cueillons, cueillez !

[La vie est faite de fruits, il faut savoir les cueillir à temps !]

Quel étrange couple que celui qui arrivait au verger, cette après-midi-là !

Un sieur bien mis de sa personne, propre sur lui, la tête haute et le regard fier, un tantinet arrogant, peut-être. Ce qui faisait sans aucun doute, son charme !
Une jeune femme, petite, blonde, regard bleu toujours un peu moqueur et surtout, très fier, un rien arrogante, sans aucun doute et aussi très têtue ! Ce qui devait aussi faire son charme !

Un peu plus tôt, alors que j'étais tranquillement à savourer la vie à la taverne municipale, un sieur entra. Il me salua, j'en fis autant. Je ne l'avais jamais rencontré auparavant aussi, nous nous présentâmes l'un et l'autre.
Lui se plaignit du fait que moi, la Tribun(e) de Nancy, je ne connaisse point son nom !
Je lui expliquai que mon attention était portée sur les petits nouveaux et il sembla le regretter.
Je ne sais pourquoi mais je posai une question idiote.
"Etes-vous marié, messire ?"

Pourquoi diantre posai-je cette question ? Je n'en sais rien encore !
Veuf...fut sa réponse.

Et...après quelques mots échangés, je me retrouvais dans ses bras !
Je n'en reviens pas encore, crénom !
Il était triste en évoquant sa femme et puis, il était si galant et gentil, sans aucun doute un peu beaucoup charmeur et flatteur mais...bizarrement, ça me plaisait et je ne fis donc rien ou si peu, pour éviter ses bras autour de moi !

Et pourtant...Pourtant, ce sieur, lorsqu'il me dit son nom, en se présentant, je l'aurais voué aux enfers sans aucun scrupule ! Lui qui avait osé insulter mon maire adoré et qui vendait sans aucun remord, ses marchandises sur notre frêle marché sous le couvert d'un soi-disant mandat qu'il aurait reçu, un jour, d'un duc fantôme !
D'ailleurs, j'avais dit une phrase assassine qu'il ne releva pas, en gentilhomme qu'il était. Je dis exactement ceci :
Il faut bien que les simples gens aillent cueillir des fruits pour aider Nancy puisque des gens sans vergogne viennent vendre leurs marchandises sur notre marché sans même en avoir demandé l'autorisation !
Je l'observai mais il ne broncha pas à mes paroles.

Et voilà que là, je basculais dangereusement vers une espèce de folie plus ou moins passagère qui m'avait conduite à inviter le bellâtre au verger, sous prétexte de m'aider à cueillir des fruits !

Cet homme était orgueilleux et suffisant ! Il se plaisait à s'envoyer des fleurs et à se donner toutes les qualités du monde, il se disait lui-même, le plus beau, le plus grand, le plus fort et moi...bougre d'andouille...je fondais comme beurre au soleil !

Mais que c'était donc agréable de l'entendre me dire belle, d'agréable compagnie, qu'il aimait à me regarder...Que c'était doux de le voir me sourire, de sentir sa main serrer la mienne, même d'être dans ses bras !

C'est donc une Della fondue qui arriva au verger, cette après-midi là, la main dans celle de...celui qu'elle avait invité !

Riant, me sentant légère et curieusement heureuse, je grimpai à la grande échelle en lançant au sire qui tenait mon échelle :
Je vous envoie les fruits, attention, ne les blessez pas !
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Cueille, cueillons, cueillez !