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[RP]Les dix plaies de Normandie : 1/ Bérénice l'éveil

Berenice_de_jeneffe
Chez Parrain Caturix, parce qu'il le vaut bien!

Quelle vie! Et c'est pas vraiment une vie. Elle vous le dirait bien, mais vous comprendriez pas. Personne comprendrait de toute façon. Personne pour la comprendre, c'est bien connu. Puis elle demande pas à ce qu'on la comprenne non plus, parce que ça servirait à rien et que personne n'en est capable. Donc la question se pose pas. Elle vous dira pas pourquoi c'est pas une vie. Donc, non c'est pas une vie, puis c'est tout! C'est vraiment pas une vie...

Déjà faut ressituer vous voyez : un père flamand (déjà ça commence pas très bien) porté disparu. A tous les coups, il a pas supporté le mariage et il a préféré fuir on ne sait où. Ensuite une mère impériale (comtoise et là, c'est le drame) qui déjà n'était pas saine d'esprit mais que c'est encore pire depuis son mari a pris la tangente. Puis, il y a ensuite un frère. Fin, un demi, la moitié d'un frère. Bah oui, ils ont pas le même père; ça arrive. Mais tout ça, ça la dépasse. On rappellera que la jeune lionne n'a que... huit ans. Donc, normal que tout ça lui passe un peu au dessus de ses grandes boucles châtain clair. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Fin bref. Et de toute façon, le Faucon a pris la poudre d'escampette en l'abandonnant lâchement pour rejoindre une bête à corne! [NDLR: Un chevalier licorne]. Et on vous cause pas des parrain/marraine qui le sont en théorie mais pas en pratique parce que la maternelle a pas vraiment eu le temps de faire le nécessaire... Une marraine Haisneuse que notre petite demoiselle a décidé de détester [NDLR: fallait pas qu'elle cause à son frère, pis c'est tout], et un parrain normand... Vraiment cette vie c'est pas une vie. Comment on peut faire ça à une gamine? Vraiment, faut vraiment pas avoir de coeur.

'Reusement, y a Lili. Ah! Lili... C'est sa copine! Bah ouai, quand même, c'est important d'avoir au moins quelqu'un sur qui compter. Parce que bon, c'est pas sur cet imbécile de précepteur râleur au nez crochu et au regard tout tordu, qu'elle peut compter. Ah si elle peut apprendre à compter. Du moins elle peut : on la force à apprendre à compter. Il l'oblige!!! Et lire... le françois et le latin... Puis à l'écrire aussi... Tous les jours. Pas un jour sans que l'autre pignouf il se ramène avec les bras chargé de gros livres poussiéreux, d'encriers et de plumes... C'est à cause de son rang. Mais de son rang de quoi? Parait que c'est à cause de son sang aussi, noble. Parce qu'une future vicomtesse doit être bien éduquée et patati et patata. C'est si important? Même ce machin avec du fil et des aiguilles qui piquent? Comment déjà? Ah oui, la broderie... Elle y met du coeur la petite brune. Pour sur, que notre jeune héritière imagine mal le vieux précepteur au nez crochu, broder... Dans tous les cas, c'est un truc bien inutile. C'est vrai quoi...
Depuis toujours elle a pas besoin de ça pour que les serviteurs s'inclinent devant elle et lui donne tout ce qu'elle veut! Quoique là, chez Parrain, c'est pas vraiment la même. Condé, c'était le bon vieux temps quand même. Mais bon, c'est loin. Puis elle saurait même pas y retourner. Puis de toute façon, là, c'est sur que bientôt, quand elle en aura trouver le moyen, elle ira faire sa vie. Parce que elle veut être chevalier. C'est plus que fun de savoir manier une épée; C'est quand même mieux que les livres non? Bon Lili? C'est quand que tu ramènes tes miches? Elle s'ennuie la donzelle.


- Un courrier pour vous jeune fille.
Groumph! Et vl'a l'autre. Nan mais elle a déjà eu cours ce matin, ça suffit pas?
- Humm... Juste un grand soupir bien discret comme elle sait les faire, c'est la seule attention qu'il mérite. Comme tous les autres d'ailleurs, dont elle n'a strictement rien à faire. Ils comprennent pas de toute façon. Ils comprendront jamais, c'est bien connu.
- Je vois que les leçons de bienséance sont encrées dans votre petite tête de mule.
- P'tetre... ça sert a rien.
- Apprenez ce qu'on vous apprendre sans chercher à comprendre. Vous comprendrez bien assez tôt.
- Et ben j'veux pas... De toute façon, j'veux être chevalier, comme parrain... Notez le "comme parrain". Elle aurait pu dire "comme papa", mais on rappellera que papa s'est fait la mal et que c'est donc de sa faute si c'est pas une vie.
- Humph! Il vous faudra ôter cette idée saugrenue de votre esprit. Une femme ne devient pas chevalier. Pouah! Ce n'est pas le rôle des femmes!
- Gnagnagna.... bon vous m'le donner mon courrier?
- Et....?
- ... qu'ça saute? dit elle en se retournant tout en lui adressant un sourire provocateur. Une peste en devenir, on vous le dit...
- Humm... je crois que je vais ramener cette missive. Ou mieux. la brûler peut-être? C'est qu'il ose le saligaud! Il s'approche de la cheminée! T'vas voir toi... C'est ça, regarde donc l'âtre orangé de la cheminée...
- M'en fout.
- En êtes vous si sure?
Bah... non. Mais elle doit vraiment répondre. Relevant son petit museau de teigne en devenir, elle s'approche nonchalamment du vieux au nez crochu. Face à face qui dure. Ou pas. Plissant son petit nez, et figeant ses petites pierres vert d'eau dans les ombres de son précepteur, elle ne bronche pas. Pourvu que ça fonctionne... Pas maintenant... Pas encore... Là... Là il est cuit! Et hop, vas y qu'elle arrache SA lettre. parce que c'est sa lettre. Il l'a dit.
- Merci! Bah oui, elle est quand même polie la demoiselle. Comme quoi, elle écoute ses leçons... Mais sans attendre son reste, elle se précipite en courant dans la chambrée qui lui a été attribuée. Moins spacieux qu'à Condé, mais on va pas se plaindre. Puis Parrain Caturix a l'air quand même plus fun que Tonton Coluche. Nan, faut pas se plaindre.

Et vous pensez bien qu'elle prend la peine de s'enfermer. Bah il serait capable de venir l'autre gnoufi. Pratique cette clef quand même. Bonne idée que l'autre blonde l'ai "oubliée". Clic. Clac. Et le tour est joué. Bon,n à son grand avis tout personnel, il est tout fort probable qu'elle ai mal aux mains dans les prochains jours à venir : les coups de règles au bout des doigts ça latte quand même!
Et on s'affale sur le lit qui jusque là était tout bien fait. Tiens, ça aussi ça sert a rien : faire le lit. On s'y couche tous les jours dedans. A quoi bon le faire? Sérieux... Scratch! Il est bien collé le machin rouge... Alors...


    Ma chère Béré

    Comme promis, je prends la torture pour te donne de mes nouvelles, tatie marraine elle est encore en voyage, et moi je m'ennuie c'est pas drole ils partent tous et moi je suis renfermée là avec la nourrice.

    Heureusement, j'ai dit à Erb d'écrire à marraine qui est d'accord pour que je parte la rejoindre passe que ca fait longtemps que je suis pas partie de Delle. Maintenant que je peux enfin sortir et comme ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu, j'a décidé de prendre un raccourci et de viendre te voir chez ton parrain.

    Tu sais que t'es loin de Delle quand même ?! Passe que je savais pas moi, je te racontera en détail quand je sera là.

    Attends moi,

    Lili


Bonjour les pattes de mouches... C'était bien laborieux. Lili!

Lili! Faut lui répondre maintenant. Pfff... Allez. humm... On réfléchit, on pose son séant devant son bureau. Du moins, une table posée là dans un coin. A son âge on a pas forcément besoin d'un bureau, surtout que les cours sont dispensés dans une autre pièce. Mais bon, ça fait classe? Surtout avec les encriers, les plumes et parchemins. Fallait être quand même sacrément cinglé pour laisser ça à porter d'une gamine. Mais ce qui est fait, est fait. Puis la preuve, pour une fois, ça va pas servir à faire n'importe quoi. Ou presque.
On s'applique.
Ou presque.


    Chere Lili!

    Je sais pas t'es où, mais moi je suis chez Parrain. Tu verras il est pas trop méchant. En plus, il porte une corne! J'ai dis que je voulais la même mais y parait que je suis trop petite, et Godefroy y dit que c'est pas pour les filles qu'elles portent une corne comme parrain. Lui il est pas gentil. Godefroy, pas parrain.

    Je m'ennuie ici. J'ai le droit que d'apprendre mes leçons. Je sais pas à quoi ça sert, mais y parait que c'est parce que c'est normal. J'y comprends rien moi à tout ça. Les grands y sont trop étranges. Je veux pas grandir moi. Ca à l'air super nul. Mais bon... Tu sais que vu que je veux porter une corne comme parrain, ben, je ferais un effort. Mais c'est nul.

    Je t'attends mais dépêche toi. Parce que je m'ennuie. Et tu me promets qu'on amusera hein?

    Bérénice.


Pas trop de ratures. Pas trop de grosses tâches d'encre. Ca le fait.
Faut juste trouver un pigeon et le tour est joué.

Et dans l'air résonne un spaume...
Pauvre Normandie.
Pauvre Normands.
Paix à vos âmes.

_________________
--.lili.

[Allez hop on y va, en route pour l’aventureuuuuuuuuu]

Carnet de voyage…

Ecriture malhabile, acharnée, elle qui n’aimait pas écrire était servie. Non mais là marraine elle avait fait fort, elle avait accepté qu’elle sorte enfin du Vicomté mais à la seule condition qu’elle s’exerce à l’écriture. De toute façon sa marraine était cruelle avec elle, elle voulait l’enfermer jusqu’à sa majorité loin de ses frères et ses amis. Et dans son esprit retors d’enfant capricieuse, elle n’avait retenue qu’une seule phrase pas du tout modifié à sa convenance.

Ce qu’il s’est passé à Delle avant le départ dans le cabinet de sa marraine :


- Nous ne partons que dans trois jours. Peut-être que Gabriel et moi pourrions te donner quelques leçons le matin, l'après-midi après avoir travaillé tes lettres et avant de nous occuper de tes affaires. Qu'en dis-tu?

- Travailler quoi ?

- tes lettres. Ne commence pas à négocier, Lili, car c'est ainsi que j'en ai décidé. Nous ne te donnerons de leçons d'équitation pour nous suivre que si tu travailles tes lettres, donc mathématiques, lettres, histoire, géographie pour le moins et n'escompte pas négocier avec Gabriel, il est prévenu de tes entourloupes et ne cédera pas plus.


intérieurement la gamine trépignait, sa marraine avait toujours le dernier mot mais comment elle faisait pour deviner ses pensées. non mais non elle n’avait pas le droit de lui faire ça elle avait presque réussi à l'apitoyer. Elle avait reniflé, assez pour rendre ses azurs humides.

-Très bien il en sera fait selon votre volonté ma tendre marraine.

- N'essaie pas non plus l'attendrissement. Un voyage n'est pas une tour dans la campagne de Franche-Comté. Nous risquons même de nous faire attaquer et tu devras nous obéir scrupuleusement si tu ne veux pas que je te cloitres à Delle, loin d'Adrian, Luthi et Tristan jusqu'à ta majorité. La tutrice avais esquissé un léger sourire en coin avant de continuer. Bien. Je te laisse aller te changer pour ta leçon, je m'occupe de Gabriel et des palefreniers.

La gamine était sortie, majestueuse, drapait dans sa fierté sans avoir vraiment conscience de ce mot, ni sa signification, elle avait au pas de la porte entamé une révérence outrée avant de partir rager dans ses appartements situé plus haut dans la demeure.

Ce qu’elle se souvenait :

tu devras nous obéir scrupuleusement si tu ne veux pas que je te cloitres à Delle, loin d'Adrian, Luthi et Tristan jusqu'à ta majorité. Travailles tes lettres, donc mathématiques, lettres, histoire, géographie pour le moins, nous ne te donnerons de leçons d'équitation que pour nous suivre !

Carnet de voyage…

Ecriture en forme de pattes de mouches, aussi petites que ridicule, décorant chaque feuille de tâches noires d’une encre qui a coulé ou a été jeté sciemment. Les buvards sous le coudes parce qu’elle n’a jamais vraiment compris leur utilité.

Premiers mots : pfft non mais [rature] pourquoi je dois tenir ce machin, [rature]comme si mes doigts n’étaient pas assez dou[rature]loureux que de devoir tenir cette plume[rature] et sans l’abimer s’il vous plait.

Première étape : Mon plan pour aller chez Bérénice semble bien se passer, Erb est très gentille quoiqu’un petit peu…étrange ? [rature]simple..attends moi j’arrive, tu vas voir qu’on va bien rire !!

Tiens, aujourd’hui j’ai reçue une lettre de ma tendre amie, les grands esprits se rencontrent…qui en douterait de toute manière ? c’est qu’on est maline !! Je vais mettre sa missive dans ce machin fourre tout et je vais lui répondre


Citation:


A toi ma chère Bérénice,

Je suis en chemin et j’espère arriver bientôt, ma nourrice ne connait pas le royaume et me laisse donc suivre mon raccourci, que sa tête sera drôle lorsqu’elle verra que nous sommes à l’opposé de la destination première.

Je compte sur toi pour m’aider à l’embobiner. Pour sur qu’on va s’amuser !! Dis c’est comment la Normandie ? Y’a des enfants ? Y’a de l’animation ? si ce n’est pas le cas on va trouver de quoi s’occuper…de toute manière ça peut pas être pire que Delle.

Lili


Fière d’elle et de son plan, la petite dans le carrosse chantait une chanson dont elle ne connaissait que le refrain, pas qu’elle sut ce que cela voulait dire, non les paroles allaient avec son humeur du moment.


Oui mais !
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare ! à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront.
Quand tous les pauvres s’y mettront.




HRP - Edit pour remise en forme


Berenice_de_jeneffe
Le début de la fin. Ou la fin du début. Mais ce n'est qu'un début.

- J'veux un ch'val.
- On ne dit pas je veux, mais je souhaiterais. Et qui plus...
- M'en fiche, j'veux un ch'val.
- QUI PLUS EST, j'ai dit, vous possédez déjà un poney qui sied parfaitement à votre petite taille.
- J'veux un ch'val et j'veux celui là. Têtue, obstinée et tout ce que vous voulez. Quand elle a une idée, elle ne l'a pas vraiment ailleurs, la donzelle. Surtout pas ailleurs. Bien ancrée dans sa petite et jeune caboche qu'est elle, son idée. Et l'idée actuelle là, c'est qu'elle a décidé qu'elle voulait un canasson. Un grand et haut sur pattes. Pas le truc tout hirsute et tout poilu dénommé Pompon, qui mord le séant de tout ce qui passe à hauteur de ses naseaux. Pas elle qu'a choisi le nom. Non, le bestiaux s'appelait déjà comme ça quand elle l'a eu. Et le truc c'est qu'elle se souvient pas vraiment quand elle l'a eu; c'est pas qu'elle a une mémoire de friture rouge, mais plutôt que certains souvenirs, lui font défaut. Un cadeau du paternel avant qu'il se fasse la malle probablement. Bref, c'est son poney avec un nom vraiment stupide. Mais sauf que le poney, elle n'en veut pas. Ou plus. C'est nul! J'veux lui la... Pour sûr qu'à côté du bel alezan tout en finesse qui reluque la croupe d'une voisine au pelage crémeux, le Pompon il fait vraiment tâche.
- Non. Non vous n'aurez pas ce cheval. Et cessez donc de vous comporter comme une jeune écervelée pourrie gâtée! C'est fini la vie de château! Vous allez apprendre à vous tenir à carreau, à obéir et à vous comporter comme une petite fille bien élevée! Vous n'êtes pas née chez les gueux et je suis payé pour faire de vous une demoiselle respectable qui deviendra une épouse digne de ce nom! Avec l'héritage que vous avez sur le dos, jeune fille, il va vous falloir apprendre à en être digne! Pour la peine, vous allez remonter sur votre poney et vous allez avoir droit à des cours prolongés de latin et de françois. Autant dire que vous n'êtes pas encore couchée!
Pour un peu, elle en goberait presque les mouches qui volent. Clignotant des yeux, elle observe un brin surprise son précepteur. C'est qu'il a jamais autant causé. Ca lui en boucherait presque un coin dite! Et il en faut vraiment pour que la donzelle se trouve si surprise qu'elle n'arrive plus à en décrocher une. C'est qu'il faut aussi arriver à paner ce qu'il a bien voulu raconter l'autre. C'est qu'elle voulait juste son cheval. Ce cheval. Oui oui, celui là qui est en train de... Oui enfin passons.
- Veux un ch'val. Et j'veux lui avec le truc qui pends entre ses pattes. Elle croise d'un air décidé sur sa petite poitrine plate comme une planche à pain, ses bras. Allez savoir de qui elle tient : du père? de la mère? Les paris sont ouverts. En tout cas, elle en démordra pas la donzelle. Difficiles à perdre sont les bonnes habitudes, c'est à dire celles où vous n'avez qu'à lever un petit doigt pour avoir sur un plateau d'argent tout ce que vous voulez et quand vous voulez. Quand on a grandi dans des langes en soie, faut s'assumer... - J'vais tout dire a parrain sinon.
- Faites donc, faites donc, je serais ravi d'avoir son opinion la dessus.
- Bah y dira que j'ai droit à un ch'val.
- Et bien nous lui demanderons quand il rentrerons. Ou si vous avez encore de la force dans le poignet pour écrire après les pages que vous allez rédigés, vous lui demanderez par pigeon voyageur. Remontez sur votre poney tout de suite sinon je vous fais rentrer à pied. Et ne dites rien de plus, vous direz tout à parrain. J'ai bien compris.
- Groumph! vouai bien y dira qu'j'ai droit à un ch'val et y vous punira!
- Remontez sur votre poney.
- Gnagnagna! Tirage de langue dans le dos. Bouge pas qu'elle trouve une truc, la petite demoiselle de Lorgie, et tu plaindras le ciel d'etre né. Lili... quand que tu arrives?

Clap. Clap. Clap. Clap.
Danse à quatre temps, lente et énervante.
Clap. Clap. Clap. Clap.
Ah! Il le fait exprès! Ok, dans la ville elle veut bien, mais jusqu'au château, sur les chemins faut pas abuser. Et il est peut-être tape séant le Pompon, le pas c'est nul. Le trop c'est nul. Le galop c'est bien. Même si c'est encore pas tout ça mais elle gère quand même. Promis, dans quelques années elle sera une cavalière digne de ce nom. Mais en espérant qu'elle ai plus une saloperie de poney appelé stupidement. D'tafçon, quand elle sera plus grande ben... elle aura plus de nez crochu appelé Godefroy Padan Fain en guise de précepteur. Pour ça non. Hors de question. d'ailleurs quand parrain y reviendra, faudra qu'elle lui cause de le renvoyer. Il sert a rien et il est méchant. Donc autant le dégager illico presto.


- Nous voila enfin arrivés jeune fille. Préparez vous, vous allez en ingurgiter, des leçons.
- Pas envie.
- Mais je ne vous demande pas votre avis.
- Bah j'le donne. Puis j'suis une demoiselle et moi j'suis noble et toi t'as rien a me dire. Paf! C'est envoyé. Même si elle n'a toujours pas compris le pourquoi du comment des titres de noblesse et du droit du sang. Elle fait juste que répéter ce qu'on lui a plus ou moins dit. A sa sauce pour le moins.
- Certainement demoiselle. Excepté que vous êtes encore une enfant et que j'ai été nommé votre précepteur. C'est donc moi qui tiens les rennes et vous ne pourrez prétendre du sang qui courre dans vos veines ainsi que de vos titres que lorsque vous serez majeure... Et cela ma chère enfant, vous avez encore bien le temps...
- Groumph! Toujours le mot pour tout celui la. On verra! Déjà attrape moi s'tu peux! Et hop! Finalement l'avantage d'un poney c'est qu'on touche vite par terre. Mais c'est vraiment le seul avantage. De même quand on est petit, on peut se faufiler partout et courir plus ou moins vite; fin déjà on peut courir plus vite qu'un vieux avec des cheveux tous blancs, ça c'est sur. Allez zhou, réflexe de la chambre dans laquelle on s'enferme.

Coooooooooooool! Une lettre.

- Lili! Bérénice en mode déchiffrage, et en mode réponse. Après faudra envisager de se trouver une bonne planque pour éviter le vieux machin. Le travail c'est pour les gueux. Puis franchement elle a pas demandé à devenir une bonne épouse. D'ailleurs elle sait même pas ce que c'est!


    Chère Lili!

    Suis vraiment impatiente que tu arrives ici. T'inquiète, à ta nourrice on s'occupera d'elle. Si tu m'aides avec Godefroy. Ben tu sais quoi? Il veut pas m'acheter un cheval! Et il dit que je vais pas me coucher pour faire mes leçons! Un vrai torturationniste! Faudra que je le dise à parrain.

    J'ai pas vu beaucoup d'enfant sinon. Mais bon, Godefroy y me surveille... Ou ils doivent se cacher mais on les trouvera c'est tout promis. Mais clair que Delle... y a pas pire de toute façon.

    J'ai écris au Duc le Chat pour dire que tu arrives et qu'on fera pas de bétises... Fin qu'on en fera pas beaucoup!

    Je compte les jours pour que quand tu arrives!

    Bérénice

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