Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RPA] Humer et déguster l'Ivresse.

Eliane_
[Ce RP est réservé à un public averti et majeur.]



Thouars, ville assez calme mais ville de passage. Sa direction est celle de Saintes pour y rejoindre le pseudo médicastre du Purgatoire, Aethys. Future collègue, future complice, garce en puissance, un régal pour les yeux. Thouars c’est donc un premier pas vers le Poitou et un pas de plus vers l’ennuie. Les tavernes sont à peu près pleines et pourtant, cette ambiance lui semble morte quand Naelys n’est pas là. La raison ? Elle s’est apparemment perdue au marché de Saumur…Excuse à deux écus, assurément. Une rébellion ? Possible.

Quoiqu’il en soit, la blonde se retrouva seule et ce n’est pas pour lui plaire...
Et quand le sort s’y met, il s’applique, son frère était aussi dans cette ville. Celui-là même qu’elle n’avait pas revu depuis son départ de Bretagne, celui-là même qui lui annonça qu’il ne la rejoindrait pas, celui-là même qu’elle trouva finalement avec Ellisabeth dans une taverne à Saumur. Dans sa tête c’est clair, il a fait son choix, préféré l’innocence à la cruauté, l’insipide au trop risqué, la pureté au péché….
Et pourtant, ils avaient cru ensemble en un avenir à deux voir à trois, scellé leur Amour à même la peau, vécu les péchés et les épreuves avec ardeur et conviction et puis soudain cette lettre, la Fin et la naissance d’une incompréhension, d’un sentiment nouveau celui de la déception au masculin...Les comptes avaient été fait...La fin était sale, la fin était grotesque. Elle n'avait été qu'un bourreau. Il n'avait tenu aucune promesse.
Et là, elle le voyait à travers la fenêtre de l’auberge. Ho, elle le connait…Et il va se sentir persécuté de la voir ainsi, se sentir traqué même. Mais, la blonde sait qu’il n’y a malheureusement pas quarante chemin pour aller d’Angers à Saintes…La faute à ceux qui construisent les routes, il n’y en a pas assez près de la côté Ouest.

Elle s’avance donc dans une autre auberge, se mêle à la populace et entre deux conversations, elle finit par rédiger une missive pour une personne particulière. Une blonde, une prédatrice…Une beauté glaciale, une autre collègue, celle d’un autre monde.
Le pigeon est envoyé et la réponse sera rapide car elle sait qu’elle est dans les parages. Elles avaient prévu de se retrouver ici-même d’ailleurs, vu qu’Eliane devait y passer une nuit.
Le temps passe et elle finit par se rendre au lieu de rendez-vous.
Pas de manière, pas de chichi, elle s’était vêtue simplement. Une chemise au toucher agréable, une jupe, des bottes et un mantel pour se protéger de cet air qui peine à se réchauffer. Les cheveux sont attachés en un vulgaire chignon, sa bourse contient simplement l’essentiel pour la soirée…Le reste, se fera naturellement. Dans sa main, elle conserve toutefois une bouteille de Chianti, pour la forme, pour leurs plaisirs…

Son sourire est en coin, naturel, alors qu’elle se poste devant la porte de ce lieu maudit et attend. Aucune impatience, elle a tout son temps après tout. Les iris sombres savourent la vie désormais, les péchés aussi.
Elle ne désire plus cacher son goût pour les femmes et cela malgré les conséquences. A l’atelier, lors d’une commande, elle avait vu en elle cette lueur, ce même goût pour les péchés, pour les femmes peut être même…Une porte entrouverte qu’Eliane a su observer et qu’elle compte bien ouvrir et franchir…
Goûter au Danger à l’état pur.
Goûter à cette blonde tatouée.

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle
C’est fou comme certaines personnes peuvent fuir dès que les choses se compliquent dans leur vie. C’était, ces temps-ci, le cas pour Rodrielle. Elle fuyait. Quoi ? Les sentiments qui naissaient en elle. Sentiments qui étaient inhabituels, qu’elle a toujours renié, notamment depuis la fuite de ses enfants, il y a 5 années de cela. Pour elle, aimer ou pleurer ne servait à rien si ce n’est à rendre plus faible et vulnérable. Autant vivre sans sentiment et donc sans problème.

Au départ, c’était assez simple de vivre comme cela, seule la plupart du temps, elle accordait sa confiance à très peu de personnes et jouait généralement, passant d’homme en homme et de ville en ville sans s’arrêter, préférant se concentrer sur son métier. Mais aujourd’hui, tout se chamboulait en elle : la rencontre de Fralis, l’adoption d’Elouan, les retrouvailles avec Sebilia et Xarius… Tous ces évènements créaient en elle des émotions étranges, des souvenirs et elle n’aimait pas ça. Mais pas du tout.

Alors elle avait fuit, prétextant à Fralis qu’elle avait un contrat à honorer. Direction : l’Anjou. La Corleone avait envie de nouvelles aventures ces jours-ci, pour éviter l’angoisse et pour reculer les choses sérieuses le plus loin possible. Et elle avait, depuis quelques temps, une idée bien en tête… Des contrées jamais explorées, douces et sensuelles, des courbes attirantes qui l’avaient déjà approchée à l’atelier des Doigts d’Or. Un regard intense, un sourire charmeur… Une pécheresse. Comme elle. La lettre de la blonde avait été rapidement lue. Peu de mot, mais une invitation qu’elle n’allait pas refuser. Un rendez-vous dans un lieu insolite qui la ferait très certainement oublier tous ses soucis. Alors l’italienne prit la route, rapidement, et se rendit à Thouars avec une hâte certaine.

Le cheval est déposé à l’écurie à l’entrée de la ville et la Tatouée gagna l’auberge avec moins de précipitation qu’auparavant. L’air était frais, la ville était calme et propice aux péchés. Puis l’auberge fut trouvée. Elle était là, lui tournant le dos. Un sourire malicieux naquit sur ses lèvres alors que les derniers mètres furent franchis. La Tatouée aussi, était vêtue simplement d’une robe dont le jupon était fendu comme d’habitude jusqu’à la cuisse, recouverte par une cape noire tâchée de carmin séché, signe de ses activités récentes.

Puis ce fut le premier contact. Comme à leur première rencontre à l’atelier, la dextre italienne se pose au bas du dos de la Blonde. Le ton de la soirée était donné… Intime. Et au contact de ce corps pécheur, l’italienne frissonne déjà. En entrant dans cette auberge, elle ne savait pas ce qu’il s’y passerait. Elle y entrait, laissant derrière elle toute sa vie, tous ses principes. En entrant, elle allait oublier son compagnon, ses enfants et ses souvenirs sans savoir par quoi elle allait les remplacer. Et cet inconnu l’excitait. Car une chose était certaine : cette nuit là, elle allait dépasser ses limites.




    « Oh ! L'âcre volupté que le danger procure. »
    de Jean Richepin

_________________
Eliane_
Une main se glisse dans le bas de son dos. Elle hausse un sourcil se demandant qui osait ainsi la sortir de sa torpeur et en se retournant elle l’a reconnue. Rodrielle…La Tatouée. Tant de mots pourraient la désigner et pourtant, la seule qui lui vint à l’instant fut, curieuse. Elle se doutait bien du penchant d’Eliane, de son goût invétéré pour les femmes. Eliane n’était pas très discrète, surtout quand elle avait quelqu’un en tête.

Les deux blondes s’avancent donc dans ce lieu atypique, fumant…Un lieu réservé aux drogués, camés, aux pécheurs…Elle s’avance vers le comptoir, l’odeur d’herbes embaument déjà la pièce. Peu de lumière sinon celle des quelques chandeliers déposés ci et là.
La salle est vaste, divisée en petites pièces grâce à d’épais rideaux. Des petites chambres intimistes composées de larges couches à même le sol, de petits coffres contenant les herbes, ainsi qu’un chandelier. Une allure d’Auberge pour un lieu qui est plus damné qu’un bordel car effectivement, parfois certains se donnaient à ce plaisir simple et si humain, celui de la tentation assouvie.
Elle s’empare doucement de la main de Rodrielle et alors qu’elle commande deux pipes propres, qu’elle dépose une bourse bien pleine, elle annonce le ton de la soirée de son côté. La tueuse découvrira une tentation particulière, une tentation au féminin. Eliane est ainsi, sélective. Les femmes trop faciles, elle les payerait presque…des vulgaires putains. Elle aime les femmes qui comme Rodrielle dégage de l’assurance, en somme des fortes têtes, celles qui procurent de la résistance et qui savent ainsi l’embraser.

Elle inspire doucement et récupère les pipes et s’avance donc une chambre. La soirée a déjà commencée sans elles, certains s’enfument, se consument avec insouciance et décadence. Elle l’invite à pénétrer et tire donc les épais rideaux pour qu’elles soient ainsi, tranquilles. Eliane s’installe, dépose la bouteille de Chianti à même le sol et la débouche. L’alcool du pays et l’ivresse des herbes venues d’ailleurs.

Je t’en prie, à toi l’honneur de la première gorgée. Sourire taquin au bord des lèvres, ses yeux se posent déjà sur la tatouée et elle déguste des yeux ses formes. Elle retire doucement son mantel et le pose sur la couche et s’allonge par-dessus. Détente…Habituée, elle ouvre les coffres, remplie les pipes herbes, entasse et s’approchant des flammes des chandeliers, elle tire doucement pour allumer ainsi les deux pipes. Elle la tend à la Tatouée. "Laisse-toi donc aller…Je veille et au mieux, j’abuse de toi"

Oublions nos tracas, Bella….Ce soir c’est notre soirée
… "Ce soir c’est surtout ta fête"…Mais avant, elle laissera l’alcool et les herbes soulager l’esprit de Rodrielle…

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle
Un sourire. La soirée venait de commencer à l'instant même où la Sulfureuse s'était tournée vers elle. Tant de promesses se lisaient dans son regard... L'italienne ne savait pas dans quelle situation elle l'emmenait, mais elle y courait. Après tout, la vie était courte -la sienne encore plus- et elle devait en profiter, avant d'être enchaînée. Du moins, perdue dans un univers qu'elle ne connaissait pas. Au moins, ici, elle était dans son monde, son univers.

Rodrielle suivit Eliane dans l'Antre. Et l'ambiance qu'il y régnait la fit soupirer de plaisir. Les effluves d'alcool et de drogue, l'inhibait déjà et elle n'avait hâte que d'une chose : tout oublier. Et le choix de sa compagne de soirée était parfait : qui d'autre qu'Eliane était mieux placé pour la conduire dans les Ténèbres ? Non, il n'y avait qu'elle... La Tatouée avait découvert le penchant de la Sulfureuse pour les femmes mais ne s'en inquiétait pas ; le risque de terminer la nuit avec elle était délectable. Le comptoir fut atteint et l'italienne attrapa discrètement une autre bouteille de vin. La main d'Eliane attrapa alors la sienne et les marches de l'Antre furent grimpées.

Tout en gardant le silence, les deux blondes s'enferment dans la chambre. La Tatouée retira sa cape et la lança sur le dos d'une chaise et alluma quelques bougies avant de rejoindre la Sulfureuse sur le lit. Avec les rideaux tirés et les bougies allumées, la Luxure embaumait déjà la chambre. La Tatouée attrapa alors la bouteille de Chianti des mains d'Eliane à qui elle fit un clin d'oeil.

Grazie, Bellissima. A la notre !

Elle but alors au goulot avant de tendre la bouteille à Eliane. Pas la peine de verre, entre elle, la soirée n'était pas faite pour les commodités. Puis, enfin, l'objet de sa venue ; elle attrapa la pipe tendue par la Sulfureuse et en tire une bouffée. Soupire d'aise, yeux fermés. C'était ça aussi, le Bonheur : une soirée non conventionnelle, une soirée secrète. Une soirée défendue. La Tatouée regarda enfin la Blonde et lui sourire malicieusement.

Et je suis sure que tu es la mieux placée pour m'aider...

"Oh oui, Bella, je sais ce qui m'attend... Et je t'y suis avec plaisir..."



[Bonjour, Bonjour,
Comme stipulé dans les règles d'or du coin des aRPenteurs, merci de traduire le moindre mot qui ne soit pas Français. (intervention que vous pouvez supprimer une fois fait)
Bon jeu, Bon RP,
Modo Mahelya]

_________________
Eliane_
Le vin est dégusté, les pipes déjà en bouche et l’ivresse fait doucement son office. Les vapeurs s’échappent de ses bouches entrouvertes, se dissipent nonchalamment et se mélangent avec celles des autres pécheurs présents. C’était une soirée dédiée à l’ivresse et à la découverte. Eliane sait que par son naturel, elle avait su éveiller dans l’esprit de la Tatouée, quelques doutes. Et pourtant, cette dernière était présente. Impétueuse femelle guidée par une curiosité naturelle…

La pucelle lorgne sa proie avec gourmandise, qu’importe même si par ce regard elle la met mal à l’aise. Eliane sait ce qu’elle veut et sait comment l’obtenir. Les femmes, ses friandises préférées, délicates, passionnées, à fleur de peau et d’une sensualité incandescente. Le plaisir des yeux est sollicité dans un premier temps. Les lèvres de Rodrielle qui enserrent la pipe, ces mêmes lèvres qui s’humidifient au contact fruité de l’alcool, qui se pincent, se mordillent, celles-là même qui délivrent ces vapeurs désinvoltes…La sensualité d’une femme, passe par sa bouche si bien dessinée. L’esprit d’Eliane se laisse naturellement aller à cette charmante approche des charmes féminins et se sont ses propres lèvres qui se retrouvent mordue par le plaisir qui vient à naître en elle. Son regard plonge et il se porte sur la nuque de Rodrielle.
Une peau d’albâtre, où quelques mèches blondes se perdent, une peau lisse, douce…Une partie si sensible qu’un simple baiser provoque un frisson, que la moindre morsure électrise le corps…Cette partie qu’elle aime à torturer, à échauffer du bout des lèvres et du bout de sa langue.
Les iris sombres descendent encore, plus bas…le buste…le galbe provocant de ses monts prisonniers d’un tissu réservé aux pudiques. Elle inspire et n’aspire qu’à les découvrir, qu’à les effleurer du bout de ses doigts et de saisir leurs pointes pour se jouer d’elle et de son plaisir…La blonde s’échauffe alors et tire une bouffée, la recrache et recommence.
L’esprit s’embrume et elle continue, suivant la courbe de ce corps. Tracé féminin, délicat qui la conduit jusqu’à ce ventre plat où plus bas ce cache ce jardin…La source. Un sourire malicieux et déterminé vient à naître sur les lèvres du bourreau alors qu’elle se rapproche doucement d’elle. Son regard ne la lâche pas, comme une provocation, comme un défi. Non, elle le sait, elle ne la fuira pas. Rodrielle sait pourquoi elle est venue…Elle l’assume et c’est ce qui justement sait lui plaire.

Eliane s’empare de la bouteille, vole une gorgé de ce vin fruité et le jeu débute…Elle glisse sa main contre la nuque de la tueuse, l’attire doucement à elle, son visage près du sien. Ses lèvres s’ouvrent et prenant un peu de hauteur, sa main toujours nichée contre sa nuque qu’elle emprisonne fermement, elle vient effleurer ses lèvres, cette bouche délicieuse et déverse le breuvage…
Un premier geste, une première approche pour qu’enfin ses lèvres viennent emprisonner les siennes. Elle se fait douce, quasiment volage. Ses lèvres sont goutées, découvertes et elle appuie un peu plus le baiser jusqu’à laisser la pointe de sa langue effleurer la sienne. Sensualité, encore et toujours….
Le souffle se fait court, presque inexistant. Elle vient simplement s’emparer du sien, l’aspirer et elle détourne le visage, abandonne sa bouche pour s’attaquer à sa nuque. Ses lèvres se perdent alors contre cette peau, elle maintient toujours sa nuque et l’invite alors à pencher son visage pour ainsi, pouvoir jouer à loisir de sa langue. Sa bouche se perd sur sa peau, elle embrasse, mordille, remonte jusqu’à son oreille, jusqu’à ce lobe qu’elle effleure et provoque de ses dents. La femme…est son péché, celle pour qui elle avait accepté bien des maux…


As-tu déjà…gouté à une femme, Bella ?


Le murmure est soufflé dans le creux de son oreille…Courage ? Découverte ? Double plaisir ? …
Eliane reste mesurée, sa passion retenue…Elle sait combien elle peut s’embraser, elle sait que si elle se laisse aller sa poigne peut être ferme et sa perversité dangereuse. Toutes n’ont pas les mêmes attentes, toutes ne réclament pas la violence ou le rapport de force. Toutes sont uniques…
Elle inspire, perd son souffle dans le creux de sa nuque. Ses doigts qui empoignent sa nuque, l’effleurent sans pour autant la relâcher. Étreinte délicate et ferme, sensuelle et dominatrice. Ce soir est leur soirée, elle se fera attentionnée et la laissera la découvrir. Un donné pour un rendu…Une découverte entière…Son corps reste à quelques centimètres du sien, elle ne l’étouffe pas…Une semi-liberté…pour une femme déjà condamnée.

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle
La soirée commence...

Elle est déjà ailleurs. Le mélange de vin et de drogue fait déjà effet, lentement, et l'amène bien loin de la réalité. Les pupilles se dilatent, le souffle se fait plus court, la chaleur de la pièce augmente. La drogue circule petit à petit dans ses veines et l'envoute. Terminé les soucis, il n'y a que la soirée qui lui importait. La soirée et Eliane. Cette tornade qui l'observe, qui la goute du regard sans pour autant ajouter des mots. Après tout, elles savent. Et la Corleone est partante.

"Profites du spectacle, Bella, suis les gouttes de sueur parcourir ce cou que tu vas bientôt gouter. Je n'ai pas peur... Tu m'intrigues, tu m'excites rien qu'à sentir ton regard". Et elle approche... L'italienne, comme une invitation, déboutonne les premiers boutons de sa robe, dévoilant un peu plus sa poitrine. La tête se penche et les regards s'affrontent. Aucune réflexion, aucune crainte. Elle laisse la blondine s'approcher et lui offre son cou sans dégout. La nouveauté l'attire.

Premier souffle.

Et un frisson lui parcourt l'échine au contact de la Belle sur sa nuque. La main délicate vient la bloquer avec une force inattendue. Alors, elle est comme ça, Eliane, elle aime les rapports de puissance, la domination... Le jeu offre de nouvelles possibilités. La Tatouée allait gouté à la force féminine, elle qui est tellement habituée à jouer de la sienne contre les hommes. Parfait.

Premier baiser.

Les lèvres s'entrouvrent pour récolter le breuvage offert alors que la main italienne se loge au creux de la hanche du Démon Blond pour la rapprocher encore plus. L'adrénaline monte, le désir s'empare peu à peu d'elle jusqu'à ce que leurs langues se rencontrent. Mais la Blondine part déjà, dans sa nuque. Les yeux se ferment alors pour savourer la tendresse féminine et inconnue. Finalement, il y avait du bon dans les rapports féminins.

"As-tu déjà…gouté à une femme, Bella ?"

La question est susurrée mais ne fait pas tiquer la Corleone qui entreprend le même petit jeu en rapprochant encore Eliane contre elle avec fermeté. L'emprise est délectable. La pipe est posée. L'autre main glisse alors sur le bras de sa partenaire et vient déboutonner la chemise pour découvrir un corps qu'elle connaissait déjà, d'une certaine manière. Puis, à son tour, elle se loge dans le cou de la belle pour l'effleurer d'un souffle et pour le gouter du bout des lèvres.

Non. Mais je m'en réjouie d'avance...

Après tout, ce ne devait pas être si différent. Eliane lui plaisait et saurait certainement la faire vibrer. La Corleone n'avait aucune crainte, elle se laissait embarquer dans l'aventure sans craindre un quelconque risque. Après tout, le jeu est simple ; seul l'adversaire a changé.

_________________
Eliane_

Sous la révélation, le plaisir qu’elle éprouve devient alors intense et toutefois secondaire. Elle a entre ses doigts un corps qui n’a jamais été touché par une femme, un privilège unique qui lui est remis sans hésitation et dont elle ne peut être que flattée.
Le cou offert à l’assassin, Eliane se mord la lèvre inférieure avec malice et délectation. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas touché à nouveau le corps d’une femme, qu’elle n’avait pas senti sous ses doigts la douceur féminine. Et le plaisir se voit décuplé par cette initiation dont elle sera la Maîtresse. Et l’élève est des plus attirantes et loin d’être troublée, elle entreprend. La chemise est doucement délacée et le corps de la blonde est invité à se rapprocher du sien par une poigne affirmée.

Le sourire s’étire, pervers. Les esprits sont déjà légèrement embrumés et Eliane se laisse aller à cette passion qui n’a de cesse de l’habiter. La femme, bien plus qu’un corps…Une passion certaine. La Pucelle remonte la main lovée dans sa nuque pour empoigner doucement sa chevelure sauvage. L’élève est alors invitée à retirer sa bouche de son cou et à cesser ses caresses.
Elle était là pour elle, elle était là pour son plaisir…Donner devient alors plus intense, plus enrichissant que recevoir. Il n’y a que pour le plaisir de la chair qu’Eliane n’est pas égoïste et pour cause, elle est totalement dévouée à sa partenaire. La tueuse est allongée sur le dos et c’est le corps de la Cruelle qui la surplombe.
Duo incendiaire, lié à jamais par le sang et la souffrance…Un duo qui sous les fumées enivrantes, s’abandonnent à un péché délicieux, la luxure.

Les doigts d’Eliane se glissent le long de sa taille, doucement mais surement, elle remonte le bas de sa robe pour effleurer la peau de ses jambes. Ses lèvres quant à elles, se perdent sur sa nuque, sa main toujours dans sa chevelure. Elle veut lui offrir l’abandon, lui offrir un plaisir sans condition…Eliane est sa première et rien que pour ça, la blonde donne le meilleure d’elle-même, sa douceur et sa détermination.
Ses lèvres se perdent sur son cou et finissent par descendre lentement vers le haut de son buste, elle savoure la douceur de sa peau, son parfum…Puis la main glissée sous les jupons, se fait plus assurée, plus envieuses, elle remonte et caresse l’intérieur de ses cuisses. Geste mesuré et précis, pour se faire désireuse mais pas pressante. La soirée est à elles...Le temps aussi.

Sa main perdue dans sa crinière blonde vient quitter ce toucher soyeux et volage pour venir se faire plus affermit et plus décadente. Les épaules sont alors dénudées pour offrir plus de peau à ses lèvres, puis ce sont les monts qui peu à peu se découvrent, se déshabillent.
Ses iris sombres sont emplis d’une malice certaine alors qu’elle vient prendre ses lèvres et mordiller sa lèvre inférieure. Le souffle est inspiré, la passion est décuplée …Eliane ne cherche pas à se contrôler, loin de là…Elle se laisse aller et les gestes qu’elle a envers elle, si doux pour le moment se feront plus ardent.

Les monts alors découverts, le sourire au coin des lèvres, la Pucelle vient goûter la cime de ses monts, tour à tour, ils sont dégustés du bout de sa langue, de ses lèvres, de ses dents…Baisers, mordillements, tendresse et envie se mêlent pour faire dresser ses pointes, pour les rendre plus provocantes…C’est ça le plaisir au féminin, savoir exactement ce qui est bon pour une femme, de part ce corps qui est notre, de part cette expérience qui est sienne.

La main perverse, sort de sous ses jupons pour venir se plaquer contre son jardin et malgré le tissu, la caresse se fait intense, se fait brûlante…Elle vient effleurer l’entrée de son jardin, jouer du travers de sa main pour se faire plus vorace…
Les femmes savent être douces et passionnées…soumises et dominantes…Félines et chiennes…

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle
    Mais d’où vient
    L’émotion étrange
    Qui me fascine
    Autant qu’elle me dérange
    Je frissonne poignardé par le beau
    C’est comme dans l'âme le couteau*...


Une première fois, ça ne s'oublie pas. Et la Corleone redevient l'apprentie, la soumise. Elle se laisse dompter, pour quelques temps, par la Pécheresse qui prend les commandes, l'allonge et la caresse, l'effeuille et la goûte, doucement en usant de toute sa sensualité. Elle sait y faire, l'Eliane, pour faire croître le désir chez l'italienne qui savoure, les yeux fermés, sa délicatesse. Et pendant que les mains de sa partenaire gambadaient entre ses cuisses et sur sa poitrine, l'italienne retirait sa chemise et caressait, comme en miroir, sa poitrine du bout des doigts. Effleurement délicat, le temps de dompter ses monts déjà dressés au dessus d'elle avant de les empoigner avec plus de fermeté lorsque la main de la Pécheresse caressait, au travers du tissu, son propre jardin.

Et là, le désir s'amplifie. L'italienne oublie tout et ne répond qu'à ses pulsions animale. La nuque d'Eliane est attrapée pour approcher son visage du sien et l'italienne vient l'embrasser avec fougue avant de mordre plus fort encore sa lèvre inférieure. Rodrielle a envie d'elle. Simplement. Envie de ce corps inconnu sans l'être tout à fait, envie de découvrir la hargne d'Eliane, la passion féminine..." Je m’enivre de ce poison... À en perdre la raison*" Mais sa raison, elle l'a perdu déjà il y a longtemps. A son tour de mordre le cou offert par la Belle pendant qu'elle parcourt son corps du bout des ongles. "Ne t'inquiètes pas, Eliane, j'apprends vite, très vite"... Finalement, c'était peut être plus facile de procurer plaisir au partenaire du même sexe ; c'est jouer avec le même corps, caresser les mêmes endroits, sensibiliser les mêmes monts, comme un effet miroir.

La main de la Corleone s'aventure alors à son tour sous le jupon de la Belle pour venir caresser avec légèreté ses fesses, douces et lisses. Un touché qu'elle apprécie et dont elle profite en se léchant les lèvres. Le corps d'Eliane lui donnait à présent faim. Mais le jardin de sa Maîtresse n'est qu'effleuré, humidifié, pour l'instant, du bout des doigts, comme une invitation à celle-ci de poursuivre.

Montre-moi Eliane... Voyons jusqu'où nous sommes capables d'aller.


    Je ressens
    De violentes pulsions
    J’ai l’impression
    De glisser vers le fond
    Si j’ignore d’où vient ce fléau
    J’adore l’avoir dans la peau


*Le bien qui fait mal - Mozart l'opéra Rock

_________________
Eliane_
D'abord je veux avec ma langue
Natale deviner tes pensées
Mais toi déjà tu tangues…


Passion charnelle et vapeurs enivrantes, outre le Chianti et les herbes, l’ivresse est autre…Elle est plus brûlante et saisissante.
La Tatoué dénude son buste, dégage cette chemise pour qu’enfin ses monts petits et fermes soient à sa portée, soumis à sa langue et à ses lèvres gourmandes.La Cruelle, les yeux mis clos, savoure alors ce plaisir et ses doigts doucement s’immiscent entre ses cuisses. La pression se fait plus ferme et là voilà qui sous la morsure de l’Assassin, la saisit et déguste ce soubresaut brutal. Ses doigts la prennent, la transpercent, guidés par cette ardeur et cette passion rutilante.
Désormais le corps italien tangue sous sa dextre, sous ce rythme qui est sien et qui ne lui laisse aucun répit.
Elle la désire presque suppliante et trempe.
Elle la désire ardente et fougueuse.
Connaissant ce corps à la perfection, elle vient narguer ce bouton de rose de la pulpe de son pouce, ses deux doigts toujours en elle pour qu’elle savoure cette présence.
Eliane ne pense désormais qu’à son plaisir, qu’à ses soupirs et à ce jardin qu’elle dompte peu à peu.

Mais voilà, le jeu change d’une manière sèche et surprenante, elle s’éloigne, elle se retire pour observer son visage et empoigner l’un de ses monts.
Quel corps et quelle hargne, l’Elève apprend vite, c’est une évidence...Et chose agréable, malgré cette langue natale commune, celle-ci a des vices qui lui faut encore découvrir…

Alors le corps de la blonde se glisse le long de ses courbes, relève ces jupons inutiles pour se loger au creux de cette source pour en récolter du bout de sa langue, le nectar sucré.
Eliane apaise ce feu laissé par ses doigts, le trouble de ce bouton qui ne demande qu’à éclore et sa langue se fait perfide…
Elle connait le tracé de ce jardin, ces bordures et ces plaisirs et elle en joue…Appétit insaisissable qui se nourrit et s’enivre de ce corps qui tangue, de ces soupirs à moitié avoués et de ces reins qui se creusent…Une main se loge alors sous ces derniers pour les relever fermement et la placer à sa guise. Elle déguste chaque goutte de cette rosée et gourmande, ses doigts viennent retrouver cette chaleur unique…

Eliane se retrouve alors à écouter le moindre de ces gestes, de ces frissons pour la conduire vers cette délivrance certaine…
Un soupir est poussé et ses doigts étouffent ce dernier par le rythme qu’elle impose.
Le corps s’exsangue et elle l’apaise pour mieux la reprendre et la soumettre.
Un gémissement est avoué et Eliane la condamne…
...Langue et doigts agiles sonnent enfin l'heure de son glas…Le premier...

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle
Et le jeu prend une autre tournure...

L'italienne est sous l'emprise d'Eliane, de ses lèvres et de ses doigts experts. Elle succombe, les yeux clos, sous les caresses plus ou moins appuyées sur sa fleur qu'elle lui offre sans hésiter. Les gémissements s'intensifient, mais comme à son habitude la Tatouée se mord les lèvres pour ne pas les offrir tout de suite, par fierté, par défi. Oui, c'était bon, exquis, mais tu peux faire certainement mieux encore... Mais l'on ne peut tromper la Pécheresse qui accorde ses gestes lorsque Rodrielle se cambre, redresse ses reins ou mord violemment les lèvres de la Belle lorsque les doigts se fond espiègles, aventureux.

Mais elle n'a pas le temps de recueillir le liquide carmin des lèvres mordues ; l'Eliane se recule et vient accueillir un sein entre ses mains. Allait-elle la frustrée, déjà, alors qu'elle commençait à apprécier ces sensations nouvelles ? La main de la Tatouée sort donc de sous le jupon de sa partenaire pour venir caresser son dos nu. L'italienne est intriguée, curieuse... Mais la blonde ne lui laisse heureusement pas de répit et glisse contre elle pour se cacher sous le jupon vraiment trop encombrant.

Et là, ce qu'elle connaissait déjà lui est offert... La fraîcheur de la langue. Le feu en elle s'apaise pour quelque minutes, la douceur est appréciée et la fait soupirer d'aise. Et pendant que la blonde dompte la Rose du bout de la longue, la Tatouée repli ses jupons pour la regarder faire, pour l'admirer, elle et son savoir-faire. Soumise à ses plaisirs, l'italienne se redresse pour caresser la chevelure de la Belle, sa nuque, la croix qu'elle découvre ornant le haut de son dos. Un autre point commun : une marque indélébile du passé, un souvenir, le signe qu'elles sont toutes deux différentes des autres. Uniques. Et pendant qu'elle admire le corps, la Pécheresse redouble d'effort, viens titiller le bouton de Rose pendant que ses doigts reviennent se loger en elle. Alors le plaisir est intense ; l'italienne se rallonge brusquement, sentant la flamme en elle s'accroître, lui brûler le bas du ventre. Une main viennent serrer celle, libre, d'Eliane d'une force incroyable. Premier orgasme au féminin. L'italienne ne cherche plus à se retenir, pour offrir à la belle ce qu'elle attend. Mais elle en veut plus, l'Assassin gourmande qui laisse la blonde continuer ses délices avant de la redresser, violemment.

Le jeu prend encore une autre tournure. Plus fou, plus bestial. La faim la rend plus violente, moins consciente. Les blondes sont donc relevées, et l'italienne vient plaquer l'autre contre un mur. Voilà son monde, à la Corleone, qui doit être le même que celui d'Eliane : les ténèbres. A présent, c'était le meilleur moment pour y plonger.

Debout, les mains sont plus libres ; et pendant que les lèvres jumelles se retrouvent, l'une vient pétrir un sein de la blonde et l'autre glisse jusqu'au jardin qui, finalement, lui avait manqué. Pas encore prête pour le goûter, l'italienne le découvre des doigts en imitant le va-et-vient masculin. Parce que c'est la sensation qu'elle connait : la crainte de l'éloignement et la surprise de l'entrée, toujours plus forte, toujours plus rapide. Connaissait-elle cela, la Pécheresse ? La chaleur et la puissance du membre masculin ? La question l'intrigue, l'excite, l'incitant à intensifier son geste en fonction des soupirs, des gémissements d'Eliane. Parce que c'était ça aussi l'Amour : écouter l'autre et répondre à ses envies.

Dimmi, Eliane. Dimmi*

Dis-moi tout, rassures-moi, dis-moi que tu as du plaisir, même si tu es ma Première. Perdre serait une humiliation, et je ne le supporterais pas. Dis-moi si c'est bon, montres-le moi. Prouves-le.



*Dis-moi, Eliane, dis-moi

_________________
Eliane_
"La passion est le sexe de l'âme..." de Jean-Paul Lebourhis

Embrasée, atteinte par cette vague sauvage, son premier orgasme féminin, la Tatouée saisit ses doigts et les lie puissamment aux siens. La force est telle que la Cruelle grimace légèrement et subit l’assaut de cette passion qu’elle peine à contrôler…La passion brute, bestiale…Sanguine. Celle-là même que son Elève semble connaître et apprécier au vu de sa fougue et de ce mur qu’elle rencontre avec violence et qui lui arrache un sourire envieux et pervers.

Les lèvres se retrouvent, puissantes, insatiables, incapable de résister à cette attraction qui vient du bas du ventre et du goût de la chair. Une attraction érotique qui pousse l’une de ses mains à se loger dans la chevelure de la Tatouée et de l’emprisonner avec passion. La tête bascule, contrainte et elle vient humer son souffle, effleurer ses lèvres, mordiller sa pulpe jusqu’à ce que la douleur s’installe, électrique mais délicate. Son autre main empoigne la chair de ses hanches, la griffe du bout des ongles avant de se perdre sur le fessier de celle qui s’empare de son sein.
La passion est ainsi, libre et sans gêne alors qu’autour elles attirent quelques regards brumeux. Les enfumés se perdent, devinent ce qui se passe sous les épais rideaux au rythme de ces souffles coupés, de ces soupirs à moitié avoués.

Folie de la Luxure...Elles parlent le même langage, vive de ce même rapport de force…Les doigts de l’Elève se glisse en elle et la blonde creuse ses reins, ondule, réclame avidement ce plaisir qu’elle lui offre. Aucune honte, elle sait ce qui est bon. Sa lèvre est mordue sous l’agilité dont fait preuve la Tatouée. L’Elève apprend vite. Le souffle se fait plus court, s’adaptant tant bien que mal à cette chaleur que la blonde fait naître en elle et ce malgré les gestes encore un peu maladroit.
Doucement, elle vient rejoindre sa main pour la guider, dans le creux de son oreille, elle lui murmure alors quelques conseils, l’endroit qu’il est bon de venir affubler de quelques caresses, de quelques douceurs et les joies et plaisirs que provoquent la profondeur d’un geste maîtrisé. Et pourtant, ses lèvres se scellent sur le plaisir qu’elle lui offre, l’aveu ne viendra pas de sa bouche mais du bas de son ventre, de cette crispation qui signera l’heure de cette jouissance…

Lèvres scellées pour la provoquer, gémissements muets, et Eliane va provoquer l’Incendiaire, d’un geste qui se veut déterminer. Elle inspire doucement et affirmant sa poigne sur sa chevelure, elle vient à faire plier la Tatouée, sa bouche désormais à portée de sa source. Le cours se fait plus poussé et plus pratique, elle veut goûter de sa langue, de ses doigts, de cette combinaison qui se veut fatale pour les sens.

Elle inspire, soupire de cette passion qu’elle veut sentir, de cette femme qu’elle veut volontairement faire plier pour qu’elle soit elle, seule, la source de sa jouissance. Sa jambe doucement se pose sur l’épaule de la blonde, la contraint, la scelle à ce sort qui est sien.

Qu’il est bon de savourer le plaisir malgré la présence des autres.
Qu’il est bon de baigner dans les flots tumultueux de la Luxure.
Qu’il est bon de voir à genoux, une femme qui apprend ce plaisir qu’elle réclame corps et âmes.

L’initiation…La découverte et les pas forcés vers le plaisir. La main empoigne sa chevelure, la serre, et dans ses veines l’envie est là de la faire jouir à nouveau, le visage plaqué contre le mur, les reins creusés, ses doigts en elle et son buste plaqué contre le dos de la Tatouée, pour la contraindre, la forcer à l’abandon total…La passion est ainsi, si prenante, si envoutante et pourtant sans borne…

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Rodrielle



Les doigts glissent, caressent, découvre cette fleur qu'ils ne connaissaient pas sous les conseils de la Maîtresse. Tout est suivit à la lettre jusqu'à ce que la Tatouée ne suive que son instinct et les réactions retenues de la Blonde qui se crispait lorsque venait la jouissance. Finalement, c'était bon, délectable de voir une femme soumise à ses gestes. C'était bon d'être maître de son plaisir...

Mais ce rapport de force changea vite lorsque la Pécheresse reprit les rennes et la fit tomber à genoux devant elle. L'italienne poussa un léger grognement, n'aimant pas être à la place de la soumise, mais la Belle ne lui laissait pas le choix. Elle payera certainement pour cela. Mais rien ne gâchait son plaisir. Et l'italienne alla vite à la découverte gustative du bouton de rose. Trésor inconnu qui accroissait sa curiosité. Usant de délicatesse la Tatouée découvrit du bout de la langue ce point sensible jusqu'à ce qu'elle y prenne gout et joue avec ce bouton de rose avec plus d'avidité. La hanche d'Eliane fut alors saisie d'une main pendant que l'autre caressait la jambe posée sur son épaule. Et la Blonde semblait apprécier la langue malicieuse qui, petit à petit, s'aventurait dans cette source, titillait de sa pointe le bouton de rose pour la faire gémir encore et encore. Car même soumise, la Corleone a encore les cartes en mains. Alors l'Assassin commence à en jouer, ose mordiller ce bouton convoité avant d'atténuer l'agréable douleur, d'embrasser ses cuisses et son bas du ventre. Délicieuse Eliane...

Et le jeu change encore.

Plus rien ne compte que leur plaisir. Les autres sont oubliés.
Après tout, qu'ils regardent s'ils le veulent.
Qu'ils admirent ces deux lionnes sombrer !
Qu'ils bavent devant ce rapport de force !

L'italienne n'en a cure en tout cas ; elle se laisse plaquer contre le mur et collée par la poitrine brûlante de la Pécheresse qui vient à nouveau conquérir son être. Elle brûle, la Tatouée, elle brûle de désir dans son bas ventre qui en demande encore. Sa main droite vient attraper la chevelure de la Blonde alors que sa main gauche vient imiter celle de la Blonde. La position favorise le plaisir à deux.

La passion, c'était cela aussi ; la jouissance commune, le passage vers l'Enfer... Ensemble.





_________________
Eliane_
Succombons aux Enfers.

L’Ivresse se déguste à travers ces reins creusés, cette chaleur qui se dégage du corps de la Tatouée. Pécheresse assassine aux mains salies par le sang qui désormais, s’enfonce, s’enlise dans un péché tout aussi immoral. Les doigts graciles de la Cruelle dévorent son jardin trempé et choisissent la cadence, guidés par le plaisir simple de provoquer les sens de la sauvageonne.
Qu’elles se noient les immorales dans le péché de Luxure, qu’elles se brûlent corps et âme pour ce plaisir sans borne, qu’elles soient elles entières et vibrantes sous le poids de l’Interdit et de l’Impudence.
Leurs gémissements sont alors les seules prières qui soient accordées au Très Haut, l’encens n’est autre que ce mélange d’opium et d’herbes déroutantes, et la chapelle n’est qu’un mirage, les murs sont autres, plus délurés et glauques…Un repère pour les immondices et les cramés, un lieu de pécheurs ivres qui boivent le sang du Très Haut jusqu’à l’outrance.

Les yeux se ferment alors que ses lèvres sont entrouvertes et qu’elle aspire, respire ces soupirs, cet air frais qui soulage son corps qui s’embrase. Le long de sa gorge, les perles du désir coulent, le brasier n’est pas celui des moines, il est celui pour lequel elle vit et survit…celui du Péché et du plaisir. Les lèvres humides, se posent sur la nuque délicate de la blonde et ses crocs se plantent, mordent la chair avant d’apaiser cette douleur vive par un baiser plus ardent et suave.
Le plaisir est tel que les blondes s’abandonnent, l’une à l’autre, entre gestes précis et guidés, entre expérience et partage…L’abandon est enivrant. Sa main quitte la chevelure de la Tatouée, pour venir se glisser contre le mur et venir saisir l’un de ses monts et l’empoigner toutes griffes sorties. Quant à ses doigts, ils se perdent encore et encore dans le très fond de son corps, entre ses cuisses qui ruissèlent. Elle veut jouir de sa jouissance et cette passion incandescente.

Les doubles se rendent ce plaisir, tel le reflet brutal du miroir, blonde contre blonde, femelle contre femelle, sadique contre meurtrière…Et finalement, les gestes se font plus envieux et les corps se crispent. L’ondulation vient de cette étreinte au fond du bas ventre et vient tel un éclair foudroyer l’esprit et le corps en un frisson et un gémissement tétanisant…La bouche se scelle pour Eliane alors que pour étouffer le cri de son amante, deux de ses doigts sucrés se glissent dans sa bouche, un geste de plus marqué par l’univers particulier de la sadique…

Gustare mia Bella *savoure ma belle.

Le feu s’apaise, le corps peu à peu retrouve ses sens et quitte ce trouble, cette violence. Il est encore marqué par ces doigts qui laissent en son sein une présence, une absence. Il est croqué par la Folie, griffé par l’Envie et encore tremblant de Plaisir. Le souffle chaud se perd dans la chevelure de la Tatouée alors que les gestes se sont plus doux, elle effleure ses courbes, embrasse sa peau, lèche les perles de sueurs salées et s’écartant doucement de son dos, elle frémit sous cet air frais et vicieux qui s’immisce entre elle.

Sei divina. *Tu es Divine.

Le murmure est avoué pour rassurer la Tatouée, pour réconforter cette novice dans cet art au féminin. Elle est une délicieuse et brûlante comme elle aime…

Doucement Eliane s’écarte encore plus et vient inviter l’Assassine à retrouver la couche et le plaisir du vin. Le regard qu’elle lui porte est plein de malice et d’envie, alors qu’elle porte à ses lèvres sèches, le Chianti. A leur côtés, les rideaux sont tirés par quelques voyeurs et les regards sont plus insistants, emplie d’une surprise et d’une envie plus primaire et masculine. Son rire éclate alors devant cette scène surréaliste…Bande de fou.
La blonde se rhabille d’une manière impudique et pose son dos contre le mur alors que les jambes sont étendues, légèrement écartées. Le feu brûle encore. Le Chianti coule dans son être et sa main se perd dans la tignasse de la belle, elle attire son visage au sien pour lui voler un baiser fruité et rafraîchir ses lèvres et sa langue…

Impudence et je-m’en-foutisme assumé…n’importe que la Corleone à ses côtés.

_________________

Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)