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[RP] Maman, c'est quoi cette bouteille de lait ?

Mahelya
Emprunté à une publicité... Pardon mais c'était trop tentant.


[Limoges soir du 19 mars...]

Encore une incompréhension entre Mère et Fille, encore un non-dit qui blessera l'une des deux. La Rouquine enfantine avait le cœur triste ce soir là. Les larmes n'étaient retenues que par toute la volonté de ce petit corps frêle de jeune fille. Des mots blessants, bien qu'innocents. Ce soir là Elrylad, son rêve de voyage et d'évasion, lui avait fait comprendre qu'ils ne seraient pas amis. "Vous êtes d'une famille royale" avait-il dit. La Flammèche bien qu’hermétique à tous sentiments - du moins c'est ce dont elle se vantait - avait alors ressenti un vide envahir ses entrailles, et une terrible impression qu'il ne se comblerait plus jamais. Les mots lui manquaient, et elle avait l'impression d'avoir du mal à respirer. Dépitée, abattue, elle avait alors demandé la permission de se retirer. C'était sans compter sur l'instinct maternel de la rousse Malemort qui s'était immédiatement inquiétée de l'état de sa fille. Mais cette dernière à Fleur de peau et fatiguée, l'avait sans ménagement envoyé balader.
Seule la patiente et les mots doux de sa Tante Elisa avait apaisé le feu de l’Étincelle. Penaude, elle avait alors demandé à sa Mère Aldraien si elle acceptait de la suivre dans un lieu plus intime afin de parler ... Entre Mère et Fille(s) ...

C'est ainsi que trois générations de rousses Malemoresques se retrouvèrent à l'Astaroth : Aldraien, Mahelya et Alisa le nourrisson de quelques jours. Mahelya câlinait sa petite sœur blottit dans sa chaude cape doublée d'hermine. L'Enfançon dormait à poing fermé, le visage apaisé.
Encore incertaine des sentiments et sensations qu'elle ressentait, l'incandescente avait du mal à lever ses émeraudes sur la figure maternelle et préférait se concentrer sur la minie-rousse. Sans regarder Aldraien comment pouvait-elle s'apercevoir qu'elle l'avait blessée ?
Un silence qui devenait, au fil du temps qui passait, pesant s'installait dans la taverne immaculée - La Meilleure de Limoges -.
Il fallait le briser ou les tensions exploseraient. Et loin de l'idée de la Flammèche de retourner dormir en forêt. La semaine dernière avait suffit, et la Rousse modèle moyen avait compris qu'elle n'irait pas bien loin sans l'amour que sa Mère lui portait. Il était hors de question qu'elles se disputent encore.


- Elle est vraiment magnifique ! c'est un très beau bébé.

Le pavé dans la marre était lancé.
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Aldraien
C’est dur dur d’être Mère…
Récapitulons.

La Malemort, Aldraien de son prénom, est mère depuis presque une vingtaine d’années. Elle a eu quatre enfants, deux filles et deux garçons, et en a adopté une cinquième. Sur les cinq bambins, une était décédée après avoir donné naissance à une troisième génération, deux savaient à peine qui pouvait bien être leur mère, une était trop petite pour pouvoir donner son avis et la dernière, l’adoptée, l’ainée des enfants encore en vie, lui en faisait voir de toutes les couleurs et ce n’était pas peu dire.
Les cheveux blancs se faisaient de plus en plus nombreux dans la tignasse de feu, profitant de l’inquiétude provoquée par les enfants pour se glisser insidieusement et créer la surprise lors d’une escapade face à un miroir. Parce qu’on ne vous a pas dit, en plus de tous les garnements qui animaient déjà les couloirs de sa demeure, il y avait le petit Guilhem de Champlecy, son filleul, malheureux orphelin qu’elle avait recueilli après avoir assassiné la mère - une longue histoire qu’on vous racontera à un autre moment, la seule chose à retenir étant que c’est la Champlecy qui a commencé -, et qui était passé maître dans l’art de faire pousser les filaments d’argent à vitesse grand v.

Mais ce soir là, son ainée allait rivaliser avec celui qu’elle considérait comme son frère.
La Malemort, bien entendu, avait déjà remarqué la complicité entre Marie-Amelya et Elrylad, mais n’avait pas imaginé voir de telles choses. Tous les deux, chuchotant à l’oreille l’un de l’autre, s’amusant, rêvant, complotant au nez et à la barbe - inexistante - de la Princesse.
Si elle ne se contrôlait pas pour éviter d’attraper les reflexes de langage de Guilhem, certainement aurait-elle eu une réaction des plus logiques, du genre : « Norf de norf ! » ou la version remasterisée : « Narf de narf ! » ; mais ce fut un marmonnement qui s’échappa lorsqu’elle regardait les deux jeunes gens. La rouquine modèle moyen était bien trop jeune pour flirter ! Et les projets de découpage d’oreilles ou d’édentage prenaient rapidement forme dans son esprit perturbé pour faire comprendre à Elrylad qu’elle n’hésiterait pas à sévir s’il s’approchait trop de SA fille.
Les minutes s’égrainant, elle comprit que quelque chose n’allait pas. Marie-Amelya semblait mal à l’aise et la Malemort l’avait bien compris, il ne fallait pas non plus la prendre pour une buse - ou un lapin de deux semaines, comme dirait la modèle moyen -.

Le refus claque à ses oreilles et la laisse abasourdie.
Elle lui avait proposé de lui en parler, seule à seule, simplement ; et elle lui avait envoyé un non en pleine face. Quand on y est pas préparé, ça secoue, croyez moi !
Et de fait, la Malemort était restée penaude face à cette réaction imprévisible, blessée que sa fille refuse de se confier à elle. Pour un peu - et si elle n’avait pas été en public -, elle aurait fondu en larmes là maintenant tout de suite ; mais il y avait des moments où fallait rester digne : celui-ci en faisait partie. Silencieuse, elle se contenta d’observer l’échange entre nièce et tante, et suivre sa fille lorsque celle-ci lui demanda, lui confiant par la même occasion la petite Alisa.
Trois rouquines pour le prix d’une, elle est pas belle la vie ?!
Et les voilà installées à l’Astaroth, dans une ambiance où la température ne devait pas être très loin du zéro absolu.
Comment rompre la glace ? En parlant de la petite merveille qui réchauffait les cœurs, bien sûr. Les sinoples s’attardent sur les deux enfants, la Malemort encore perturbée par la réaction de l’enfant.


- Oui..Très belle.

...
Plouf.

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Mahelya
Allez ! Rame jolie Rouquine ! Vas donc repêcher le caillou maintenant que tu l'as lancé... Sais-tu nager ?

Aie ! Le ton employé par la Malemort pour répondre à sa fille n'était pas des plus chaleureux. La Majestueuse y avait même insufflé une pointe de distance qui, vicieuse et pernicieuse, avait trouvé le cœur de la jeune fille et l'avait pincé violemment. Aie ! ça, ça fait mal. Bon d'accord l’Étincelle n'était pas non-plus immaculée dans cette histoire, après tout n'était-ce pas elle qui avait ouvert les hostilités en l'envoyant royalement balader ? Les canines blanches mordirent doucement la lèvre inférieure. Mea Culpa Mater (*). Oui là ça devenait nécessaire. Le silence demeura cependant le quatrième invité de la petite réception malemoresque. Encore quelques secondes… Le temps pour la Flammèche de trouver les mots, les idées, les excuses même si dans le fond il n'y en avait pas vraiment. Rien ne vaut la vérité jeune fille. Les émeraudes enfantines restaient inlassablement ancrées sur le visage d'Alisa. La Rousse Nouvelle. Le nouveau millésime. Le modèle ultra-réduit quoi… Le nourrisson avait le don de l'apaiser. Qu'elle était jolie, la nouvelle-née, les yeux fermés, les minuscules petits poings serrés, la respiration régulière et profonde. Paisible dans les bras de Morphée au pays des songes… En d'autre termes aucune aide ou compassion à attendre de sa part…* Pfff c'est trop bien d'être un bébé.*
Un long soupire s'échappa de la gorge sans forme. Allez Mahe ! il est temps de parler.
Doucement les prunelles vertes se levèrent et se posèrent sur la silhouette marmoréenne de sa Mère. Aie ! Aie ! et re Aie ! C'était pire que ce qu'elle avait imaginé. Sa Mère était abasourdie, blessée et parfaitement immobile. Vision terrible qui serra un peu plus le pauvre palpitant décidément pas épargné ce soir. Déjà, les larmes d'eau salée se réunissaient aux plis de ses paupières prêtes à s'échapper. Un instant elle hésita. Était-ce à elle de parler en premier ? Visiblement oui puisque la Princesse ne bougeait pas.
Une longue inspiration afin de se donner du courage et les émeraudes se scellèrent aux sinoples.


- Mère... Je ...Je vous demande pardon ... Je n'avais pas à vous parler comme ça. Tout à l'heure dans l'autre taverne ... Je suis désolée ...

Tu fais moins la maline là ! Hein Mahe ? Ces petites phrases entrecoupées suffiraient-elles à ramener même l'esquisse d'un sourire sur le visage de l'adulte ? La jeune fille se forçait à garder les yeux posés sur sa Mère, si elle les détournait maintenant à n'en pas douter, elle deviendrait une fontaine qui pourrait fournir en eau toute la capitale. Le silence perdura encore un peu, si bien que Mahelya estima qu'il était préférable d'en rajouter dans ses explications.

- Je ne me sentais vraiment pas bien ... je ne me sens toujours pas bien ... J'ai mal ... là

Et le regard de se baisser, enfin, et de l'index, la Flammèche pointa l'endroit où se trouve le cœur. Bientôt douze ans... Et la gamine connaissait son premier chagrin... Elle qui se pensait hermétique aux sentiments, ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Qu'elle était donc cette Folie qui aussi féroce qu'inattendue avait affolé son cœur et amené les larmes aux bords de ses cils. Pourquoi les mots qui avaient été prononcés, l'avaient-ils complétement vidé de tout et principalement de l'espoir ? Qu'est-ce que c'était ? Pourquoi cela lui arrivait ? Tant de questions...
Oui autant Mahelya pouvait sembler plus intelligente que la moyenne sur un certain nombre de sujet autant en ce qui concernait le relationnel, elle réagissait vraiment comme un lapin de deux semaines. Naïve et candide. Bien trop gentille et légèrement trop enthousiaste. Elle accordait volontiers sa confiance même à ceux qui n'en étaient pas digne.
Dans le regard de la jouvencelle transpirait à présent une pointe de panique.


- Mère ... j'ai envie de pleurer ... j'ai mal et je vous ai fait du mal ... qu'est-ce que j'ai ?


Au secours elle se noie...

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(*) Ma faute Mère. Dans le sens "c'est de ma faute" et sous-entend le "désolé"
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Aldraien
A trop jouer avec le feu…
Faut pas s’étonner de se noyer.

Il faut savoir ceci, à propos de la Malemort : Lorsqu’elle se sent blessée, elle se ferme comme une huitre, même avec les membres de sa propre famille. Marie-Amelya a déjà eu plus d’une fois l’occasion d’en faire les frais, bien malgré elle, mais elle était loin d’être la seule. Parfois, elle avait des réactions disproportionnées, presque enfantines ; et le pire est qu’elle en était parfaitement consciente ; mais qui pourrait lui en vouloir ? Elle n’avait pas eu l’occasion de faire des caprices enfant, il fallait bien qu’elle se rattrape à un moment ou un autre, et que ça tombe sur quelqu’un. Bien entendu, puisque Marie-Amelya passait la plupart de son temps avec la Malemort, elle subissait aussi bien souvent ses excès de zèle.
Pauvre petite rouquine.
Pourtant, l’adulte ne lâche rien, son regard reste vague, et fixé sur sa fille née quelques jours auparavant ; après tout, elle aussi pouvait bien détourner l’attention en se concentrant sur l’enfant. A ce petit jeu là, ce serait toujours la mère qui finirait gagnante, et pour cause, c’était son propre sang sous ses yeux.

Finalement, les sinoples se relèvent pour se fixer dans les émeraudes juvéniles.
Elle écoute et entend les excuses.
Mais ne bouge pas, il est encore trop tôt.
Elle voit bien que l’enfant est au bord des larmes, pourtant elle doit comprendre que parfois son comportement fait du mal à son entourage, même à cet âge. L’hôpital qui se fout de la charité, dirait-on. Douze ans, et voilà déjà le premier chagrin d’amour, arrivé bien trop tôt au goût de la trentenaire. Comment expliquer à une jeune femme qu’elle s’est éprise du premier venu, et qu’à cause d’une phrase malvenue, elle souffre à présent comme si celui-ci l’avait traité de lépreuse ? Un regrettable quiproquo, après tout, puisque l’homme en question était bien plus âgé qu’elle et, en fin de compte, ne lui avait dit que la vérité.
Elle portait le même nom qu’une Reyne de France, et serait toujours sa petite fille, quoi qu’il arrive. Il faudrait bien qu’elle s’y fasse, peu étaient ceux à pouvoir se vanter de pareille chose. Uniquement sa petite dernière, en fait ; mais Alisa-Nebisa n’était pas encore en âge de se vanter, puisqu’elle n’en était même pas encore aux babillages.


- Tu n’es pas obligée de me parler si tu n’en as pas envie…

…Mais il y a l’art et la manière de présenter les choses.
Tu m’as blessé, Marie-Amelya, mais cela je n’ai pas besoin de te le dire ; tu le vois bien dans ma réaction et dans mes non-dits.
Elle a envie de pleurer.
La main vient se poser sur l’épaule, réconfortante. Les parents ne sont-ils pas là pour venir en aide à leurs enfants, même si ceux-ci n’ont pas les mots appropriés ? Si elle avait montré l’exemple, peut-être que les choses ne se seraient pas passées ainsi. Même maintenant, alors qu’elle se consacrait entièrement à ses enfants, elle réussissait encore à faire des erreurs ; décidément, mère n’était pas un métier facile, pas une science exacte et aucun traité présent dans sa bibliothèque n’expliquait comment réussir dans cette tâche.
La main vient remettre une des mèches rousses enfantines derrière l’oreille.


- Ma fille, tu as mal parce que tu grandis. Ce que tu ressens, c’est simplement parce que tu t’es attachée à cet homme qui t’a fais mal avec ses paroles ; mais il n’a pas tort, tu es d’une famille royale Marie-Amelya, et il faudra t’y faire, tu as certaines obligations. Tu es ma fille. La petite fille d‘une Reyne, de la plus grande Reyne que ce Royaume ait porté et portera…Une sœur, une grande-sœur même. Pour tes frères et ta sœur, tu dois être présente, et forte.
Grandir, ce n’est pas toujours une partie de plaisir.


...
Serait-ce une bouée de sauvetage, pas loin ?

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Mahelya
Une Bouée ? Où ça ? Ne serait-ce pas plutôt un poids pour lester d'avantage ?

Et les larmes qui jusqu'à maintenant étaient retenues furent enfin libérée, s'immisçant entre les cils de feu et glissant abondamment sur les joues au teint de craie. C'est moche de grandir, c'est mal de grandi, ça devrait être interdit ! On devrait faire une loi contre ça. Le regard embué de la jolie Rousse modèle moyen se posa sur le nourrisson dormant paisiblement entre ses bras. Qu'Alisa avait de la chance de n'être qu'un bébé. A cet instant, la Flammèche l'enviait terriblement. Et comme toute grande sœur parfaite comme il se doit, elle trouverait un moyen pour que le bébé ne grandisse jamais... Et ce même si Euzen lui avait dit que c'était impossible. Elle, elle trouverait une solution. On avait déjà prouvé que le soleil faisait pousser les plantes et le blé... Peut-être suffirait-il de garder Alisa Nebisa enfermée dans le noir. La main maternelle replaça une mèche rebelle tandis que la jeune fille perdue fermait les yeux, libérant par la même une myriade de petites perles d'eau salée cristalline.


- Mère, moi je ne veux pas grandir, c'est mal de grandir, ça fait mal de grandir... Un silence pesant pour les épaules de la frêle s'installa entre les deux femmes-demie-femmes. Doucement le regard noyé se leva et dévisagea sa mère. - Mère ... Est-ce que je ne pourrai jamais avoir les amis que je désire ? Est-ce que je ne pourrai jamais choisir mes fréquentations ? Est-ce que je ne pourrai jamais faire ce que je veux ? Et pourquoi vous dire cela me fait mal maintenant alors qu'avant ... Et bien avant cela m'importait peu ?... Ect-ce que je peux ne rien ressentir comme avant ? Est-ce que Père pourrait me trouver un remède contre tout ça ?

Silence ... Silence ...
Le regard enfantin resta scellé sur celui Maternel.
Parles lui donc Aldraien. Expliques-lui donc que son enfance s'est envolée, que la Rouquine devra toujours faire attention à ne pas déshonorer le nom qu'elle porte, qu'elle sera toujours contrainte. Expliques-le-lui Douce Mère, mais trouve les mots justes, pour ne pas voir une Étincelle s'éteindre.
Mais la Mère avait-elle seulement besoin d'éclaircir cet aspect de son adoption. La Flammèche était loin d'être stupide, était-elle déjà en train de comprendre l'importance de l’étiquette. Et à n'en pas douter, la Princesse Aldraien pouvait déchiffrer sur le visage de sa fille, les cheminements de sa Pensée.
La voix fluette se noua d'avantage...


- J'ai si mal...

Et si nous changions de sujet pour un thème plus léger ? ... Ou pas...
Une grande inspiration plus tard, façon bien particulière de l’Étincelle pour contrôler ses émotions, et la symphonie de notes aigüse raisonna de nouveau, presque sur un ton léger bien qu'une oreille attentive aurait entendu le pincement qui éraillait encore la voix sur les notes basses.


- Mère, il faut aussi que je demande à Père un remède pour le mal de ventre, cela fait deux jours que mon bas ventre me tiraille, j'ai comme l'impression de brûler de l'intérieur. Je ne pense pas que ce soit grave ... Encore que ...

Le ton fut baissé donnant l'illusion d'une confidence. Illusion ? Oui, car les trois Malemort étaient seules dans cette taverne. Malgré l'impression que son palpitant voulait s'échapper de sa gorge, Mahelya donna le change en affichant un sourire timide qui se voulait rassurant... N'avions-nous pas parlé d'un thème léger ?... Pauvre Flammèche qui pensait encore une fois se sortir d'une situation délicate par une pirouette pour changer de sujet. Les émeraudes détaillait la Princesse tandis que les paroles s'envolaient dans le silence de l'auberge.

- Ce matin ... enfin ... c'était rose ... Mais Bertille m'a assuré que c'était à cause des Betteraves hier au dîner ... j'espère ... c'est quand même bizarre comme couleur ... M'enfin plus que la couleur, c'est le mal de ventre qui m'inquiète. Enfin rien d'impossible pour Père, il trouvera bien de quoi me soigner, non ?

Helloooooooooo(*) ! Coucou c'est nous que voilàààààààà !
...
Qui donc avait osé parler de bouée ?...


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(*) Salut en anglais.
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