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[RP Ouvert] Petits cailloux…

Mai


      Je voudrais que ce séjour dans tes bras
      Que tes caresses ne s'arrêtent pas
      Je voudrais compter les jours sur tes doigts
      Tu es mon amour ou tu ne l'es pas.

      Benjamin Biolay - Tu es mon amour.



    Et il ne l’était pas. Pas vraiment.

    Au cœur de Saumur, sur le banc d’une grande place ombragée de noisetier, la Marquise prenait le frais. Les yeux fermés, les mains jointes sur son ventre, la tête rejetée en arrière, appuyée contre le dossier de bois. Marie, qui semblait pourtant si calme, tentait de se raisonner intérieurement. Ses nerfs bouillonnaient comme un potage oublié sur le feu. Seule la tension de sa mâchoire pouvait trahir son agitation. Et la raison n’était autre que son bourguignon. Judas Gabryel de son prénom. Dieu que cet homme agaçait autant qu’il faisait du bien. «Pourquoi donc s’être attaché à c'ui-là?» répétait inlassablement la voix de sa conscience. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas eu le choix. Un soir de janvier, il avait eu les mots, les gestes. Il avait conquis sans lui demandé la permission. Mais bien qu’amadouée, elle venait de le fuir. Dans son poing serré, la raison de son malaise. Une lettre...

    La vie était devenue trop lourde a porté pour la frêle silhouette. Un larme de rage s’échappa des cils dorés de la jeune femme et son pied envoya valdingué un cailloux qui se trouvait là au mauvais endroit, au mauvais moment. Première victime de l’énervement d’une blondine épuisée. Dépressive.


    Ouaatch ! *bruit d'homme qui a mal!*

    Une voix la surprend elle qui se croyait seule. Ouvrant les mirettes et se redressant sur son banc, Marie découvre devant elle un homme qui se tient la cheville en pestant. Il semblerait que la pierraille animé de sa colère ait été se loger pile dans le tarse d’un inconnu.

    Oh mon dieu ! Pardonnez-moi sire !!

    Rouge de confusion, elle était accourut pour s’excuser. La journée commençait mal !


_________________
Alto
Courir, courir.
Entre le marché qui devient fou, sa boucherie qui se vide de carcasses et qui se remplit de morceaux de viandes qui ne partent pas, le conseil municipal, et les plaintes qui arrivent dans on pigeonnier, le tribun ne savait plus ou donner de la tête.
Sa dernière lubie? Trouver la plus jolie rue de Saumur, pour pouvoir lui donner le nom de la duchesse Killia.
Et accessoirement trouver la deuxième plus belle rue pour la nommer"Avenue du Tribun Alto aux blancs cheveux".
L'idée lui plaisait, mais il fallait encore que ça passe en conseil municipal, et s'était pas gagné encore..
Mais néanmoins malgré l'activité qui se faisait pressante, le bon air et le soleil haut perché donna envie à Alto de ralentir la cadence..
Hâtant un peu moins le pas, prenant le temps de marcher à l'ombre des arbres au lieu de marcher, le tribun détacha la ficelle de cuir qui maintenait ses longs cheveux blancs, laissant ces derniers tomber en cascade sur ses larges épaules.

Une bien belle journée, finalement..
Quand soudain, SOUDAIN, une vive douleur irradia dans son pied...

Ouaatch

Un attentat, une tentative d'assassinat, un guet-apens, une embuscade..
Cherchant alentour le bataillon de garde qui n'allaient pas manquer de lui tomber dessus pendant qu'il se tenait la cheville, Alto ne vit que la Dame Marie venir à lui en s'excusant..


Dame Marquise, serait-ce vous qui m'avez ainsi agressé?
Je ne puis imaginer vous avoir offensé au point de mériter telle lapidation..
Qu'est ce donc qui vous tourmente à ce point pour que vous vous défouliez de la sorte?
Mai


    « Dame Marquise, serait-ce vous qui m'avez ainsi agressé?
    Je ne puis imaginer vous avoir offensé au point de mériter telle lapidation… »


    Marie. Appelez-moi, Marie je vous en prie.

    La Myosotis était devenu Pivoine. Sans demander la permission,
    la frêle bretonne glissa son bras autour du buste du tribun,
    ne lui laissant pas le choix que de venir s’asseoir sur un banc.


    Je suis navrée, je pensais à autre chose. Je ne vous avais pas vu, sire.

    « Qu'est-ce donc qui vous tourmente à ce point pour que vous vous défouliez de la sorte? »

    La question interpelle. Choque un peu. Dans l’entourage de la Marquise,
    les gens ne posent pas de questions. Surtout pas sur les excès des sentiments.
    Ces instants ou les cœurs se brisent et les nerfs s’affolent.
    Non, dans l’entourage de la Marquise, les gens ne posaient pas de questions.
    Ils inventaient des rumeurs… Sous l’effet des mots du Tribun,
    la bretonne se redresse un peu. Les mirettes se lève sur le visage du blessé.


    Elle pouvait bien lui dire à lui. Cet inconnu.

    Je…

    J’ai reçu une lettre de l’ami bourguignon dont je vous ai parlé en taverne l’autre jour.
    Il est blessé. Les armées tourangelles lui sont tombées dessus. Lui et son escorte.
    De ce que je sais, ils sont tous dans hospice à Bourges…
    Je suis inquiète pour lui. Je m’en veux de ne pas être avec lui.
    Ca me met en colère et voilà…


    En disant cela, la blondine s’était agenouillée pour examiner la cheville masculine.
    Bien que douloureuse, la cheville ne semblait pas être cassé… Sourire rassuré de la Kem.


    Ça devrait aller…

    Se s’installant à ses côtés, sous l’ombre du noisetier.

    Ma vie n’est pas simple. Ça a été la goutte d’eau je crois… Toutes mes excuses encore.

_________________
Alto
La douleur s'estompait...
Rien de bien grave de toute façon, l'effet de surprise avait été plus douloureux que le coup en lui même, mais avant même qu'il ne puisse rassurer la marquise, cette dernière s'était confondue en excuse...
Rien qui ne puisse choquer Alto...
Par contre, quand cette femme si frêle vînt passer ses mains autour de sa poitrine, le voilà déjà moins à l'aise.
Beaucoup plus confiant dans les débats houleux que dans les confidences, le tribun évitait tant que possible les rapports physiques, les aides, tout ces moments de faiblesses ou l'on se permet de montrer à l'autre que l'on a besoin de lui.
Et pourtant, en cet instant, cette femme l'enserre et l'aide à s'asseoir.
Rien qui ne puisse choquer Alto, mais le voilà tout de même un peu destabilisé.
Se laissant porter, il écoute les excuses de la marquise, lui répondant d'une moue qu'il espère bienveillante et paternelle, bougeant la cheville pour montrer que la mécanique marche encore, bombant le torse pour suggérer qu'il faudrait plus qu'un tit caillou pour entamer pareille bête...
Se concentrant sur le visage et les yeux de marie, une drôle d'expression transpire.
De l'embarras, sans aucun doute...
De la honte, peut être un touche...

Mais il y a plus que cela.
une forme de tristesse, de mélancolie, d'envie d'abandon peut être.

La Dame n'est pas très agé, et Alto n'est plus un jouvenceau. Soudainement, il souhaiterait rendre service à cette femme, qu'il apprécie:
Lui rendre un service, soulager sa peine, il se dit que peut être, son age aidant, la jeune femme pourrait se confier à lui, soulager son âme et son coeur.

La marquise lui conte l'histoire de son ami bourguignon.
Histoire simple, courante, guère originale étant donné l'époque, mais qui pourtant semblait provoquer un vif émois chez la jeune femme...


Dame, je comprend votre sentiment, mais vous ne lui seriez guère plus utile sur un lit dans une pièce adjacente. Pourquoi souhaiteriez vous lui causer mauvais sang à vous savoir vous aussi blessée? Non, vous êtes bien mieux ici, en bonne santée, et en hâte de le revoir, cela lui fera chaud au coeur, je n'en ai nul doute.
En tout cas, il semble prendre une place particulière en votre esprit, et je languis de pouvoir le saluer. Gageons que ce jour ne sera pas trop lointains, de nos jours les blessés sont vites remis sur pieds, et il ne faudra pas une lune avant que votre aimé ne traverse les murs de notre belle ville.
Puisse cette dernière lui plaire, et que vous preniez décision de vous installer ici.


Il essayait de trouver des mots réconfortants, maladroitement
Il tentait de la rassurer, lui qui n'avait guère l'habitude de ce genre de diplomatie.
La jeune marquise semblait vider son sac, et même si Alto se trouvait un peu géné de la situation, sans doute faisait-elle cela car elle en avait besoin, et en ce cas, s'était important qu'il la soutienne dans son entreprise.


Dame Marquise soyez sure que vous n'êtes pas seule dans votre tristesse, les rapports humains sont parfois... complexes...

Non mais il raconte quoi là le tribun, telle parole n'était pas son lot quotidien, et pourtant, il sentait quelque chose de froid au fond de lui qui ne demandait qu'à se réchauffer.

J'ai moi même perdu signe de vie d'une personne qui m'était chère, une femme d'une grande gentillesse et d'une grande intelligence, et que je ne parviens plus à joindre malgré des paroles d'engagements.


Crispant les machoirs, le tribun se rendit soudainement compte des anneries qu'il était en train de proférer...
Lui, se confier de la sorte à une inconnue, exposer ainsi ses propres sentiments, ses doutes et ses peines...
Quelle infamie...
Suprémement en colère contre lui même, Alto rattacha ses cheveux bombant le torse, posant sa voix pour qu'elle soit plus grave, plus profonde..
Sa carapace s'était reformée


Et sinon, comment se porte votre fille, se plait elle icelieu?
Letiti
Pépin concentre toi!
On arrivera à rien comme ca.
Voilaaa... Respire.. apelle le poisson


Au bord de la Loire, le maje croit apprendre les rudiments de la majie à son bébé dans les bras. Tout se passe plutot pas pire que dramatique jusqu'au moment fatidique:

OUIIIINNNNNNNNNNNNN!!!!!
Groumpf.. bon bon on rentre...
Gouzi
T'as autant de patience que ta mère
OUUUINNNNNNNNNNNN!!!

*soupire* Ouais et t'es aussi malin qu'elle...

Il prit donc le chemin du retour vers la Tours prêt à confier la suite à la linon: manger, changer, laver, bercer et coucher.
Ils se partageait la tache en somme. Normal.

Des reflets blonds attirèrent le regard du petit bonhomme. Un sourcil se leva quand il vit un des bras de la blonde... Marie?! autour du... tribun.


Qu'est ce que c'est donc que cette situation abracadabrantesque?!
Et j'm'y connais...


Il s'approcha jusqu'à être sur d'avoir reconnu la bretonne. Pas dire de bêtise:

Ola!
Ca s'rait y pas mon compagnon d'arme qui se la coulerait douce dans les bras d'notre bon vieux tribun?!
Qu'est ce qu'en dirait donc l'maitre d'arme?!

Plissement intérieur des paupière. Voila il avait dérapé encore une fois. pour se donner contenance il partit d'un rire légèrement gêné:

ah aha aha humm
_________________
Mai


    La voix du tribun était de ses voix qui apaisent vos craintes et vos peurs en une seule phrase. Certes j’exagère un peu, mais comme la voix de la mère pour son enfant, le sire Alto avait quelque chose dans le timbre qui laissait penser que tout irait bien. Il aurait pu dire des âneries plus grosse que lui – et l’homme est une belle bête apparemment – que Marie l’aurait cru. Elle tiqua cependant au « votre aimé » hasardé par l’homme. Je n’expliquerai pas pourquoi, voyez ça avec Marie, mais en tout cas ça lui fit un drôle d’effet. A moi aussi d’ailleurs.

    « Et sinon, comment se porte votre fille, se plait elle icelieu? »


    Elle va bien il me semble.

    Alix jouit d’une plus grande autonomie ici, qu’en Bretagne du coup elle ne se plaint pas.
    En plus elle s’est faite une amie. La jeune Naolig je crois… Peut-être la connaissez-vous ?
    Elles doivent aller chasser la licorne ensemble demain.


    Un sourire naquit au coin des lippes bretonnes a cette idée quand une voix…

    « Ola!
    Ca s'rait y pas mon compagnon d'arme qui se la coulerait douce
    dans les bras d'notre bon vieux tribun?!
    Qu'est-ce qu'en dirait donc l'maitre d'arme?! »

    Cette vois elle la connaissait. Si si. C’était certain. Elle la connaissait.
    Les azurines se détachent du tribun pour en chercher la provenance,
    Pour voir apparaitre ce chapeau rouge que la guerre lui avait fait connaitre.


    Maje Coquelicot !!

    Elle comprit alors de quel maitre d’armes il s’agissait… Son futur ex époux. Cassius.
    Les deux pieds dans le plat le Maje. Bravo ! Passons cela sous silence


    Mon cher ami, me voilà ravie de vous revoir.
    Je viens d’estropier votre tribun, j’étais en train de m’excuser.

    Et accessoirement de lui raconter ma vie…
    Qu’est-ce donc que cette chose gigotant dans vos bras !
    Il me semblait que Miel était plus âgée que cela !

    Toujours assise aux coté d'Alto, la marquise sourit niaisement à l'enfant. Complètement gâteuse.
    Mais je vous en prie installez vous avec nous.
    Nous parlions chasse à la licorne...

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Letiti
Coquelicot.. il avait oublié. Plissement de paupière intérieure et gêne envolée.

Oh vous devez sans doute avoir bien fait pour le tribun. Au moins s'il tiens on verra si les bases de la municipalité saumuroise sont solides!
Par contre si tout s'écroule j'vous conseillerais de décaniller rapidement.


Sourire de fierté tandis que la conversation se recentre vers son rejeton

Miel parfait son éducation au couvent.
Trognon a dit que c'était comme cela que nous en ferions une fille bien comme il faut.


S'asseyant à côté suite à l'invitation, il montra le petit paquet gigotant qu'il avait dans les bras:

Non je te présente mon héritier!
Mon fils Pépin.
Je suis sur qu'il montera une licorne un jour!


Petit instant de réflexion:

Mais ... pourquoi chasser la licorne?
Alto, vous avez des problèmes d'impuis.. euh
j'veux dire... vous avez l'manche ramol...
hum.. enfin...
Bref
Vos poireaux poussent plus quoi?


Voix plus basse et discrète, sur le ton de la confidence.


Parait que c'est souverain comme remède.
A moins que ce ne soit pour Cassius...

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Mai
    [Bon la prochaine fois on me secoue quand j'oublie un RP! ^^]


    Linon a bien raison pour l’éducation de Miel. J’y ai été éduquée moi-même.
    Jusqu’à mes 16 ans et ma foi, à la sortie il me semble que j’étais une jeune fille fréquentable.
    C’est après que ça c’est gâtée !


    Un léger rire s’échappe de la gorge de la jeune femme…

    Puis un doigt se glissa dans la main de l’enfant qui la regardait. Marie avait toujours été du genre à se liquéfier un peu niaisement devant les nourrissons. Mais ça ne durait pas, dès qu’ils étaient en âge de marcher, les petits perdaient énormément de leur intérêt aux yeux azurés de la Marquise. Posant un regard sur coquelicot, elle osa un : «Je peux» faiblard et attendris en tendant ses bras vers l’enfant.


    Voilà bien longtemps que je n’ai pas tenu de si petit être dans mes bras.

    Prenant avec douceur le pépin contre son buste, Marie se retrouva projetée dans le passé. Quand ses propres enfants étaient tout juste nés, que son époux était présent et qu’ils vivaient tous ensemble dans le château en ruine de Cucé. Passé lointain. Alix et Alesius, étaient désormais grands. Dans deux ans son fils, devrait retourner en Bretagne pour commencer son initiation de chevalier. Et sa fille deviendrait sans doute dame de compagnie chez une noblionne ennuyante à mourir. Mais la Myosotis n’arrivait pas encore à concevoir que ses enfants pourtant si jeune devrait la quitter bientôt. Elle n’y pensait pas.

    La sortant de sa contemplation enfantine, le Maje se tourna vers le Tribun pour faire des allusions déplacé. L’effet fut immédiat sur les joues de la bretonne qui s’empourpra aussitôt. Elle ne se serait jamais permis de parler de ce genre de chose avec un inconnu ! Mais la réflexion sur Cassius la refroidit bien vite.


    Elle se pencha à l’oreille du coquelicot pour éclairer sa lanterne.
    Je dois vous avouer que la virilité de mon époux ne me concerne plus guère.
    Nous sommes en train de nous séparer, une fois le mariage prononcé il a beaucoup changé,
    Et ce n’était plus supportable pour moi.


    Mais ne voulant pas s'attarder sur ce sujet douloureux elle rajouta.
    Mais dites moi, comment va Trognon?
    J'ai toujours l'épée et le bouclier qu'elle m'avait offert en cadeau de mariage.
    Je lui dois ma survie durant la dernière guerre et je ne l'ai même pas croisé pour la remercier.

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Letiti
Le bébé changea de bras et le maje fut étonné de voir Marie ainsi partir devant le petit être. il se dit que son gamin avait déjà un charisme hors norme.

Faudrait p'tet que j'en fasse plutot une grand figure politique...


Pépin retrouva les bras de son père qui grimaca aux explication de la blonde au sujet de son époux. Décidément il n'avait rien raté.

Se raclant la gorge et répondant au souhait silencieux de Marie de ne pas épiloguer il répondit:


Trognon va pas mal.
Elle fait parti du conseil ducal et menace de sa canne tous ceux avec qui elle n'est pas d'accord. Autant dire quasiment tout le monde.
N'hésitez pas à passer à la tour de Lenay. Vous y êtes la bienvenue.

Et qu'est ce qui vous amènes sur Saumur donc?
J'ai préparé quelques cours de majie mais j'doute que ce soit ca qu'soyez v'nu chercher.

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Mai, incarné par Letiti


    La bretonne esquissa un sourire en visualisant parfaitement la Dame de Lenay, le poing sur la hanche, menaçant quiconque oserait la contredire. Une femme de poigne et de conviction la brune. C’est bien pour cela que Marie avait apprécié sa compagnie lors de sa première visite en terre saumuroise.

    Cela ne m’étonne pas d’elle, tiens !

    L’hermine esquissa un sourire au Maje, se tourna vers Alto qui ne disait plus grand-chose depuis la subtile allusion sur les poireaux, puis retourna au visage de son ami et de son fils. Elle l’enviait secrètement… Coquelicot et son trognon formait l’un de ses couples qui durent malgré les épreuves, l’un de ses couples qu’elle aurait elle-même aimé former. Mais ce ne fut pas le cas. Marie commençait à accepter son inaptitude crasse à avoir une vie stable. Ce n’était pas dans son caractère apparemment.

    Je note votre invitation, je ne manquerai pas de venir vous faire payez à boire un de ces jours. J’amènerai ptet des spécialités bretonne, du chouchen ou de la prune, ein ! Votre vin angevin m’a réservé quelques mauvaises surprise récemment, je ne suis pas encore prête à y retremper les lèvres.

    Un sourire honteux s’afficha sur les lèvres purpurines de la jeune femme… La cuite monumentale qu’elle avait prise il y a quelques jours lui laisserait sans doute un souvenir impérissable. C’est alors qu’elle se remémorait ces instants merveilleux que la question subsidiaire du maje tomba. « Et qu'est-ce qui vous amènes sur Saumur donc? J'ai préparé quelques cours de majie mais j'doute que ce soit ça qu'soyez v'nu chercher.»

    Je crois que c’est mes pieds qui m’ont amenés… Plus sérieusement, je ne sais pas. Saumur a toujours été une ville agréable pour moi, je n’y ai que de bon souvenir. Et puis il y a un blond vicomte qui loge dans le coin… Je crois qu’inconsciemment j’avais envie de le revoir…

    Marie était désormais plus rouge que le chapeau du Coquelicot.
    Elle tenta donc de changer de sujet très subtilement… Ou pas.


    Vous apprendriez la majie à moi ?



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Letiti
Le maje souriait des déconvenues de Marie avec le vin angevin, se rappelant l'horreur que les bretons buvait. Il sourit en coin quand elle lui parla de sa venue et de ses rencontres saumuroises.

Un sourcil se haussa quand elle lui posa la question de la majie.


Vous apprendre?
Bien sur!
J'ai toujours besoin d'un petite mai.. d'un disciple à qui offrir connaissance et pouvoir!


Le petit bonhomme réfléchit un instant:

Pour la majie, il faut un peu d'agilité, pas mal d'imagination et des connaissances.
Il serait p'tet bon de tester les deux premières où des prédispositions aident toujours.


Titi se leva, son fils dans les bras.

Pépin commence à être fatigué, il vaut mieux que je rentre.
revenez me voir quand vous aurez... disons emprunté un objet très personnel d'un "blond vicomte qui loge dans le coin".
Ca devrait nous permettre de juger de l'agilité et/ou l'imagination.

Bonne journée Marie.
Ce fut un réel plaisir de vous revoir.

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