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La traversée du Languedoc, mode, retour dans le sud.

[RP] Des trous dans mes bottes, arrivant au Languedoc !

Sarcelle
[RP] Des trous dans mes bottes, arrivant au Languedoc !

Un RP OUVERT à tous ceux qui font de la route..



31 mars 1460

Arrivé dans le Languedoc, par les portes d'Uzès

Uzès!! Uzès et son équipe de soule qui voilà 2 mois déjà voulait réussir à organiser un tournois! La jeune femme se demandait ce qu'il était advenu de ces gens avec qui elle avait eu l'occasion de rire pas mal, et de boire vraiment beaucoup - voir trop! -.

Mais bon, c'était connu, la coupeuse de tête avait elle aussi ses point faible et depuis toutes ses années elle n'avait rien perdu de son goût pour les bières bien noire et les alcool fort de la région des Alpes. En fait, elle les adorait ses alcool. En passant par l'alcool de Frelon que seul son père adoptif, Anargorn Rahl savait si bien fabriquer, en allant par la verte dorée liqueur qu'on trouvait dans les monastères des pères Chartreuse. Hum! Un pure délice floral il fallait le dire. Mais bon, on s'égare.

C'est donc avec ces bons souvenirs que d'un pas d'assassin, malgré ses blessures, la jeune femme revenait - comprendre sortait enfin- de ce foutu Duché dauphinois où dans la section sud, ils ne savaient que trouver racket, voleurs, absence et solitude. Bien triste mais en effet, pendant plus de 3 mois de voyage, étonnement, tous les soucis de route s'étaient avéré avoir lieux dans le même Duché.
Même avec les soucis politiques présent à Genève, et les histoires du Lion de Judas, les voyageurs n'avaient pas rencontré racket et combats de routes comme dans le Dauphiné. La Savoie leur avait offert de belle amitié et du dynamisme que la jeune femme aux cheveux bleuté regrettait... mais bien moins que son frère d'adoption, le grand blond Ange.

Moins d'une semaine auparavant, il avaient été surprit par un gros groupe de truands qui de leurs actes, avaient réussi à réveiller les instincts assassins de la belle. La cuisse entaillée lui avait donné du fil à retordre dans les premiers jours. Mais malheureusement pour les truands, la jeune femmes préservant toujours ses bons contacts avec les prévôtés et, ses alliées de toujours, les gens des armées, elle avait passé des heures à salir le vélin d'encre. Offrant la danse de sa plume au parchemin, inscrivant lettres, lignes, phrases, strophes même parfois, le tout dans le but de rendre la justice puisqu'elle n'y était pas arrivé elle-même, prise de surprise. Preuve qu'elle avait trop laissé endormir ses instincts de tueuse.

D'un jeux de plumes entaillées différemment, elle avait aussi prit un vil plaisir à se remémorer des visages de ses assaillants, et en avait tracé les portraits alors qu'elle était retenu au lit pour cause d’hémorragie. Sa plaie avait mit trois jours à guérir mieux. Le premier jour, elle avait poursuivit sa route, ouvrant bien amplement la chair et ne permettant pas la guérison. Le deuxième jour, l’exigence du vélin lui avait permit de moins songer à l'inaction, que de toute façon elle s'était empressée de reprendre toute la nuit durant. Le grand brun inquiet de lui faire mal s'était bien vite aperçu que les joies de l'herboristerie n'avaient que peu de mystère pour la farouche jeune femme qui une fois lancée, ne l'avait que trop peu laissé dormir. Il faut dire que elle, elle s'était dans un sens prélassée tout le jour; net avantage! Injuste vous direz...mais quel homme se serait plaint de la nuit qu'elle avait offert au beau brun?? Seuls les autres hommes voulant prétendre à la place dans le lit Sarcelle pouvaient se plaindre.. de ne pas en profiter à la place du brun.

Quoiqu'il en soit, le groupe arrivait dans le Languedoc. Une odeur de soleil et de sel de mer les accueillait alors qu'ils arrivaient à Uzès. Tous... non. Arthur semblait avoir eu besoin de récupéré un peu et les promesses de « -Je vais aller vous rejoindre, prenez de l'avance un peu... » semblaient ne pas avoir été très exploité. Comment lui en vouloir.

Loup et Ange s'était un peu moqué de la situation en reprochant à Sarcelle, sur une note amical, de peut-être en avoir un peu trop "exigé " à Arthur. Maintenant qu'elle y pensait avec du recul, elle se dit qu'ils avaient peut-être raison. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle profita de son arrivée à Uzès pour retourné au port où, quelques mois plus tôt, elle avait écrit cette magnifique lettre pour feu son ancien fiancé; Jesse. C'était dans cette ville qu'elle avait réussi à clôturer son deuil et prendre conscience de bien des choses. C'était également ici qu'elle avait eut cette étrange impression de présence calme et chaude autour d'elle.

Cherchant à retrouver le même endroit près de l'eau, elle marchait sur la berge du port lorsqu'une étrange sensation froide vient lui titiller les orteils.... par en dessous du pied. Regardant par terre, elle vit qu'elle avait les pieds dans une flaque d'eau. Ce qui était étrange, c'était qu'elle " ressentait " l'eau.
Se reculant d'un pas, elle vit alors quelque chose qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps. Sous sa botte, existait maintenant un trou.

- Bah ça alors.... ca tombe mal!!
Son pieds gauche avait donc une nouvelle option. Trou d'aération sous-semelle pour accompagner la douleur de sa cuisse en " réparation". Jolie mélange songe t'elle. Une autre dépense à songer, alors que déjà elle ne profitait d'aucun luxes aux suites du racket et donc, d'absence d'argent toujours.

Elle songeait alors à de multiples choses qu'elle avait dû laisser à Grandson, dans son ancienne ancienne maison, ainsi que dans l'ancienne maison de son père. Entre autre, d'autres paires de bottes. Une mine contrariée s'installa alors sur le visage de la belle qui eut une pensée pour la dernière lettre qu'elle avait reçu de son patelin de cœur. Le sourire se redessinait sur ses lèvres, songeant à tant de gens qu'elle aimaient qui étaient encore là-bas.

Maintenant, il fallait retourner au campement, question de retrouver les autres et de voir quel travail ils pourraient trouver demain, mais aussi pour savoir comment avançait les recherches d'un bateau... question de s'éviter un peu de marche, même si la route dans le Languedoc, en était une sous le soleil.
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Mon regard d'émeraude cherche encore.... le tranchant de ma lame est aussi dangereux que le feu en moi...
Sarcelle
Uzès /Languedoc

1 avril 1460

Le pique-nique

Le jour s'était épanchée sur la nature des collines. Le Languedoc s'étendait le long de la mer, offrant aux voyageurs et aux portuaire, une vue imprenable sur cette lignée d'eau qui coulait vers l'étendue bleutée.

Plus elle regardait l,eau ruisselé sur les rochers, et plus elle avait grande hâte de retrouver la couleur de la mer. Que ce soit dans l'eau, ou dans les yeux d'Arthur qui se faisait absent.

Profitant de ce moment de halte, qui de toute façon était nécessaire elle alla cassé la croute avec les deux grandes pièces d'homme qui l'accompagnaient. Rien de compliquer, seulement un panier remplie à raz bord de pain, de jambon, de fromage et de quelques fruits savoureux du sud.

Sortant de la ville, les trois marcheurs accueillait la courte route de terre qui grimpait sur une colline et menait à un petit plateau. L'air frais de l,hiver s'en était allé, laissant l'humidité du sol se faire draguer par les chaud rayons du soleil alors que les pentes douces boutonnaient tranquillement de quelques fleurs. C'était le printemps qui s'éveillaient enfin.

La cuisse de la jeune femme cicatrisait doucement. Les onguents n'était pas ménagé et il était hors de question pour la farouche demoiselle de se laisser malmené par une entaille faite par un brigand malfamé et en manque de courage de l'avoir attaquer en groupe. La violence de ses pensée n'étaient en rien diminuer et chaque matin et soir, lorsqu'elle nettoyait sa plaie , elle laissait libre court à ses pensée sauvages où ses mains, armé d'un court poignard, tranchait lentement la chair tendre du cou de son ennemie. Le chaud sang ruisselait sur ses mains et coulait dans le sable de la route. Les trainées rouges et boueuse dessinaient des arcs et des flaques créant des formes aux contours variées alors que l'agresseur agonisait dans ses cris éteint, ne respirant que son sang envahissant ses poumons. Elle se tenait là, à côté de lui, sans même lui accorder la joie d'une mort rapide. Non. Au contraire. Elle le laissait découvrir les chemins et les méandres de la mort, en le regardant. Captant de temps à autres des regards de supplications que les yeux, de plus en plus vitreux de son ennemies, tentait de lui demander d'abréger son mal. Pourquoi!? Pourquoi se privé de si précieux moments?? Après tout, c'est lui qui avait débuter le tout. Ce pauvre maraud n'avait pas dû entendre les fameuses légendes qu'on racontait sur Sarcelle. Dommage pour lui.

C'est en sentant un caillou immiscer dans le foutue trou de sa botte que la jeune femme cessa de songer à cela.
Elle secoua e silence son pied, tentant de faire sortir le cailloux. Rien à faire. Il venait de se loger non loin des orteils de Sarcelle et semblait y creuser son logis, le vilain. Une petite moue se dessina sur ses lèvres alors que Ange prenait le devant, cherchant le meilleur endroit pour pique-niquer.
Loup marchant avec elle la vit alors bouger étrangement le pied mais se dit que c'était surement la plaie de la demoiselle qui l'importunait.

- V'là!!! Ici c'pas mal et on voit tout Uzès!!! S'exclama le jeune blond les cheveux dans le vent. La belle louve reniflait les alentours, fourrant son museau un peu partout entre les rochers, les troncs d'arbres et tout ce qui pouvait lui offrir une cavité honorable de la divertir. Pas très loin de la route, ils pouvaient voir arriver les gens à l,opposé de la ville, et en contrebas, la ville le long du cours d'eau. La vue était magnifique.

On ouvrit le panier, tranchant jambon, pain et fromage et discussion sur la route à venir, sur les destinations et les haltes prévues prirent place. Aussi étrange que pouvait devenir les liens familiaux de cœur qui les unissaient, Sarcelle était une Smala d'adoption, mais elle avait aussi un père adoptif tout autre.

- Si ça ne vous gêne pas trop, j'aimerai bien tenter de revoir Arna.
Loup sourit à cette évocation. Leur passé commun s’éveillait à l'évocation de quelques souvenirs et des rires ponctuaient les échos de leur voix alors que des histoires de casernes et de regards cru de Lieutenant-Général envers eux leurs remémoraient un bon temps. Ange qui à cette époque n'était pas avec eux, cueilli quelques fleurs en les écoutant et en parsemait les cheveux bleuté de la grande soeur. Elle lui sourit. Rarement elle aura eu autant de "parures" féminines dans les cheveux songea t'elle!!

Son regard d'émeraude croisa le bleu ciel des yeux de Loup lorsqu'ils parlèrent de la fameuse journée de demande en mariage. Combien Arna était imposant. Non pas seulement de par son titre et sa fonction de LG, mais bien parce qu'il était le père adoptif de la belle, à qui Loup lui avait demandé sa main. C'était un beau souvenir, remplie de tensions et d'espoirs. Les souvenirs étaient tous positifs. Ange les écoutait avec attention et comprenait de mieux en mieux les histoires passées. Bien qu'elles étaient passées, ils resteraient ainsi lié pour toujours.

Une voix désagréable se fit alors entendre dans la tête de Sarcelle. Cette grébiche de brune dont elle détestait même le nom. Tig.. celle là même qui avait accusé Sarcelle d'avoir brisé le cœur de Loup, 5 ans plus tôt, pour aller auprès du frère de ce dernier. Elle avait toujours tenté de croire que la rupture s'était faite sans trop de vagues. Mais Tig avait semé un doute. Bien que du point de vu de Sarcelle, les paroles de cette brune au nord de la route n'avaient pas de valeurs, puisqu'elle, elle avait fait pire, sans relâche et amèrement abandonné Loup, le privant même de la présence de leur fillette, Sarcelle songeaient parfois, surtout en parcourant tant de route avec le grand brun à la démarche silencieuse, que peut-être, elle l'avait blessée plus qu'elle n'avait voulue se l'avouer à l'époque.

Il affichait un large sourire, buvant une bonne bouteille de vin avec son jeune frère blond. Ça faisait plaisir à voir. Sarcelle en profitait pour détacher les lacets de sa foutue botte, et libérant son pied, elle renversa la chose pour laisser tomber le cailloux qui espérait trouver refuge éternel sous la plante de ses pieds.

Tant qu'à faire, elle retira également son autre botte et alla marcher pieds nues sur la sables frais de la route. Bougeant les orteils, elle savourait la texture de l'herbe, puis du sable sous ses pieds, alors que le soleil de midi berçait le trio repût. Au moins un jour encore de halte surement.. et ensuite, ce serait le retour de la route.
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Sarcelle
Nimes!


C'était pas croyable! Une journée de lassitude complète! Comme si la poussière des routes ne cessait pas de noircir nos poumons, il fallait qu'en plus en pleine soirée, après avoir passé 3 jours à se poser milles questions, une phrase lui arrive ne pleine gueule. À cet instant précis, un vent la poussa directement vers son sac, l'empoignant elle n'avait plus qu'une seule envie, se BARRER!!! PARTIR LOIN!!! LONGTEMPS! Et piétiner tout ce qui lui restait encore de cœur pour cesser de se prendre la tête. Et pourtant, les petits oiseaux qui auraient pu entendre la conversation lui auraient chantonner: " Mais voyons, c'est rien tout ça, tu t'emporte pour rien. "

Tu t'emporte pour rien.

Et... c'était vrai! S'en était encore plus enrageant que dans un accès de fureur, elle jeta son sac au sol non loin du campement et fila toute seule vers n'importe où ses pas la mèneraient...vers la ville.

- Putain!!! Le gros mot le plus fréquent dans la bouche de la jeune femme tout ce qu'elle espérait c'était de rencontrer des gens qui lui changerait les idées.

Elle réalisa alors ce qu'elle venait de penser et éclata de rire. Rencontrer des gens... pouahhahahaha-hahahaha-hahha Il n'y avait définitivement pas de gens dans le coin. Tout lui semblait mort. Elle songeait même à aller prier Aristote lui même sur le haut d'une montagne pour que quelqu'un ENFIN la libère de la vie! Elle câblait en douceur n'en étant pas à sa première phrase déboussolente.

- Tu aurais dû continuer sans moi, de toute façon je vous ralenti!!
- Mais de quoi tu nous ralentie???? Pas rapport!! Lui avait-elle sévèrement répondu! Comme si elle était pour partir sans lui! Nah mais OH!!! Ca va pas où quoi??

Elle en venait à songer que tous les frères Galahad se ressemblaient bien plus qu'elle ne le pensait au départ et à chaque fois qu'un élément de commun ressortait, il lui était impossible de douter qu'ils étaient bien frères.
S'était-il lassé déjà d'elle? Ou est-ce elle qui était exaspérante? Ou encore tout simplement trop " régulier" pour le Galahad qu'il était. Peut-être.... Sarcelle l'avait toujours craint. Et il faut dire qu'elle ne craignait pas grand chose.

Elle repensa à ses soirées de discussion en taverne avec Ludo et celà la fit réfléchir. Il avait raison sur plusieurs points, et ils étaient tous les deux d'accord. Pour avoir eu le même poste de dirigeant de la même armée, et ayant eu le même siège, ils savaient tous les deux que certains combats étaient pire que d'autres. L'armée et la mort, c'était des combat bien plus simple que l'amour. L'amour semblait être un perpétuel combat dont l'issue incertaine - et c'était le cas de nous le dire- nous empoignait droit au cœur.
Il avait fallut qu'elle tombe amoureuse d'un Galahad!! Encore!!
Elle soupira en songeant à ladite phrase " je vous ralentie"

Tout ce qu'elle avait eu envie de lui dire c'est : " Gros con!! Tu ne nous ralentie pas, on alterne tous dans cette tache et ça fait parti de la route monsieur le voyageur!!!" Mais évidemment, elle s'était retenu. D'une les mots auraient nettement dépassé sa pensé. Jamais elle n'aurait voulu l'insulter, mais aussi parce que deux autres voyageurs avec leurs propres soucis de racket sur la route entre Arles et Nimes étaient présent. Et insulter l'homme qu'on venait d'embrasser, ça ne le faisait pas trop.

Elle détestait illico être une femme. Ça allait en pleine contradiction avec son instinct de bagarreuse et sa dextérité de tueuse. Et dieu sait combien elle aimait cela d'ailleurs. Tuer! Se battre! Combattre. Mais à l'heure actuelle, alors qu'elle marchait vers le port, passant près de la magnifique arène de Nimes, son côté féminin se demandait s'il y avait un message sous-entendu ou subtile à comprendre dans tout cela. Comme les hommes étaient compliqués parfois.
Il lui fallait songer à autre chose, voir autre chose et cesser de se casser la tête à des questions dont le mutisme d'Arthur ne lui donnerait vraisemblablement pas de réponse. Elle se mordit la lèvres inférieure en songeant à un zigoto de fillot trop chiant qui un jour lui avait dit " L'absence de réponse, c'est une réponse" !! GRRR!! Elle resserrait les dents et rit. Dire qu'elle avait passé 2 ans avec lui!
Une vraie fille ! Stupide juvénile qui croyait encore qu'un infidèle cesserait de l'être. Et bah NON! Enfin, le blond était loin derrière... et creux sous terre. Elle sourit. L'amertume se concevrait très bien lorsqu'on tâchait de se souvenir des mauvais moments.

Arrivant près de l'eau -enfin- elle descendit sur la berge. Respirant l'air frais et humide qui glissait sur l'eau. Douce fraicheur qui chaque fois, lui faisait un bien fou. L'eau s'infiltrait doucement par le trou de sa botte. Elle resta sur place, l'absence de volonté à bouger alors que son pied s'humectait lentement.
La nuit était tombé, tant pis! Elle recula de quelques pas et décida de se dévêtir.
Rarement elle quittait son épée et sa besace mais là, elle en avait besoin.
Retirant botte et botte trouée - grr- braies et chemisier, elle posa le tout sous un bosquet, cachant ses choses et descendit doucement dans l'eau froide du large affluent de la mer juste là.

La prise saisissante de l'eau contre sa peau chaude était un contraste poignant qui faisait raidir doucement tous les muscles de la belle qui s’enfonçait doucement dans l'eau. Les lumières des tavernes plus loin ne créaient qu'un petit halos créant des reflet sur les mouvements se noyant les uns dans les autres. Haines et fesses, tailles étaient à l'eau, elle descendit plus avant jusqu'à ce qu'elle puisse nager. Le passage buste et cou dans l'eau lui semblèrent bien plus difficile que le reste. La sensation de briser la glace alors que ce n'était pas le cas lui fit le plus grand bien. Elle avait le sentiment d'être en vie, d'être là, d'être en contrôle de son corps et c'était un état plus que satisfaisant. Quelques mouvements, un peu de nage et se laisser flotter. Combien l,eau pouvait tout à la fois nous donner le sentiment d'être vivant, mais aussi de nous laisser porter dans un calme puissant et apaisant. Elle se dit que les lacs lui manquaient.

Lorsque le froid cru de l'eau eu raison d'elle, elle brassa vers la berge. Sortant de l'eau, elle vérifia ne pas voir de gens près de ses affaires et courue enfiler chemisier et braies. Avril! Le printemps était peut-être revenu, mais l'eau était froide. Certes moins que dans ses belles Alpes mais cette eau venait directement de la fonte des glaciers. Frigorifié et mouillée, elle saisie ses bottes dans ses mains. Enfilant arme et besace, elle allait faire une halte dans l’arène. Il était hors de question qu'elle rentre illico au campement. Loup venait d'arrivé et il dormait surement et elle ignorait qui d'Arthur ou d'Ange était de garde, mais pour l'instant, elle voulait grimper les gradins et sentir l'air frais de la mer et des lieux venir frapper son corps et ses vêtements humides. Sa tête refusant de retirer le visage du brun de ses pensées, elle songeait aussi à des discussions et des lettres reçues dernièrement, la retournant un peu plus que prévue.

L'arène se dressait devant elle. Parfait, c'était l'heure de grimper.. par les escaliers!
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Sarcelle
Montpellier

La capitale! Une belle grande ville, de laquelle elle n'avait malheureusement pas eu le temps de profiter car ses plans étaient tous autres. Vu le manifeste silence que ces compagnons de route semblaient alimenter, elle leur avait proposer ses projets. Retrouvant sa légendaire détermination, rien ne l'arrêterait et Loup avait clairement fait comprendre d'un geste de la main aux deux autres que lorsque Sarcelle était comme ça, il n'y avait rien à faire, elle était décidé. Déjà, elle leur ouvrait la possibilité de l'accompagner... mais elle allait marcher vite.


- Voilà messieurs! Je vous propose 2 alternatives. D'une, je m'en vais à Lodève tenter de revoir quelques personnes. Si mon père adoptif daigne sortir de sa bicoque, franchement après 4 ans d'absence ça ne serait pas un luxe que je le vois. Si vous voulez vous taper la route en mode rapido, épée à la main, je vais trucider tous les brigands que je rencontre, soyez en certain!

Déjà elle venait d'annoncer la couleur de son voyage allé-retour. Elle en avait marre et avait entendu parler de la prise de mairie de Alais alors, si brigands elle rencontrerai, elle leurs ferai la peau, tout simplement. L'Os coulait encore dans ses veines, mais ce qui était bien plus présent, c'était cette irrémédiable envie de se battre et de tuer depuis qu'on lui avait entailler la cuisse. Un petit besoin d'être en affront lui ferait grand bien. Puis elle poursuivit, sous les regards des interlocuteurs assis près du feu.

- Sinon, vous pouvez aussi rester ici et en profiter pour prendre un travail le temps que je revienne. Je vais faire vite de toute façon. Et dès que je reviens, on regardera pour la suite. La capitale devrait être plus active que l'inertie ambiance de biens des tavernes un peu partout alors, c'est l'occasion de voir des gens.... j'espère!

La belle avait un air et ne s'attendait pas à ce qu'on la suive. Tout ce qu'elle voulait, c'était de pouvoir dès que possible trouver un point fixe. La route se faisait sentir et éveillait en elle de plus en plus tout ce qu'elle s'était acharnée à calmé depuis quelques années. Elle faisait d'étranges rêves depuis " l'apparition" de Salti. Enfin.. c,Était probablement un rêve également mais elle avait tant eu l'impression d'entendre la voix de cette vieille amie décédée qu'elle comprenait ce qui se passait en elle. Ce matin, elle c'était éveillée après un délectable rêve. Revivant les instant jouissifs où elle avait entaillé la chair de Lya, l'ombre au cheveux noire qu'elle avait tant détestée. La laissant agonisé un moment puis se déchainant contre elle en la transperçant du métal de sa lame. Elle s'était éveillée en sursaut, heureuse.... Ce qui changeait de ses doux rêves charnels qu'elle ne cessaient plus de faire depuis un bon deux semaines. Dormir à proximité d'Arthur... et songer à certains moments en tavernes.... à Grandson entre autre ne faisait qu'éveiller son imagination.

Décidément, IL FALLAIT QU'ELLE S'OCCUPE....

Les trois pairs d'yeux la regardaient. Elle pensait que Loup aurait voulu revoir son ancien LG de l'armée... que Arthur aurait peut-être voulu rencontrer le père de Sarcelle à qui il disait " je t'aime ", et que Ange voudrait peut-être découvrir cette part de vie qui différenciait Sarcelle des frères Smala....

Mais finalement, peut-être avait-elle plus besoin qu'elle ne le croyait de faire ce détour seule. Elle se dit qu'ils en profiteraient surement tous ensemble pour une bonne soirée entre mecs dans une taverne. En fait, elle le leur souhaitait. Ce serait un souffle rassembleur du groupe qui ferait le plus grand bien.
Et à vraie dire, al grande guerrière se battait bien plus allégrement lorsqu'elle était seule, que lorsqu'une part d'elle s'inquiétait pour les gens qu'elle aime.
Elle songea alors à certaines années où ses entrainements avec Loup comptait des spectateurs.... et où elle semblait voler dans l'air lorsqu'elle se battait. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres, prenant la route vers Lodève....
Certes, ils lui manqueraient.... mais elle serait bien vite de retour.
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Sarcelle
Béziers... brassier.... bais_ Oo


Mais c'était quoi cette ville! La jeune femme n'avait pas pu se retenir de penser aux jeux de mots tant elle avait eu des nuits au sommeil écourté pour des pensées du genre.

La route... c'était long à ce niveau, tout en offrant par moment quelques délies improvisés du moment, lorsque l'autre était partant. Pour l'heure, elle était toute seule en taverne, dans cette foutue ville n'offrant même pas de pain sur le marché et n'avait pas vu le grand brun depuis au moins une semaine.

Encore ce matin, elle s'était éveillé en sueur. La chaleur l'extirpant d'un sommeil léger; encore. Les mains parcourant sa peau sous les draps étaient si délectables, et si appuyées par moment qu'elle en frissonnait de plaisir. Forcé de dormir à l'auberge de Montpellier, c'est au petit matin qu'elle réalisa que c'était une bonne chose. Sa chemise de nuit défaite, et collée à sa peau trempé de sueurs, même les draps n'avaient pas pu l'enlacer tant elle avait frémit et bouger. À demi dénudé, le souffle court, elle avait ouvert les yeux. Ses grandes iris vertes trouvait alors un plafond de bois, et non pas une tente. Et la solitude. Solitude oppressante de réaliser que les mains et les lèvres n'avaient été que des rêves. Mais une solitude fort convenable aux vues qu'habituellement, elle dormait dans une tente... entourer d'hommes qu'elle adorait. Mais comment pouvait-on à ce point songer à de telles choses sans cesse alors qu'on est sans cesse en présence de gens qu'on adore et respecte et à qui ont ne veut pas faire subir de moments de gêne! Constatant l'ampleur des dégâts, elle remercia la ville de lui avoir forcé l'usage d'une chambre seule. Effectivement, ses correspondances n'aidaient en rien, mais les rêves et le désirs étaient des choses qui se contrôlaient bien mal.

Et voilà qu'elle était enfin arrivé à Béziers.... sacré nom!! Elle qui tentait justement de penser à autre chose!! C'était mort et vain comme tentative. Elle avait toujours été une femme courtisé par plusieurs hommes, et depuis un moment, elle ne laissait plus les autres s'approcher. Certains étaient tout de même parvenu certes, et d'autres avaient su aborder des sujets pointues dont elle n'avait pas pu se privé de discourir. La jeune femme savait que les désirs étaient parfois partagés, mais l'amour lui, était toujours accompagné de désirs.

Alors qu'elle songeait à un mélange de conversations avec Ange, Mando, Arna et bien d'autres la porte de la taverne laissait entrer un grand brun donc elle reconnaissait le sourire.

Le voyage ferait donc halte à Béziers......et, si Ange avait raison et qu'Arthur avait prit la peine de les distancer pour du "repos"; cette nuit, c'était la route vers ses lèvres qu'elle allait prendre.
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Sarcelle
Narbonne


Narbonne!! Une ville où elle n'avait que d'excellents souvenirs. La ville où résidait une très chère amie de longue date, et où également elle avait - trop brièvement- retrouver Canhouston il y avait de celà 3 mois, après 2 ans d'absence et une longue correspondance remplie d'histoires, d'espoir set de sourires. Il était reparti vers Lourdes mais en ce jour même où la jeune femme mettait les pieds sous les portes de Narbonne, elle pensait à lui en ce jour spécial, celui de l'anniversaire du messire en question. Ils allaient se revoir bientôt!

Pour l'instant elle arrivait dans la belle ville avec le grand brun aux cheveux mi-long dont elle n'était jamais bien loin, depuis tellement d'années qu'elle n'imaginait aucunement arriver à vivre dans une autre ville que Loup. Ce qui d'ailleurs dernièrement lui posait bien des questionnements puisque Arthur avait insisté pour allé s'installer en Bourgogne, alors que Loup lui: «n'en savait trop rien.»

Enfin. Pour l'instant le jeune frérot lui était resté à Montpellier. Arthur avait eut des trucs a réglé et Loup et la guerrière aux cheveux bleu avaient hâte d'arriver alors.... en marche!!

La route avait été belle. Sans anicroche particulière. En fait s'en était presque ennuyant. Surtout que le groupe se dispersait peu à peu!!! Tout ce que la jeune femme espérait, c'était qu'au long de la route, elle arrive à trouver une ville qui en vaudrait vraiment le détour et la peine de motiver fortement tous ces amis et connaissances actives afin d'arriver à les faire décrocher de leur petit confort ennuyant.

Tout au long des comtés et des duchés, tous ceux qu'elle croisaient ne cessaient de se plaindre de l,inaction et de l,absence des gens de leur ville et partout elle leur proposait son point de vu, somme tout calmement aux vue de sa réputation de caractère! Mais elle avait seulement envie de leur crier par la tête :

- Mais PUTAINN!!!! Vous attendez QUUOOOIIII pour tous vous rassembler et vous installer dans une NOUVELLE VILLE qu'on la REVIGORE??? Qu'on l'habite?? Qu'on l'anime à plus que 15 personnes!!!

Et 15, elle était souvent généreuse... quelle tristesse! Chacun avec son petit sentiment d'appartenance en ne voulant pas en démordre et "attendant" que les enfants-feu naissent en nombres significatif.... chose qui n'allait pas arrivé et après tant d'années en France, Sarcelle le savait. Certains avaient comprit aussi, mais d'autres, pas encore.

Enfin, un jour les gens comprendraient..... l'espoir fait vivre hein??
Alors qu'ils passaient les portes de la ville et trouvait un emplacement pour installer la tente et le campement, Sarcelle s'agenouilla et défit ses lacets, retirant ses bottes. La blessure à la cuisse ne lui faisait plus trop mal, hors dans quelques fin de journée ou de longue marche, comme en ce moment.

- Sarc'??? Ça va??

- Oui! C'est ma foutue botte pourrie avec son putain de trou dans la semelle.. j'en ai marre!

Loup se mit à rire pour lui-même . Prenant la botte, elle la lui balança en riant!
- HEY!!! C'est pas drôle! Ce foutu trou ne cesse d'inviter des cailloux à embrasser mon pied!!
Réceptionnant la botte il observait sous la semelle... ah oui! En effet, le trou en était tout un. Il songea alors à la paire de bottes qu'il avait dans le fond de son sac.... puis en souriant il rendit à sa propriétaire la chose trouée et ajouta...

- Va falloir que tu marches pieds nu je crois!!

Pourquoi la narguait-il ainsi lui?? Elle sourit et lui lança.
-Gaffe à toi mon cher, rappel toi que pied nu, je ne cours pas moins vite et j'arrive toujours à botter des fesses!!

Ils éclatèrent de rire ensemble. Il y avait un moment qu'ils n'avaient pas été tous les deux seuls ensemble et à vrai dire, même Moon semblait apprécier de petit point d'halte et de rire que la louve connaissait si bien depuis qu'ils l'avaient recueilli ensemble dans les montagnes Helvètes.

Loup hésitait à parler de suite de la paire de bottes et décida de laisser la jeune femme marcher pied nu quelques temps, juste question de rigoler et de voir son expression lorsqu'il lui parlerait des autres bottes.... Pour l'instant, ils devaient monter le campement et manger alors... il le lui dirait tout à l'heure...
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Sarcelle

Carcassonne.... et ses remparts...





De la quinzième du mois d'avril!

Si ce n'était pas beau tout celà! Un accueil magistral dès notre arrivée!

Carcassonne me laisse une impression grandiose et majestueuse. Il faut dire que ces remparts se détachent de l'horizon, juché sur la colline. On en croirait presque un mirage tant tout autour d'est que petits amoncellement de maisonnettes sans constitué de bourgade!
C'est magnifique!


La route se fait longue, notre LP va surement s'achever un jour mais nous quittons le languedoc prochainement. La marche s'écourte, et c'est tant mieux. Mon petit frère me manque, j'ai peu de ses nouvelles mais aux dernières, ce n'était peut-être pas ce qu'il escomptait; Montpellier.
Sinon, mes compagnons de voyage semblent ressentir les long mois de route eux également.

J'ai foutu une raclé de bottes à Loup hier d'ailleurs. Cette vieille branche s'est bien marré avec cette histoire. Mais bon, comment lui en vouloir, et comment faire représailles directes au seul homme qui me suis et m'accompagne depuis toujours, ou presque. De toute façon, les moqueries ne manqueront pas à mon tour lorsque ce sera le temps.

Pour Arthur, il semble de plus en plus..... lasse? De la route. Je pense qu'il a encore son souvenir de Bourgogne en tête.... il ne serait pas à mal que je tente quelques correspondances là-haut, savoir si on paradis actif l'est encore vraiment.... aux dernières nouvelles; Non!
Vivement qu'on se pose! Ou qu'un peu d'action me permette de couper des têtes. Le feu qui m'habite depuis toujours s'est éveillé en route malgré tous mes efforts de le faire taire. Et puis dernièrement, je n'ai de cesse de provoquer des choses. Il faut que j'arrive à me calmer. Il faut que je reprenne le " contrôle" comme m'a dit une amie. Et pourtant, s'il y a bien un moment où je me sens enfin vivante, c'est lorsque je laisse ce feu m'envahir, me consumé et faire de moi, non pas la flamme que je su être, mais le volcan qui me convient.

Sur ces belles paroles, j'abandonne l'écritoire, les lueurs des remparts de Carcassonne me captivent, mais la nuit me cherche.

Sarcelle R.S

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Mon regard d'émeraude cherche encore.... le tranchant de ma lame est aussi dangereux que le feu en moi...
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