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Info:
La pupille de Killijo arrive à lui

[RP semi fermé] À la recherche de son Destin

Lounna
Jusqu'au décès de sa mère, Lounna vivait comme toutes les filles du couvent. Elle quittait l'endroit à quelques reprises dans l'année pour aller retrouver cette tendre chérie qui la recevait toujours bras ouverts et avec une fête qui l'étourdissait chaque fois et ce dans l’art du respectable. Disant que pour sa fille chérie rien n’était trop beau et tout cela dans le respect total envers la fillette.

C'était la belle vie quoi! Seulement elle avait ce sens juste après la disparition de sa chère mère Joséphine. Avant tout allait de soit. Un acquit sans inquiétude. Malgré que le couvent elle détestait. Malgré la compréhension qu’elle en avait que c’était pour une belle éducation, pour un plus bel avenir lui répétait-elle lorsque venait le départ et que Lounna avait le cœur lourd de chagrin de devoir repartir.

C’était avant ses quinze ans que sa mère était morte. D'une maladie que l'on lui avait dissimulé le nom. Il semblerait que c'était une maladie honteuse. Qu'à cela ne tienne, Lounna aimait sa mère et ce n'était pas cela qui allait entacher cet amour. De son père elle n’en connaissait rien. Et surtout qu’il n’était pas du nombre des amants qui avaient traversé la vie de cette belle dame. Ceci elle en était certaine.

Aujourd'hui par contre, trois ans après cette fin tragique qui avait laissé des traces sur son coeur et son âme, par cette disparition et sur la séquestration dans ce couvent gris sans lueur dans quitter les sombres murs, ennuyant et sans nouveauté, elle allait enfin partir de ce lieu à tout jamais. Inutile de préciser qu'elle en était fort aise.

De ce lieu, elle en acquit la discipline, oui en apparence. Disant qu'une jeune fille bien élevée se devait de se tenir humblement et respectueusement. Qu'elle ne devait sous aucun prétexte faire honte. Surement pour cette raison qu'elle portait ces affreux vêtements de pauvresse qu'on lui avait attribués pour remplacer les vêtements de noviciat. Une véritable honte vestimentaire. Seulement, elle n’avait pas le choix.

Avant de partir Mère Supérieur avait tenu à lui prodiguer conseils certes, mais aussi des effets qu'elle disait avoir le droit maintenant de posséder mêlé à un reflet de tendresse qui l’étonna. Ayant la certitude que cette vieille folle la détestait grandement pour l’avoir fait nettoyer les latrines et les vêtements souillés des femmes aux moments de leurs impuretés.


-- Votre mère chère enfant vous a laissé une lettre vous conseillant comment faire une fois sorti d'ici, en plus de ce médaillon qui vous revient de droit.

Médaillon ovale qu'elle prit doucement entre ses mains, vénérant presque l’objet tant elle en avait les larmes aux yeux. Du pouce, elle en ouvrit le fermoir pour y voir une image de sa chère mère et d'un homme qui lui rappelait vaguement quelqu'un, du moins pour l'instant et ainsi qu'une bague que sa mère ne quittait jamais. Bijou qu'elle glissa derechef à son doigt en pensant fortement à cette femme sublime qu'était sa tendre mère. Femme adulée par les hommes, aux multiples amants, ceci l'ayant réalisé entre ces murs par la vieillesse de son esprit et la sagesse de la déduction. Sans pour autant brimer ce sentiment d’amour à son égard.

-- Merci Mère Clothilde, avait-elle dit dans une légère révérence en baisant la tête, soumise aux règlements sévère de la maison.

-- Maintenant, allez en paix... D'autant plus ajoutait cette vieille gribiche comme le pensait intérieurement Lounna, qu'un fiacre vous attend de la part de votre tuteur qui vous amènera vers lui..

La poise pensa la jeune femme. Elle qui croyait vivre enfin la liberté, la voici sitôt quitter une prison en retrouver une autre suite à un long voyage poussiéreux. Soit, elle obéirait. Encore une fois. Elle verrait bien sur les lieux s’il n’y aurait pas manière à faire faux bond.

-- Et voici avant que vous ne partiez chère enfant, deux missives du Noble qui prendra dorénavant soin de vous. Une vieille lettre que j'avais jugé bon ne pas vous offrir à l'époque pour ne pas vous donner de faux espoir et une autre qui est arrivé récemment, raison justement qui fait que vous quittez le couvent et que vous aurez ce fiacre et son chauffeur à votre service.

Et un geste surprenant se produisit, Mère Supérieur avait fait le tour du grand bureau imposant qui se trouvait dans une pièce aussi imposante par sa grande bibliothèque allant jusqu'au plafond remplie de livres multiples et qui avait comme seule ouverture à part la porte gigantesque par laquelle les gens passaient, une fenêtre minuscule... Et là la Mère était venue lui faire une légère accolade en guise d'Adieu et d'espérance envers son avenir. Ce qui avait drôlement impressionnée la jouvencelle.

C'est ainsi que maintenant, elle se trouvait sur les chemins dans ce fiacre plus ou moins confortable, envelopper aux jambes par une couverture de laine et d'un panier de victuailles pouvant ainsi calmer une certaine faim avant l'arrivée dans l'auberge où était réservée une chambre à son nom et dans toutes les villes qu’elle devrait franchir pour ce voyage exténuant, en déduisit-elle suite à la lecture de la dernière missive avec sceau. Autre détail qui la surprit.


Citation:
Chère Lounna de Rosemère,

Votre mère m’a donné d’office à son avoué, la tâche digne d’être votre tuteur.

Depuis le décès de cette dernière, qu’Aristote garde son âme en paix, et ayant été un ami très cher à celle-ci, voici que je vous prends sous mon aile. Ainsi donc, vous viendrez vivre chez moi avec ma mère et mes enfants.

Je ne sais si vous vous souvenez de moi, je vous ai rencontrée alors que vous étiez jeune, une dizaine d'années tout au plus, mais nous nous connaissons peu. Je voyage actuellement avec la famille pour nous installer dans une autre ville, à Eauze, mais ne craignez rien, tout sera prêt pour votre arrivée.

Je vous envoie un fiacre qui vous amènera vers la ville où je me dirige. Étant en voyage je ne puis faire autrement pour que vous me retrouviez le plus rapidement possible. Cela me laissera ainsi le temps de faire en sorte que tout soit prêt pour votre arrivée.

Dernière chose, le chauffeur est un très bon garde. Ne vous y méprenez point. Il saura vous amener à bon port, en sécurité. Si vous avez des questions, écrivez-les, je ferais en sorte d'y répondre aussi rapidement que le voyage me le permettra.

Au plaisir de vous voir en personne Chère enfant.

Votre Tuteur dévoué,
Killijo de Dénéré
Seigneur des Rosiers


Il lui restait encore deux missives à lire, mais pour l’heure elle était trop exténuée pour se faire. Qu’elle sombra dans un demi sommeil jusqu’à l’arrivée.

Quand le chauffeur voulu l’aider à descendre du fiacre en lui tendant la main comme l'exigeait le protocole, Lounna l’ignora et riant comme une enfant elle s’éloigna non pas dans l’auberge, mais dans le grand parc qu’elle venait de voir. Un parc comme elle n’avait jamais vu ailleurs que chez elle avec sa mère. Et c’est là qu’elle prit place sur un grand banc humant l’air parfumé et frais de cette journée de printemps. Qu’elle en ferma les yeux pour savourer pleinement ce moment grandiose à ses yeux.

Ce qui avait fait sourire le chauffeur, de voir cette enfant s'émerveiller de la beauté de la nature.


Rien n'interdit des personnages secondaires, mais écrivez moi avant pour m'assurer que le RP ne sera pas brimer par les autres interventions. Merci.

_________________
Lounna
Un détail la sortie de sa torpeur passagère. Un vent plus frais ? Un bruit ? Un frôlement ? Elle ne saurait dire. Sauf qu’elle reprit contact avec la réalité. Terminé ce petit moment d’égarement qui la ramena à ce stade d’orpheline médiocre qui devait parcourir les villes pour retrouver un tuteur qu’elle ne connaissait nullement.

Soudain une envie de fuir la prit, qu’elle dû se faire violence pour garder la tête froide et ne pas pleurer en public pour se lever normalement, digne et tête haute, et prendre le petit sentier qu’elle venait de fouler pour ensuite prendre la direction de l’auberge où son garde du corps l’y attendait avec un sourire chaleureux en lui ouvrant la porte. Comme quoi que même les brutes en apparence pouvait être sensibilisé au désarroi des fausses femmes avec un cœur d’enfant trop fragile pour ce monde. À son tour elle lui sourit avec autant de chaleur.


-- Merci à vous… lui dit-elle, sans pouvoir l’appeler par son nom, parce qu’elle ne le connaissait pas. Mais comment lui demander sans paraître déplacée, elle qu’on lui avait inculqué ne jamais demander le prénom d’un homme?

Lounna monta directement dans sa chambre qui était prête avec un bain chaud qui l’y attendait Démontrant une légère surprise à cette délicatesse, elle avait gentillement remercié l’aubergiste pour ensuite prendre possession de cette grande pièce. Au moins, prenait-on soins d’elle avec respect.

Dans ce bain, elle s’y était prélassée avec plaisir. Savourant délicieusement cet eau au parfum de lavande qui à son tour parfuma sa douce peau et la rendit plus lisse encore. Elle en sortie alanguit aux gestes plus féminins sans trop se rendre compte que son coté femme agissait sensuellement aux instants de paix intérieur que si, elle s’était regardée dans le miroir sur pied qui se trouvait dans la grande chambre, elle aurait remarqué un corps de femme parfaitement équilibré et qui par la fraicheur de la pièce offrait impudiquement des petits fruits prêts à être déguster nature. Seulement, trop innocente encore pour constater ce coté charnel de sa nudité Lounna remit de mauvaise grâce ses affreux vêtements et décida par la suite de lire les deux lettres que la Mère Supérieur lui avait remises avec celle qu’elle avait déjà lue plus tôt dans le fiacre.


Citation:
À ma tendre fille Lounna de Rosemère de Joséphine de Rosemère, (ce qui eut comme effet de lui faire venir les larmes aux yeux, attendrie d’y retrouver sa mère comme elle était, tendre, douce et affectueuse.)

Ma petite puce, quand tu liras cette lettre que t’aura remise soit la Mère Supérieure du couvent où tu te trouves ou mon notaire M.Angus, tu auras déjà comprit que je ne suis plus de ce monde. Que malheureusement, contre ma volonté, je ne suis plus.

Par contre je serai toujours dans ton cœur aussi longtemps que tu le voudras. Je sais aussi que je te laisse seule au monde sans personne qui t’aime suffisamment pour t’offrir ce dont tu auras terriblement besoin, de la tendresse et de l’écoute.

Sauf, qu’un être cher, que j’ai beaucoup aimé jadis, sera ton tuteur. Lorsque tu sortiras du couvent c’est chez lui que tu iras vivre. Il a des enfants, ce qui en quelque sorte compensera un peu. Je ne pouvais totalement te laisser à toi-même, toi, la chair de ma chair l’amour unique de ma vie.

Tu peux lui faire confiance ma puce, cet homme est un être remarquable. Le seul à vrai dire que j’ai pu aimer jusqu’à ma disparation. Il saura t’aider et te guider dans ce monde qui évidemment te semblera certes excitant, mais aussi rempli d’embuches et parfois cruel.

Cet homme ce nomme Killijo de Denere. Son image se trouve près du mien dans le médaillon que tu auras en ta possession ainsi que la bague qu’il m’avait offerte un certain jour où nous étions follement amoureux l’un de l’autre.

Ma petite Lounna, ces deux bijoux ne t’en sépare jamais. Ils étaient très précieux à mes yeux. La bague, est une perle magnifique qui m’a vivement touchée le jour où il me l’a glissé au doigt. De lui, je pourrai dire, que malgré sa vie frivole comme je l’étais, qu’il avait une grande tendresse à mon égard et que je sais qu’il prendra soin de toi comme si tu étais sa propre fille.

Mais non, ma puce, il ne l’est pas. Il n’est pas ton père. Je préfère t’enlever cette folle idée de la tête avant même qu’elle ne germe et te cause des peines inutiles.

Pour le reste, les détails d’écus et de papiers sérieux, Killi t’en parlera en temps et lieux. Moi tout ce que je désirais par cette lettre, même si il m’en coûte de parler ainsi alors qu’à l’instant je suis pimpante de santé et heureuse, était que tu saches combien je t’aimais et que je mets tout en œuvre pour que tu ne vives pas la misère noire en plus de ma perte, que je sais t’accablera profondément.

Pour conclure chère puce, je ne sais si ton grand-père te fera signe. Parce qu’avec lui, je n’étais pas en très bons termes malgré l’amour filial qui nous unissait. Le nom de ton grand-père est Rudolphe de Rosemère.

Voilà mon trésor.
Ta mère qui t’adore,
Joséphine de Rosemère,

Lettre écrite en ce jour du…..


Elle se ficha de quand cette lettre avait été écrite. Tout ce qu’elle retint était la tendresse de sa mère qui soudain lui manqua atrocement. C’était viscéral. Aussi soudain qu’intenable.

-- Maman! Ho maman…

Qu’elle se jeta sur son lit et pleura comme une enfant qui venait de perdre sa mère et qui éait seule au monde pour se consoler dans la solitude d’une pièce inconnue allant vers un endroit tout aussi inconnu.

Ce n’est qu’une heure plus tard, qu’elle descendit dans la grande pièce prête à dévorer un cheval s’il le fallait tant que son estomac lui criait famine après avoir prit soin de ranger la lettre de sa mère sans avoir lu celle de son tuteur. Plus tard s’était-elle dis. Pour l’heure, elle voulait passer à autre chose qu’aux instants trop sérieux.

De son regard aux prunelles bleues grises, elle détailla la grande salle où familles, hommes, femmes dégustaient ou attendaient un repas. Tout comme elle, qui venant de dire à la femme se qu’elle désirait manger se donnait le temps de perdre son temps à explorer le monde qui l’entourait.

_________________
--Lyzie


Elle était mignonne comme tout. Haute comme trois pommes disaient les grands. Elle, Lyzie de BonneVille se trouvait bien grande pour ses 4ans.

Bien assise sur le banc près de mère, elle furetait du regard pour voir si elle verrait des belles dames. Aussi belles que mère. Au moins à cet instant était-elle silencieuse, ce qui n'était malheureusement pas toujours le cas.

Lyzie aimait bien faire du grabuge quand on ne s'occupait pas d'elle. Comme en ce moment où mère nourrissait Mathias au sein parmi tout ce monde. Mathias était à ses yeux un tas informe, qui braillait souvent, même trop et qui lui enlevait les bons moments qu'avant elle passait avec mère. Maintenant cette dernière trop fatiguée disait-elle l'envoyait chez sa nounou, nouvellement engagée justement pour l'occuper elle et s'en débarrasser.

Là par contre, son regard s'arrêta sur une femme affreuse. Seule il semblait à ses yeux. Affreuse parce que ses vêtements étaient odieux. De la grosse laine et dans les couleurs si ternes, que même la terre était plus belle à regarder que cette jupes et cette chemise. Sans parler du survêtement qui la tenait au chaud.

Du coup, elle eut une envie de l'agacer. De lui nuire. Mais quoi ? Elle était une enfant vivante et quand rien de bien amusant l'accaparait elle se trouvait de quoi faire. Même papa ne remarquerait rien, lui trop intéressé à son journal pour lever un léger regard au dessus des lignes qui lui brûlaient la vue.

Doucement, elle prit un bout de papier qui mourrait sur la table à ne rien faire. Papier que son père après écriture d'une missive avait laisser là sans trop y attarder d'importance. Donc, bout de papier entre les doigts elle en façonna quelques petites boules, qu'elle humecta de sa généreuse salive et lança sans vergogne vers cette laide créature qui en reçu quelques une autant sur la figure que sur la poitrine.

Elle vit même la femme chercher du regard qui pouvait oser un tel geste sans remarquer que la fillette non loin d'elle, en était la cause. Parce que Lyzie, prenait bien soin de porter une attention à ce frère qui tétait le sein de sa mère en retenant le fou rire qui menaçait de la gagner.
--Cesar_machin



Une mission. Discrète. N'en parler à personne, le maître avait été bien clair sur le sujet. Il partait officiellement faire une livraison de vin dans le Sud. Y devait être content de lui, puisqu'il l'avait envoé lui et pas l'Aloïs. Ce ramier s'était planqué pendant la fête de l'anniversaire de la damoiselle Atthé. Normal qu'il reste consigné au domaine maintenant. Puis lui, comme ça, il pourrait aller s'amuser. Dans le fiacre, il avait un double fond, où il avait glissé quelques bouteilles pour la route. Il avait rien dit à ce sujet l'maître.

Ah si, juste quelques petites choses. C'est une jeune fille, de 18 ans environ, et il faut qu'il la respecte. Encore une enfant illégitime, il était coutumier du fait, le maître. Et il cherchait un moyen de l'annoncer à la famille, parce que ses filles ne l'accepteraient pas, à coup sûr. Il avait entendu les chuchotis du personnel quand la Titine n'était pas là, déjà les jumeaux, c'était mal passé. Enfin, il avançait sur la route, direction la jeune fille, et il ne voyait pas le temps passer.

Arrivé au couvent. Il l'avait mise au couvent celle-là ? Pourquoi il ne l'avait pas fait venir chez lui comme les autres ? Tiens... Peut être que seule Augustinette savait, mais elle, pour lui arracher un potin, il fallait se lever de bonne heure. Son maître, elle le protégeait comme son petit. Personne ne l'approchait ou ne le dénigrait en sa présence. Il attendait devant les grilles du couvent, et il s'attendait à voir une jeune fille en tenue de nonne, mais non, elle avait des habits de pauvrette. L'maît' voudrait certainement lui payer une tenue, il aimait pas que les filles de sa maison soient mal habillées. Fallait qu'il trouve un moine pour lui écrire, il lui expliquerait le tout. Il regardait la petite... la jeune fille avancer. Didiou ce qu'elle était belle. Il l'avait bien réussie celle-là. Il lui ouvrit la porte pour qu'elle entre dans le fiacre et se mit en route.

En sortant, elle avait ri, comme une enfant. Charmante en plus. Dommage que... Le maît' lui arracherait la peau du dos s'il apprenait qu'il avait manqué de respect à sa fille. Et encore, c'était s'il était de bonne humeur ça. Il l'emmena à l'auberge où il avait pris une chambre pour elle. Lui, il dormirait à l'écurie. Tout le confort, qu'il avait dit. Il avait donc commandé le tout et avait payé, rubis sur l'ongle. Il utiliserait une lettre de change pour la prochaine étape s'il fallait en plus lui faire coudre une robe. Pauvre fille... Fille d'un seigneur, habillée comme une paysanne. Pendant qu'elle était partie se promener dans le parc, il avait mené les chevaux à l'écurie pour les bouchonner. Il avait surveillé discrètement ce qu'elle faisait. Il devait l'emmener entière au Seigneur, cette petite. Elle était revenue vers l'auberge, il l'avait suivie avec un sourire. Fallait la rassurer un peu. Il ne savait pas ce qu'il avait été dit à cette jeune fille. Si elle avait des questions...



Lounna a écrit:
-- Merci à vous…


César pour vous servir, ma jolie. Votre bain, je peux le prendre... mais qu'est-ce qu'il pensait là ? Il se comportait comme le palefrenier maintenant. Il n'avait pas répondu la laissant monter. Elle était redecendue longtemps après, elle avait dû bien apprécier le bain. Il restait au bar de la taverne, attendant qu'elle se pointe. L'appel de l'estomac sans doute. Elle regardait tout ce qu'il se passait autour d'elle. Il s'approcha d'elle pour lui montrer qu'il était présent si elle avait besoin.

César pour vous servir, damoiselle. Appelez-moi si z'avez b'soin d'quequ'chose.

Elle semblait préoccupée, il s'inclina donc respectueusement et s'apprêtait à retourner au bar.
Lounna
Lounna appréciait tout juste cet instant de calme quand la première attaque se produisit. Ho elle pensa au départ que c’était une simple bestiole qui venait de s’accrocher dans ses cheveux quand une seconde survint, presque dans l’œil cette fois, qu’elle regarda autour pour ne voir personne qui la fixait et s’amusait à ses dépends.

Elle baissa alors les yeux pour prendre cette boule dégoutante et la jeter sur le sol quand une autre lui arriva sur le front.

Non mais ça va faire, pensait-elle sans pour autant s’exclamer publiquement pour avoir l’air d’une idiote, surtout que déjà elle était lamentable ainsi vêtue, qu’elle respira à fond quand une autre se pointa sur sa poitrine.

Elle du rougir tant elle retint sa colère et c’est à cet instant que le garde s’approcha d’elle et vint se présenter à elle comme César et qu’il était là pour l’aider au besoin.

Lounna lui sourit sincèrement et l’invita même à prendre place devant elle avant qu’il ne s’éloigne trop. En fait, elle n’avait pas du tout envie de rester seule ainsi. Et il semblait l’apprécier, alors aussi bien l’inviter.


--Allez César, ne vous faites pas prier… et si ce sont les convenances qui vous perturbent, dites-vous que vêtue aussi pauvrement, personne ne saura que le protocole de bienséance a été volontairement mit de coté par ma faute. Et j’en prendrai personnellement le blâme si besoin est.

Elle lui fit même les yeux doux pour l’amadouer. Se doutant aucunement de l'effet qu'elle pouvait produire chez la gente masculine. Honnêtement, elle était loin de bien se sentir en ce moment, qu’au point qu’elle ferait monter son repas à sa chambre et qu’elle entamerait la lecture de la prochaine lettre. Tant que l’énergumène qui la tarabustait l’horripilait et que la solitude lui pesait. Même dans cette salle bondée. C’était peu dire.
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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
--Allez César, ne vous faites pas prier… et si ce sont les convenances qui vous perturbent, dites-vous que vêtue aussi pauvrement, personne ne saura que le protocole de bienséance a été volontairement mit de coté par ma faute. Et j’en prendrai personnellement le blâme si besoin est.


Il hésitait, mais devant ces petits yeux doux, comment ne pas craquer ? Le maître lui avait dit de veiller sur elle et de faire en sorte qu'elle soit à l'aise. Ca voulait dire aussi lui tenir un peu compagnie si elle le demandait, après tout. On se rassure comme on peut quand on sort du rôle que l'on a, d'abord. Il la regarda un peu méfiant.

Promettez qu'vous direz rien au maît' ? L'aime pas qu'on soit trop autour de ses filles. J'voudrions garder m'place.

Il s'assit, pas très à l'aise tout de même, devant cette jeune fille maniérée et fille du maître. Les autres n'étaient pas méchantes avec lui, mais bon, pas non plus si gentilles, au point de manger avec lui.

J'vas d'mander au mait' d'vous acheter une robe. Y voudrait point qu'vous êtes vêtue ainsi. Il aime bien qu'ses filles aient des belles tenues parce qu'il se promène toujours avec des jolies femmes.

Il lui sourit.


Voulez qu'j'aille chercher un peu de vin ?
Lounna
Lounna voyait bien qu'il hésitait. Qu'il craignait le pire pour lui. Et comment pourrait-elle l'en blâmer s'il décidait qu'il était préférable qu'il n'en fasse rien ?

Elle savait si bien ce qu'étaient les pénitences quand on obéissait pas aux ordres. Sa surprise fut grande quand enfin il accepta en s'assurant qu'elle ne dirait rien au maître.

Qu'elle se retint de montrer trop sa joie pour ne pas lui faire peur et lui dit gentiment,


Rassurez-vous César, moutus bouche cousue. dit-elle en mimant une bouche qui se faisait coudre. Je n'aurais pas grand mérite de dire à mon tuteur que je n'ai pas tenu mon rôle de fille de bien en vous invitant à ma table.

Elle lui sourit tout en se souvenant le nombre de fois que mère avait manger avec ses servants pour le simple plaisir de papoter avec eux. Seulement mère n'était plus là et le couvent l'avait assujettie à ces balivernes de convenances qu'elle savait ne pouvoir déroger comme bon il lui semblerait. Mais là, dans cette auberge, seule, c'était trop lui demander que de s'en tenir aux stupides conseils de bienséances.

Elle le vit donc s'asseoir, pas trop à son aise, mais le faire tout de même tout en lui proposant si une bouteille de vin lui ferait plaisir.


Faites Cesar si vous en désirez. En ce qui me concerne il serait préférable que j'évite ce tourne tête. Elle sourit largement en disant cela toute en pensant à cette manière qu'il avait de dire les filles de son maître comme si elle, elle en était une, qu'elle ne put résister de lui préciser ce détail d'importance, Vous savez Cesar, je ne suis pas la fille de M. De Dénéré... Juste sa pupille rien de plus. Je sais que ma mère et lui ont été amoureux lorsque j'étais plus jeune. Vous comprenez ?

Et pour la robe, même si cela lui ferait largement plaisir d'être mieux vêtue que ces vêtements rêches et laids, elle s'abstint de répondre. Comme si elle n'avait pas fait attention.

Comme son repas arriva elle entama de se nourrir tout en remarquant que la personne qui l'horripilait avec ces boules de papier mouillé avait cessé ses attaques et que Cesar demanda le même repas qu'elle.


Dites-moi Cesar, vous avez de la famille ? Des enfants ? Une femme ? questionna-t-elle entre deux bouchées curieuse d'en connaitre davantage de ce garde particulier.
_________________
--Lyzie


Lyzie fut déçue de voir le vieille homme s'asseoir devant la laide. Qu'elle fit la moue avant de trouver quoi faire pour passer le temps. Elle se mit à tirer les pieds de son frère. Que ce dernier brailla ferme.

Elle était bien heureuse de la situation jusqu'au moment où père la gifla ferme qu'elle en eut une belle marque sur la joue droite. Furieuse, se disant que tout ça était à cause de son frère, elle se leva et alla chercher un charbon dans l'âtre de la cheminée et vint enlaidir le visage de son frère jusqu'à ce que son père l'arrête et la retire de près de l'enfant, à ce moment elle hurla...

--JE LE DÉTESTE.... il prend toute la place. Vous n'aimez que lui maintenant.

-- ASSEZ Lyzie!

La prenant à bras le corps, le père gravit l'escalier qui menait à l'étage et les cris cessèrent.

JE LE DÉTESTE.... disait encore la fillette avant que sa voix se perde dans les hauteurs et ensevelie sous le brouhaha de la grande salle.
--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Faites Cesar si vous en désirez. En ce qui me concerne il serait préférable que j'évite ce tourne tête. ]Vous savez Cesar, je ne suis pas la fille de M. De Dénéré... Juste sa pupille rien de plus. Je sais que ma mère et lui ont été amoureux lorsque j'étais plus jeune. Vous comprenez ?


Ah ben au moins une qu'il n'a pas faite, ça change... Il se retint de le dire tout haut, valait mieux. Mais soit. Il triturait le bord de la nappe en l'écoutant.

Ah ben ce sera pareil, s'il est vot'tuteur, il se comportera comme un père avec vous, z'inquiétez pas. L'est très protecteur. Puis il s'occupera bien de vous, j'ai eu des recommandations. Y veut qu'vous soyiez à l'aise durant l'voyage

Un peu trop d'ailleurs si on écoute les esclandres qu'il y a eu avec l'aînée et la deuxième. Mais elle le verra bien assez tôt la petite. Il pouvait les entendre crier de son poste de garde, parfois. Ca s'était calmé, et tant mieux, de toute manière, descendaient tous dans le Sud. Il pourrait faire ses siestes tranquille. La Titine, elle lui ficherait la paix, nom d'un chien.


Lounna a écrit:
Dites-moi Cesar, vous avez de la famille ? Des enfants ? Une femme ?


Il avait demandé à une servante une bière légère et un pichet de vin alors qu'elle lui parlait. Mais quand elle lui posa cette question, il la regarda, héberlué.

--Lyzie a écrit:
JE LE DÉTESTE..


Par Aristote, non ! Et quand je vois des pestes comme ça, je dis que c'est mieux pour eux que j'en ai pas fait. Suis bien aux Rosiers. On m'fiche la paix, sauf quand y'a du monde qui vient, j'ai ma solde, et je fais ma vie. (avec les servantes, mais ça aussi il se retiendra de le dire, il le pensera juste, en se rappelant de la Suzon qu'il a laissée en larmes. Il la consolera en rentrant, la pauvrette.)
Lounna
Ils parlèrent simplement du comment son tuteur était protecteur, ce qui d'un coté la réjouissait peu. Réalisant qu'elle devrait faire preuve encore une fois d'obéissance et d'agir selon les moribondes convenances. Mais d'un autre, elle ne se retrouvait pas seule et elle serait en sécurité. Ce qui n'étaient vraiment pas rien.

Par contre, quand elle lui eut demandé s'il avait de la famille, une petite fille se mit à hurler qu'elle en sursauta d'effroi...Certaine qu'une émeute allait éclater.


JE LE DÉTESTE! disait-elle... Vous l'aimez plus que moiajoutait-elle dans sa colère.

Ces dernières paroles eurent comme effet sur Lounna qu'elle regarda la mère et vit que celle-ci tenait un poupon dans les bras. Ce qui adoucit les traits effrayés de la jeune femme en une compréhension intense de la révolte de la petite
.

Pauvre enfant, dit-elle après l'explication de Cesar, son regard vers l'escalier dorénavant vide. Par où étaient disparus le père et la fille. Si petite et déjà victime de l'injustice involontaire de la vie.

Elle était si absorbée par cette vision qu'elle prit la choppe de vin de Cesar pour sa choppe d'eau et en prit une bonne gorgée. Ce qui la figea dans son geste.

En fille bien élevée elle ne cracha pas le contenu, mais devint livide avant de rougir tout bêtement. Sentant comme un goût aigre dans le fond de sa gorge et ses yeux picotèrent.


Diantre, comme c'est affreux! dit-elle rougissant de plus belle par la honte qui l'envahit et ne sachant que dire par une sensation nouvelle qui lui monta à la tête. Un petit brin d'euphorie qui l'étonna.
_________________
Lounna
Cela faisait un bon moment qu'elle était montée. Après avoir bu cette gorgée, elle avait décidé de quitter la grande salle et de prendre l'air pour retrouver ses esprits. Pour ensuite venir à sa chambre et se préparer pour la nuit.

Cependant, elle voulait lire la lettre que son tuteur avait écrite après la mort de sa mère. Savoir ce qu'il en avait été alors. Parce qu'après tout, cela faisait déjà trois ans . Pourquoi avoir croupit dans ce couvent et non près de lui s'il était si protecteur ? Retenant les paroles de Cesar à l'égard de cet homme.

Ce n'est qu'une fois sereine de toutes sensations fausses qu'elle prit la missive et entreprit sa lecture, assise droite sur l'unique chaise de sa chambre qui était près de l'âtre la réchauffant merveilleusement bien de sa chaleur difuse
.

Citation:
Ma mère,

J'ai appris avec douleur la mort de la mère de Lounna. Je sais qu'elle m'a désigné comme tuteur, car j'ai déjà des enfants, mais je ne puis la recueillir à l'heure actuelle. Mes filles ont déjà d'autres évènements à accepter, et je doute que l'arrivée d'une jeune fille à l'heure actuelle soit une bonne idée. J'ai besoin de quelques mois, le temps de tout remettre en place dans ma famille avant d'intégrer une nouvelle membre.

Je paierais les frais pour son vêtir et son loger, bien sûr. Prenez grand soin d'elle, car elle mérite l'éducation que sa mère voulait lui faire donner, et je respecterais son souhait. Dites-lui s'il vous plaît que je viendrais la chercher dès que possible. Je regrette de ne pouvoir honorer immédiatement la promesse faite à sa mère, et il m'en coûte. Je lui écrirais pour lui expliquer.

Donnez-moi régulièrement de ses nouvelles, et priez pour l'âme de sa mère. Avec ce courrier, je vous envoie la somme nécessaire pour dire des messes à la mémoire de Joséphine durant une année.

Je vous remercie

Killijo de Dénéré
Seigneur des Rosiers
Diacre de Saumur
.


Mon Dieu, je suis totalement à sa charge. Quelle honte! Moi qui croyait que mère avait de l'argent, me voilà un fardeau pour cet homme. Je comprends pourquoi il a attendu si longtemps avant de me voir.

Elle n'en revenait tout simplement pas. Qu'au matin, en montant dans le fiacre, elle sourit encore plus humblement à Cesar et lui dit,


Que cette journée vous soit agréable Cesar.

La porte se referma sur elle, et Lounna attendit que le fiacre débute cette nouvelle journée vers la prochaine ville des royaumes pour enfin souffler et reprendre son naturel. Comme elle détestait avoir l'air imperturbable.
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--Cesar_machin


Lounna a écrit:
Pauvre enfant. Si petite et déjà victime de l'injustice involontaire de la vie.


Il haussa les épaules.

Elle en verra d'autres, et ça doit être un caprice encore. Il vit qu'elle avait but son vin. Dis donc, belle descente. Il la regarda sentir l'effet du vin qu'il avait commandé. L'était costaud en effet, et pour une jeune fille, pas habituée à boire... Enfin, elle pourrait manger un peu de pain pour le faire passer. Elle était vite sortie, et il l'avait suivie de loin pour veiller à sa sécurité à distance. Elle ne semblait plus vouloir lui parler. Il resterait discret.

Elle était montée dans sa chambre et il était resté un moment dans le couloir à voir si elle voulait sortir encore ou pas. Il avait attendu qu'il n'y ait plus de lumière sous la porte pour en repartir. Il avait dormi à l'écurie, sur la paille, confortablement. Le lendemain, il avait tout préparé pour attendre la jeune fille. La prochaine étape était longue, elle voudrait peut être venir à côté de lui pour discuter. Il avait été étonné qu'elle ne lui pose pas plus de questions sur le maître. Elle arrivait.


Lounna a écrit:
Que cette journée vous soit agréable Cesar.


Il lui sourit, un peu désabusé de tant de froideur par rapport à la veille, mais il s'adaptait. Il était un garde, chargé de la mener à son tuteur, il s'exécuterait. Il monta sur le fiacre et le fit partir après avoir bu une gorgée de vin. Il avait profité de sa dernière solde pour acheter quelques bouteilles de vin au tavernier. La réserve était pleine, ils pouvaient partir.
Lounna
Deux heures? Trois ? Voire quatre heures qui venaient de s'écouler à tanguer sur les routes par les chaos et les crevasses qui déboutaient toute envie de lire ou même de faire de la broderie, si broderie cela lui avait tenté. Mais que dale. Elle n'avait en tête que cette honte collé à la peau. Que ce revers de fortune qui la dépouillait totalement. La rendant à la merci de tous.

Être redevable en tout à son tuteur. Tout lui devoir depuis la mort de mère.

En plus qu'elle étouffait dans ce fiacre. L'air était vicié. Que d'un geste spontané, sans aucune hésitation aucune elle cogna sur le mur où Cesar pouvait l'entendre et comprendre de s'arrêter.

Dès que ce fut fait elle quitta le véhicule sans aide, soulevant le bas de sa misérable robe et sans un regard elle s'éloigna vers un arbre qu'elle avait eut le temps d'apercevoir et s'effondra à son pied pour respirer et pleurer à la fois.


Maman, ce n'est pas possible! Je ne peux pas...

Elle ne termina pas sa phrase, les mots moururent sur ses lèvres, se retenant d'hurler cette douleur qui la prenait et l'égorgeait comme on égorge les poulets. En plus d'être orpheline elle était en plus une véritable pauvresse. Il lui faudrait... travailler.

Pas que ceci l'effrayait. C'était l'humiliation qui la blessait cruellement. Découvrir ainsi que toutes ces années c'était cet homme qui pourvoyait à ses besoins était intenable.

Quand elle entendit enfin les bruits que faisaient Cesar, elle dit d'une petite voix,


Et si on mangeait ici Cesar, vous et moi avec un peu de votre vin, ça vous dirait ?
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--Cesar_machin


Signal dans le fiacre, il avait arrêté les chevaux et le temps de descendre et d'aller lui ouvrir la porte, elle était déjà sortie. Il ne l'avait pas suivie, elle pleurait, et les femmes qui pleurent, il ne sait jamais quoi leur dire ou faire. Il la laissa se libérer de son chagrin, après tout, quitter un couvent, c'est douloureux, elle avait dû y laisser des amies. Il alluma sa pipe et resta contre son fiacre.

Lounna a écrit:
Et si on mangeait ici Cesar, vous et moi avec un peu de votre vin, ça vous dirait ?


Il la regarda sans comprendre. Mon vin ? Mais comment a-t-elle su ? Elle avait dû le voir ranger ses bouteilles. La prochaine fois, il serait plus discret. Boire du vin, pour une jeune fille... Son maître ne serait pas d'accord. Mais il n'était pas là, et elle avait besoin d'un peu de réconfort, la pauvrette.


Ben j'ai pris quelques miches et du fromage. Le vin fera descendre tout ça.

Il installa une nappe au sol, près d'un arbre où la mousse était plus confortable, et il l'invita à venir s'asseoir une fois que tout était prêt.


Savez, l'est pas méchant le maître. Il aime trop les femmes, c'est tout, mais il vous protègera et vous aidera à vous installer. Faut pas avoir peur. Surtout que là où j'vous emmène, il sera encore seul, y'a pas le reste de la famille. Pourrez faire connaissance ensemble avant d'aller à Eauze.
Lounna
La Petite se sentait mieux. Enfin, le pire de sa peine était extériorisé. Le pire serait que Cesar en veuille à sa vertu. Mais elle était certaine qu'il n'en ferait rien. Parce qu'il aimait trop bien son travail.

Elle le regarda placer nappe, fromage, pain ainsi que le vin qu'elle se souvint que dans le fiacre il y avait un panier de fruits qu'elle alla chercher.


Voilà en plus de tout ceci, de quoi se faire plaisir... Elle prit une fraise et déjà elle mordait dedans à moitié du fruit, dégustant avec plaisir ce fruit divin.


Citation:
Savez, l'est pas méchant le maître. Il aime trop les femmes, c'est tout, mais il vous protègera et vous aidera à vous installer. Faut pas avoir peur. Surtout que là où j'vous emmène, il sera encore seul, y'a pas le reste de la famille. Pourrez faire connaissance ensemble avant d'aller à Eauze


Sur le coup elle ne su que dire. Apprendre que son tuteur aimait trop les femmes, la gênait. Elle la pudique et la....vierge presque effarouchée c'était impensable d'imaginer ce qu'il en était véritablement. Seulement, sachant qu'elle devait dire quelque chose, après avoir bien mangé et reprit une fraise, et puis deux même, elle dit,

Je sais qu'il me protégera. Peut-être meme trop. Ce qui me cause un véritable souci Cesar est que je lui serai toujours redevable alors que je croyais que quelque part une certaine fortune m'attendait. Je n'ai même pas cela pour m'aider à relever la tête et être fière.

Elle se mordit la lèvre pour contenir son émotion qui la gagnait encore. Se contrôler fillette s'admonesta-t-elle. Ne pas se donner encore une fois en spectacle, qu'elle respira quelques grands coups avant de poursuivre,

Mais je me réjouis de savoir qu'au moins j'aurai du temps devant moi pour mieux le connaitre avant de faire face à toute une famille qui risque de me détester. Moi l'intruse.

Elle se tu et cette fois, bu d'un trait le vin qui lui appartenait. Sentant un immense besoin de réconfort qui lui faisait depuis longtemps défaut. Sa mère lui manquait atrocement. Ses bras, sa tendresse, cette sensation d'être si bien que rien ne pouvait l'atteindre. Maintenant elle était à la merci d'un inconnu, dans une totale solitude. Ce qui intérieurement lui faisait vraiment peur.

A la bonne votre Cesar...
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