[rp]anniversaire du duché : Grand tournoi de combat à l'épée

Comme redouté, Sire Mumbly avait une technique sûre.

Recherchant un appui dans la foule, Aigle le retrouva en lice avec messire Godefroy.

Intimidé mais déterminé, Aigle se mit en place.

Faire travailler Mumbly, trouver la faille. Tel était la tactique choisit par Aigle pour ce combat.

Travail actif de celui-ci, charge constante constata-t-il.

À force, ses attaques montrèrent des similitudes observables.

Ce qui facilicita la remarque d'une garde légèrement différente, offrant une mince ouverture en garde haute au niveau du cou.

Aigle en profita pour lancer son attaque, l'arrêtant à quelques millimètres du sus-nommé.

...

Le combat fût arrêté et Aigle fût déclaré vainqueur.

Aigle passait en finale, il démontra sa fierté ainsi que sa joie avant de retourner en la tente des combattant où il reçu les félicitations de son adversaire.

Recevoir les félicitations de Mumbly, un honneur dont Aigle se souviendra longtemps pensa-t-il.

Suite à un léger repos ainsi que le nécessaire à son ultime combat, Aigle de dirigea vers la lice pour observer la deuxième demi-finale et ainsi connaître son adversaire pour l'obtention du titre de champion ou championne Orléannais du Grand Tounoi à l'Épée 1460.

Aigle avait combattu sire Elyas :

Une tactique qui avait fonctionné, pourquoi pas la réutiliser pensa-t-il.

Il testa donc le bouclier d'Elyas.

Se rendant compte de sa solidité, il brisa son attaque pour ne point devenir trop prévisible.

Suivi une période d'attente de l'attaque d'Elyas.

Celle-ci se concrétisa par une attaque croisée au bouclier, laissant par le fait même son flanc complètement ouvert.

Aigle en profita pour insérer son glaive sous le bras d'Élyas au niveau du coeur après avoir bloqué l'attaque en soulevant l'arme et donc ledit bras.

...

Arrêt de l'arbitre

Rapides salutations et retour à la tente des combattants pour le prochain tour.

Le second tour avait commencé, huit concurrents étaient encore en liste dont 7 Orléanais. Un beau palmarès.

Les combattants s’étaient reposés, avait mangé un peu, s’étaient désaltérés et prenaient le chemin du pré.

Son ami Mumbly fut encore victorieux après un combat acharné contre Zelenka qui était vraiment coriace. Sous sa silhouette fluette, elle il y avait des ressources bien cachées.

C’est alors que son amie Ninouchka fit son apparition et Léanore la retrouva avec beaucoup de joie. Elles s’embrassèrent heureuses de ces retrouvailles certes fugitives mais toujours pleines de chaleur. Ninou taquina Léanore sur le tempérament de son époux et la jeune femme rougissante répondit

C’est vrai que Godefroy a de l’énergie.

Petit regard plein de tendresse et d’amour pour l’homme qui comblait désormais sa vie puis sourire qui en disait long à Ninouchka.

Soudain, Godefroy annonça le combat qui engagerait le Ponantais. Il entra sous les huées de la foule ce qui décupla sa rage.

Pour provoquer encore plus l’assemblée, il se tourna vers Léanore pour lui proposer de se battre pour elle. Elle en fut troublée non pas d’émotion et de flatterie mais bien de honte. Léanore était pourtant très ouverte d’esprit et assez conciliante mais de là à ce qu’un autre que son époux se batte pour elle, il exagérait.

Elle aurait voulu disparaitre sous terre et chercha du regard le réconfort de son mari. Elle le vit blémir, puis passer au rouge, elle savait qu’il contenait sa colère.

Cette arrogance ne déconcentra pas Ursus et c’est serein qu’il prit place pour affronter l’effronté.

Les attaques du Ponantais étaient toute en muscles et aucunement en finesse. Ursus eut raison de l’impudent et c’est les bras levés vers la foule orléanaise qu’il montra son contentement.

Le Ponantais, vexé refusa sa défaite et attaqua Ursus par derrière. Un cri d’effroi remplaça les hourras des spectateurs, et avant que Ursus ne se retourne pour parer une attaque traitresse, Godefroy put laisser s’échapper sa fureur et sa colère.

Le ponantais fut blessé et on dut le porter vers la tente. La médicastre qui était en elle prit le dessus : Ponantais, Orléanais, riche, pauvre, gueux, nobles peu importait pour elle dès qu’un homme souffrait. Elle espérait qu’il accepterait son aide.

Le soleil commençait à chauffer dur et Léanore se demandait bien comment les combattants pouvaient supporter la chaleur et être aussi résistants. L’habitude sans doute.

Le combat suivant promettait d’être de toute beauté. Non seulement il y avait une autre femme mais en plus elle affrontait ce jeune écossais que Della et elle-même avaient remarqué. Zelenka ne lui laissa aucune chance utilisant même des moyens peu académiques.

Le combat était assurément magnifique d’autant plus que dans ses mouvements, l’écossais faisait bien involontairement tournoyer son kilt et on put entrevoir ses jambes velues, ses cuisses puissantes et parfois même des fesses charnues et musclées.

Zelenka fut déclarée vainqueur.

Deux orléanais d’adoption s’affrontèrent ensuite. Aigle le fils de Xalta et Scoldt récemment arrivé à Orléans et déjà très investi dans la vie de la capitale et du duché. Les deux semblaient de force égale et ce n’est que l’usure des armes qui permit de les départager, le bouclier de Scoldt rendant l’âme.

Léanore applaudit les deux hommes et son regard chercha une nouvelle fois son époux. Elle le fit tout chose, maugréant contre Ursus et Mumbly qui riaient en se tenant les côtes. Puis après une boutade qu’elle n’entendit pas et un clin d’œil elle l’entendit rire lui aussi. Ah ces hommes ! Qu’est ce qui pouvaient les faire se tordre ainsi ? Se moquaient ils de l’écossais et de son kilt dansant qui laissait songeur ?

La voix de son époux la sortit de ses réflexions. Mumbly était appelé pour combattre contre Manulechti. AH dilemme. Mumbly, son frère contre un homme qu’elle appréciait de part ses fonctions de rectrice.

Combat tout en force encore une fois et Léanore eut sa dose d’émotion. Mais elle fut vite soulagée en voyant que les deux hommes terminaient sans aucun bobo et de plus avec Mumbly vainqueur.
Elle courut immédiatement vers lui pour l’embrasser et le féliciter.

Bravo Mum ! Et bravo aussi à vous Sire Manu !

Elle entendait au loin les clameurs, le bruit des armes qui résonnaient lorsqu’elles s’entrechoquaient, la vois puissante de Godefroy qui hurlait le nom du vainqueur.

Bientôt elle vit arriver un jeune garçon qui se tenait le bras. Etait-il blessé ? Elle se dirigea vers lui

Je suis Léanore, l’épouse de Godefroy et médicastre. Je vois que vous vous tenez le bras. Désirez-vous que je vous examine ?

Godefroy ne savait où donner de la tête tant les candidats étaient nombreux. Un dernier se présenta in extremis avant la clôture des inscriptions. Bientôt son époux afficha le tableau des combats futurs.
Tous auraient fort affaire face aux terribles combattants venus de l’étranger.

Le son des trompettes annoncèrent le début des combats et Léanore s’écarta un peu pour pouvoir admirer le spectacle sans aucun risque.

Ce fut le gouverneur en personne qui dut ouvrir le feu et pas le moindre. Contre un représentant du Ponant. Tout un symbole. Comble de l’ironie, le ponantais présenta ses hommages à Xalta en lui annonçant qu’il combattait pour elle. Ainsi il y avait aussi des chevaliers là-bas.

Le sanguinaire eut très vite le dessus et malheureusement, le gouverneur fut à terre. Godefroy arrêta le combat lorsqu’il vit la pointe de l’épée sur la gorge de Bourguignon. Serait-il allé jusqu’au bout ?

Près d’elle DElla criait ou plutôt hurlait ses encouragements. Tout le monde applaudit le gouverneur qui s’était battu avec vaillance.

Les combats se succèdaient avec plus de réussite pour les Orléanais. Ursus fut vainqueur de son templier qui avait mal choisi son arme.

Lorsque Della prit place, Léanore retint son souffle. Comment une femme chétive pourrait venir à bout de ce mastodonte. Et pourtant elle y parvint. Léanore admira sa grâce féline, sa souplesse. Elle combattait toute en finesse tandis que son adversaire y allait de sa force. Lorsque Della fut déclarée vainqueur, Léanore applaudit encore plus et eut envie d’aller la féliciter. Mais elle se retint se disant que la dame voulait sans doute se reposer et se rafraichir. Cela attendrait donc surtout qu’un autre combat allait commencer.

Une autre femme, une guerrière contre un autre Orléanais que Léanore ne connaissait pas. Mais elle l’encouragea autant que les autres. La combattante semblait coriace est surtout très agressive. Pour la première fois dans ces duels, le sang coula. Lorsque Godefroy cria l’arrêt du combat pour annoncer la victoire de Alonso, la guerrière ne sut pas cacher sa colère et sa rage. Godefroy lui proposa de venir se soigner mais accepterait elle ?

Titouan vint à passer devant l'annonce du tirage au sort :

Ho, ho, Sire Scoldt. Des parades en primes, des attaques en secondes, des brisures en tierce, des contres-attaques en quarte, des cavalières en sixte, des priorités aux pieds en septimes avec des octaves en prime.

Toute une commande pour un jeune de quinze ans pensa-t-il.

Puis de façon plus générale :

Tout un programme !

C'est VRAIMENT bien organisé comme tounoi, on se croirait au Lavardin se fit-il comme réflexion.

Il prit résolution d'en toucher deux mots un jour à l'organisateur.

Nul jalousie aucune. Godefroy croquait la vie, aimait la vie mais elle savait qu'il n'y avait qu'elle dans son coeur. Aucun doute, aucune crainte.

Della signa de sa plus belle écriture et la taquina et elle répondit d'un doux sourire

Je ne sais pas vraiment manier l'épée et je fais déjà la course à trois pieds.
Mais j'avoue que j'aimerais prendre des leçons.....De plus je ne sais pas non plus monter à cheval alors si je gagnais, que ferais-je d'une aussi belle monture. Je me rends compte que j'ai quelques lacunes qu'il me faudrait combler si un jour j'en ai le temps.

Della lui prit le bras et d'un air de complicité lui chuchota
J'ai un faible pour le seigneur Mac Leod, j'aimerais bien savoir ce qu'il cache sous son kilt.

Léanore rosit légèrement puis pour ne pas en rester là ajouta d'un même ton

Vous croyez qu'il donne des leçons d'escrime ?

Mais elle n'en pensait pas un mot car le seul professeur qu'elle désirerait serait son époux. Elle courut l'embrasser avant de retourner à son poste.

Son époux l'accueillit plus que chaleureusement. Elle lui rendit son sourire et osn baiser. Elle était comblée de le voir ainsi épanoui, heureux d'animer les duels à l'épée.
Il semblait confus de ne pas lui avoir demandé d'être là pour les soins éventuels mais elle le rassura très vite

Bien sûr que je serai là, je ne vous en veux point vous le savez.

Petit sourire coquin et malicieux

Hum, ma réflexion était plutôt admirative en voyant ces corps si magnifiquement proportionnés. Vous savez je suis médicastre et je m'intéresse beaucoup à l'anatomie humaine.....

Elle lui posa rapidement un baiser sur la joue. D'autres personnes arrivaient encore, le combat était un succès. A croire que les hommes n'étaient pas las de se battre. Enfin..... Ce qui la rassurait, c'est qu'ici c'était pour le jeu...

Dame Della apparut. Comptait-elle prendre une épée elle aussi ? Léanore s'inclina tout en remarquant que la duchesse tout comme elle quelques minutes plus tôt lorgnait sur les musculatures des adversaires.

Bonjour Dame Della, je vous remercie. Vous êtes également en beauté. OUi vous avez raison, les combats seront rudes et surtout je crois très beaux.

Enfin ce fut le gouverneur en personne qui venait. Léanore s'inclina et sourit, heureuse qu'au moins un des membres de la CDE, et pas des moindres, venait participer. ET Léanore entendit la réponse de Della à son époux.
Elle regarda la duchesse admirative se rendant compte qu'elle avait dans son entourage beaucoup de femmes courageuses qui prenaient l'épée, montaient à cheval, pouvaient même aller guerroyer.
Elle en était un peu honteuse même s'il lui arrivait de prendre très occasionnellement l'arme pour défendre la capitale.

L'homme l'invita à signer le registre afin d'officialiser sa participation, ce qu'elle fit sans rechigner, sans un mot. Puis alors qu'elle signait de sa plus belle plume, l'idée la frappa et une légère honte la traversa, elle releva la tête.
Mais, veuillez me pardonner, je ne me suis pas présenté! Je me nomme Zelenka, Dame d'Adonville. parait qu'ça en jette bon pourquoi pas alors. Elle se fendit d'un sourire puis suivi l'homme de bon coeur vers la tente réservée aux combattants du jour. Mais n'ayant ni soif, ni l'envie de se reposer, se reposer de quoi d'ailleurs? il était encore tôt et rien ne l'avait fatiguée. Elle resta devant ladite tente profitant des doux rayons que le soleil leur offrait en cette magnifique journée.
Merci Messire, nous nous reverrons plus tard. sourire de circonstance

Cela faisait que trop longtemps que son épée ne sortait plus de son fourreau, il fallait remédier à cela au plus vite! Quoi de mieux que le grand tournoi de combat à l'épée? Pas de guerre en vue donc rien de mieux en effet!! La brune d'Adonville s'en alla sur la place où se dérouleraient les festivités de l'anniversaire du duché. S'approchant d'un homme qui ne lui était pas familier mais pourtant il lui semblait bien que son visage ne lui était pas totalement inconnu, bof sûrement qu'elle l'avait croisé en taverne...
Le bonjour Messire! C'est bien à vous que l'on doit s'adresser pour le tournoi? A l'épée hein! Je désire m'inscrire!