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[RP]Quand la drogue est Dévouée.

Eliane_
Achetée dès son jeune âge pour servir, Naelys était alors à l’état brut. Arrogante, prétentieuse, flemmarde, ce sont là les mots qui la qualifiaient le mieux. Elle trainait la patte, soufflait, prenait son temps et elle n’avait de cesse de contester les ordres. Un comportement qui agaçait Eliane à l’époque, un comportement qu’elle rêvait déjà de corriger. Et pourtant sa grande bouche savait lui plaire. Elle était ainsi insoumise mais servile et, lovée dans les bras de Sambre, sa tante, sa première femme, Eliane la scrutait déjà. Brune imprudente aux perles insouciantes et rêveuses qui déambulaient sans se soucier de son destin.
Quelques années plus tard, quelques changements de plus apportés à sa personnalité, Eliane pu enfin s’occuper personnellement de cette servante. Le couvent l’avait résolument changée, faisant naître en elle une cruauté et un sadisme qui n’était alors qu’immature et insignifiant. Cette dévotion, elle l’obtient au prix fort. Une stratégie écœurante et machiavélique qui ne surprit pas son frère mais qui marqua à jamais l’esprit de Naelys. Elle était ainsi offerte mais réfléchit. Libre de ses paroles mais impuissante face à ses maux. Elle subissait sans s’en rendre compte, manipulée sans culpabilité par sa Maîtresse. Cette dernière lui avait à nouveau, imposé l’impossible en se servant d’elle comme monnaie d’échange pour l’obtention de ses herbes. Prête à l’offrir, prête à ce qu’à nouveau son corps soit marqué par l’irrespect et le besoin d’un mâle.

Et pourtant, Naelys était là, allongée dans sa couche, posée à moitié nue contre elle. La scène parait irréelle. Eliane caresse sa joue alors que son visage repose dans le creux de son épaule. Sa main libre est lovée sur le ventre délicat de sa servante.
Une amante ? Pas réellement. Eliane n’était jamais allée plus loin qu’une caresse, plus loin qu’un étreinte ou qu’un baiser déposé sur les sienne.
Une esclave ? Non, elle désirait conserver son caractère, cette grande bouche comme elle l’aime à l’appeler. Naelys sait l’ouvrir, sait répondre et sait dire non. Libre à sa Maîtresse de respecter son "non" ou de la guider machiavéliquement vers un "oui".
Servante ? Pas totalement. C’est une limite difficile à cerner d’ailleurs. Où s’arrête la servitude et où commence l’esclavagisme ? Cette question, elle se la pose justement, alors qu’elle tire la couverture sur le buste de Naelys. Elle lui a pris sa virginité, avec brutalité. Elle lui a pris mainte fois sa dignité et pourtant…Elle est tel un souffre-douleur, telle une entité qu’elle aime à contrôler totalement et qu’elle désire sienne. Car là est la nuance, là est la raison d’une telle attention, d’une telle exclusivité.

La blonde s’est attachée à cette imprudente, éprouvant malgré elle une jalousie certaine quand une autre personne vient à la toucher. Elle veille, surveille cette femme qui a souffert malgré elle, qui a su lui offrir des jouissances malsaines et purement intellectuelle.
Eliane désire ainsi voir en Naelys, une femme forte et pleine de potentielle. La lecture, l’écriture, la culture et la maîtrise, autant de chose qu’elle lui apprend pour enrichir son esprit et la rendre toutefois plus autonome. Quant à sa famille, c’est une promesse…Elle l’aidera dans sa quête. Alors pourquoi tant de cruauté envers une femme qu’elle désire et protège ?

Qui aime bien châtie bien ? C’est peut être ça. A moins qu’Eliane ne soit simplement habituée à détruire tout ce qu’elle touche, à posséder tout ce qu’elle désire avoir. Naelys fait les frais de ce sadisme, sustente la nature perfide de cette Maîtresse et ce, avec un courage sans faille. Elle est sienne, c’est un fait, et pourtant, elle ne la possède pas…Elle n’ose pas.

Tendant le bras, elle attrape la gourde d’eau qui repose sur la table de chevet et elle s’envoie une bonne rasade. Les herbes lui assèchent la gorge. Elle redresse doucement l’échine, veillant à reposer délicatement la tête de Naelys sur l’un des coussins. Ses iris sombres la lorgnent. Chevelure brune, volage qui lui barre le visage, une mèche glissée entre ses lèvres, prisonnières. Des seins fermes, parfaitement dessinés à la cime rosée et dressée par le froid. C’est une esquisse…sensuelle qui se dessine sous ses yeux et qu’elle refuse de souiller. Si elle doit l’initier…Elle le fera sous sa demande, mais certainement pas de force…

Eliane mordille sa lèvre inférieure et versant quelques gouttes d’eau dans sa paume, elle vient humidifier son visage, sa nuque et le haut de son buste. L’air frais se pose, s’accroche et sa chair frissonne, s’éveille...Il est l’heure de réveiller la Dévouée…

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Naelys
    Si elle savait.

    La haine la prendrait sans doute. Celle qui crispe les membres et donne un brin de folie au plus taciturne des êtres. Oui. Sans doute qu'elle la haïrait. Pour mieux l'adorer. C'est ainsi. C'est la raison même du pourquoi Naelys reste. Le pouvoir du Maitre réside dans la dévotion qu'il est capable d'avoir sur celle ou celui qui le sert. Et Eliane avait bel et bien réussi son coup. À n'en point douter. Même quand cette dernière arrivait à l'humilier, Nae réussissait à trouver un comportement salvateur qui donnait raison à tous les maux qu'elle venait juste d'endurer. C'était ainsi. Tant et aussi longtemps qu'elle ne connaîtrait pas un monde différent. Tant et aussi longtemps qu'Eliane sera là pour apaiser ses cauchemars et qu'elle sera là pour Naelys.

    Oui, car il faut comprendre que la brune est seule sinon. Personne. Pas de famille connue depuis qu'elle a été vendue, rien. Et l’inconnu lui a coutée cher la dernière fois. Dans sa caboche la scène se refait et une légère plainte quitte les lèvres de la jeune brune tandis qu’Eliane dépose sa tête sur les coussins. La main se crispe un peu sur le drap pour se relâcher alors que Naelys bouge un peu dans son sommeil. Si elle n’est pas assez réveillée pour ne pas remarquer qu’Eliane est réveillée, le corps de la brune le sait. Le ressent. Il érige ainsi les défenses comme si le fait qu’elle ne soit plus lovée contre la blonde ramenait ses peurs à l’état brut. Un jour, elle arriverait à dormir seule, mais les nuits de Nae étaient encore parsemées d’image qui créaient des palpitations et réveillaient chaque fois la servante en pleine nuit.

    Chaque jour ses craintes se stabilisaient, et le temps consacré à apprendre à lire et écrire lui demandait assez de concentration pour que durant la journée elle ne pense pas trop et puisse être relativement calme. Même que sa présence seule en taverne arrivait de plus en plus souvent. Le marché, ou les sorties seules de soir étaient encore difficiles, mais elle ne se laissait pas abattre. Son but étant de plaire à Eliane. Qu’elle soit fière d’elle et de se construire une confiance en soi autour de la confiance et de la fierté que sa maitresse aurait pour elle. Accrochée ? En quelque sorte. Même si elle prouvait par certains gestes ou décisions qu’elle avait une vie propre à elle ainsi que des perceptions et opinions pouvant diverger.

    Toutefois, n’ayant que l’éducation que la famille d’Eliane lui avait donnée, elle ne connaissait souvent que ce que la populace laissait entendre dans les rues de la ville. Ou quelques informations apprises à force du temps et de travail. L’avantage c’est qu’on peut aussi entendre des conversations et à l’époque, Naelys ne s’était pas gênée pour écouter aux portes si l’occasion se présentait. Flemmarde, un petit caractère prétentieux, un regard arrogant. Elle se l’était forgée à force d’être soumise à la loi des hommes et du fait qu’elle avait été dans l’obligation d’être aux services d’une famille inconnue, qui finalement, lui vola une partie de son enfance.

    Mais l’époque est ainsi faite. La vie est dure, mais il y avait une différence entre devoir travailler pour amasser des sous pour sa famille et être vendue. Et ça, Naelys l’avait compris rapidement. Sa liberté elle devait se la créer seule. C’est ainsi qu’elle avait forgé ce petit caractère. Pour ne pas être la soumise, et la gamine qui se plaint de son rang social sans tenter de voir plus loin que le bout de son nez. Elle en avait payé le prix fort de son caractère effronté, mais même si ses craintes l’adoucissaient, Nae avait encore le pouvoir de refuser et de s’acharner à avoir une dignité et une vie propre. Même si Eliane lui arrachait souvent. On lui avait arraché sa virginité et sa candeur, mais elle allait se relever. Soutenue par la maitresse qui l’avait ramenée à l’auberge, fait couler un bain et qui s’était occupée d’elle.

    Oui. Elle devait tout à Eliane, et sa dévotion avait tout le mérite d’exister. Son culte était tout là. Contre une Eliane qui la manipule et lui fait vivre les pires tourments. Mais le lien créé entre le bourreau et la victime était plus fort que toute la souffrance causée à l’intérieur de ce lien. Plus tard on appellera ça le syndrome de Stockholm, mais peu importe. Les poumons de Naelys se gorgent d’air suivi d’une expiration qui laisse aller un petit gémissement. La bouche s’ouvre pour laisser passer un bâillement tandis que les bras de la jeune servante s’étirent légèrement comme pour l’aider à se réveiller. Les yeux endormis regardent la pièce un peu floue. D’un geste lent la jeune fille vient frotter ses yeux à l’aide d’un de ses poignets, se redressant un peu avec son autre bras. Eliane est déjà réveillée. Comme souvent. Elle a toujours été difficile du réveil la servante.

    Un second bâillement vient quitter ses lèvres tandis qu’elle s’étire de nouveau, puis d’un petit geste elle remonte la couverture sur elle, regardant la blonde, encore endormie. Un petit sourire vient apparaître sur les lèvres de la dévouée, les cheveux quelque peu en bataille à cause de la nuit tombant un peu sur son visage. Et c’est d’une voix un peu enrouée, et regardant Eliane de ses yeux pâles qu’elle dit :


    - « Bon mat’…! J’ai encore traîné ? »


    Et selon la réponse, d’être prête à se dépêcher pour servir au mieux sa maitresse.
Eliane_
L’avantage de posséder une servante est la possibilité de voir le moindre de ses caprices réalisé. Nul besoin de se préparer le bain seule, de se frotter maladroitement le dos ou encore d’aller au marché et se retrouver à jouer des coudes et à respirer la transpiration de certains gueux. Sauf que pour être une Maîtresse comblée, il faut une servante de qualité…
Et cette dernière avec sa flemme matinale n’était pas de celle qui allait vous préparer le petit déjeuner aux aurores et vous faire la surprise d’un bain chaud qui n’attend que vous.
Non, cette dernière avait comme une envie de liberté, une envie qui l’invite à rentrer tard et parfois seule. Résultat, ça dort comme une larve et ça énerve de bon matin. Naelys était ainsi…une aventurière naïve et pleine d’insouciance. Pourtant, son viol aurait dû lui servir de leçon...

Alors quand cette dernière vient à appuyer sur le fait qu’elle avait trainé, Eliane lui offre ce visage froid et fermé. La réplique allait tomber, les ordres également et Naelys allait apprendre une autre leçon. Se tournant alors vers elle, Eliane inspire doucement et retire sèchement le drap pour figer son corps sous la fraîcheur matinale.

Lève-toi…Prépare le bain et va nous chercher à l’auberge deux petits déjeuners. Quant à la suite…Tu vas la découvrir bien assez tôt.

La froideur, la rigidité d’Eliane était naturelle mais quand il s’agissait de Naelys, les paroles d’Eliane se faisaient plus aiguisées qu’à l’accoutumée. L’inquiétude était là, ancrée dans son être et tenace et l’objet de ce tourment, n’était autre que sa propre servante.
Il lui faut comprendre qu’elle a certes sa liberté mais qu’elle se doit d’être prudente. Serait-ce la fin des aventure nocturnes de Naelys, peut-être pas mais des conditions allaient être posées.

C’est par ailleurs un sentiment étrange pour elle, que d’éprouver de la jalousie et de l’inquiétude. Cela ne lui ressemble nullement.
Depuis quand s’était-elle inquiétée pour quelqu’un d’autre que Sambre, Dante ou elle-même ? Certainement jamais. Elle ne désire nullement s’attacher à n’importe qui, même pour ses amantes la tâche est ardue, quant à ses amis…Ils se faisaient rare, une amie, peut être deux, grand maximum.
Pourtant, voilà qu’elle voulait éduquer Naelys pour que jamais plus elle n’ait à se ronger les sangs. La privée de sa liberté ? Jamais. Elle n’était pas une esclave et c’était cette liberté, tout comme cette grande bouche qui faisait d’elle une servante dévouée.

Alors oui, la journée allait être rude, et Naelys allait certainement regretter ce réveil brutal…

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Naelys
    Oh oui, son viol aurait dû lui donner une leçon...

    Seulement, tout était intérieur. L'angoisses, les nuits à sortir, cherchant les bouffer d'air qui l'aideront à ne pas étouffer. Ça, Eliane ne pouvait le savoir ni le voir. Tout refoulé que cela était, Naelys était nerveuse. Dormait mal, les cauchemars étant parfois atroces. Et une seconde peur l'habitait : Celle que sa maitresse remarque ses nuits trop courtes, ses cernes qu'elle tente de cacher, ses agitations durant la nuit. Alors elle allait respirer ailleurs, jusqu'à ce que le sommeil lui vienne. Jusqu'à ce que les bras d'Eliane lui soit assez rassurant pour s'y endormir. Elle était belle d'ailleurs, la Blonde endormit. Feignait-elle ? Elle n'en savait rien, et jamais elle aurait l'audace de demander. Savait-elle ? Ça... sans doute qu'elle était au courant de ces escapades. Mais jusqu'à maintenant la blonde n'avait fait aucune commentaire à la brune.

    Sauf ce matin.

    Les sourcils de Naelys se froncent devant la froideur d'Eliane. Et un frisson parcoure son corps elle retire sèchement le drap. Elle baisse les yeux. Un court instant. « Merci Eliane, vous avez bien dormi ? » pense t-elle comme pour s’accommoder du renfermement de sa maitresse. Si elle s'évitait pas de soupirer trop souvent, sans doute l'aurait-elle fait à ce moment là, mais se retenant, elle préféra relever ses yeux vers Eliane. La froideur habituelle de sa maitresse faisait parfois souffrir la jeune servante. Mais elle ne disait rien. Sur ça, jamais. Trop audacieux peut-être. Elle-même ne le savait pas. Seulement qu'elle ne pouvait pas quitter la blonde. Elle n'en sait incapable. Un attachement plus qu'improbable c'était créer avec elle, et Naelys était incapable de le couper. C'était raisonnablement correct, et c'est dans cet optique qu'elle restait dévoué.
    Malgré les cauchemars, malgré tout le reste. Elle opina donc de la tête aux paroles d'Eliane.


    - « Parfait... »


    Elle allait découvrir quoi bien assez tôt ? Un soupire qu'elle laisse aller cette fois sans le vouloir alors qu'elle sort du lit.Légère toilette est faite dans la salle d'eau, puis elle enfile une tenu relativement raisonnable avant de démêler ses cheveux. Les cernes sont bien les, sous les yeux fatigués de la jeune fille, alors Naelys de baisser la tête pour éviter qu'Eliane remarque. Il fallait faire vivre pour éviter de mettre de trop mauvaise humeur sa maitresse. Elle devenait habitué à force. Et même que par moment, elle devenait elle-même un peu renfermé. Elle cachait ses émotions à la blonde, ses sentiments, son attachement, se donnant un air de naïveté.

    Que pouvait-elle lui dire après tout ?

    Que parfois elle avait envie d'aller dans le lac et s'y noyer ? Que les cauchemars la terrorise ? Que ses nuits se font court et agités ? Qu'elle angoisse à se ronger les ongles parfois jusqu'au sang ? Non. Elle ne pouvait pas lui dire. Non. Et surtout pas qu'il fallait qu'elle découvre le mal-être de sa servante. Alors Naelys lui offrit un sourire quand elle se tourna vers elle, et finalement se mit au travail. Préparer le bain étant jamais tâche facile. L'eau devant être chauffé avant de verser le contenu dans la baignoire. Processus moyennement long qui demande beaucoup d'énergie transporter l'eau et la vider. Mais elle faisait, même si ça lui tirait parfois dans les bras. Elle n'était pas très forte Naelys après tout. C'est donc après un certain moment qu'elle revient vers Eliane.


    - « Prêt. J'vais chercher les p'tits dèj'»


    Nouveau sourire avant de filer. Fastoche ça. Elle va à l'auberge, commande, attend que cette dernière soit prête... et elle n'aurait qu'à rejoindre Eliane ensuite. Alors qu'elle sera la chose inhabituel qui va se passer en cette journée qui lui semble si normal ?

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Eliane_
Tu es mienne…

Dévouée mais néanmoins Femme et Fragile. Eliane voyait bien ce sourire de façade, faux et amer mais ne pipait mot. Elle savait pour ses crises nocturnes, où elle se réveillait et trempait les draps sous cette angoisse qui la tétanisait. Ses maux, elle en est responsable mais ne culpabilisait pas pour autant. Pour Eliane, c’était mérité. Et là, à la voir de nouveau trainer la patte et à reprendre à nouveau des risques, elle se tâte à lui refaire revivre l’Enfer.

Le bain est préparé et elle ne tarde donc pas à s’avancer vers lui. Nue, elle l’est déjà comme d’habitude dans sa chambre et ce même en présence de Naelys. Aucune pudeur à avoir après tout, elle connait déjà ses cicatrices, sa croix et ses formes. Doucement elle s’immisce dans l’eau, savourant cette chaleur qui saisit tout son être. Moment de détente où elle s’enfonce, s’enlise dans les eaux.
Parfois, elle avoue que c’est ainsi qu’elle aimerait perdre le souffle, la tête sous l’eau, plongée à jamais dans ce silence, dans cette bulle liquide. Mais elle ne peut et cela pour trois raisons, Naelys a besoin d’elle et elle se doit de la sublimer, elle ne trouvera le repos qu’une fois la Vendetta réalisée et enfin…Elle n’a pas découvert tous les vices cachés qu’offrent la vie. Alors, Eliane tient bon, pour sa servante et pour elle.

La blonde se prélasse donc, laissant Naelys quitter la pièce pour aller chercher le petit déjeuner. Elle avait les moyens de la nourrir correctement ainsi que de la vêtir, alors elle ne s’en privait nullement. Le temps passe, tout comme celui de la commande et la Cruelle sort de l’eau, s’empare d’un tissu et essuie sa peau. Elle revient alors vers sa couche, coiffant sa chevelure, préparant déjà sa pipe et elle attend…

Ce qu’elle allait lui faire, elle sait…L’effrayer, la brutaliser pour qu’enfin elle comprenne. Il n’y avait que ça après tout, qu’elle comprenait. Elle s’empare de sa besace, la tire sur la couche et en sort son martinet.
Il n’y avait qu’elle, pour sûr pour se balader ainsi armée…La pipe est portée à ses lèvres, agrémentée de quelques herbes bien nocives et elle attend son retour…

Justement la voilà qui revient, plateau en main. Un sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’elle se fait sèche.

    Pose cela sur le bureau, Naelys et…Retire tes vêtements. Je te veux, nue.


Une humiliation de plus ? Pas réellement, un moyen surtout pour elle de pouvoir observer ses formes, toucher sa peau…Voir ce qu’elle se refuse sans autorisation. Elle ne la violera pas, elle ne la prendra jamais de force, elle se l’interdit par respect pour Sa Dévouée. La Blonde attend donc qu’elle obéisse. Et, pendant ce temps, la Maîtresse tire une bouffée et se redresse pour se rapprocher d’elle, martinet en main. Si elle traine la patte là aussi, pour sûr, Eliane l’aidera à retirer ses vêtements inutiles à ses yeux, surtout dans sa chambre.

    Met-toi face à la couche…Les deux mains posées sur cette dernière…Le buste en avant…Obéis.


Eliane mêlera Violence et Douceur…Instruction et Crainte…Tendresse et Intolérence…

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Naelys
    À peine que l'ordre retentit et les yeux de Naelys de s'arrondir. Surpris et effrayés. C'était donc cela le regard froid et les paroles sèchent ? De longues minutes passent où elle reste planté là, à observer Eliane avec une crainte mal dissimulé. La question venant au bord des lèvres n'ose franchir le seuil de peur d'une claque. Pourtant, elle n'est pas si audacieuse, mais le moment n'est pas aux mots. Naelys le sait. Mais elle reste figé, son regard allant se poser sur le martinet. Elle déglutit et un tremblement vient s'armer dans son corps, comme pour mettre le mécanisme de survie en marche. Qu'a t'elle fait ? Là est toute la question. Fuir ? Non. Pas Eliane. Elle ne peut pas fuir la blonde. C'est ainsi. Une sorte d'attache incompréhensible pour le commun des mortel.

    Bref.

    Un geste nerveux qui fait presque perdre le plateau. Nae se dépêche donc, finalement, a déposé le plateau sur le bureau. Ses yeux se dépose sur Eliane, comme dans un supplice. Pas nue. Non pas nue. Elle n'aime pas l'être depuis le viol. Pourtant, il ne l'a pas déshabillé. Seulement son corps est signe de l’humiliation subit de la souillure qui lui a été fait, alors elle évite. Toujours a se laver et s'habiller rapidement, se regardant jamais lorsqu'aucun vêtement n'est sur elle. Alors, oui elle supplie silencieusement pour ne pas se mettre nue.

    Seulement, le regard de sa maîtresse est tout autre. Et elle se rapproche, martinet en main. L'affront ne sera pas fait aujourd'hui, alors que la brune retient ses spasmes de peur et quelques sanglots futiles elle se déshabille. Et le deuxième ordre vient a ses oreilles, et le corps de s'agiter d'angoisse. Pourquoi Eliane fait-elle ça ? Qu'elle emprise cherche t-elle a avoir sur Naelys ? Pourquoi la brune obéit ainsi, alors qu'elle pourrait fuir. Vivre sa vie, peut-être retrouver sa famille ? Toujours les mêmes questions, souvent les mêmes réponse. Idolâtrer son bourreau à de quoi d'imbécile, sans doute. Et pourtant...

    Chaque fois que les lèvres d'Eliane se dépose sur son front, chaque fois que sa main vient se glisser sur sa hanche, un frisson la transporte. Et ce n'est jamais de crainte. Elle la regarde donc de nouveau, nue, bras qui vont se mettre sur sa poitrine, par pudeur, et parce qu'elle a froid. Obéis. Elle devrait. Pourtant encore, elle n'ose aller vers le lit. Angoisse. Elle avait promit. Promit qu'elle ne lèverait plus jamais la main sur elle ! Se mordant l'intérieur de la joue, elle s'avance légèrement vers le lit.


    - « Eliane... »

    Pourquoi... ? Je ne souffre pas assez pour toi ? Et Nae d'aller définitivement vers le lit, mains posé sur ce dernier, buste vers l'avant. Membres crispé, yeux fermé. Elle a peur. Et c'est ce mal qui la ronge, car il restera. Ancré profondément, une peur ne se retire pas comme une aiguille dans un doigts. C'est ce qui marquera le plus Naelys si la blonde lève la main sur elle. Comme plusieurs autres fois. C'est toujours le sentiment qui reste. Mélangée à la dévotion qu'elle a pour Eliane. Les marques eux, s'effaceront. Comme toujours. Un soupir qui les lèvres de la brune alors que la question qui n'osait pas être posé s'évapore dans un murmure.

    - « Qu'ai-je fais...? »

    Elle pourrait pas communiqué à la place Eliane ? Mais s'il y raison d'être puni, Naelys s'y adonnerait avec moins de réticente. Car Eliane a raison. Elle a rarement tord. Eliane est sa maîtresse. Et elle l'aime bien...

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Eliane_
Vois par ce corps qui est tien…Le Danger que tu incarnes.

Le corps se découvre lentement au rythme de sa pudeur et de son angoisse et les yeux d’Eliane suivent ses courbes. Là, enfin…Elle peut les savourer entièrement et contempler cette esquisse unique. Logée dans son dos, à quelques pas, Eliane inspire doucement et calme son esprit. L’envie de la corriger par la force, celle de voir la pulpe de ses fesses rougir sous le claquement des franges s’atténue. Ses mains se posent sur la couche et le corps est à sa disposition. Totalement dévouée.

D’un pas, elle se rapproche d’elle et glisse les franges du martinet le long de son échine, sensuellement. Il n'y a là aucune violence, seulement de l’élégance et du désir maîtrisé. D’un geste précis du pied, elle la contraint à écarter sensiblement ses jambes et sous la pression de sa main armée, les reins sont creusés. Au Diable la pudeur, une femme n’est belle qu’ainsi offerte et pourtant si intouchable.

La lèvre inférieure est mordue et le martinet continue sa course, effleurant le bas de son dos et ses jambes. Les gestes sont doux, volages et malgré cela, aucune parole n’est murmurée pour la rassurer.
La crainte du coup doit régner, elle la veut frémissante d’effroi pour que la leçon soit retenue sans blessures.
Et pourtant, Eliane lutte pour ne pas lui faire ressentir cette crainte qui l’empêche de dormir sereinement….Cette peur que ce corps si tendre soit à nouveau possédé par un être indigne, cette peur qu’elle disparaisse simplement, que sa Drogue se décompose parmi les chiens.
Ne voyait-elle pas le potentiel de son corps, de ses formes ? Ne voyait-elle pas le Danger qu’elle est pour elle-même ? Eliane pourrait bien être la première à vouloir la posséder, à vouloir la faire sienne à travers une douceur qui n’aura eu d’égale, que celle offerte à Sambre.
Le martinet remonte le long de ses cuisses, provocant ce jardin qui fut pris si sauvagement et Eliane inspire doucement, contrôle sa nature profonde pour ne pas lui nuire, pour ne pas la pourfendre. Le souffle se fait court et le martinet tombe sur le sol en un bruit sec.

Il n’y aura aucune violence pour Sa Dévouée, simplement une leçon plus forte que les coups…Le poids d’une attention qui enfin se découvre. Les doigts effleurent l’échine, les ongles qui naturellement s’enfoncent et marquent se font légers et remontent ainsi jusqu’à sa gorge délicate. Elle enserre, se penche contre son corps, retenant sur sa peau la chaleur qu’elle dégage et enfin, le souffle se perd alors que l’étreinte se fait plus ferme.

Naelys…Quand vas-tu comprendre que ce corps est désirable par n’importe qui ?...Qu’il te faut être prudente…Reconnais ce potentiel avant que ta naïveté à nouveau te perde…

Elle relâche sa gorge alors que sa main vient plus en avant, frôler l’un de ses monts. Chair si blanche et soyeuse qu’elle apprivoise pour la première fois. C’était la douceur qui lui manquait à ce corps…Le souffle est reposé alors qu’elle sent qu’à travers cette sensualité et cette attention, elle mime cette tendresse qui était pour Sa Folie…Et si l’attachement pour Naelys n’était pas plus important qu’une simple servitude?...Alors il faut qu’elle réalise….Que sa vie lui importe et qu’elle ne peut se permettre pareille inconscience…Elle est sienne, à Jamais et ne peut décider seule de sa propre mort.
Un murmure à nouveau est lâché alors qu’elle se redresse légèrement, que sa main quitte son mont pour venir se poser sur son dos. La courbe est à nouveau suivit, alors qu’elle réalise quelques arabesques sur sa peau.

Je t’interdis de te faire toucher par quelqu’un sans mon accord…Et si par tes rêveries, tu subis à nouveau une attaque…Je te renierai…

La finalité est pesante mais effectivement, Eliane ne pourrait s’attacher à pareille femme, si inconsciente, trop fragile, trop dépendante. Car s’il y a bien une chose qui l’écœure c’est bien l’assistance comme elle aime à l’appeler…Elle avait vu cela autrefois et il était hors de question de voir en elle, ce qui la rebute tant. Sa main alors vient enserrer sa hanche et ses lèvres se posent dans le creux de ses reins.

    Réfléchis, Naelys….Réalises la Femme que tu es…Le potentiel que tu as…Rends-moi fière de toi…Tu as tant à donner…Tant de potentiel…Grandis…

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Naelys
    Les yeux restent fermés, tandis que la fraîcheur du matin vient faire frissonner le corps de Naelys, la peur est bien présente. L'attente est insupportable, même si cela dure pas longtemps. Elle déglutit légèrement, frémit quand le martinet est passé le long de son échine. Et le coeur tambourine alors que le corps attend le moment où l'assaut sera lancé, où la peau rougira, affirmant sa douleur. Mais Eliane l'oblige à écarter ses jambes et à creuser ses reins. La lèvre inférieur est alors mordu, instinctivement.

    Est-ce l'humilation qu'Eliane veux faire subir à Naelys. Cette dernière ne comprends pas très bien ce qu'il se passe, le coeur affolé, les membres crispé. L'impression que sa maîtresse se joue d'elle, veux qu'elle aille peur avant d'oser le coup. Un jeu ? La brune est perdu. Ne saisissant pas très bien l'idée qui peut passer par la tête de la blonde. Alors elle reste dans la position, gardant obstinément les yeux clos. La crainte règne en a point douter, mais étrangement les gestes son doux, et la peau de Naelys d'y réagir en frémissant à la fois d'effroi et de... de quoi ?

    Étrange sensation en fait. Elle ne l'a encore jamais connu, cette caresse tendre et douce, qui même avec un martinet se fait plaisant. La servante inspire alors profondément, découvrant des réflexes du corps qui la dégoûte soudainement. Il s'est cambré sous l'effet, et elle n'a pas su réagir autrement. Et alors que l'objet de sa crainte remonte le long des cuisses et s'approche si près, trop près... Elle bouge. Juste un peu, alors qu'un gémissement, sorti tout seul, vient tenter d'être étouffer. Et l'arme tombe au sol, et fait sursauter la jeune fille.

    Déboussolée, elle reste immobile, tremblante, incertaine, ne comprenant pas ce qui vient se de passer. Idiote ? Non. Inexpérimenté. La seule chose qu'elle a connu étant la violence, toute chose douce et ses sensations sont alors purement inconnus. Et ça fait peur. Ça fait peur quand le corps dans lequel l'âme vit est un dégoût, quand les réactions qu'elle a eut lui retire le contrôle qu'elle aimerait bien avoir. Quand elle n'accepte pas la moindre envie de son corps de jeune femme. Seule Eliane a l'autorisation de l'approcher de si près et de la toucher sans lui faire faire la crise d'angoisse automatique.

    Mais elle est nu. Et la main de la blonde parcoure son dos, alors elle frémit. Malgré l'envie de résister. Elle ne sait pas à quoi, elle se crispe de nouveau. Les yeux toujours clos, les dents mordillant la lèvre inférieur. Naelys remonte un peu sa tête alors que la main vient enserrer, et le murmure claque presque aussi fort que le martinet dans son esprit, et son corps de réagir d'effroi devant les images qui se bousculent soudainement dans la tête de la servante. Mais la main qui sa gorge et va frôler un de ses galbes. Encore une fois réaction évidente, frissonnement, s'ensuivant d'un léger tremblement.

    Que fais-tu Eliane ? Que veux-tu de moi ?

    Les arabesques éveillent alors d'autres sensations tout aussi étrange et déraisonnable pour Naelys. L'incompréhension est telle qu'elle pourrait pleurer. La douceur est quelque chose de si libérateur quand on connu la violence, qu'il en devient parfois difficile de contenir ses émotions. Et alors que le second murmure vient aux oreilles de Naelys tel une badine qui heurte sa peau, la tête se laisse retomber vers le lit, entre les deux bras.Les coups physique sont parfois moins pire que les jeux psychologique.


    - « D'a...cc...ord. »

    Oui. Tu as été clair Eliane. Je t'aime bien. Trop bien peut-être. Qu'en sais-je après tout. Je ne prendrais donc pas le risque de te perdre. Non. Un léger son sort alors de la bouche de de Naelys lorsque les lèvres de la blondes viennent trouver sa peau dans le creux des reins. Et elle se cambre. Puis tremblante tente de se retourner, évitant d'aller croiser le regard de sa maitresse pour lui éviter de présenter tout le trouble qu'elle vient d'installer chez sa jeune servante.

    - « Je... je... peux... me... r'habiller ? »

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Eliane_
Tes soupires sont ta perte future….

Doux sons qui s’extirpent de ses lèvres, à moitié avoués et troublés. Elle ignore le plaisir délicat, la saveur d’un toucher sensuel et volage, si bien que son corps la trahit à chaque approche et Eliane s’en délecte. Sa servante est sienne corps et âme…
Et pourtant, elle n’ira pas plus loin, elle ne la touchera pas dans son intimité. Naelys est la seule femme qu’elle protège ainsi, lui accordant une valeur telle que son appétit insatiable pour les femmes se trouve brimé et muselé. Du respect ? Peut-être, bien qu’elle ne soit qu’une drogue, qu’une chose délicate.

Le corps se met alors à trembler alors qu’elle tente de se retourner pour lui demander si elle peut se vêtir. A cette question mais plus précisément à cette faiblesse du corps, Eliane s’en mord la lèvre inférieure. Elle est une sale tentatrice inconsciente. Les yeux se rivent alors vers le plafond, non pour y louer le Très Haut dans cette quête de retenue, mais simplement pour inspirer.
Il y a des années en arrière, Naelys n’aurait été qu’un morceau de viande, qu’une femme prête à crier de plaisir ou à prendre de force, tant son égoïsme et sa débauche, étaient inscrit en elle. Elle s’écarte doucement d’elle, reluquant une dernière fois ses formes qui lui échauffent le bas ventre et d’un geste presque lasse, l’invite à se rhabiller.

L’heure n’est pas à la violence et Naelys à au moins retenu la leçon du jour…L’insouciance aura un prix, celui de son départ ou de sa simple perte. Elle avait à ses côtés une beauté troublante à la fois forte et fragile, une beauté qu’elle désirait guider vers des horizons autres…Loin de la culpabilité, loin du remords, celui de l’assurance et de l’indifférence, celui où elle prendra et jouira, où elle sera humaine et cruelle…Une femme déterminée et entière.

La blonde se penche légèrement pour s’emparer de son martinet et le range dans sa besace. Il aura son heure de gloire sur la peau d’une autre. Du coin de l’œil, elle la lorgne alors qu’elle recouvre sa peau et elle déguste simplement les éléments fournis par cette dernière. L’appétit vient en mangeant il parait, mais son appétit à elle est autre et il vient en la regardant.

Un tel potentiel…Et une telle crainte qui la ronge, celle qu’elle finisse dans les mains d’une tierce personne. Une simple horreur à ses yeux, si bien qu’elle hésite alors à offrir à cette chose, une marque d’appartenance unique…Un objet qu’elle se devra de porter avec fierté, pour se souvenir à qui elle est et qu’aucune liberté ne peut être sienne, si elle n’est pas saine. Oui…Voilà qu’elle réfléchissait silencieusement à ce qu’elle pourrait forger et l’idée vient doucement, elle retirera la lanière de cuir de son martinet et s’en servira tel le plus pervers des bijoux…

Naelys…Une Exclusivité.


FIN
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