Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Où l'on ne cherche plus quelque chose, mais quelqu'un.

Rosalinde
RP Ouvert à tout intéressé, dans les limites de la cohérence ! (Ouais, je mets en rose, ça fait plus festif !)


Citation:

Rosalinde,
Oeil de Petit Bolchen,

Le bon jour vous va. Je ne sais si vous avez rattrapé le groupe ces jours derniers, cessez de courir, nous sommes à Bourges. Helas, moins fringuants qu'à notre premier passage, nous avons été purement et simplement balayés par les forces de Tourraine... De cette rencontre malheureuse, j'essuie avec difficulté la disparition d'Anaon, mercenaire au visage balafré qui nous accompagnait. L'heure est venue de mettre vos talents à mon service, puisque je vous paye pour cela. Retrouvez-là. Cherchez une bretonne, aux cheveux bruns et tressés à demi. Ses yeux sont bleus, sa peau est pâle, son gout pour l'alcool immodéré, à son cou une fiole . Cherchez une garçonne, cherchez les stigmates d'une vie bien remplie. Retrouvez-là.

Judas Von Frayner.


Sa mère en short.
Judas était à Bourges. Elle aussi. A cause de ce stupide brigand. Consternant, elle s'était laissé avoir comme une bleue. Plus de place à l'auberge, pour dormir du moins ; elle avait donc décidé, après de véhémentes protestations auprès de l'aubergiste qui n'avait rien trouvé de mieux à lui proposer que de partager son lit, de dormir à la belle étoile, allongée contre le flanc de son cheval. Bien mal lui en prit, un malandrin avait profité des trois heures de sommeil qu'elle s'était accordé pour lui dérober ses affaires, la laissant une fois encore sans le sou.
La prochaine ville sur son chemin était la capitale berrichone, trois fois hélas elle n'avait plus rien pour acheter de quoi se nourrir, elle dut donc rester là, et se résoudre à passer quelques jours sur place, le temps de se refaire convenablement.

Et puis la lettre était arrivée. Succinctement, elle y avait répondu.


Citation:
A Judas von Frayner,

    Je cherche donc.


Florie de Clairval.
R.


Florie de Clairval, c'était ainsi qu'elle avait décidé de se faire appeler. Elle avait eu par le passé quelque affaire à mener au Berry, et ne tenait pas particulièrement à réveiller de vieilles envies de vengeance, d'une cocue, d'un amant éconduit ou d'un proche d'un défunt, par exemple.

Ceci dit, il commençait fort, le Judas. Comment était-elle sensée retrouver une femme, sans même savoir où elle avait disparu ? Sans nul doute faudrait-il qu'elle se rapproche de la Touraine, et s'inquiète des endroits où des échauffourées entre les armées tourangelles et des voyageurs avaient eu lieu. Puis, aller fouiller les villages alentours, peut-être la Bretonne avait-elle été recueillie chez l'habitant. Ou peut-être était-elle morte, en ce cas il faudrait qu'elle fasse le tour des charniers locaux, ce qui ne l'enchantait guère. C'est qu'elle était assez sensible aux odeurs, les cadavres en putréfaction n'étaient pas sa tasse de thé.

En attendant, elle était attablée là, dans cette taverne berruyère, devant son verre de lait, à réfléchir à un moyen de se rendre là-bas.

_________________
Orian
      « Toute innocence se souille inéluctablement. » [Alain Bosquet]


Majorité obtenue ! Si si la famille, le petit blond avait passé bien des semaines à courir après sa majorité, à Sancerre on lui avait dit qu'il ne l'aurait pas avant d'avoir coupé une paire d'oreilles à un royaliste, pas compliqué dans l'idée, il lui suffisait d'attraper un foutue royaliste l’assommer et lui couper les oreilles. Le plan était idéal dans la cabèche blonde du Berrichon, il passa donc ses journées à interroger les gens en taverne sur leurs idées politique. Il ne passait pas par quatre chemins, un simple et direct "Vous êtes royaliste ?" suffisait à avoir une réponse, seulement les Royalistes ce n’est pas ce qu'on trouve en plus grand nombre au Berry. Désireux d'être majeur au plus vite pour pouvoir s'engager dans la mesnie du sieur Sambre le jeune homme accepta alors de suivre son cousin "pour aller chasser le royaliste !".

Ils étaient donc partis quelques jours sur les routes et à son retour le jeune Rose Noire arborait fièrement un collier d’oreilles. Il s’agissait en fait d’une cordelette sur laquelle on avait accroché les deux oreilles du dit royaliste. L’odeur de chaires morte qui l’accompagnait n’était pas des plus agréable mais comme il aimait à dire « si c’est ainsi que l’on devient majeur en ces terres alors je supporterais cette odeur ! »
De retour donc à la capital il comptait bien aller boire quelques verres en taverne afin de montrer à tout le monde qu’il avait réussi, sans compter qu’il n’avait pas pris que ses oreilles au pauvre homme et qu’il avait à présent assez d’argent pour se payer une bouteille de vin.


[Taverne berruyère]

Le jeune Sidjéno entra donc dans la taverne, un léger sourire de déception sur son visage juvénile, elle était presque vide. Seule une femme était présente, une rousse, encore. En plus d’être rousse elle était celle qu’il avait déjà rencontrée par le passé, une femme pas très causante qui n’avait pas vraiment répondu à sa question sur ses idées politique. Doucement il posa son regard azur sur la chevelure feu de la femme, comment allait-il pouvoir se distraire avec ce genre de personne qui n’a en tête que leurs propres intérêts ?

B’jour femme rousse !

Toujours distinguer une femme par sa couleur de cheveux, c’est une chose qu’il avait appris avec son procureur de cousin à force de le voir faire. Bon maintenant il s’agissait de lancer la conversation de façon à ce qu’elle devienne intéressante.

Vous êtes encore à Bourges à ce que je vois, vous seriez vous attachée à notre capitale ?

Il fit passer son regard sur le visage de la femme se souvenant des paroles de Vincent, « Pour avoir ta majorité il te faut aussi faire l’amour à la femme la plus vieille du village » quel âge pouvait-elle avoir ? Forcément elle était plus âgée que lui cela se voyait ! Etait-elle gueuse ? En tel cas il pourrait sans mal la charmer de sa propre noblesse et la faire finir dans son lit ! Très sûr de lui, arborant un sourire charmeur il s’installa sur la chaise en face de l’étrangère.

Quel âge avez-vous ?
Pensez-vous être la femme la plus vieille du village ?
Vous êtes gueuse ?

_________________
Orian Sidjéno de la Rose Noire
Rosalinde
    « Bière qui mousse amasse la foule. » [Claude Frisoni]


B’jour femme rousse !

Elle ne l'avait pas entendu entrer. Voilà la Rose qui sursaute, en conséquence de quoi le Berrichon se voit gratifié d'un regard noir. Et puis quoi encore ? Femme rousse ? N'était-il pas capable de se rappeler du prénom dont elle s'était affublée ? Certes, elle était fière de sa chevelure, mais là n'était pas une raison pour la réduire à ce simple attribut. Bref, rien qu'avec cela, elle était déjà d'excellente humeur. Ou pas.

Vous êtes encore à Bourges à ce que je vois, vous seriez vous attachée à notre capitale ?

C'est qu'il insistait en plus ! Maudits Berrichons.

A deux doigts de lui répondre qu'elle détestait le Berry presque autant que la Savoie, elle se retint cependant. Peut-être cette tête de nœud là, bavard comme il semblait être, avait eu quelque renseignement à propos d'Anaon. Elle ne s'autoriserait à être méchante qu'une fois qu'elle serait certaine que ce nigaud ne savait rien à propos de la disparue.


- Je cherche quelqu'un.

Elle n'en dit pas plus, car il l'ensevelissait sous une nouvelle salve de questions.

Quel âge avez-vous ?
Pensez-vous être la femme la plus vieille du village ?
Vous êtes gueuse ?


C'est qu'il était bien curieux en plus !

- Dites donc, je lui en pose des questions, moi, au fils de la maq... Hum... Magnifique famille de la Rose Noire ?

Rattrapée, in extremis. Souffle. Se concentre.

- On ne demande jamais à une Dame quel âge elle a, c'est impoli. Mais non, je ne suis pas la plus vieille femme du village, si c'est celle-ci que vous cherchez, trouvez plutôt en ce cas quelqu'un de ridé, édenté, et aux cheveux blancs.

Cela allait sans dire que Rosalinde ne possédait aucune de ces trois caractéristiques.

- Je suppose que vous ne vous souvenez plus de mon nom. C'est Florie de Clairval. Cela doit vous renseigner sur ma nature noble ou non.

A présent était venu le temps de débuter l'opération séduction.

- Je vous offre un verre ?

Et, d'autorité, la voilà qui commande au tavernier deux chopes de cette pisse de chèvre infâme que l'on nommait ici bière. Sourire enjôleur en direction d'Orian, et de la main, l'invite à se mettre à l'aise.
_________________
Orian
      « La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. » [B. Franklin]


Quoi de mieux que de commencer un texte en parlant de bière ? De la bière ? C'est amusant d'ailleurs d'en parler puisque la rousse en tend une chope à notre blond, enfin doucement hein nous n'y sommes pas encore, donc permettez un petit retour en arrière.



- Dites donc, je lui en pose des questions, moi, au fils de la maq... Hum... Magnifique famille de la Rose Noire ?


Oh vous avez retenue mon nom !
répondit Orian dont le fin sourire s’étira sur son visage novice sans en départir sa finesse ce qui donnait l’impression qu'il avait le faciès fendu en deux. L’innocence qui était sienne ne lui fit pas remarqué le premier ton de la phrase.

- On ne demande jamais à une Dame quel âge elle a, c'est impoli. Mais non, je ne suis pas la plus vieille femme du village, si c'est celle-ci que vous cherchez, trouvez plutôt en ce cas quelqu'un de ridé, édenté, et aux cheveux blancs.

Oh j'espère que vous pardonnerez mon impudence. Voyez je ne suis qu'un fambrou* j'apprends les choses de la vie et je ne connaissais pas cette politesse qui ne m'aidera pas dans ma recherche, j'avais espéré que la femme la plus vieille du village soit aussi belle que vous.
Les prunelle indigo de l'adolescent se posèrent dans celle de la rouquine, lui qui d'habitude arrivait à voir tout un tas de choses dans le regard des gens n'arrivait à rien cerner dans celui de la femme.

Je suppose que vous ne vous souvenez plus de mon nom. C'est Florie de Clairval. Cela doit vous renseigner sur ma nature noble ou non.


Maintenant que je sais que vous n'êtes pas la femme la plus vieille du village il m'importe peu de savoir si votre sang est noble ou non. Ceci dit il est vrai que j'avais oublié votre nom, qui est en somme un très jolie nom.
Et hop paye ton sourire charmeur !

Nous revoilà donc au fameux verre de bière que le blondin refusa d'un geste de la main avant d'interpeler à son tour le tavernier. Après avoir échangé quelques pièces d'or avec l'homme il revint accompagné d'une bouteille de vin rouge à la robe épaisse et fruitée. Il en servit deux verres et en prit un pour lui après en avoir tendu un à la rousse.


Pardonnez mon impolitesse du refus de cette bug* mais je n'aime pas la bière, je trouve que cette boisson est bonne pour les anglois je préfère de loin ce nectar divin qu'est le vin !

Et le jeune berrichon d'en boire quelques gorgées avant de reprendre.

Vous cherchez donc quelqu'un ?

[fambrou = Enfant terrible en berrichon
bug = bière berrichonne ]

_________________
Orian Sidjéno de la Rose Noire
Rosalinde
Du vin, donc. Entreprenant le petit ! Mais voilà que la belle secoue la tête. Point de vin pour elle.

- Du lait. Je préfère le lait.

De l'alcool, jamais. Elle aurait bien réussi à minauder devant sa bière pour ne pas la boire, mais une chope de pisse et un verre de vin, cela commençait à faire un peu beaucoup.

Elle ne buvait jamais d'alcool, préférant garder les idées claires en toutes circonstances. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle n'avait jamais perdu le contrôle d'elle-même. Ni par le truchement de quelque breuvage, ni dans les bras d'un homme. Ne jamais rien lâcher était sa devise, et elle n'y avait pour l'instant jamais dérogé. Il n'y avait qu'avec sa chère cousine qu'elle se permettait quelques instants de distraction, autrefois... Elle ne l'avait pas vue depuis des années, et ne savait où écrire. Néanmoins, elle était persuadée que leurs routes se croiseraient à nouveau, tôt ou tard.

Son verre de lait lui fut apporté, et c'est ensuite qu'elle répondit au Berrichon :


- Je cherche une femme. Une Bretonne, nommée Anaon.

Une gorgée plus tard, des précisions sont données :

- Elle est brune, et balafrée. Et ivrogne sans aucun doute. Nous l'avons perdue alors que nous nous sommes fait agresser par les armées tourangelles, à la frontière.

Bien que n'ayant pas fait partie du groupe attaqué, elle s'inclut d'instinct dans le "nous", présumant que cela lui éviterait d'expliciter sa situation d'employée du von Frayner, actuellement préposée à la recherche des maîtresses disparues sans laisser de traces. Missing, et ouais.

- Auriez-vous la moindre idée de l'endroit où elle pourrait se trouver ?

Appel du pied, littéralement, à lui livrer tout ce qu'il pourrait savoir. Le soulier de Rosalinde entre "malencontreusement" en contact avec la cheville d'Orian, tandis qu'elle fait mine de rien.
_________________
Orian
      « Femme et vin Ont leur venin. » [inconnu]


Le bras toujours tendu verre de vin en main et le blond de replier le bras pour porter le nectar à ses lèvres, elle ne souhaitait pas boire de vin, tant pis pour elle cela lui en ferait plus pour lui ! Afin d'accommodé la femme il commanda un verre de l'ait de chèvre avant de l'écouter pleinement.
Les yeux indigo du blondinet perdu dans les sinople de la rousse il entendait ses paroles sans vraiment écouter, bien qu'elle eut quelques années de plus que lui son charme n'en était pas moindre. Un doux sourire rêveur lui donnant un air idiot venait de prendre le dessus sur toute expression facial qu'il aurait put former.

Femme brune, balafré et ivrogne ? Voilà ce qu'il avait réussi à enregistrer de la description et étrangement c'était tout à fait la description d'une femme dont il avait longtemps entendu parler et qu'il avait vu quelques jours plus tôt.


Ahh mais ouii ! GLOUPS !

Avant qu'il ne puisse finir sa phrase le pied de la femme vint rencontrer sa propre jambe, un long frisson vint danser le long de sa colonne vertébrale tendis que le rouge doucement venait tacher ses joues, lui donnant un air de tomate recouverte de foin. Doucement il monta son regard en direction du minois féminin mais aucun traits de son visage ne pouvait prouver qu'elle le faisait exprès. Sourcils froncé puis expression de total béatitude il ne savait que penser et que faire, Orian était devenu tout raide les poils hérissés. Si jamais sa mère entrait à cet instant il serait dans une bien mauvaise posture.

_________________
Orian Sidjéno de la Rose Noire
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)