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Rencontre avec une serveuse (p.4)

--Marceau


[A la porte]

Les choses avaient bien changées au boudoir, Marceau et Jules étaient plus proches, Blondie moins hautaine, Emilla plus distante et réservée, Rouquine n'avait pas changé elle. Marceau vivait dans son petit monde, chassant, ramassant des racines, se découvrant une passion cachées pour les plantes. Il s'occupait scrupuleusement de son pied de menthe planté dans l'arrière cour qu'il avait ramené de leur ballade en forêt environ un mois plus tôt. Il s'évadait ainsi en s'occupant de plante et de chasse. Histoire de ne pas penser à la seule chose possible de penser dans un bordel, la luxure. Sinon c'est un coup à devenir dépendant et fou.

Il releva la barre de la porte du bas, alluma la lanterne rouge et remonta se réchauffer à l'étage. Il faisait froid encore, le plein hiver était là. Le blond s'installa à son poste favori, à côté de la cheminée. Le feu faisait des reflets dans ses cheveux, ils brillaient plus ainsi. Maintenant il ne restait pas grand chose à faire ... attendre le client.

Rouquine
[salon, près de la cheminée avec Marceau]

Coiffée, parfumée, poudrée, la Rouquine sort de sa chambre, réajustant son généreux décolleté d'un geste devenu instinctif avec le temps. Personne au salon encore, sauf Marceau. Un coup d'oeil par la fenêtre, une lueur rouge dans la rue, lui disent qu'il s'est chargé d'ouvrir pour la nuit.

Avec un sourire elle le rejoint et s'assied à côté de lui.


Mon pauvre Marceau, tu vas opérer seul ce soir j'en ai peur,. dit-elle d'un ton sincère. La bienfaitrice de Jules est encore ici, il a passé l'après midi entier avec elle ; même s'il se montre au salon, il sera soit seul et epuisé, soit avec elle, et sans doute reservé... J'espère que tu ne seras pas trop débordé.

S'adossant avec un soupir qui soulève sa poitrine laiteuse engoncé dans le carcan de soie, elle hausse les épaules.

Si je peux t'aider en quoi que ce soit, faire patienter les femmes pour toi... fais moi signe.

Son regard se porte sur la lourde porte d'entrée. Bientôt les clients afflueront, et la nuit commencera. Elle aime bien ce moment de calme avant la tempête, à se demander ce que lui réservera la nuit à venir. Un bon amant, comme Kalan ? Hm, ils sont si rares. Enfin, du moment que ce n'est pas un violent, elle sera contente..
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Emilla
[Alcôve, réveil fichtrement tardif]

Du bruit dans le salon. Emilla remue une nième fois dans son sommeil et se redresse en poussant un cri étouffé en conclusion de son dernier cauchemar. Des voix encore et la petite se demande bien ce qu'il se passe. Rabattant une mèche collée de sueur de son front, Emilla pointe le nez hors de l'alcôve et apperçoit Marceau et la Rouquine, devisant en tenue de travail. Par tous les enfers! La fatigue lui a t'elle fait rater le soir? encore embrumée par le sommeil, la jouvencelle entrebaille le panneau pour se lever et faire au plus vite le lit.

Elle sort alors toute pâle de sa cachette et marmonne quelques mots rapidement avant de trottiner se trouver refuge au comptoir, profitant du bac d'eau encore impeccable pour se faire une toilette de chat, déplisser ses jupons et lisser ses cheveux en un chignon strict reposant sur sa nuque. Pincement des joues tant pour se réveiller que pour se donner quelques couleurs. Elle aura loupé le diner mais de toute façon elle n'a pas la tête à manger pour l'instant, comme souvent d'ailleurs.

C'est donc un peu honteuse, s'assurant que tout est à sa place qu'elle s'affaire pour ne pas à avoir à croiser le regard des autres. Maudite fatigue, c'était bien le jour pour faire un faux pas alors que Jules reçoit "son" Eloanne. Elle est vraiment d'une stupidité sans nom.

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--Marceau


[Cheminée : entre amis on passe le temps]

Il profitait de ce moment de solitude pour penser à ses plantes, à ce qu'il ferait au printemps, à comment aménager le petit bout de terre qu'on lui avait donné. Il réfléchissait à ce qu'il fallait planter alors qu'en forêt il pourrait aussi trouver plein de choses. Il n'entendit pas Rouquine arriver. Il sursauta.

Hum vu que c'est grâce à elle qu'on a tout ça on ne peut pas lui en vouloir.
En tout cas merci de ta proposition, j'espère aussi que l’affluence ne sera pas trop importante j'ai du mal en ce moment.

Lui aussi attendait l'arrivée de la foule mais son regard se posa sur Em qui tenta de sortir de l'alcôve discrètement. Il secoua la tête, elle n'allait vraiment pas mieux et il se demandait si quelque chose permettrait de l'aider. Il se tourna vers la rousse et lui montra Em du menton.

--Guillaume_de_longueville


A l'entrée

Guillaume de Longueville avait fort entendu parler du boudoir des sens sur les chemins qu'il arpentait depuis fort longtemps...depuis la mort de sa femme.
Depuis treize ans il s'était interdit tout rapport charnel...jusqu'à ce qu'une rencontre éveille de nouveaux son désir et ses sens.

Il se rendit fort timidement à l'entrée de l'établissement signalé d'une lanterne rouge.
Il y trouverais quelque consolation, à défaut de l'amour.
Pourquoi pas un moyen de gagner sa vie somme toute honnêtement.

Il frappa timidement à la porte après avoir gravit l'escalier, espérant qu'on lui ouvre...
Rouquine
[cheminée : amorce de confidence....]


Hum vu que c'est grâce à elle qu'on a tout ça on ne peut pas lui en vouloir.
En tout cas merci de ta proposition, j'espère aussi que l’affluence ne sera pas trop importante j'ai du mal en ce moment.


Une main blanche posée sur celle de Marceau, elle se pencha en avant pour lui baiser la joue. Le blondinet avait en effet double travail, tant que Jules refusait les hommes dans son lit, peut-etre accepterait il un jour, mais quelque chose disait à Rouquine que ce n'était pas demain la veille....

Courage, va. Quant à l'affluence... as-tu remarqué qu'on a bien moins d'hommes que de femmes ...? Je vais finir par être au chômage !

Alors qu'elle se redressait après l'avoir embrassé, un mouvement de menton de Marceau lui indiqua Emilla qui, discrète comme une souris, se faufilait derrière eux. Inquiétude, incompréhension, amertume, Rouquine ne savait plus quoi ressentir... Et comme tous ici ignoraient totalement qu'aucun lien de sang ne l'unissait en réalité à Emilla, qui aurait pu la comprendre...? Jetant un regard incertain à Marceau, elle chuchota.

Elle n'est plus elle même, tu trouves pas ? Elle est trop maigre, elle ne parle plus... Et ce matin elle m'a fait honte devant la bienfaitrice. Tu l'aurais entendue parler de Jules...devant elle ! Je suis inquiète, Marceau. Très. Surtout que...

Allait-elle vraiment lui avouer leur secret ? Si elle voulait des conseils sur comment comprendre Emilla et eviter que ce matin ne se reproduise..il valait mieux...

Emilla n'est pas...Des coups légers, timides, retentirent à la porte et la rouquine se radossa dans son siège, coupée dans son élan. Elle se confierait plus tard. Ou pas...

Des coups si doux, c'est certainement une femme, ou un homme "délicat", sourit-elle à son collègue. Je te laisse l'accueillir ?
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Desiree.
[Chambre de gauche]

Il est des rituels qui ne changement pas. Nourrir l'enfant, se vêtir, se coiffer, utiliser un peu de ce maquillage dont elle n'avait pas besoin, avant la naissance, pour rosir ses joues et cacher ses cernes. Endormir l'enfant. Le border avec grand soin dans son couffin, le dissimuler derrière le paravent.
Chausser de délicates mules de soie à ses petons, et se rendre, se fabriquant un air enjoué, au travail.

Rouquine et Marceau sont déjà là. Jules a disparu depuis longtemps déjà avec sa cliente si particulière. Et Emilla... Est là aussi, faisant tout pour se rendre invisible.

La blondine sourit à ses collègues, et prend un air détaché. Pas comme si elle était la dernière prête. Du tout. Pas comme si on frappait déjà à la porte. Pas du tout non!


Bonsoir ! Toujours pas de Jules ? Pauvre Marceau ! Enfin ! Si les hommes se font rares, nous pourrons toujours essayer de faire basculer quelques unes de ces dames du coté des délices de Sapho!

Clin d’œil vers Marceau, indiquant que comme Rouquine, elle lui laissait le soin d'aller ouvrir. Sans aller jusqu'à dire qu'elle était choquée, la blondine trouvait parfois curieux que la faune féminine soit plus représentée que les hommes au Boudoir. Souvent.
Comme si ces dames avaient subitement moins peur de s'encanailler que les hommes... où comme s'il était devenu normal que les femmes viennent au bordel et que les hommes veillent sur le foyer.
Le monde tournait bizarrement parfois!

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
--Marceau


[Cheminée puis porte]

Il sourit à la rousse quand elle l'embrasse, ce sont les marques de tendresse et une vrai famille qui lui manque le plus à Marceau. Peut être qu'un jour les membres du boudoir formeront une vrai famille. Allez savoir ... Imaginez une fratrie de cinq, vivant sous le même toit, se comprenant, s'aidant ... Il rêve le Marceau mais qui sait.

Je suis sure que les hommes ne vont pas tarder, moi je souhaite juste qu'ils ne veulent que de femmes, parce que là je vais avoir du mal sinon.


Il se doutait que Emilla n'avait pas eu le temps de lui trouver ce dont il avait besoin. Tiens Rouquine devait lire dans ses pensées pour lui parler de la jeune fille. C'est vrai que son comportement changeait du tout au tout. Il se demandait ce que la jeune fille qui faisait tout pour disparaitre avait bien pu dire pour que Rouquine dise qu'elle a eu honte. Elle allait surement lui expliquer quelque chose quand le heurtoir retentit.

Entre temps Blondie était arrivée, elle avait l'art de faire en sorte de paraitre naturelle alors qu'elle était à la bourre mais il s'en moquait Marceau. Il appréciait chacune des personnalités présente ici. Avant d'aller ouvrir il embrassa la chevelure rousse et déposa un baiser sur la joue blanche de la jeune mère. Sourire en coin.


Au travail les filles !


Direction la porte. Le jeune homme remis en place ses cheveux, sait on jamais Vanidelle pouvait être là. Mais non c'était un homme. Il sourit espérant qu'il ne le prenne pas comme invitation s'il n'était pas de ce genre là.

Messire, la bienvenue au Boudoir des Sens.
Je vous en prie vous pouvez accéder au salon.


Canibal
Ayant d'abord passé chez un jeune noble nouvellement anobli en la Sainte Chapelle de Paris, pour lui remettre une arme soigneusement ouvragée, le Scandinave voulu prendre du repos, suite à son voyage, et son client lui recommanda le Boudoir des Sens. Le noble lui étant parfaitement reconnaissant de son coutelas sur mesure, serti de pierres précieuses sur sa garde trempé d'or, le manche de cuir clouté d'argent, lui offrit tout d'abord un excellent verre de Scotch, un 18 ans, un délice, qui lui ouvrit la soif d'avantage. Un peu pressé d'aller festoyer son anoblissement par contre, le noble invita l'homme à quitter sa demeure, et ce dernier suivit la recommandation du nouveau noble, et prit congé.

Prenant donc son imposante carrure de Viking avec lui, sa barbe d'une main, ses jambes de l'autre, il se rendit à l'endroit indiqué : Une chaleureuse installation, tapissée de neige sur son toit, la fumée s'égarant en dehors de sa cheminée. En plein milieu de la rue presque déserte il peu y l'escalier de pierre, un silhouette les descendre pour se fondre dans l'ombre, une chaleureuse lumière les éclairer. Quelqu'un ou quelqu'une, comme lui, venait s'offrir un agréable moment au bordel. Il était légèrement énervé, n'ayant jamais mit le pied dans un tel lieu, dans un endroit où les dames s'offraient au plus offrant. Son manteau de cuir doublé de fourrure ne laissait pas paraître sa froidure avancée. Un nuage de vapeur s'échappa des lèvres du Danois qui avança d'un pas décidé vers l'endroit en question, un léger tintement l'accompagnant, les quillons de son épée frappant à répétitions sur sa boucle de ceinture.

Après avoir lui aussi descendu les marches, sur le seuil de la porte, un jeune sire, relativement séduisant, grand, blond, venait d'accueillir le sire l'ayant précédé. Arrivant de toute sa taille, le Danois tenta de se faire discret et s'approcha de l'entrée. N'arrivant pas à articuler quelque chose d'intelligent, il s'avança jusqu'au sire, et le salua d'un signe de tête amical, attendant une réaction pour pénétrer, lui aussi, dans l'établissement
--Guillaume_de_longueville


Guillaume de Longueville fût fort soulagé de l'arrivée du nouveau venu.
Il ne serait point le seul client ce soir.
Et ne sachant trop comment s'y prendre avec les filles de joies dans un tel établissement il appréciait d'avoir à ses côtés un autre homme pour surmonter l'épreuve.
Il lui rendit son salut, tentant un bref sourire, puis sa nature ténébreuse et solitaire repris le dessus.
Treize ans passés à vivre seul l'avait peu disposé à fréquenter trop de monde, sauf pour aller quelquefois dire des poèmes en échange de quelques piécettes sur les places des villages qui croisaient sa route.
Puis sitôt quelques miches de pain achetées avec sa recette, il reprenait la route...

Il observait l'homme à la carrure imposante.
Quelque artisan sans doute vu la façon dont il était vêtu.
Et un citadin qui ne portait point d'arme sur lui.
Un paisible et rassurant bourgeois en somme sous ses airs de guerrier farouche.
Oui décidément cette présence était rassurante, et c'est quelque peu rassuré qu'il pénétra à l'intérieur du boudoir, saluant le portier d'un bref signe de tête, et tenta en vain d'apercevoir quelque Dame qui habitait ou travaillait icelieu...

Avisant un bar, il s'y rendit...
Enzo.blackney
« L'hérésie c'est de croire en un monde parfait et sans pêché. »
By me.

    - Ce jour, dans les rues sombres de la Capitale.


Paris. Sa puanteur, ses Galeries et ces Bordels. Elle était le nid de la noblesse, des ribaudes et des voleurs. Il la détestait. Elle et ces crimes, la folie des grandeurs et des excès. Tout ce qu'il repoussait, tout ce qu'il méprisait s'y retrouvait, et le Blackney ne s'y était jamais senti bien. Toutefois, ce jour il y était, partageant un instant d'arrogance avec cette bonne vielle capitale, tandis que s'envolent dans la nuit le bruit de ses pas gémissant sous la neige. L'air se fige contre sa peau, et les dés de son choix ont été lancé, affichant la direction du Boudoir des Sens. Dans sa main ganté, un écus est frotté, retourné, tandis que les pensée d'Enzo dansent, chahutent au gré de ses émotions. Il pénètre dans l'alvéole des Galeries Lafayotes, se rappelant qu'on lui avait dit qu'il trouverait ce qu'il cherche tout près de là, jetant des coups d’œils derrière, s'assurant qu'il n'est aucunement suivi. Sa présence ici lui est interdit, surtout pour la raison pour laquelle il s'y trouve. Tout doit rester secret, il le sait et l'assume. Le jeune homme serre doucement les dents, interpelé par une lanterne. Il a comprit et son pas se fait beaucoup moins rythmé qu'auparavant. Un mantel bleu nuit le protège d'un léger vent qui se lève, tandis qu'il porte un bonnet étroit doté d'une queue qu'il a utilisé pour recouvrir son visage. Un regard à droite et puis à gauche, avant de découvrir un escalier de pierre. Enzo reste un moment immobile. Deux hommes ont pénétré le Bordel déjà, et il sent en lui toute cette outrance qui l'anime et trouve son bonheur dans le mépris. Il pointe ses yeux vert vers la porte.

    Le vice est là. Je le sais, je le sent, je le vois. Il n'est pas à moi, toutefois je m'y égare. Consentant de vouloir subir le supplice de la luxure, ce pêché de la chair qui tourmente tant d'homme. Les dés ont été lancé, ceci n'est plus un jeu, il m'est maintenant impossible de reculer.


Rien n'est calme et pourtant c'est une mer d'huile dans les rues de Paris. Enzo jette un œil derrière lui, il n'y a rien. Il entreprend alors de prendre l'escalier, la porte étant encore ouverte, il en profite pour pénétré d'un pas relativement rapide, laissant son épaule cogné volontairement un homme attendant pour rentré.Bienvenue dans le Boudoir des sens Enzo. Son regard ce pose sur les deux hommes ayant pénétré avant lui, ce dernier se voulant entièrement méprisant. C'est purement gratuit, et représentant le caractère condescendant du Blackney. Tout est clair, il déteste l'endroit qui pue le pêché, l'ivresse et le plaisir, mais il ne le quittera pas. Peut-être va t-il apprendre à être plus tolérant ? Lui, Enzo, fervent croyant, Sergent Épiscopale, portant au cou chapelet et médaille de confirmation. Ses yeux vaguent alors à d'autres occupations, analysant le décors qui se déchaînent autour de lui. Il comprends alors pourquoi on l'a dirigé vers ici. C'est luxueux, parfait pour une personne de son sang. À droite un bar où se rend déjà un des clients, faisant glissé entre les lèvres du jeune noble le mot alcoolique, toutefois, il ne s'attarde pas à ce qu'il se trouve à gauche, préférant observer le salon. Indéniablement luxueux, mais il n'aime pas, n'appréciant pas les couleurs, où peut-être n'aime t-il pas tout simplement parce que c'est un Bordel. Un regard vers celui qui semble être le portier. Du moins, c'est l'idée qu'Enzo va se faire et garder, pour éviter d'être encore plus outré. Il le toise, les yeux ampli de remontrance, silencieux avant de lever le menton, et soupirer, toutefois il ne retire par la queue qui voile toujours son visage.


« À qui appartient ce cercle de l'enfer ? »


    Je cherche, les yeux rempli d'un dédain profond. Définitivement, il n'y a que pour Elle que j'ose venir ici. Que j'ose défier Dieu. Que ce dernier pardonne les pêchés futurs que je m'apprête à faire. Lui prouver que ce n'est pas seulement une affaire d'homme et de reproduction. Je vais apprendre à être l'homme d'une femme auprès d'une donzelle sans âme. Il le faut...!


Il s'encourage, toutefois il ne peut s'empêcher de rester les dents serrer. Ce lieu est hérésie, un enfer sur la terres, et ces femmes et hommes ne sont que le serpent, la tentation vers le vice. Des damnés. Il se fous complètement des autres personnes présentes. Il a envie de leurs cracher dessus, mais cela l'obligerait à se dévoiler, et il ne le fera pas de suite, tant qu'il ne sera pas sur d'avoir un entretien privé avec celle ou celui qui tient ce Bordel. Ce jour, il s’appellera Edmund ainsi que pour toutes les autres fois qu'il aura à venir.
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Emilla
[Comptoir : que le spectacle commence]

Installée au comptoir, Emilla entend le verrou tiré quand Marceau va ouvrir aux premiers arrivants. La transformation doucement s'opère le temps que ces messieurs pénètrent dans l'antre des sens. Le regard s'éveille doucement, la petite se pince les joues pour se redonner une mine adéquate et vient planter un sourire doux et attentif sur son visage. Elle n'a plus l'allure de la gamine sur la réserve qu'elle est en journée. Le travail commence, leur survie en dépend, et même si elle ne se sent pas à l'aise au Boudoir, ceux qui sont là le sont en grande partie à cause d'elle. Elle sera donc irréprochable comme à l'accoutumée. Le petit automate se met donc en marche comme si une grande main imaginaire venait de remonter la machine.

Bonsoir messires, bienvenu au Boudoir. Puis je vous aider d'une manière ou d'une autre? Je suis ici pour vous servir, boissons douces ou élixirs, vins capiteux ou alcools forts. Nous avons tout autant des mets sucrés à votre disposition.

Mais si vous désirez plus de chaleur, nos pensionnaires seront ravis de vous apporter toute l'attention nécessaire.


Le discours bien rodé est servi d'une voix douce et cristalline et le visage, la gestuelle sont tous un appel à se détendre et profiter des délices des lieux. Oui, décidément, le contraste est saisissant.
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Rouquine
[Salon : au four et au moulin]

Tout va vite, très vite. Trop vite ? A peine Marceau a-t-il ouvert que trois hommes sont dans la place. La jeune catin jette un regard amusé à la blondine et lui chuchote :

Et nous qui craignions voir trop de femmes...

Elle s'avance, sourire aux lèvres, au centre du salon, certaine d'être suivie de près par Désirée. Déjà l'un des hommes se dirige au comptoir où Emilla l'accueille avec la douceur qui la caractérise. Un sourire encourageant à sa soeur, et elle se tourne vers les deux autres, s'apprêtant à leur souhaiter la bienvenue quand...

« À qui appartient ce cercle de l'enfer ? »

La voix pleine de mépris... ou est-ce du dégout ? Immédiatement les yeux bleus scrutent. Belle prestance, visiblement jeune, et bien né...Qui est-il ? Et surtout pourquoi est-il là s'il méprise le lieu ? Est-il de la maréchaussée..? Très vite elle avise le grand blond que cet homme vient de bousculer. Il va falloir ménager la chèvre et le chou, et c'est donc à lui qu'elle parle en premier.

Bienvenue au Boudoir des sens, doux sire. Si vous voulez bien accepter un verre de la maison, Emilla se fera un plaisir de vous servir, et nous serons à vous bien vite...

Puis, se tournant vers l'homme arrogant à la question inquiétante, elle répond d'une voix très douce.

Nous sommes plusieurs propriétaires... On m'appelle la Rouquine. Voici Marceau, et Désirée. Comment pouvons nous vous être utile ?

Impossible de lui demander à qui ils ont l'honneur. C'est une question qui ne se pose pas dans un pareil endroit... Un regard à Marceau, un autre à Désirée. "Approchez, ne me laissez pas seule..." Souriant toujours poliment à l'homme, la jeune femme attend de savoir si l'homme est une menace ou un client...
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Canibal
[Dans le cadre de porte : Un Inquisiteur coquin ?]

Une légère brise vînt atténuer le lourd silence qui pesait sur le seuil de l'antre du plaisir, et bruit de botte frappant les marches de pierre résonna en écho dans l'endroit légèrement étroit, ne pouvant accueillir d'autres occupant, le Danois prenant la place de deux Français de taille moyenne. Il n'eut pas le temps de tourner la tête pour croiser le regard du jeunot, qu'il tenta de l'ébranler d'un contact volontaire, voulant visiblement jouer les hommes de pouvoir. C'était assez ironique parce que Canibal n'était pas des moins influents, des moins puissants... et encore moins des moins intimidants... heureusement qu'il était un gros nounours des plus amical... pour la vie du jeune homme...

Voyant ces deux colocataires de cadre de porte suivre l'insolent des yeux, le grand blond leva un sourcil. Un instant plutôt, il était nerveux, mal à l'aise de se retrouver dans un bordel pour la première fois de sa vie, et un homme venait jouer les gros bras. Tout pour le mettre en confiance, rien ne faisait peur au Viking, rien ! Son attitude laissa supposer au conseiller ducal de Normandie que le jeune avait du sang pur, ce qui laissa un goût amer dans sa bouche, et un froncement de sourcils lorsque celui-ci le va la voix pour dire


«À qui appartient ce cercle de l'enfer ?»

C'est ce qui fit entrer le colosse dans la place, s'excusant en accrochant le supposé portier d'un simple

«Veuillez m'excuser messire»

Tous avaient le regard braqué sur le petit farceur aux allures d'Inquisiteur. Heureusement pour l'Inquisition de ne pas avoir de tels insolents portant le Livre des Vertus en son nom, elle n'aurait plus de crédibilité. Et s'il était un noble, il devait être la peste de la famille, sans aucun doute. Un regard vers la ravissante demoiselle trônant derrière son comptoir, un autre vers la séduisante jeune femme aux cheveux roux bouclés qui s'adressa à lui

Bienvenue au Boudoir des sens, doux sire. Si vous voulez bien accepter un verre de la maison, Emilla se fera un plaisir de vous servir, et nous serons à vous bien vite...

Lui répondant d'un agréable sourire, il ajouta

Je ne suis pas pressé, vous pouvez prendre votre temps, et vous occuper du jeune sire en premier lieu

Il ne s'éternisera pas de mots, puisque la vue de la rouquine lui avait serré le coeur... elle lui rappelait curieusement la première demoiselle ayant fait battre son coeur... Helle... et il détourna le regard avec toute son activité cérébrale, ne voulant pas que son mal aise ne paraisse. Tout en s'assoyant au comptoir, un sourire à peu près amical sur le visage, il déposa sa large paume sur le pommeau de son épée, la mettant en évidence, un court instant, jouant ainsi les gros bras. Ne voulant guère gâcher cet "agréable" moment pour tout le monde, il prit sa bourse accrochée à sa ceinture, en sortit quelques écus qu'il glissa vers Émilia.


Et si vous serviez un verre de Scotch à notre ami et à moi-même ? Que ce "cercle de l'enfer" soit plus agréable pour tout le monde

Un sourire plus prononcé se traça sur le visage de l'homme qui n'osa pas tourner la tête pour accidentellement tomber dans ceux de la jolie rouquine. Le sourire n'étant pas porté sur ses propos du fait qu'en enfer... il n'imaginait pas les femmes aussi... enfin... aussi séduisantes ! Mais bon, il se dit que la renommée du Boudoir des Sens ne s'était pas faite par la participation de quelques dames d'expérience.
Desiree.
[Salon]

Un. Deux. Trois.
Trois hommes déjà au salon, à peine la porte ouverte. Et Rouquine qui craignait que Marceau ne soit débordé !
Le blondine sourit et s'approcha à son tour, juste derrière Rouquine.
Durant les quelques pas qui la séparaient de la porte elle avait observé les trois hommes, et son attention s'était focalisée sur le dernier arrivé. Plus jeune. Et terriblement plus noble. Tout en lui criait sa naissance. Son attitude, son port, sa remarque.
Qui dit noble, dit fonds importants. Dit clients que l'on peut fidéliser. Et ça, on sait que les propriétaires du Boudoir en ont cruellement besoin ?
Coup d’œil vers Rouquine, sourire rassurant. La blonde croise les doigts intérieurement. Ils n'ont jamais eu de problèmes avec les autorités depuis leur installation, il serait malheureux que cela commence maintenant. Allons, voyons ! Restons positifs, il s'agit d'un client et d'un client que l'on gardera longtemps ! Hein ? Allez, quoi !

Courage... commençons par engager la conversation. Mais sans trop marcher sur les plates bandes de la rousse, qui aurait peut être bien envie de fidéliser elle même ce client là, allez savoir. Tout en faisant tout de même savoir qu'elle est là et disponible, parce qu'après tout le client est roi. Exercice de style, donc.


Le bon soir mes sieurs. Mon sieur, je suis Désirée, une des copropriétaires également. Nous sommes à votre service pour répondre à toutes vos demandes.

Voilà, jouer sur les mots, toussa, c'est fait. S'il comprend bien qu'une demande n'est pas nécessairement une question, il ne lui reste plus qu'à choisir la donzelle qu'il veut pour sa soirée.

Techniquement, yapluka!

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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
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