T..o
La première parution de la Gazette Lavalloise.
Enfin, il avait fini de rédiger le tout. Il était plutôt surpris du résultat, un petit peu déçu mais bon. Il le fallait bien. Ainsi, il affichai à la rosée du Matin, ce qu'avait donné le travail de ses dernières nuits.
Gazette Lavalloise - Édition Première.
Enfin, il avait fini de rédiger le tout. Il était plutôt surpris du résultat, un petit peu déçu mais bon. Il le fallait bien. Ainsi, il affichai à la rosée du Matin, ce qu'avait donné le travail de ses dernières nuits.
Gazette Lavalloise - Édition Première.
Citation:
La Minute du Rédacteur - Premiers Gazouillis.
Gazette. Gazette.. Gazette. Le mot est gratté du bout de ma plume et si vos yeux découvrent actuellement avec émerveillement, stupeur ou indignation - j'espère plus surement le premier que le troisième - ce nouveau bout de papier criblé de mots, c'est que vous parcourez du regard les retranscriptions écrites de quelques gazouillis de rédacteurs à l'approche d'une hérésie due à ce gazon qui leur sert à dégazer toute la vérité. C'est encore que vous assistez mes chers à l'émergence d'un phénomène nouveau dans notre charmante ville. Enfin, Phénomène ! C'est encore un bien grand mot. Pour l'instant il ne s'agit que d'un projet de journal indépendant soutenu par votre obligé, moi-même et quelques partenaires qui se dévoileront petit à petit à mesure que l'aventure avance, évolue, se définit. L'objectif d'un tel journal ? Informer, expliquer, dénoncer, aiguiller, divertir, faire sourire ou rêver.. Tant de verbes qui définissent les missions premières des écrits des plumistes qui tiendront ensemble La Lavalloise.
Mais las de tergiversions! Il me faut introduire correctement cette première édition marquée sous le signe des élections comtales. Que s'est-il passé cette semaine ? Beaucoup de choses, et pas beaucoup de choses en même temps ! Des élections comtales jusqu'à l'absence municipale, les habitants de Laval ont du surmonté bien des péripéties. Et la question qui dirigera cette édition sera la suivante : Y a-t-il la moindre chance qu'une élection comtale puisse modifier nos vies respectives ? Qu'une élection comtale apporte à Laval ce dont elle a besoin ? Et surtout comment faire pour faire vivre Laval au quotidien dans la profusion et la vivacité ?!
Théophraste Aurélien de Reikrigen.
Gazette. Gazette.. Gazette. Le mot est gratté du bout de ma plume et si vos yeux découvrent actuellement avec émerveillement, stupeur ou indignation - j'espère plus surement le premier que le troisième - ce nouveau bout de papier criblé de mots, c'est que vous parcourez du regard les retranscriptions écrites de quelques gazouillis de rédacteurs à l'approche d'une hérésie due à ce gazon qui leur sert à dégazer toute la vérité. C'est encore que vous assistez mes chers à l'émergence d'un phénomène nouveau dans notre charmante ville. Enfin, Phénomène ! C'est encore un bien grand mot. Pour l'instant il ne s'agit que d'un projet de journal indépendant soutenu par votre obligé, moi-même et quelques partenaires qui se dévoileront petit à petit à mesure que l'aventure avance, évolue, se définit. L'objectif d'un tel journal ? Informer, expliquer, dénoncer, aiguiller, divertir, faire sourire ou rêver.. Tant de verbes qui définissent les missions premières des écrits des plumistes qui tiendront ensemble La Lavalloise.
Mais las de tergiversions! Il me faut introduire correctement cette première édition marquée sous le signe des élections comtales. Que s'est-il passé cette semaine ? Beaucoup de choses, et pas beaucoup de choses en même temps ! Des élections comtales jusqu'à l'absence municipale, les habitants de Laval ont du surmonté bien des péripéties. Et la question qui dirigera cette édition sera la suivante : Y a-t-il la moindre chance qu'une élection comtale puisse modifier nos vies respectives ? Qu'une élection comtale apporte à Laval ce dont elle a besoin ? Et surtout comment faire pour faire vivre Laval au quotidien dans la profusion et la vivacité ?!
Théophraste Aurélien de Reikrigen.
Citation:
La Minute Economie - "Quand y en a plus ... bah, y en a pas encore!"
Ah l'économie ! Quel grand tourment que celui-ci. Et notre charmante ville de Laval ne fait pas exception. Exception, un mot qui me fait penser à Excellence. Et pourtant ce n'est pas l'excellence qui fait une bonne économie, mais plutôt l'exactitude et l'expérience. Et c'est l'étrange exil de notre maire, Daxar, durant cette semaine qui nous pousse à nous poser des questions ? Comment se fait-ce qu'un marché soit dans un tel état ?
Avant tout, il convient d'étudier la situation actuelle. Et quelle est-elle, cette situation ? Vous avez du pour quelques uns d'entre vous recevoir un court questionnaire sur la vie économique de Laval auxquels nous sommes contents d'avoir eu autant de réponses. Cela nous a permis de dresser un tableau en quelques sortes des volontés particulières de chacun. Ainsi, tout d'abord, les artisans avouent se plaindre d'un manque de matière première nécessaire à leur activité. Les bouchers, par exemple, se plaignent du manque de carcasses et les boulangers du manque de farine et de bois, dont l'apport est de plus essentiel pour presque toutes les autres activités. Mais plus que cela, les diverses pénuries qui touchent la ville de Laval, ne touchent pas que les artisans plus capable d'exercer leur métier. Non, cette pénurie touche à vrai dire l'entièreté de notre population, des artisans jusqu'au paysans. L'absence de viande se fait ainsi ressentir, du moins de viande à prix décent. Dans un courrier, un boucher nous confie qu'en moyenne la viande qu'il entrepose sur ses étals disparait en moins de deux heures. L'absence de lait ou de poissons aussi nuit cruellement. Sieur Cobra, interrogé pour l'occasion, nous a confié sa vision de la chose : Le manque d'accords commerciaux passés avec l'extérieur sur le poisson et le manque d'exploitation des vaches crée cette pénurie d'aliments ayant cette vertu de vous accorder une intelligence supérieure. Seuls à l'abri, les vagabonds qui malgré la pénurie de bois et de farine font encore tourner les boulangers en quantité suffisante pour leur pauvre appétit quand bien même ils notent, pour certains, l'absence d'aide de la mairie censée proposer des 1pains à 2 écus.
Mais qui est fautif ici ? Le Maire et ses conseillers ? N'est-ce pas aussi de notre fautes à nous, habitants de Laval, qui ne nous impliquons peut-être pas assez dans la vie de la ville, qui ne sommes pas assez présents, qui ne soutenons pas assez ? Moi-même, je suis à ce qu'il parait éleveur de vaches. Et pourtant pas une vache sur mon lopin. Et pour cause ! A 45 écus la vache, à moins d'être riche, il est difficile d'être éleveur de vaches. On pourrait poser la question d'une aide de la mairie pour les éleveurs. Mais à quel prix ? Sous quelles conditions ? Après tout, nous ne pouvons nous indigner simplement pour le plaisir de nous indigner ! La question première à laquelle nous avons répondu était simple : Que réclamons-nous ? Et nous avons répondu par des denrées. De la viande, du lait, des poissons, de la farine, du bois, etc, etc … Pourtant, une fois que nous aurons ces denrées qu'en ferons-nous ? Il nous faudra à vrai dire les acheter ! Et comment pourrions-nous les acheter si nous ne travaillons pas un peu.
La réflexion auquel doit se soustraire le Maire de notre ville, quelqu'il soit, est sommes toutes assez complexe et doit suivre cette paradoxale problématique : Comment faire tourner cette énorme machine qu'est Laval ? Toutefois c'est à chacun de nous de lui apporter des réponses dans son domaine particulier. Et ces réponses, je les ai cherchées car ce n'est que dans la résolution de ces petits problèmes qu'émergera une solution plus globale évitant à la ville de Laval des manques telle que ceux qu'elle connait aujourd'hui.
T-A de R.
Ah l'économie ! Quel grand tourment que celui-ci. Et notre charmante ville de Laval ne fait pas exception. Exception, un mot qui me fait penser à Excellence. Et pourtant ce n'est pas l'excellence qui fait une bonne économie, mais plutôt l'exactitude et l'expérience. Et c'est l'étrange exil de notre maire, Daxar, durant cette semaine qui nous pousse à nous poser des questions ? Comment se fait-ce qu'un marché soit dans un tel état ?
Avant tout, il convient d'étudier la situation actuelle. Et quelle est-elle, cette situation ? Vous avez du pour quelques uns d'entre vous recevoir un court questionnaire sur la vie économique de Laval auxquels nous sommes contents d'avoir eu autant de réponses. Cela nous a permis de dresser un tableau en quelques sortes des volontés particulières de chacun. Ainsi, tout d'abord, les artisans avouent se plaindre d'un manque de matière première nécessaire à leur activité. Les bouchers, par exemple, se plaignent du manque de carcasses et les boulangers du manque de farine et de bois, dont l'apport est de plus essentiel pour presque toutes les autres activités. Mais plus que cela, les diverses pénuries qui touchent la ville de Laval, ne touchent pas que les artisans plus capable d'exercer leur métier. Non, cette pénurie touche à vrai dire l'entièreté de notre population, des artisans jusqu'au paysans. L'absence de viande se fait ainsi ressentir, du moins de viande à prix décent. Dans un courrier, un boucher nous confie qu'en moyenne la viande qu'il entrepose sur ses étals disparait en moins de deux heures. L'absence de lait ou de poissons aussi nuit cruellement. Sieur Cobra, interrogé pour l'occasion, nous a confié sa vision de la chose : Le manque d'accords commerciaux passés avec l'extérieur sur le poisson et le manque d'exploitation des vaches crée cette pénurie d'aliments ayant cette vertu de vous accorder une intelligence supérieure. Seuls à l'abri, les vagabonds qui malgré la pénurie de bois et de farine font encore tourner les boulangers en quantité suffisante pour leur pauvre appétit quand bien même ils notent, pour certains, l'absence d'aide de la mairie censée proposer des 1pains à 2 écus.
Mais qui est fautif ici ? Le Maire et ses conseillers ? N'est-ce pas aussi de notre fautes à nous, habitants de Laval, qui ne nous impliquons peut-être pas assez dans la vie de la ville, qui ne sommes pas assez présents, qui ne soutenons pas assez ? Moi-même, je suis à ce qu'il parait éleveur de vaches. Et pourtant pas une vache sur mon lopin. Et pour cause ! A 45 écus la vache, à moins d'être riche, il est difficile d'être éleveur de vaches. On pourrait poser la question d'une aide de la mairie pour les éleveurs. Mais à quel prix ? Sous quelles conditions ? Après tout, nous ne pouvons nous indigner simplement pour le plaisir de nous indigner ! La question première à laquelle nous avons répondu était simple : Que réclamons-nous ? Et nous avons répondu par des denrées. De la viande, du lait, des poissons, de la farine, du bois, etc, etc … Pourtant, une fois que nous aurons ces denrées qu'en ferons-nous ? Il nous faudra à vrai dire les acheter ! Et comment pourrions-nous les acheter si nous ne travaillons pas un peu.
La réflexion auquel doit se soustraire le Maire de notre ville, quelqu'il soit, est sommes toutes assez complexe et doit suivre cette paradoxale problématique : Comment faire tourner cette énorme machine qu'est Laval ? Toutefois c'est à chacun de nous de lui apporter des réponses dans son domaine particulier. Et ces réponses, je les ai cherchées car ce n'est que dans la résolution de ces petits problèmes qu'émergera une solution plus globale évitant à la ville de Laval des manques telle que ceux qu'elle connait aujourd'hui.
T-A de R.
Citation:
La Minute Politique - Le Dénouement, enfin!
Nous voilà enfin à la fin des élections ! Avec 54.8% des voix, la liste CHOPE remporte l'élection avec de justesse la majorité absolue des sièges. C'est bien. C'est beau. Et je ne sais pourquoi j'ai envie de dire "C'est bosch!" pour compléter l'inutilité de cette première phrase. Parce que la question qui me taraude l'esprit c'est : Que cela signifie-t-il pour notre ville de Laval ? Et oui, certes il est intéressant de noter que CHOPE a gagné 7 sièges et MARRE 5 sièges, mais au fond, où s'en fout, l'intérêt c'est ce que cela promet à Laval pour les deux prochains mois!
Tout d'abord que Erraa, notre concitoyenne à tous, n'est plus Comtesse du Maine, et ce au profit de Dimaro très certainement, futur nouveau Comte du Maine. Mais plus encore que cette simple passation, ce sont de nombreuses promesses qui ont été faites par CHOPE, ou même par MARRE, liste perdante mais ayant obtenu tout de même la présence de cinq des membre de leur parti au sein du conseil. Nous avons tenu à vous informer ou à vous rappeler les promesses électorales faites par les deux listes et à les analyser dans le cadre de la vie locale de Laval.
Commençons par le volet Juridique de la question, certes car c'est surement celui que j'affectionne le plus mais aussi car il est important! Pour ces élections, CHOPE et MARRE ont témoigné dans leur programme d'une volonté de réformer le Codex Mainois comportant une redéfinition juridique des institutions (CHOPE), la mise en place d'une nouvelle normation juridique légitimant les usages et coutume (CHOPE) et un droit coutumier ayant une valeur pénale (MARRE). A première vue, je peux comprendre que cela puisse paraitre barbare. Mais que cela signifie-t-il pour Laval spécifiquement ? Tout simplement que la relation entre le Comté et les Villes va être revue, retravaillée et nous l'espérons réadaptée. Mais plus que cela, parler de coutumes c'est aussi accorder à chacune des villes du Comté, et donc à Laval, l'autorisation de développer ses propres coutumes juridiques qui auront presque la valeur de lois au sein de Laval. "Presque ? C'est quoi "presque", c'est oui ou c'est non ? Me direz vous alors". Ce à quoi je vous répondrais que c'est les deux à la fois, disons qu'une coutume a la même valeur qu'une loi, mais qu'en cas de litige entre la coutume et la loi, c'est la loi qui prime. Ainsi par ces changements juridiques, le Conseil Comtal espère adapter notre juridiction à la réalité du Maine et aux particularités qui font l'unicité de chaque ville d'un Maine uni.
Sur le plan économique, les projets proposés par les listes sont divers. Pour commencer par la liste gagnante, celle-ci parle de réorganisation du système financier. Une expression assez vague qui, à n'en pas douter, laisse présager des adaptations de la politique économique lavalloise à celle du Comté. Pour ce qui est de MARRE, beaucoup de promesses ont été faites. De belles promesses même devrait-on dire. Personnellement, je crois en l'impossibilité de réalisation de beaucoup d'entre elles, comme par exemple la suppression des taxes ou la hausse du prix de rachat. Et, je pense avoir la connaissance suffisante pour ne pas statuer d'un jugement sans fondement derrière. Toutefois, j'ai longuement cherché à connaitre les personnes qui se cachaient derrière la liste MARRE. Et si on ne peut leur accorder un pragmatisme absolu, on peut au moins leur accorder un dévouement quasi-infaillible pour le Maine, et une volonté de croire à l'impossible. Ce ne sont pas ainsi de belles paroles qu'il faut voir dans leurs promesses, ou des erreurs de jugements ou de calculs, mais simplement un objectif fixé. Viser le soleil pour atteindre la Lune. Voilà la devise que je leur donnerai.
Pour ce qui est enfin de la communication entre la sphère Comtale et nous-autres lavallois, les deux listes ont misé sur une ouverture du conseil vers le Comté, l'une à travers la mise en place d'un droit d'initiative autorisant tous les Mainois à venir proposer leurs idées au conseil, à travers l'instauration d'une boite aux lettres pour les doléances de chacun, (CHOPE) l'autre en décidant sans plus de cérémonie d'ouvrir une grande partie des réunions du conseil au public et de réaliser des discussions et débats ayant une influence réelle sur la politique comtale en pleine gargote. (MARRE)
Enfin, le point culturel doit attirer toute notre attention et c'est bien pour cela que j'en parle à la fin. S'il n'a pas de grande influence dans notre mode de vie, il fera surement sourire les anciens et provoquera des vivats chez les jeunes. Car la liste gagnante a dit vouloir mettre en avant les monuments importants du Comté, y incluant la Grande Bibliothèque de Laval. A n'en pas douter, notre ville risque un jour prochain de devenir la ville la plus érudite du Comté avec ce monument local d'une importance comtale.
C'est ainsi de nombreux changements qui ont été promis par les deux listes. Des changements qui ont l'air plutôt appétissants mais qu'il faudra suivre avec attention. Mais une dernière question me taraude, à la fin de cette article : Combien de ces réformes proposées lors des élections le nouveau Conseil Comtal va-t-il bien pouvoir mettre en oeuvre ? Je ne sais. En tout cas, Félicitations à nos nouveaux conseillers et à nos concitoyens lavallois en présence en conseil, à savoir Darkeily et Mikelander et bon courage à vous.
T-A de R.
Nous voilà enfin à la fin des élections ! Avec 54.8% des voix, la liste CHOPE remporte l'élection avec de justesse la majorité absolue des sièges. C'est bien. C'est beau. Et je ne sais pourquoi j'ai envie de dire "C'est bosch!" pour compléter l'inutilité de cette première phrase. Parce que la question qui me taraude l'esprit c'est : Que cela signifie-t-il pour notre ville de Laval ? Et oui, certes il est intéressant de noter que CHOPE a gagné 7 sièges et MARRE 5 sièges, mais au fond, où s'en fout, l'intérêt c'est ce que cela promet à Laval pour les deux prochains mois!
Tout d'abord que Erraa, notre concitoyenne à tous, n'est plus Comtesse du Maine, et ce au profit de Dimaro très certainement, futur nouveau Comte du Maine. Mais plus encore que cette simple passation, ce sont de nombreuses promesses qui ont été faites par CHOPE, ou même par MARRE, liste perdante mais ayant obtenu tout de même la présence de cinq des membre de leur parti au sein du conseil. Nous avons tenu à vous informer ou à vous rappeler les promesses électorales faites par les deux listes et à les analyser dans le cadre de la vie locale de Laval.
Commençons par le volet Juridique de la question, certes car c'est surement celui que j'affectionne le plus mais aussi car il est important! Pour ces élections, CHOPE et MARRE ont témoigné dans leur programme d'une volonté de réformer le Codex Mainois comportant une redéfinition juridique des institutions (CHOPE), la mise en place d'une nouvelle normation juridique légitimant les usages et coutume (CHOPE) et un droit coutumier ayant une valeur pénale (MARRE). A première vue, je peux comprendre que cela puisse paraitre barbare. Mais que cela signifie-t-il pour Laval spécifiquement ? Tout simplement que la relation entre le Comté et les Villes va être revue, retravaillée et nous l'espérons réadaptée. Mais plus que cela, parler de coutumes c'est aussi accorder à chacune des villes du Comté, et donc à Laval, l'autorisation de développer ses propres coutumes juridiques qui auront presque la valeur de lois au sein de Laval. "Presque ? C'est quoi "presque", c'est oui ou c'est non ? Me direz vous alors". Ce à quoi je vous répondrais que c'est les deux à la fois, disons qu'une coutume a la même valeur qu'une loi, mais qu'en cas de litige entre la coutume et la loi, c'est la loi qui prime. Ainsi par ces changements juridiques, le Conseil Comtal espère adapter notre juridiction à la réalité du Maine et aux particularités qui font l'unicité de chaque ville d'un Maine uni.
Sur le plan économique, les projets proposés par les listes sont divers. Pour commencer par la liste gagnante, celle-ci parle de réorganisation du système financier. Une expression assez vague qui, à n'en pas douter, laisse présager des adaptations de la politique économique lavalloise à celle du Comté. Pour ce qui est de MARRE, beaucoup de promesses ont été faites. De belles promesses même devrait-on dire. Personnellement, je crois en l'impossibilité de réalisation de beaucoup d'entre elles, comme par exemple la suppression des taxes ou la hausse du prix de rachat. Et, je pense avoir la connaissance suffisante pour ne pas statuer d'un jugement sans fondement derrière. Toutefois, j'ai longuement cherché à connaitre les personnes qui se cachaient derrière la liste MARRE. Et si on ne peut leur accorder un pragmatisme absolu, on peut au moins leur accorder un dévouement quasi-infaillible pour le Maine, et une volonté de croire à l'impossible. Ce ne sont pas ainsi de belles paroles qu'il faut voir dans leurs promesses, ou des erreurs de jugements ou de calculs, mais simplement un objectif fixé. Viser le soleil pour atteindre la Lune. Voilà la devise que je leur donnerai.
Pour ce qui est enfin de la communication entre la sphère Comtale et nous-autres lavallois, les deux listes ont misé sur une ouverture du conseil vers le Comté, l'une à travers la mise en place d'un droit d'initiative autorisant tous les Mainois à venir proposer leurs idées au conseil, à travers l'instauration d'une boite aux lettres pour les doléances de chacun, (CHOPE) l'autre en décidant sans plus de cérémonie d'ouvrir une grande partie des réunions du conseil au public et de réaliser des discussions et débats ayant une influence réelle sur la politique comtale en pleine gargote. (MARRE)
Enfin, le point culturel doit attirer toute notre attention et c'est bien pour cela que j'en parle à la fin. S'il n'a pas de grande influence dans notre mode de vie, il fera surement sourire les anciens et provoquera des vivats chez les jeunes. Car la liste gagnante a dit vouloir mettre en avant les monuments importants du Comté, y incluant la Grande Bibliothèque de Laval. A n'en pas douter, notre ville risque un jour prochain de devenir la ville la plus érudite du Comté avec ce monument local d'une importance comtale.
C'est ainsi de nombreux changements qui ont été promis par les deux listes. Des changements qui ont l'air plutôt appétissants mais qu'il faudra suivre avec attention. Mais une dernière question me taraude, à la fin de cette article : Combien de ces réformes proposées lors des élections le nouveau Conseil Comtal va-t-il bien pouvoir mettre en oeuvre ? Je ne sais. En tout cas, Félicitations à nos nouveaux conseillers et à nos concitoyens lavallois en présence en conseil, à savoir Darkeily et Mikelander et bon courage à vous.
T-A de R.
Citation:
La Minute Inspiration - "Plumeux simili-États d’Âme."
Dans un monde de Sextus Tarquin approchant, où l'univers n'est pas régi par cette loi des hommes souscrite sous l'œil du Divin, vivaient de charmantes petites plumes dans une ville nommée comme la notre : Laval !
L'une recoiffait sa longue chevelure en faisant mine de réfléchir à un monde meilleur composé d'hommes et de femmes et non de plumes quand l'autre aiguisait son calamus. Sans autre pennes, ces deux là ne peinait pas à s'amuser en se lançant quelques bons mots sous l'égide lunaire, les grattant de toute leur encre sur le vélin qu'ils partageaient. Soudain, la plus grande des deux lève la tête pour annoncer qu’elle s’absente. Un peu. Beaucoup. Longtemps. « Je reviens bien plus tard, lui dit-elle ». Mais erreur que voilà car deux minutes après son départ, la voilà qui revient, une mine plus aiguisée toutefois.
- « Ainsi, c’est cela plus tard chère comparse ? Cela est bien trop. Bien trop pour nous autres congénères plumeux. »
- Pour .. « Nous autres » ? Qui est donc « Nouzotre » ?, répond alors la plus grande des deux plumes, la mine un peu vaseuse, sur le vélin tout autant que dans les nuages.
- Hum.. Certes, j’ai un peu extrapolé. M’enfin, rien que moi, c’est déjà beaucoup !
- Moi ? Vous ? Nous ? Ou peut-être … Il …
Elle le coupe alors, exténué par ses jeux stupides. Il est plume qu’on garde pour la partie fantaisie. Elle est plume qu’on garde pour des jeux normés.
- Il ? Comment cela « Ils » ? Je ne vous permets tout simplement pas ! « Ils » ne vous ont rien demandé ! Votre attente aura été à la mesure de votre venue. Aussi longue que plaisante ! Partez donc, vous avez encore fort à faire. Ne vous amusez pas encore à écrire de bons mots, croyant que vos folies passent pour œuvre littéraires. Et revenez donc quand il sera l’heure de « Bien plus tard » !
Elle se redresse de toute sa hauteur, un brin énervé par le comportement de sa collègue. Recoiffant ses cils meurtris par les mots que l’autre a gratté.
- L’heure, répond l’autre, l’esprit encore tout embrumé. L’heure. Quelle heure ? Celle du Thé à n’en pas douter.
La plus grande des plumes se tourne alors vers la plus petite et ajoute d’un air enjoué :
- Mais voyons, il est l’heure ! Il est cinq heures. Il est l’heure de boire du Thé quand le tout Paris s’éveille.
- M’enfin mon cher, vous êtes tombé sur la tête. Ou non, c’est plutôt une bibliothèque de roman pour jeunes filles qui vous est tombé sur la tête, répond la jeune femme plus inquiète de l’état mental de sa congénère que choquée par ses propos.
- De quelle fille parlez-vous donc, ma plumeuse amie, répond tout de go cette plume soudain inspirée, grattant le vélin partagé. Il ne s’agit là que Lapins, de Chat, de Pelliers !
- Mais qui leur a appris à lire, à ceux-là, gémit l’autre.
- Qui ?! Vous ne savez donc pas, s’exclame alors l’inspirée Plume, surpris de la nouvelle
- Non, avoue honteusement sa collègue, la mine soudain plus palichonne, moins incisive.
S’entame alors toute une phase de persuasion où l’une essaye de soutirer des informations à l’autre. Plus ou moins vainement, à vrai dire. Mais au bout du compte, la plus grande des deux plumes finit par céder aux insistance de sa compagne d’un soir.
- Alors ?! Parlez ! Qui leur a donc appris ?!
- Vous ne savez ma chère ? Car là est surement le secret de la vie, la réponse la plus censée à tout vos maux. Celle qui vous ouvre l’esprit tout autant que l’appétit. Celle qui leur a appris n’est autre que la Grande Druide-Ours, la femme esprit, celle qui par-delà les Deux Montagnes qui embrassent les cieux vit.
Le Bouc
Dans un monde de Sextus Tarquin approchant, où l'univers n'est pas régi par cette loi des hommes souscrite sous l'œil du Divin, vivaient de charmantes petites plumes dans une ville nommée comme la notre : Laval !
L'une recoiffait sa longue chevelure en faisant mine de réfléchir à un monde meilleur composé d'hommes et de femmes et non de plumes quand l'autre aiguisait son calamus. Sans autre pennes, ces deux là ne peinait pas à s'amuser en se lançant quelques bons mots sous l'égide lunaire, les grattant de toute leur encre sur le vélin qu'ils partageaient. Soudain, la plus grande des deux lève la tête pour annoncer qu’elle s’absente. Un peu. Beaucoup. Longtemps. « Je reviens bien plus tard, lui dit-elle ». Mais erreur que voilà car deux minutes après son départ, la voilà qui revient, une mine plus aiguisée toutefois.
- « Ainsi, c’est cela plus tard chère comparse ? Cela est bien trop. Bien trop pour nous autres congénères plumeux. »
- Pour .. « Nous autres » ? Qui est donc « Nouzotre » ?, répond alors la plus grande des deux plumes, la mine un peu vaseuse, sur le vélin tout autant que dans les nuages.
- Hum.. Certes, j’ai un peu extrapolé. M’enfin, rien que moi, c’est déjà beaucoup !
- Moi ? Vous ? Nous ? Ou peut-être … Il …
Elle le coupe alors, exténué par ses jeux stupides. Il est plume qu’on garde pour la partie fantaisie. Elle est plume qu’on garde pour des jeux normés.
- Il ? Comment cela « Ils » ? Je ne vous permets tout simplement pas ! « Ils » ne vous ont rien demandé ! Votre attente aura été à la mesure de votre venue. Aussi longue que plaisante ! Partez donc, vous avez encore fort à faire. Ne vous amusez pas encore à écrire de bons mots, croyant que vos folies passent pour œuvre littéraires. Et revenez donc quand il sera l’heure de « Bien plus tard » !
Elle se redresse de toute sa hauteur, un brin énervé par le comportement de sa collègue. Recoiffant ses cils meurtris par les mots que l’autre a gratté.
- L’heure, répond l’autre, l’esprit encore tout embrumé. L’heure. Quelle heure ? Celle du Thé à n’en pas douter.
La plus grande des plumes se tourne alors vers la plus petite et ajoute d’un air enjoué :
- Mais voyons, il est l’heure ! Il est cinq heures. Il est l’heure de boire du Thé quand le tout Paris s’éveille.
- M’enfin mon cher, vous êtes tombé sur la tête. Ou non, c’est plutôt une bibliothèque de roman pour jeunes filles qui vous est tombé sur la tête, répond la jeune femme plus inquiète de l’état mental de sa congénère que choquée par ses propos.
- De quelle fille parlez-vous donc, ma plumeuse amie, répond tout de go cette plume soudain inspirée, grattant le vélin partagé. Il ne s’agit là que Lapins, de Chat, de Pelliers !
- Mais qui leur a appris à lire, à ceux-là, gémit l’autre.
- Qui ?! Vous ne savez donc pas, s’exclame alors l’inspirée Plume, surpris de la nouvelle
- Non, avoue honteusement sa collègue, la mine soudain plus palichonne, moins incisive.
S’entame alors toute une phase de persuasion où l’une essaye de soutirer des informations à l’autre. Plus ou moins vainement, à vrai dire. Mais au bout du compte, la plus grande des deux plumes finit par céder aux insistance de sa compagne d’un soir.
- Alors ?! Parlez ! Qui leur a donc appris ?!
- Vous ne savez ma chère ? Car là est surement le secret de la vie, la réponse la plus censée à tout vos maux. Celle qui vous ouvre l’esprit tout autant que l’appétit. Celle qui leur a appris n’est autre que la Grande Druide-Ours, la femme esprit, celle qui par-delà les Deux Montagnes qui embrassent les cieux vit.
Le Bouc
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