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[RP] Une journée pluvieuse presque comme les autres

Blanca_d_arc
Ploc... ploc... ploc...

La pluie ne s'arrêtait plus depuis des jours. Fichu mois d'avril. En Bretagne en plus. Ah, pour sûr elle n'était pas usurpée leur réputation! Blanca n'avait jamais vu tant de pluie tomber. Pourtant en Franche-Comté ils s'y connaissaient en matière de mauvais temps, mais la Bretagne battait tous les records.

Gromellant, la brunette fit le tour des différentes pièces à vivre dans lesquelles elle avait placé seaux et bassines afin de faire face aux fuites d'eau. Elle ne pouvait pas se plaindre car c'était elle qui avait souhaité emménager dans cette maison. Seulement elle n'avait pas vraiment pris garde à l'état pitoyable du toit et ce n'est qu'une fois leur emménagement terminé et que la pluie s'était mise à tomber qu'elle s'était aperçue des nombreuses fuites.


Rhaaa non, encore une!

Dit-elle en terminant son tour d'inspection par la chambre des jumeaux.
Une immense flaque d'eau s'étendait sur le sol de la pièce. C'était la plus touchée par les dégâts dus à la pluie, ce qui fait que Blanca avait installés les bébés provisoirement dans la chambre de Lupin. Prétexte qui lui évitait également à ne pas devoir traverser toute la maisonnée pour les nourrir quand ils se réveillaient la nuit. Mais elle se rendait bien compte que la situation ne pouvait plus durer. Lupin allait bientôt rentrer de Brest et devrait récupérer sa chambre.

Après avoir essuyé le sol détrempé de la pièce et placé un seau sous l'écoulement d'eau, Blanca alla donc chercher planches de bois et paille, marteau et clous et amena le tout dans la pièce. Elle porta son choix sur une chaise pour atteindre la fuite mais celle-ci était trop basse. Avisant une petite commode qu'elle utilisait pour ranger le linge, elle la poussa de toutes ses forces sous la fuite d'eau et grimpa dessus. Trop court encore une fois.

Etouffant un juron, elle plaça alors la chaise au dessus de la commode et sourit, enfin satisfaite. Cette fois-ci elle pouvait aisément atteindre la brèche. Elle y monta donc avec prudence, son matériel de colmatage sous le bras. Glissant quelques clous entre ses dents, elle positionna la planche sur le trou et commença à frapper de petits coups avec son marteau. Elle dut s'y reprendre à plusieurs fois pour enfoncer le premier clou mais y parvint enfin. Tenant toujours fermement la planche avec sa main gauche, elle vint placer un second clou qu'elle martela avec plus d'assurance cette fois-ci.

Soudain, tout alla très vite. Alors qu'elle déplaçait légèrement son pied sur la chaise, elle sentit le sol se dérober sous elle dans un craquement vermoulu. Elle eut à peine le temps de crier que la chaise se renversait et que sa tête heurtait le bord de la commode.
Puis le trou noir...

Celui ou celle qui entrerait dans la pièce après cette triste scène, trouverait alors une Blanca couchée sur le sol, le teint livide, ayant toutes les apparences du sommeil paisible à l'exception de l'angle tordu qu'avait pris sa nuque, brisée sous le coup de la chute.

Elle n'avait rien senti, rien eu le temps de réaliser. Pas de film de sa vie passant en boucle devant ses yeux. Rien. Et pourtant elle en aurait eu des choses à voir et à revoir.
Hermine.
Hermine revenait de Laval, où elle et quelques membres de sa famille avaient escorté Feuilllle, leur nouvelle amie à tous et toutes afin qu'elle puisse emménager à Rohan.

Ce voyage avait apaisé l'enchanteresse et elle rentrait rassérénée , prête à mordre à nouveau à pleine dent la vie, voire dans la chaire d' un autre homme .
En chemin, elle avait soudain réalisé qu'à force de courir avec puis après son ex compagnon, elle n'avait vu ni Blanca, ni ses jumeaux.
Celle-ci lui avait écrit pour lui annoncer une excellente nouvelle : les Darc au complet s'installaient à Rohan.
La missive précisait l'adresse ; C'est donc naturellement qu'elle se mit en route vers la nouvelle demeure de sa meilleure amie.

Arrivée devant la porte, elle frappa :


Blanca ? Tu es là ? C'est Mimine !!! Blanca ?

Après moult appels sans réponse Hermine allait faire demi tour quand des cris de nourrisson la firent tendre l'oreille.
Si les bébés étaient à l'intérieur, il devait bien y avoir un adulte en leur compagnie.
Or, les cris redoublaient d'intensité et pas d'autre bruit. Hermine trouva la chose étrange et, à tout hasard, tourna la poignée de la porte d'entrée qui hélas était verrouillée.
La jeune femme chercha une fenêtre, poussa sur la première venue mais elle se cédait pas tandis que les pleurs se transformaient en cris de désespoir.
La brunette s'empara alors d'une pierre, non loin, la lança sur les vitres qui volèrent en éclat et, prudemment, ouvrit la fenêtre pour s'introduire dans la maison.
La pièce de vie était vide, les cris venaient d'une pièce plus loin. Hermine s'y précipita et vit deux adorables nourrissons malgré leurs joues rubicondes, noyées de larmes, criant famine.


Blanca ? Tu t'es endormi ma belle ? Tu n'entends pas tes chérubins qui hurlent leur faim ?
Raoul ? Tu es là ?


La jeune femme prit les bébés, tendant de les rassurer par sa présence, les berçant, avançant dans la maison.
Au bout d'un long couloir, elle vit une porte ouverte et....une main, blanche, au sol.

BLANCA ?????????

Hermine se précipita vers la chambre des bébés, les tenant toujours contre elle et découvrit l'horreur de la situation.
Posant les enfantons délicatement au sol, la pièce ayant été dégagée des lits, pour être disposés dans la chambre de Lupin, Hermine n'avait d'autre choix.
Elle n'entendait plus les cris stridents, concentrée sur son amie.
Elle posa son pouce et son index sur le cou de Blanca où plus rien ne battait. Défaisant son corsage, elle posa délicatement son oreille sur le coeur de son amie mais la vie l'avait quittée, définitivement.
Se redressant, en un geste tendre, Hermine ferma les yeux de son amie, à tout jamais
.
Elle comprit la cause du décès en voyant la position du corps. La professionnelle avait prit le pas sur l'amie et elle se dit que la famille de Blanca, ses enfants, ses amis ne pouvaient garder d'elle une image difforme.

Pardonne moi Blanca chuchota-t-elle

Prenant la tête de son amie dans ses mains, maintenant son corps de ses genoux appuyés sur ses épaules, elle tourna vivement la nuque , afin de la remettre droite, par rapport au reste du corps.
Quand ceci fut fait, elle rassembla toutes ses forces afin de la mettre dans un endroit plus digne que le sol : le lit conjugal.
Hélas, elle n'eut d'autre choix que de la trainer puis de la hisser, comme elle put sur le lit.

Ouvrant les draps, elle posa la tête avec précaution sur les oreillers, rabattit draps et couvertures sur le corps, posa les mains l'une sur l'autre, arrangea les cheveux.
Quand Hermine décida qu'enfin, Blanca fut présentable aux yeux de tous, elle ferma les volets, alluma quelques bougies et sortit à la cuisine voir ce qu'elle pourrait bien donner aux bébés hurlant.

Elle trouva ce qui semblait être une bouillie de son d'avoine et de lait, réchauffa le tout et retourna auprès des nourrissons calmer leur faim.
Hermine espérait que quelqu'un viendrait dans cette maison endeuillée. Une fois les petits repus, langés de propre et endormis dans la chambre de leur frère aîné, la jeune femme retourna près de son amie, prit une chaise et s'autorisa, enfin, à exprimer son chagrin immense.
Oban
Assis non loin de là, abasourdit par la nouvelle que lui avait fait parvenir sa belle sœur, il attendait, prit dans la réflexion et le tourment l'arrivée de sa belle pour lui annoncer en douceur cette douleur...

Il souhaitait que le couple se rende, ensemble, rendre un dernier Hommage à Blanca...

_________________
Zabou
Ce n'était pas la Zabou que la plupart des gens connaissaient qui se présenta donc au domicile des Darcs, au bras de son mari, qui devait presque plus la soutenir que l'accompagner. L'annonce de cet odieux accident lui avait scié les jambes, la laissant dans un chagrin immence qui collait à sa peau, ses muscles, ses os et refusait de la quitter, cherchant à la broyer dans un étau cruel.

Elle savait Hermine seule avec les enfants; Oban lui ayant livré un maximum de réponses à mesure qu'elle lui posait des questions désordonnées, les lui reposant même pour certaines, car elle n'avait pu entendre l'intégralité de ce qu'il lui soufflait doucement, comme pour apaiser la brûlure des propos.

Devant la porte, ils avaient marqué un temps d'arrêt
.



Nous y voilà.....Oh mon coeur, c'est si injuste... si dur!


Poussant cette porte qui les tenaient encore à l'air, à l'abri de la vision de la réalité, Oban s'effaça pour laisser sa belle entrer, une main nichée au creux de ses reins, pour qu'elle sente sa présence à tout moment.

Il faisait sombre, les volets avaient été tirés, seules quelques chandelles laissaient leur flammes guider le pas des arrivants.



Minette...? nous sommes là.... c'est nous....


La voix cassée, elle prit un bon coup d'air pour tenir le coup.
_________________
Hermine.
Hermine, assise au chevet de Blanca, sa main droite caressant tendrement sa chevelure, sa main gauche posée sur les siennes, réunies, laissait ses larmes couler repensant au jour où elle avait rencontré la jeune Blanca, à Saint Claude, en Franche Comté.
La jeune Hermine était alors méfiante envers tout être de sexe féminin et l'arrivée de cette jeune et fraîche Blanca à l'intelligence redoutable avait décontenancé la brunette aux yeux océan.
Blanca avait su attirer la sympathie de chacun dès les premiers jours, empiétant sur le territoire de Hermine.

Les jours passaient, Blanca avait alors pour marraine : Titanick , la femme la plus populaire du village. Décidément, elle manoeuvrait bien, la petite !
Pensées pas bien belles de la part de Hermine, mais la jeunesse a ses tord. Pour envinimer les choses, Blanca était une commère invétérée , sachant tout sur tout le monde, même en dehors du comté !
Hermine ne lui faisait pas confiance, pour le coups et avait refusé la proposition de Blanca lui demandant qu'elles vivent toutes deux ensemble.

Cependant, Ober, leur amie commune ne cessait de répéter à Hermine : soit patiente, ne juge pas : c'est une fille formidable. Elle tente juste de trouver sa place, non de fayoter comme tu le penses.
Sois raisonnable Hermine , une fille comme Blanca, on en voit peu, crois moi !


Et Hermine avait appris à écouter, à différer ses jugements hâtifs, à observer. Petit à petit une vraie amitié se liait faite de....



Citation:
Minette...? nous sommes là.... c'est nous....


La jeune femme se tourna vers la voix rassurante et se leva pour serrer fort sa soeur en son sein, toutes deux éclatant en sanglots, enveloppées du regard bienveillant de Oban.
Longtemps elles restèrent ainsi, enlacées, silencieuses, regardant leur amie , le coeur en miettes.
Zabou
Ah! Combien sa force avait-elle été amputée. A peine mouchée, à peine s'était-elle crue prête qu'Hermine était apparue, l'étreignant et ramenant cette vague de chagrin qui n'était qu'allée se gonfler de plus de force encore, au plus profond de son coeur.

Leurs larmes s'étaient mêlées pour mieux s'écouler sur leurs joues collées. Personne n'aurait pu dire laquelle des soeurs soutenait l'autre, ni combien de temps dura cette etreinte.

Oban doucement, était venu les envelopper de ses bras protecteurs, offrant ses épaules aux frangines désemparées. Ensemble, ils étaient allés dans la chambre sombre dans laquelle le corps, si horriblement privé de vie de Blanca reposait.

Essuyant d'un revers de manche rageur, ses revers de manche l'étaient toujours, la morve, les larmes qui s'étaient pour un moment taris, elle s'approcha de Blanca et libéra son front de quelques mêches éparses. Se penchant sur son visage serein, presque souriant mais dont les yeux étaient clos, Zab embrassa leur amie d'un baiser doux et long, comme celui fait à un enfant endormi, pour glisser doucement à son oreille:


T'fais chier Blanca!! T'étais vraiment pas obligée de faire l'andouille sur cet amas de meubles! Mais dors bien ma belle, tu nous manqueras!

Le trio se recueillait, atmosphère salée, les pensées des uns se lisaient sur le visage des autres. Toutes se bousculaient allant des souvenirs joyeux de Blanca, à l'atroce douleur qu'allait ressentir Raoul. Passant des jumeaux qui, repus de bouillie reposaient encore, qui n'auraient jamais le bonheur de connaître cette maman si douce et aimante, à Lupin, qui était encore si loin, loin de Rohan, loin de cette catastrophe qui allait bouleverser son existence.

Tordant ses mains d'angoisse et de chagrin, le flan contre le torse de son époux y puisant la force qui manquait tant à la jeune femme, Zab n'osait imaginer comment Raoul allait réagir quand il rentrerait enfin. Cet affreux jojo avait si sincèremment réussi le plus merveilleux tour de passe passe qui soit: se faire accepter et aimer par le couple de Rohannais. Soupire sur soupire, elle guettait son arrivée autant qu'elle l'appréhendait. Quoiqu'il en soit, il pourrait compter sur eux.

_________________
Hermine.
La présence rassurante de Zabou et Oban avait donné à Hermine la force de s'occuper des nourrissons.
Zabou lui avait fait remarqué gentiment que la bouillie n'était pas adaptée à leur âge et qu'il fallait se procurer du lait.
Tant bien que mal, tous trois trouvèrent une solution adaptée afin de nourrir correctement ces petits orphelins.
Tout en donnant du lait de chèvre à Alba, Hermine se replongea dans ses souvenirs, faisant un bond de plusieurs années en arrière quand Blanca, forte du soutien de feu Mumia, avait fondé son parti politique : PLOUF.
Personne n'y croyait dans la sphère fermée des politicards, tous s'accordaient à dire que ses idées étaient utopiques, qu'elle n'avait le charisme pour diriger le comté, qu'elle n'était même pas noble !

Pourtant, les expériences diverses de Blanca : bâtonnier, diplomate, conseillère municipale, tribun, avocate lui ont forgé une capacité d'adaptation à toute épreuve, un sens de l'écoute, une dynamique de groupe, une diplomatie sans faille et de nobles convictions. Elle voulait donner à son comté, non servir ses ambitions personnelles.
Forte de toutes ces qualités et à la surprise générale, voire à la stupeur de certains grands pontes nobles, elle accède au poste de Franc Comtesse et là, une aventure incroyable débute.


Non seulement elle doit honorer ses fonctions mais elle doit aussi faire face à un danger réel : l'Hydre, bande de brigands qui lui en font voir de toutes les couleurs, attentant à sa vie par deux fois, la kidnappant , la blessant alors qu'elle s'apprête à mettre au monde son premier enfant : Lupin, fruit de l'amour entre elle et un étrange homme Raoul D'Arc.

Blessée, une régence est mise en place et le plus étonnant c'est que son parti est ré élu ! Hélas, Blanca n'a plus la force pour être leader et le parti se déchire.
La jeune femme se consacre alors à sa famille voyageant désormais et allant se marier, en catimini à la Rochelle...

Hermine berçait Alba tendrement, souriant sans s'en rendre compte à l'évocation de la vie bien remplie de son amie.
Les heures avaient passé et elle commençait à redouter l'arrivée de Raoul, la découverte pour lui, de la terrible réalité.
Un noeud à l'estomac ne la quittait plus tandis que seuls des bruits de suçion se faisaient entendre dans la pénombre de la pièce.
Raouldarc
la Bretagne était le lisier de l humanité .elle ne méritait qu une chose c est d être avalé par cet océan qui l entourait .le désir de Raoul allait il etre réalisé? quoi qu il en soit depuis quelques jours ce sont des trombes d eau qui s abattaient sur celle ci.
Trempé comme une souche,il arriva enfin dans cette bicoque qui lui faisait office de logis .La corvinus avait exprimé le désir de souffler et de se poser apres la naissance des jumeaux et raoul ,bonne poire avait cédé et accepter de rester quelques semaine au milieu de ses ignorants de breton. La corvinus avait fait ce qu elle pouvait pour leur trouver un toit et cette bicoque pourri,que meme les cochons n auraient pris pour porcherie était helas ce qui se faisait de mieux en bretagne.

Il s en était accommodé .L essentiel était pour lui d etre enfin avec sa femme.il lui avait jamais exprimé beaucoup de tendresse ou d amour mais au font si on lisait entre les lignes son adoration pour elle était sans borne.
Ce soir la donc, alors qu il rentrait de l université apres avoir pris un cour de medecine ou ils avaient disséqué une vache, il avait substitué une vertebre qui ferai un fort beau bracelet pour elle pensa t il. il jeta sa veste avec sa surprise dans l entrée et appela

ma charogneeeeeeee?

point de réponse.il jeta un coup d oeil a la pièce .il y avait un peu de désordre et une petite flaque de sang .Le raoul pensa que ce soir c était poulet au menu et que ce dernier c était pas laissé faire lors de la saigné.Il alla a sa recherche et se dirigea vers la chambre.Il poussa la porte et fut surpris par le spectacle .La corvinus semblait dormir et la chaudasse,la zobi et le gourou de la secte la regardaient

Ben qu est ce que vous foutes la bande de truffe.j ai pas le souvenir de vous avoir invité .puis c est quoi ces bougies? encore une de vos cérémonies celtique qui vous rende ridicule au yeux du monde?
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Zabou
La petite Alba s'était réveillée depuis quelques instants, et ses cris de nouveau né seuls emplissaient la maison.
Hermine, toute à ses pensées était allée la chercher, laissant son jumeau dans le coton de son sommeil, la berçant, elle lui avait préparé un biberon de lait de chèvre, tandis que les seins de la paysanne, aux vagissements de l'enfant s'étaient gorgés de lait, ne demandant qu'à nourrir ce petit ventre qui criait famine.

Le calme était revenu dans la chaumière, laissant chacun en proie à ses reflexions, zab collée au torse de son mari, n'acceptant plus de s'en éloigner , quand soudain la porte d'entrée était venue frapper le mur sous la poussée du maître des lieux.


Un retentissant " ma charooooooooooooogne " avait brisé le calme, annonciateur de la tempête. Raoul rentrait, il allait apprendre, il allait voir, il allait comprendre, il allait devoir survivre. Le visage rongé d'angoisse , Zab regarda Oban, puis Hermine, et guettait l'évolution de Raoul dans la maison, tandis que son pas se rapprochait.

Ben qu est ce que vous foutes la bande de truffe.j ai pas le souvenir de vous avoir invité .puis c est quoi ces bougies? encore une de vos cérémonies celtique qui vous rende ridicule au yeux du monde?

Montée sur un ressort, zab s'était relevée, et après une forte pression de ses dents sur sa lèvre pour que sa douleur devienne seulement physique, elle parvint à trouver assez de force pour se faire messagère de l'impensable.

Raoul...

Rares étaient les fois où elle l'appelait par son prénom, et rien que ça aurait dû suffir à l'alarmer...

Raoul, il est arrivé un odieux accident, une tragédie insoutenable... Blanca... Blanca n'est plus. Blanca nous a quitté...

Ne pouvant plus prononcer un mot de plus tant sa gorge s'était resserrée, elle ne pouvait plus le quitter des yeux.
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Hermine.
Comme sa soeur, Hermine se leva d'un bond , entendant Raoul entrer et resta figée, comme pour arrêter le temps.
Lui vint alors en mémoire un poème qu'elle se récita dans sa tête, laissant lâchement Zabou faire L'Annonce.


Arrêtez les pendules, les cloches qui sonnent,
Empêchez le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne
Faire taire les luth et sans roulements de tambour,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les pigeons qui hurlent à la porte,
Dessinent dans le ciel ces trois mots : elle est morte
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police

Elle était son Nord, son Sud, son Est et son Ouest
Sa semaine de travail, son dimanche de sieste
Son midi, son minuit, sa parole, sa chanson
Il croyait que l'amour jamais ne finirait, il avait tort

Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye
Démontez la lune, et le soleil
Videz l'océan, arrachez la forêt
Car rien de bon ne peut advenir désormais.


(Adapté du poème de W.H. Auden )
Raouldarc
Raoul, il est arrivé un odieux accident, une tragédie insoutenable... Blanca... Blanca n'est plus. Blanca nous a quitté...

qu est ce qu elle lui racontait la zobi? elle avait bu ou quoi? elle avait une drole de maniere de le regarder remarque.mmm certainement était telle en transe encore perché dans leur foutu cérémonie celtique . faudrait quand meme qu un jour ses couillons de breton arrête d abuser des artichauts

bien sur que non la corvinus les avait pas quitté ,elle était la sous ses yeux en train de dormir tranquillement .d ailleur son teins pale la rendait encore plus désirable .il lui aurai bien foutu une pété si seulement ses bouffeurs de plante n était pas la.

Bon le moment était venu de mettre fin a cette mascarade .

bon allez hop vos bouffonneries celtes vous allez les faire ailleur,la corvinus nous a pas quitté ,elle est la,vous etes aveugle ou quoi .mmm d ailleur elle a le sommeil lourd vous l auriez pas drogué par hasard?. alors vous remballez vos bougies maléfiques hophophop

tout en parlant il s approcha de sa femme et lui foutu deux ou trois giflette pour la reveiller

allez reveil ma charogne,te faut revenir a la dure réalité .nous sommes bien dans cette misérable bretagne
_________________
Hermine.
Hermine sortit de sa torpeur au son et à la vue des claques prodiguées par Raoul sur les joues de feu Blanca.
Avançant de quelques pas, Alba toujours dans ses bras, elle posa sa main sur le dos du franc comtois et d'une voix douce :


Raoul, Blanca est morte, ce matin. je suis arrivée trop tard. j'ai procédé à...Elle est morte, Raoul. Morte.


La main de la jeune femme retomba, telle celle d'une poupée de chiffon : il ne pouvait plus nier l'évidence, même si la réaction normal dans la processus de deuil passe par cette première étape ; le dénis.
Raouldarc
MORTE,MORTE?morte MORTE ,MORTE,MORTE,MORTE,MORTE..........

Le mots raisonnait dans la tete de raoul a l infini. Le temps parait s etre figé et tout son corp se crispa plus dur que du marbre. la mâchoire serré au point de s en faire saigner les oreilles ,il remarqua l oreiller rougi par la blessure.Il passa doucement sa main derrière la tête de la corvinus ,la caressa quelques instant et ressortit sa main .Ses doigts était rougit ,il les observa et son regard s emplit soudain de tout ce que les ténèbres pouvait réunir de plus noir.Aucune larme car a cet instant si il avait pu pleurer il aurait chialé des pierres.,

Il regarda les bougies puis la corvinus allongé sur le lit comme si on avait voulu l offrir en sacrifice .IL se retourna lentement et observa ces buveurs de sang, ces assassins de bretons qui lui avait enlevé sa femme ,sa chair,son coeur.Et tout sa au nom de leur dieu stupide et dégénéré .Pour lui ca ne faisait aucun doute.

les poings serré,pret a abattre la foudre sur ces minables de breton ,il se ravisa au dernier moment en voyant les jumeaux.Mais il ne pu contenir toute sa douleur,sa rage .

DEHORSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS,DEGAGééééééééé BANDE D ASSASSIN,BUVEUR DE SANGGGGGGGGGG,.VOUS L AVEZ TUé POUR L OFFRIR A VOS DIEUXXXX .J AURAI VOTRE PEAU ,DEHORRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRS
_________________
Hermine.
Quand Raoul se retourna, ce qu'Hermine lu lui fit peur, comme rarement. Même en temps de guerre, sur un champ de bataille; personne ne l'avait jamais regardé avec tant de haine.
Instinctivement, elle recula, Alba toujours dans ses bras, lisant la haine se transformer en une douleur sourde qui ne demande qu'à jaillir.
Les mots fusèrent alors, tel un volcan en explosion, crachant lave, fumée et pierres incandescentes.

Regardant Vador puis Zab, lui faisant comprendre de ses yeux de le prendre avec elle, Hermine sortit de la pièce, sans un mot, le coeur en miette face à la douleur indicible de Raoul.

Elle s'installa à la table de la cuisine pour calmer Alba qui, au son de la voix de son père, hurlant, s'était mise à pleurer, apeurée.


La ...la...Petite Alba...Chuuuuut....Tout va bien...La.....Chuuuut...Tout va....

La voix de la jeune femme se brisa : non tout n'allait pas bien. Pour cette petite, comme pour ses frères, d'ailleurs, rien n'irait jamais plus bien : ils avaient perdu leur maman.
Une fois la petite enfin calmée, Zabou Oban et Vador les ayant rejoint, Hermine regardait les membres de sa famille, impuissante, cherchant des réponses à tant de questions muettes.
Hermine.
Hermine se refusait de quitter la maison : Lupin allait rentrer et elle, Zabou et Oban se devaient d'être présents pour épauler leur ami à annoncer la terrible nouvelle au petit garçon.

Les jumeaux endormis, la bretonne pris son nécessaire à écriture et commença à annoncer la mort de Blanca à tous ceux à qui elle pensait.
La nouvelle se répandit alors très vite et les pigeons affluèrent en nombre :


La première missive arriva de franche Comté : Tristan Masselet, grand ami.

Citation:
Hermine ,

Vos nouvelles me remplissent de tristesse . je la savais déjà un peu perturbée , elle m'en avait fait part . Ce passé si proche me manque , je me sens souvent vieux et plus de l'époque .. Nénamoins , les amis récents me soutiennent , tels Starkel , ou Vero et Isk , mes chers amis .

J'ai commencé ce matin des études navales , je travaille sur un projet de bateau pour Saint Claude . Cela me permet de ne plus penser aux Clarensac qui hantent la ville et la rendent moins avenante .

Je vous espère en forme .

votre éternel ami ,

T



Puis vint un message laconique, à l'image de l'envoyeur : Psychotic, franc comtois lui aussi

Citation:
Hermine,

Oh, non... C'est une triste nouvelle, c'est un jour de deuil...
Et vous ca va ? Vous tenez le coup ?
Pauvres enfants... J'espère que ce n'est pas trop de poid pour vous. J'aimerais tant être avec vous et vous aider... Je suis désolé pour tout.

Psycotik
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