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[Rp Ouvert] Au cœur de la forêt.

Emeline.
Furieuse,

Elle était en colère la gamine, chose surprenante pour cette âme, nouvelle sensation qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Dans un couvent rien ne vous énerve tout semble normal, naturel, les corvées ne sont pas prétexte à un hurlement primaire tout le monde en reçois son lot. Dans la vie en dehors, c'était diffèrent, moins complexe, tout étaient prétexte à la déroute et à l'éloignement des vertus. Cette boule au creux du coeur qui ne vous lâche pas, cette salive qui ce fait trop présente, cette envie de tout sortir de vote être sans y parvenir. Elle n'en revenait pas n rester bouche bée, pour que même Ed' pourtant grande bouche n'arrive pas l'apaiser elle devait fuir, oui fuir !


Touchée,

Quelle cruche, comment avait-elle seulement laissé un être aussi proche de son âme, comment avait-elle accordée sa confiance à ce point ! Cruche, cruche, cruche ! Pauvre petite oiseau, tu t'amuse en compagnie d'un chat et t'étonne de finir avec des plumes en moins. Sotte ! Tu l'auras bien cherchée et soit satisfaite que ce n'est pas ta vie et ton honneur que tu perds. Idiote ! N'apprendras-tu donc jamais ? Ouvre tes yeux petite, les chats finirons-nous toujours la gueule ouverte !! Oh Emeline ton innocence te tueras avant même d'avoir atteint tes seize ans.

Regret,

Tout défilait dans sa tête et elle en aurait eu des envies de violence. Les larmes ne tardèrent pas à atteindre l'azure de son regard et elle décida de courir, loin, vite, loin surtout, très loin de cet endroit, de ces gens, de ce goujat de Chat. Rapidement elle sauta sur le dos d'un étalon et malgré le froid, la pluie, le vent, la nuit noir, s'accrocha à son encolure, les cuisses serrées contre garrot dans un élan de détermination. Elle posa sa joue contre l'animal et étouffa un crie de douleur. Une douleur pur, à l'état le plus naturel soit-il rabattant sa capuche sur ses cheveux l'étalon prit la direction de la forêt.


Solitude,

Fripon n'était pas le genre d'étalon à calmer ses ardeurs, il était obéissant, droit, vrais et appréciait le droit de courir à tout vent. Emeline n'avait plus les moyens de réfléchir, elle gardait les yeux fermer, supportant le froid sur sa peau, la douleur dans son ventre et les larmes coulant de ses yeux, mélange de pluie et de chagrin. Arrivée dans une clairière elle n'avait toujours pas consciente, d'être seule, certainement perdue et sans armes. Elle glissa sur dos de l'animal, tombant au sol ses jambes ne voulant plus supporter son faible poids.

Attente,

Elle resta à genoux sur le sol boueux, entouré de vide et de nuit, elle resta la, oiseau blessée ne sachant plus voler. Son esprit eu la force de prier... Car c'est tout ce qu'elle savait faire, prier ... Finalement. Elle était innocence, vierge et qu'une enfant que le royaume, les adultes et les hommes avaient blessée, torturée et à présent randonnée. Dans le froid, de la nuit elle sentie le souffle chaud d'un être.

Ami,

Dans un inscrit primaire de survit, elle ce colla à la robe chaude de l'étalon et sombra dans le chagrin, lorsqu'elle ouvrit les yeux elle était devant une taverne certainement à Rodez, car au travers de la fenêtre, un homme sirotait une chope anxieusement, Emeline entra... Et sus que l'innocence de l'enfance, l'avait quittée à demi.

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Edghel
Aaaaaah L'Amour..Ce sentiment enivrant qui vous pousse à la folie pure , aux actions les plus folles.. Pauvre jeune femme qui s'expose aux risques du jeu sans même en avoir épousé le contrat. Savait-elle qu'avant de jouer ; mieux vaut apprendre et comprendre les règles jusqu'à ce qu'elles épousent vos méninges. Comme tous le monde , elle s'était laissé bernée par la douce invitation du plaisir , du désir et que sais-je encore ? Elle s'était précipitée dans la rivière sans même sonder la profondeur. Avait enjambé le précipice sans s'assurer de la solidité du pont qui mène a l'Eden qu'elle rêvait de construire auprès de son cher et tendre. Mais , comme dans toutes les histoires d'Amour..Il faut bien un peu de drame pas vrai ? Le blond s'était employé à les réunir en se jouant de leur impatience , provoquant quelques bagarres et autres tumultes à l'occasion.
Mais même là , ces idiots avaient échoué préférant s'éloigner ou bien se déchirer... Le bonheur a porté de main se trouvait désormais projeté à des lieues et des lieues de distance.

Pourtant , ils les avaient prévenu .. Fougue de la jeunesse qui vous pousse à sauter vers l'inconnu pourvus et surtout si celui là est un piège..
Elle s'en mordait a présent les doigts.
La p'tite brune se morfondait dans la jalousie , la colère et la peur tandis qu'elle devrait être aux bras de son aimé !

Et alors que ces drames s'enchainaient , Edghel était entrain de passer un joyeux moment au coté de quelques paysans du coin. Trinquant à tout et nimporte quoi : Grivoiseries , humour potache et alcool dés plus fort au programme. Un moyen de se défiler , d'oublier sa douleur... De quitter un instant ce présent si routinier et de se sentir léger malgré les temps graves que connaissaient le Rouergue. Mais le futur était surtout le plus à craindre entre les querelles politiques et les machinations : Ils allaient droit dans le Mur ces pauvres fous qui courent après le pouvoir comme un gorêt courre en direction de sa pitence.
Hors , homme qui boit se conduit généralement irrémédiablement vers le trépas..Et pour ne pas déroger à cette règle.. L'homme roulait sous la table fier de lui.. Maudissant intérieurement sa femme avant d'être redressé par un de ses compagnons qui chantonnant l'invita à suivre la route de la bonne vieille Rodez pittoresque et ses allées bien-fréquentées. Loin de la pauvreté et de la douleur , carrefour de deux mondes pourtant si proches.

Le groupe se disloqua assez rapidement.. Certains s'endormant dans un coin , d'autres en charmante compagnie et d'autres qui se perdirent simplement dans les ruelles qu'ils arpentent chaque jour pour travailler. Le Sans-Nom s'amuse de voir ces pauvres âmes perdues.. A la limite chancelante , celle qui vous attire doucement vers la mauvaise vertue et vous fait perdre pied.. Mais pour l'instant , c'est plutôt l'estomac qui se tord tandis que le foie s'amuse à se bagarrer avec le liquide qui l'étouffe à l'heure actuelle.. Les yeux qui se révulsent conduisent notre homme à s'accouder au muret qui lui est si chère..Ou d'habitude il regarde le temps passer et la nature s'éveiller. Non , la scène est bien moins agréable tandis que les entrailles se révulsent à leurs tours et que dans un râle roque ..Celui si se purge par desssus le muret et le repas blondesque se faufile en contre-bas.. Les poissons risquent de ne pas apprécier le cadeau.

Mollard qui termine sur un pavé , un autre présent pour les artisans et autres travailleurs qui se lèveront tôt sans même prêter attention .. La haine emplit l'homme et sa gorge se serre .. Une larme coûle doucement.. Est-ce la douleur morale de la culpabilité ou simplement celle de son foie qui le rend ainsi. Il hurle quelques mots en direction des habitants qui pour lui se planquent plutôt que de venir l'aider dans sa détresse :


-"Sortez d'vos maisons ! Faaaaux frèreuuuuh ! Laaaaachez ces nigauds de bien-pensants.. Froussaards ! Pleutreeeeuuh ! J'm'en cogne.. J'vous frapperai tous pour votre oisiveté nocturneeee ! Chéééé tout !


Les volets s'ouvrent , attirant l'oeil plus ou moins avisé du blond à cette heure : La bâtisse semble l'insulter.. Oui , il divague mais ce sont malgré tout des paroles humaines qui parviennent à ses oreilles :
-" Va t'coucher l'pecno..Y en a qui dorment ! "
Il pouffe et rétorque avec tendresse mesurée au mur qui impassible se permet de l'insulter : -" Taaaais toi..Toi..Toi t'es fais d'briques ! Alors t'la ramènes pas ! J'te découpe ! T'entends ! J'te découpe !"
Exténué , hachoir à la main..Il tente un coup violent dessus.. Et le tranchant de rebondir l'emmenant dans sa chute direction les pavés..
L'homme se ramasse comme il peut et continue sa route..Ou plutôt continue de déambuler vers la taverne la plus proche.. Faut bien s'fixer un objectif dans la vie..


La porte se pousse.. Il cherche ou s'poser en toute tranquilité..Personne ne remarque trop l'entrant hormis le fait qu'il manque de trébucher un nombre incalculable de fois. Furtivité relativé d'un être retourné.
Les pupilles se fixent inevitablement sur les quelques personnes là.. Violent coup de poing assené par l'ivresse..Le blond s'affale sur une chaise.. Observant le plafond qui s'envole à une vitesse.. La pensée se trouble , les songes alcoolisés le maintiennent éveillés.. Bienvenu dans les limbes , fragile personnage.

Ce qu'il cherche à comprendre , c'est la présence d'Aristote entrain de battre la mesure au coté de troubadours.. Les araignées se battent en duels avant de danser en chantonnant des chansons paillardes..Blanc.. Une chaise se déplace toute seule.. Voguant sur une mer manifestement agitée.. Ou peut-être est-ce simplement son foie qui lui joue des tours..Il doute ..Perdu .. Ou est-il ? Ou est-il ? Il se sent loin..Partir..Divaguer... Rêver..
La nuée l'emporte..Ou peut-être Morphée et ses tentacules salvatrices pour tout bon dormeur qui vous empêche d'ouvrir l'oeil au petit matin..

Divagation .. Tergiversons sur sa futile dépravation..Mais au fond , quel est le vrai du faux de sa situation ?
Emeline.
L'amour est une force qui vous rend faible, Emeline l'avait compris à présent et en entrant dans la taverne elle ne sus point comment, ni par quel miracle, elle réussit à rejoindre Ed' et terminer sa course dans ses bras en sanglot violant parcourant son corps d'enfant. '' Et mon refuge, c'est vous'', telle un chaton en manque de caresse, elle ce roula dans ses bras, sur ses genoux, imposa la présence dans sa tête contre son cou et de ses mains sur sa chemise. A mort la bouteille, tant pis s'il était ivre mort, ou méchant, il était celui en qui elle avait le plus confiance après ''le traitre'' et avait besoin de le sentir contre sa peau.

Yeux clos, corps tremblant, elle ne bougea pas. '' Tuez-moi, si vous le voulez, plus rien n'auras plus de souffrance que ce jour maudit. Que je brule en enfer, que je soit l'ange du paradis, sans lui... peu m'importe.'' Elle était vide, vide de désir, de sens, de pensés, mourir n'était rien comparée à la peur de le perdre ''lui'', Ed', ses hommes.


Je...je...j'ai...tuez-moi.

Elle souffrait, elle pleurait, elle voulait qu'on s'occupe d'elle comme une enfant blessée. Qu'on la berce, la rassure, la couche dans un lit chaud et oubliée ainsi à jamais qu'être adulte supposait souffrir un peu. Mourir n'était pas une réalité, elle n'était pas suicidaire simplement vivante, jeune femme, grande enfant, petite innocente amoureuse du loup.

Ed' avait toujours aidé le couple, de façon plus ou moins efficace, mais en ce jour, elle était sure qu'il ne pouvait rien... Non c'est elle qui devrait avoir le courage d'y aller, de l'enlacer et de surmonter la peur du noir. Mais...elle ne l'avait pas et était perdue.


Me laissez pas ...

Peur profonde, angoisse débordant, qui la rendit plus câline encore, non pas par désir d'acte charnel, ni pas passions pour cet homme, par crainte de finir seule, par amitié profonde, l'amour d'une fille à celui qui aurait pu être son père, son frère, son plus précieux amis. Il n'avait rien à offrir d'autre que d'être lui, mais cela semblait lui convenir à la gamine.
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