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[RP] Premier jour de liberté dans Paris.

Emeline.
Grandir dans un couvent n'avait rien de passionnant pour la gamine, les couvents comparés aux croyances populaires n'abritaient pas autant d'enfants que cela, ils en avaient même très peu. D'abord au couvent d'Argentan elle avait terminée sa retraite pseudo spirituelle quelque part dans le royaume. Revenons-en à la gamine âgée d'une petite quinzaine d'années. Ses cheveux longs flottant dans son dos comme une vague caressant l'océan, bruns aux reflets roux et toujours une mèche qu'elle glisse derrière son oreille comme pour ce rassurer de sa nouvelle liberté retrouvée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un brin de malice et une touche de douceur. Emeline était son prénom, banal sans aucun doute et tâchant cette âme qui n'avait rien demandée à personne. Ce n'était pas sa faute à elle si son père avait couché avec sa nourrice, pourtant elle en paya le prix de sa naissance à aujourd'hui premier jour de sa nouvelle vie dans ce Royaume. Emeline était assez timide, un peu gauche, innocente surtout, ou pas bien née à voir.

Pour LE grand jour, elle avait décidée de porter une robe azure et sable, légèrement ouverte sur sa poitrine qu'elle cachait du mieux que possible, un médaillon en or caressait sa peau de jeune femme pour disparaitre entre les deux lobes de chair soigneusement cachée aux voyeurs. Sortant du couvent donc, où elle avait passé sa vie la Donzelle entra dans une carriole et fut déposée là où le chauffeur décida de le faire à savoir Paris.

Paris lorsqu'on connait cette ville devait être merveilleusement belle, attirante, donner envie à tous d'y vivre, d'y évoluer et de s'y installer pour devenir célèbre et ce genre de choses ! Pour Emeline ce lieu était effrayant, il y avait des gens partout, un vacarme à retourner un mort et autant d'enfants du Très-Haut que d'échoppes en tout genre. Ne pas rester ici, fuir, ce cacher, voir même quitter cet endroit. Poussée par la foule, fuyant les marauds, la gamine termina sa route dans un lieu étrange. En hauteur un panneau indiquait : Galeries LaFayotte de Paris.

Regardant le lieu énorme comparé au couvent, elle mordilla ses lèvres innocentes et fut parcourt d'un frisson d'angoisse. Puis en bonne femme qu'elle était, ses yeux furent attirés par une boutique dans le coin ou divers tissus étaient exposés dans le but d'être vendu. Emeline n'était pas riche, ni noble, mais sa famille si et bien que celle-ci l'avait envoyée au couvent, ils ont eu la gentillesse de lui envoyer quelques écus pour sa sortie le jour même de ses quinze ans, aujourd'hui en somme. Le souci c'est que les écus, il n'y en avait pas d'où elle venait et elle n'avait aucune idée de la valeur de l'argent. Soupir d'abandon prête à continuer sa route, rabaissant les épaules, elle se résigna un instant avant d'hésiter et finir par fixer le tissu qui l'appelait.

Doute, puis l'envie fut plus forte, elle toucha, tria, passa ses doigts sur la soie, puis le velours, adorait la mousseline et sourit au contact de la laine. Mais un souci resta, l'argent... Comment cela fonctionnait ? Comment savoir si le prix demandé était correct ? Ne voulant pas décevoir sa famille, elle devait trouver de l'aide ! Regardant dans la foule, elle jugea les gens espérant trouver une âme charitable. Oh, elle trouva bien un homme, mais pas sûr qu'il soit vraiment charitable pour le coup. Il devait avoir dix-sept ans peut-être dix-huit, plus grand, plus fort aussi sans doute et l'air de ne pas franchement vouloir être dérangé, mais vu son apparence il était de bonne famille donc devait savoir comment procéder aux payements de tissu sans ce faire avoir ou être dépouillée de tout en quelques minutes.


Timidement elle s'approcha de lui, enlaçant entre ses bras : ''Neige'' son lapereau seul et unique ami du couvent. Voix fluette, sourire à faire tomber un moine et pourtant innocent elle s'adressa à l'inconnu : J'ai nommée Enzo.


Navrée de vous importuner Sir. Auriez-vous la bonté d'apporter votre aide à une damoiselle ? Elle aurait dû rajouter en détresse, mais ne voulant pas paraitre trop paumée, Emeline le regarda de ses deux azures et d'un doigt timidement remis en place sa mèche de cheveux.
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Audoin
[Paris, Halles... les ducs, ça fait parfois du shopping]

Comme tout ombre qui se respecte, il est dans le dos de son maître. Légèrement décalé, parce que si Enzo est grand et mince, Audoin est plus court, mais plus massif que le futur duc. Plus prudent, aussi.
Il se méfie quand une donzelle fait irruption devant Enzo, prêt à intervenir. Elle a l'air d'une bourgeoise mal dégrossie, mais on ne sait jamais.
Paris est une ville d'apparence.
Il suffirait qu'elle s'approche encore plus pour qu'Audoin lui saute à la gorge.
Si elle n'est pas une agnelle effrayée, elle joue bien le jeu.

Il hésite un court instant, puis se penche vers l'avant.


Monseigneur n'est pas roi, dame oiselle, il est inutile et déplacé de l'appeler sire. Vous pouvez le nommer « votre grâce » si vous désirez vous adresser à lui.

Certes, Enzo n'est pas titré encore, mais il est fils de duc, n'est-ce pas ? Il peut donc être nommé ainsi.
Audoin pense même en son fort intérieur que ça ne peut pas lui faire de mal, ça le grandit un peu, et s'il comprenait un jour que la responsabilité va avec la grandeur, il ferait certainement un aussi bon duc que son père.

Le regard sombre ne quittait pas la donzelle du regard. Il savait, il sentait qu'Enzo allait répondre. L'appel de la pucelle serait trop fort pour le jeune homme vert qu'il était. Il le savait. Il en était certain. Et lui, il se retrouverait condamné à porter les paquets, gêné et encombré pour sa surveillance. Ou à faire le pied de grue devant une porte d'auberge, ou la donzelle serait déflorée sans cérémonie, allez savoir.
Ou pas, si elle était assez titrée, ou susceptible de le devenir à la mort de ses parents. Il espérait bien que le jeune duc saurait faire la part des choses.

Mais enfin, il se préparait psychologiquement à porter des paquets, en attendant.

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Enzo.blackney
    « L’innocence peut être quelque chose de très beau. »
    Inspiré d'une citation de Armistead Maupin*


    [ À Paris. Les Galeries LaFayotte. ]


Rien n'allait. Ils étaient arrivés à Paris aux petites lueurs du matin et le Blackney n'avait prit que quelques heures pour se reposer avant de prendre la direction des Galeries. Le printemps éveillait la puanteur de Paris, et il n'y avait rien d'agréable à s'y promener, mais le spectacle vivant qui s'y effectuait ne donnait aucunement le goût de rester enfermé, loin des dalles de la Capitale. Quelques temps étaient passées depuis leurs départ de Bretagne, à lui et Audoin, et seules les lettres qu'il portait à l'intérieur même de son mantel le reportait aux souvenirs avec Gabrielle. Ce souvenir qui malgré tous les efforts semblait laisser un vide à l'intérieur du jeune homme. Ainsi, après les journées à chevaucher constamment et les nuits courtes, le jeune homme avait prit la décision de faire un détour sur Paris. Quelques emplettes seraient l'excuse facile pour expliquer ce léger détour avant de descendre vers le Languedoc. Ses pensées divaguèrent un instant vers cette blonde qu'il avait promit de retourner voir, et un sourire s'afficha, léger, sur son visage. Ayant prévu d'y rester de 2 à 3 jours avant de repartir, il aurait sans doute le temps d'y passer. L'espérait-il du moins.

Pour l'heure, ils étaient au Galeries, et Enzo se cherchait un gilet. Oui, un gilet de cuir pour ses journées de voyages, mais sans les manches de mailles. Le printemps était bien embarqué et le mantel devenait un peu trop chaud pour la journée. Pour ce qui est de la brigandine, il devait en faire réparer une sangle au niveau de l'épaule gauche et il ne la portait pas en ville. Il lui fallait donc un gilet. De toute manière, il en voulait un, et il l'obtiendrait. C'est Enzo tout de même ! La fatigue était présente, mais il n'avait plus le temps de se reposer pour aujourd'hui. Ils avaient aussi quelques réserves de nourriture à faire pour le reste du voyage, et vu qu'ils n’étaient plus que tout les deux et un cocher pour la charrette, Enzo n'avait pas beaucoup le choix et devait se débrouiller seul. Ça ne lui déplaisait pas tant que ça, mais disons que certaines courses il les auraient évité, mais n'avait pas concédé à les faire faire seules par son garde. Ils y étaient donc tout les deux. À devoir supporter les gens, l'odeur, la crainte de se faire vider les poches à tout instant. Et pourtant, Paris n'était pas laide. Ses Galeries, ses crimes et ses Bordels. C'était une ville animée, où on pouvait toujours trouver ce qu'on voulait. La qualité des boutiques ne faisaient pas de doute, et les établissements étaient souvent bien cotés.

Silencieux, il se dirigea vers les boutiques de tissus et vêtements, un soupir venant tout de même s'installer. Le Blackney allait devoir trouver quelque chose qui lui allait, n'ayant pas le temps de faire faire sur mesure, malheureusement. Enfin, il regardait tout ça quand une jeune fille le dérangea, alors qu'il ne l'avait pas du tout remarquée. Il tourna la tête pour regarder Audoin avec un regard interrogatif et ramena son regard vert sur la jeune fille, pas plus d'une quinzaine d'année, à en croire les formes toutes jeunes de l'adolescente. Il arqua les sourcils, interrogatif, et prit le temps de dévisager l'inconnue qui venait lui demander de l'aide. Pourquoi était-elle venue le voir lui ? Il soupira, mais le sourire qu'il vit sur le visage de la jeune fille l'empêcha de l'envoyer bouler. Elle avait ce quelque chose d’innocent qui donne un certain charme, et elle ne semblait pas être une de ces gueuses qui vient mendier. Il soupira un dernier coup, se demandant comment Audoin allait réagir à cette demoiselle qui s'approche si près de son maitre. Il fut rapidement fixé et secoua la tête, juste un peu.


« Monseigneur, ou Enzo suffirait aussi. »


Il faisait beaucoup de manière le Blackney, mais pas sur le comment sur la nomination. Son nom avait été choisit pour une certaine raison, et même s'il ne l'aimait pas pour plusieurs raison, il en était un peu fier. Surtout quand on sait pourquoi il le porte. Il jeta un coup d’œil à son garde, se demandant à quoi il pouvait bien penser actuellement. Il n'appréciait pas comment il avait parler, mais c'était son travail après tout, alors il ne tilta pas bien longtemps et ne fit aucune remontrance. Toutefois, il prit le temps de bien regarder la jeune fille de haut en bas, suspect, juste un peu.

- « Ehm. La bonté, non, mais je puis tout de même vous venir en aide si vous me dites ce qui vous tracasse, donaisèla* »

Il dépose son regard sur le petit lapin, observe la tenue de la jeune fille et la bourse qu'elle tient entre les mains. Encore une fois, il arque les sourcils.

- « Dites-moi, vous êtes seule ? »

Que pouvait bien faire une si jeune fille, relativement bien habillée, seule à Paris ! Et vu son innocence, elle devait bien sortir d'un couvent, sa fraicheur allait en attirer plus d'un. Savait-elle le danger qui pouvait l'entourer si un être malveillant se décidait à souiller cette candeur ? Il avait beau être un sale type, il n'était pas du genre à laisser demoiselle se rendre à l'abattoir. C'est peut-être ça la bonté, finalement ?

- « On va pas laissé une jeune fille toute seule, n'est-ce pas Audoin ? »


Et oui, tu porteras les paquets ! Mais je n'ai aucune idée derrière la tête. Il passe une main dans ses cheveux bruns, tout de même exaspéré par la situation, il avait des choses à faire lui...
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Emeline.
De l'étonnement apparu sur le minois de la brune qui regarda celui qui devait être le garde personnel du plus jeune. Elle ne c'était pas attendue à sa présence, ne l'avait même pas remarqué et soudainement tombé du ciel il était-là face à elle, la jugeant certainement de son œil vif et habitué aux charlatans en tout genre. Alors la jeunette ne ce gêna pas et en fit de même : Ce n'est pas au couvent que l'on croise des hommes ou alors de vieux croutons marchant en compagnie d'un ami imaginaire ou peut-être une épouse défunte ? Emeline n'avait après tout pas à juger, elle parlait bien à un lapin ou à une fleur dans tel endroit.

Reprenons : Il était plus petit que le premier, plus fort sans doute, protecteur, moins noble également surement même pas noble pour deux écus -c'est beaucoup ça deux écus ?- Lorsqu'il ce pencha vers elle, la donzelle remonta le lapin sur sa poitrine afin d'être certaine qu'il ne la reluquera pas au passage et écouta ses mots. Recevant une leçon digne des plus grand professeurs d'abbaye, elle fixa l'inconnu et ce pencha à son tour le lapereau toujours bien maintenu sur sa poitrine pas encore vraiment formée :


Il n'est jamais inutile de flatter, je le crains. Quant à savoir si c'est déplacé, je prend votre remarque en considération et vous promet d'y accorder toute son importance dans un endroit plus propice.

Emeline se redressa dans un sourire en coin fait de taquinerie et autres coquineries de jeune femme enfin libre. Il était compliquée d'en vouloir à cette enfant à peine sortie de l'oeuf et absolument pas provocatrice, innocente et vivante la décrirons parfaitement.

Ce tournant vers le premier des hommes, elle s'attarda sur son air renfermé et son visage aux traits parfaitement dessiner, pour lui accorder à lui aussi un sourire. Elle ne connaissait que moyennement l'étiquette temporel, voir absolument pas. Au couvent seul le Spirituel était important le reste étant :''Des enfants de Dieu''. Partant dans cette conversation avec un handicape de taille, elle fut tout de même rassurée de savoir qu'une Grâce était un Duc et de ne pas le prendre pour le dernier des pécores de ces lieux. Un doute subsistait comment devait-elle le saluer dans les règles de l'étiquette et sans avoir l'air elle-même d'une gueuse. Réfléchir et faire comme cette femme venue un jour au couvent pour s'y reposer, dos droit, genoux qui fléchissent alors qu'une main tiens la robe et accompagne la chute. Prêt ? Un, deux, trrrrr, elle vérifia que personne ne les regardent et tenta l'expérience : Elle ce tiens bien droite, glisse une de ses mains sur sa robe et la relève légèrement, très légèrement même, l'autre de ses mains enlaçant toujours neige contre les gobes rond de ses formes maigrelette. Elle fléchi, un peu, plus encore, toujours et fini par devoirs attraper le bras du garde pour ce relever honteuse. Échec, mais l'important était d'avoir tout fait pour honorer le nom des siens, alors elle ne releva pas la catastrophe et continua comme-ci tout était parfaitement désirée, honteuse oui ! Mais pas en public !


Votre Grâce Enzo, soyez remercié de m'accorder un peu de votre temps. Malheureusement je suis seule dans cette ville et voyez-vous ma... Elle hésita, trop en dire risquait de l'ennuyer, autant faire court. Je ne maitrise pas encore très bien les prix des denrées et leurs valeurs. Elle montra la bourse d'écus assez bien rempli et s'accorda le droit d'avoir les pompettes qui prennent une couleur rose-rouge à la limite de l'attendrissant. Je n'aimerais pas décevoir les miens, pourriez-vous avoir la délicatesse de me venir en aide ?

Neige, semblait ne pas réagir pourtant le coeur de sa maîtresse battait la chamade, loin des préoccupations des jeunes filles de son âge, elle n'avait en tête que deux choses : Sa réputations aussi elle devait choisir des tissus noble qui sauront mettre son argent en valeur et le fait de ne pas ce faire avoir par des commerçants malhonnête. Ni le danger d'être seule dans Paris, ou le risque de mourir ou perdre son pucelage, ceci était pour elle quelque choses d'impensable. Ce n'est pas dans les couvents que les filles de bonne famille sont violée, tuée ou encore vendue aux meilleurs prix. En dehors par contre, tout semblait possible, mais l'innocente qu'elle était l'ignorait totalement.

Je manque à tout mes devoirs Votre Grâce pardon, laissez-moi me présenter : Damoiselle Emeline Lescuragne pour vous ... vous...Sercier.

Oui, sa langue a fourchée, de Servir et remercier est né le mot Sercier, loin de s'en rendre compte, elle passa une main sur le pelage du lapin espérant bien que les deux hommes l'accompagne dans ses achats.
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Enzo.blackney
    [ À Paris. Les Galeries LaFayotte. ]


« La délicatesse ?... »


Il faillit pouffer de rire le Blackney. Oui. Carrément. Et pourtant il rit pas souvent. Sourit parfois, sincèrement sans dédain, rarement. Mais rire ! Ce n'est pas fréquent, même le jeun avant Pâques sur moins longtemps que les jours, semaines et mois entre les rires. Toutefois il se retint. L’innocence à ce quelque chose de fragile qui lui empêche de rigoler au visage de la jeune fille et s'en aller, tout simplement, comme il l'aurait fait avec quelqu'un d'autre. Ce n'était certainement pas sa beauté qui le retenait. Elle n'était pas laide, mais ses formes pas tout à fait enfant, ni femme n'attirait pas du tout le jeune homme. Puis, il n'avait pas l’œil facile sur les femmes. Les cheveux, par exemple, ça avait de quoi le perturber, mais même ceux de la jeune fille ne lui semblait pas spéciale. Puis, pour le savoir, il faudrait qu'il glisse sa main dans les cheveux de l'inconnue qui lui fait face, qu'il les hument, qu'il ressentent entre ses doigts la douceur de la chevelure châtaines. Mais, Enzo n'allait certainement pas faire cela, surtout pas en public. Les cheveux. Ça le rendais fou, mais il aimait ça. C'est ce qui l'attirait chez Elizabelle. Ses boucles brunes qui tombaient en cascade sur la petite poitrine de son ancienne fiancé...

Sentant son corps vibré de ce souvenir, il secoua rapidement la tête, envoyant balader les images d'une blonde ainsi que celle de sa cousine qui faisait son apparition en même temps. Seigneur Enzo ! Ce ne sont que des cheveux ! Le corps de Gabrielle te manque, ça se ressent dans tes veines. Ou simplement sa personne dans son entité aussi, mais il ne se l'avouera pas. Une chose était clair, c'est qu'il y avait une jeune fille devant lui qui voulait de l'aide à propos de son argent. Soupire. Comme s'il n'avait que ça à faire. Il comptais bien tourner les talons quand elle se présenta et que sa langue fourcha. Sans doute qu'elle ne s'en était pas rendu compte. Un autre soupire passa aux travers de ses lèvres alors qu'il passa une main dans ses cheveux brun, l'observant.


« Pour vous servir, que vous voulez dire. »


Un regard à Audoin, puis la bourse qu'elle avait contre elle. Il soupira encore, vraiment exaspéré. Il n'avait aucune envie d'aider cette fille, mais son innocence et le fait qu'elle soit seule ne lui permettait pas de s'en aller comme si rien n'était. Il n'était pas un chevalier servant, et avait mauvais caractère, mais il n'était certainement pas un lâche qui abandonne une jeune fille seule dans les rues de Paris.

« Vous avez personne d'autre pour vous aider ? Parce que voyez -vous j'ai pas le temps...»

Bien sur qu'il a un peu le temps, il ne veux juste pas.

« Pas de mère, de grande sœur, de garde... de frère ? »

Il observa de nouveau la bourse, puis s'approcha légèrement de la pucelle. Il lui prit la bourse et regarda à l'intérieur. Sans demander, sans ménagement. Une belle somme, de quoi pouvoir s'acheter du tissus ou une robe pensait-il. Le Blackney lui redonna la bourse, jetant un œil suspect sur le lapin.

« Vous voulez quoi ? Il faut savoir négocier les prix, mais certains tissus coûte une fortune, ainsi il existe aussi plusieurs qualités. Le noir coûte cher. Les couleurs aussi, comparé au blanc. Les marchands prennent souvent une voix douce et apaisante pour attirer les âmes faciles et les escroquer. Il faut toujours avoir l'air sur de vous lorsqu'il est temps de prendre un morceau. Ce petit rouge sur vos joues, il va donc falloir l'enlever. Si vous voulez des vêtements à prix raisonnable selon les tissus, les couleurs et le reste, il faut aller à la succursale des Doigts d'Or. Si vous voulez une Orfèvrerie renommée, il faut aller à l'enseigne Watelse. J'y suis jamais aller, mais parait-il que sa réputation n'est plus à faire. Pour des jouets il y a le Toïze et Rosse, qui est nouveau, les macarons la spécialiste c'est Ella Durée, et il y a un nouveau comptoir qui a été ouvert, mais je ne connais pas les produits et je n'y suis jamais allé. Dans ses endroits, je ne pense pas qu'on tentera de vous plumer. Sauf peut-être le comptoir. »

Puis, prenant une pause, enchaina.

« N'achetez jamais de viandes de plus de 20 écus. Le bain, pas plus de 6,50, et des légumes à plus de 10 écus c'est une arnaque. Ne vous faites pas prendre par les petits marchands exotiques qui vous promettre des objets rares à de superbe prix. Ce sont des escrocs. »

Puis, la toisant de haut en bas.

« Je crois qu'avec ça, vous allez pouvoir vous débrouiller... Il va bien avoir quelqu'un qui viendra vous chercher ? »

Ou : Vais-je pouvoir retourner à mes occupations ou non ? Il avait bien envie de prendre le temps de ce prendre un petit Armagnac ainsi que d'aller dans une bonne auberge pour manger, avec Audoin. Puis, il lui restait des courses à faire. Puis bon, Enzo c'est Enzo, il n'est pas le spécialiste des relations humaines, et aider quelqu'un n'est pas une expression bien courante pour lui. Ainsi, espérait-il que la jeune fille ne s'attarde pas trop et le laisse tranquille. Et surtout que quelqu'un vienne la chercher rapidement, qu'il ne soit pas dans l'obligation de devoir attendre et veiller à la sécurité d'une enfant qui semblait avoir à peine la quinzaine d'année.
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Emeline.
De son regard sinople ce dégageait une certaine arrogance, mais les azures avaient de la candeur et l'immaculée du haut de sa barrière d'innocence ne pouvait pas s'en rendre compte. Car la pureté elle-même disparait lorsque l'on constate la terrible vérité de l'humain : Le méprit. La moquerie. L'indifférence. Les pupilles de la vierge examinèrent le fils de Duc : Son nez portait une marque, et elle aurait pu en d'autre circonstance lever la main vers celui-ci pour toucher, curieuse, ce défaut du bout de ses doigts fins et gantées de dentelle blanche. Sentir la marque indélébile gravée dans sa chair, en imaginez l'histoire et le tourment, embrassez du bout des lèvres cette peau blessée enfin d'en partager intimité et lui offrir la douceur. En d'autre circonstance uniquement, car déjà la voix rauque s'imposait à ses esgourdes, mais Emeline ne put ce défaire de ces pensées. Ce n'est pas au couvent que l'on découvre beaucoup d'hommes à dire vrais ces deux là devaient être les premiers que la damoiselle pouvaient observer sans risquer d'être découverte par les sœurs et mise aux corvées pour plusieurs mois. Alors, elle en profitait pour vaguer à son imagination : La texture de leurs peaux, la puissance de leurs étreintes, l'ambition de leurs regards. Non décidément Emeline ne savait encore rien de la vie et ne pouvait qu'imaginer, ce qu'une femme et un homme avaient de si diffèrents pour qu'ils deviennent le sexe fort de l'époque.

Neige s'agita dans ses bras et Emeline fut forcée de sortir de sa rêverie, dans la douleur des griffures que la mammifère lui procura, ses azures qui pendant tout ce temps étaient plonger sur le visage d'Enzo ce ferment un court instant. Lorsqu'elle les rouvrit ce fut pour voir le lapin rejoindre sa besace sans se soucier de laisser les sphères de sa maîtresse sans protection à présent. Certes elle n'était pas formée, n'avait certainement rien d'autres à cacher que deux globes de chair à l'étroit dans un bustier trop serré et prévu pour mettre ses 'atouts' en valeurs, mais cela la troubla. Moment de panique que l'agneau maîtrisa du mieux qu'elle put en levant le menton, dos droit, frimousse impassible bien que ses pupilles étaient sensiblement affolées. Sa main gauche ce déposa sur la chair meurtrie, la caressant du bout de deux doigts délicat, portant ceux-ci devant-elle et voyant que nul goutes de sang n'avait tachées le tissu, elle estima les dégâts moindre et pensa qu'une belle trace rosie sera présente pendant quelques jours.

De retour à Enzo, elle fronça les sourcils, il lui avait semblé lui avoir indiquée être seule, mais celui-ci occupé ou fuyant voulait certainement s'en assurer une seconde fois.


Seule. Affirma-t-elle entre timidité et début d'assurance naissante de sa compagnie. Alors, l'homme commença son enseignement de façon rapide et sans détour. Habituée à avoir une liste de corvée longue comme le bras, elle retenue la moitié des informations, mais surtout UNE. Attendez, il faut payer pour un bain ?! Elle le fixa un instant dubitative, il était sérieux là ? Rassurez-moi Monseigneur, si vous payez en écus sonnant et trébuchants pour un morceau de savon et quelques marmites d'eau chaude. Vous avez le droit à des avantages, non ?

Et voilà que sinople recommence avec ses envies d'escapade solitaire, azures qui retient un sourire secouant la tête légèrement. Elle allait devoirs trouver un moyen de le faire rester encore un peu, le temps de faire ses achats et quitter cet endroit sans perdre ses écus et son pucelage. Pas simple surtout que devant-elle ce n'était pas un enfant de coeur qui s'y tenait. Enzo, avait vraisemblablement mieux à faire que jouer le protecteur d'une femme comme elle.

Je vous le redis, personnes ne viendras à ma rencontre, Monseigneur. Sauf quelques pécores en manque de... compagnie ?

Regard à gauche et à droite, mal à l'aise, elle savait qu'une enfant encore pucelle et de bonne famille n'était pas franchement en sécurité dans un lieu public, ni même dans un lieu tout court aussi bien fréquenté soit-il. Bien sûr elle aurait aimé rester avec eux, pas franchement pour leur beauté, quoi que. Mais bon deux hommes étaient l'assurance de garder son intimité intime et de pouvoir ce présenter pure et chaste, vierge et insoumise à qui de droit. Bref, elle voyait ses hommes la reluquer, elle savait leurs désirs, leurs pensées et en frémis d'avance... Mourir n'était pas dans ces projets, finir en apéritif non plus. Alors azures, regarda sinople et telle le chien battu espéra qu'un brin d'envie chevaleresque arrive en lui, sinon... sinon elle espérait courir vite et mordre avec force.
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Enzo.blackney
    [ Eh défection ! ]


Elle était seule. Définitivement. En son fort intérieur Enzo maugréa contre celui ou celle qui avait laissée Emeline, à Paris, aux Galeries. Là. Et il payait pour un bain. Han ! Quoi ? Enzo fixa la jeune femme, les yeux étonnés. Lui, si taciturne et fermé avait les yeux ronds, comme surpris par les paroles. Pourquoi elle parlait de bain qu'il payait. Une grimace apparut sur le visage du Blackney. Ainsi, il s'était trompé de mot, et sans doute un mélange d'accent entre les diverses langues qu'il avait appris et côtoyé c'était relevé dans ces mots. Il soupira d'exaspération, passant une main dans ses cheveux pour se donner contenance et retirer les mèches qui étaient tombé devant ses yeux lors de sa tirade.Il avait espéré se débarrasser de la pucelle rapidement en lui jetant l'information et voilà qu'il s'en était mêlé les pinceaux et qu'en plus il devait faire le protecteur. Définitivement, cette journée allait être ennuyeuse. Ça le fatiguait déjà. Lui qui voulait aller au Boudoir ce soir. Le jeune maugréa de nouveau, se tournant vers Audoin, et lui disant tout bas.

« On devrait pas les faire sortir avant le mariage et leurs faire porter des draps comme vêtements. On dirait qu'ils veulent qu'elle se fasse dévorer par le premier pécore du coin ! »


Sa rencontre avec Elizabelle lui revient en mémoire. Un léger sourire s'affichant sur son visage. L'innocence à le parfum d'une certaine beauté. Même lui, à cet époque, si maladroit, s'était laissé allé à ce petit quelque chose que les pucelles ont. Ce n'était le goût de les mettre sur sa couche, au contraire, ça ne l'intéressait pas. Une pucelle c'est différent d'une Femme. Ce n'est pas aussi tentatrice, ou bien elles le font avec une si grande candeur, que ça déroute plus que ça éveil de désir. Du moins, c'est ainsi chez le jeune homme. Il déposa une main sur l'épaule de son garde, réellement exaspéré par la situation avant de reporter son attention sur la jeune fille.

« Un bain. Ça se paie oui, mademoiselle. Nous sommes pas au couvent ici. Si vous voulez prendre un bain dans une auberge, il faut payer un supplément. C'est ainsi, mais en vérité, je voulais dire le mot pain. Pour ce qui est des avantages... »


Un rire narquois se glissa entre les lèvres du Blackney lui retirant le malaise qu'il aurait pu avoir autrement de dire de telles choses.

« Il y a certains établissement qui en offrent... »

Elle allait être choqué, sans doute, mais il s'en foutait le Blackney. Avec une autre, il aurait osé se montré invitant. Juste pour rire et voir la mine offusqué. Mais pas avec Emeline. Aussi ennuyant soit-il d'être contraint de rester près d'elle à cause que les hommes de nos jours ne savent pas faire leurs devoir qui est de protéger les pucelles. Une grimace vient animer son visage cette fois. Elizabelle avait été violée. Et Enzo lui avait brisé le cœur. Oh non ! Il n'était pas responsable de ce qui s'était passé sur la jeune fille, reste néanmoins qu'il en avait vécu les conséquences. Toutefois, il avait été terriblement odieux d'avoir été voir ailleurs, alors qu'il l'avait elle. Qu'il y était fiancé et qu'elle l'aimait. Mais Enzo est ainsi. Coincé des sentiments, préférant se leurrer dans un faux sentiment plutôt que de vivre les vrai. Puis, il ne faut pas oublier qu'Elizabelle était belle. Et elle avait réussit à lui mettre un sourire au visage au moment le plus critique de son existence. C'est-à-dire durant le deuil de sa mère.Soupir. La journée était éprouvante avec tout ses souvenirs. Et la pucelle était toujours là, et elle a l'air mal à l'aise en plus à regarder de gauche à droite.

« Vous allez faire quoi alors ? Acheter ses tissus, vous trouvez une auberge et attendre que vostre existence soit repris en main par un membre du couvent ou de vostre famille ? »


Ses yeux vert monte au ciel suivit d'un haussement d'épaule.

« Vous savez que vous m’exaspérez ? Il y a tellement de gens dans les Galeries, mais vous avez été obligez de me demander à moi. »

Ou autrement : Je vais rester, mais vous me faites...! Il fit non de la tête, comme si toute cette histoire ne pouvait être possible. Elle détruisait toute ses plans de la journée et soirée cette gamine ! Même si elle était à peine plus jeune que lui, elle était une gamine pour lui. Il la regarda de haut, car il est grand et passe une main dans ses cheveux brun de nouveau. Qu'allait-il bien faire d'elle ?

La laisser à Audoin et partir... ?

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Emeline.
Quel était ce monde ou un bain ce payais autant que le pain et bien moins qu'un morceau de viande ?! Emeline battis des cils, entre perplexité et amusant. Ainsi elle payera le bain si tel était le prix de la noblesse après tout ressembler à un pouilleuse n'était pas dans ses projets, ni de son rang à dire vrais. Alors elle fixa Sinople écoutant son éducation et son savoir sans ce douter, ni ce soucier de le déranger. Un homme doit prendre soin d'une femme ou simplement mourir en goujat, c'était ainsi, désagréable, mais ainsi.

Qu'allait-elle faire ? Cela était une question ma fois forte intéressante, Emeline n'en savait rien. La convenance aurait voulu qu'effectivement elle reste sagement dans un coin et décide d'attendre que sa famille ou un être proche lui ordonne de faire ceci ou cela. Mais ne c'était pas vraiment dans ses envies immédiats. Non elle iras étudier à l'université, prendra soin de trouver une ville ou un village accueillant et partira à la recherche de sa famille, fouillera au delà des montages, par vent et marré et pourquoi pas plus loin encore ? Les voyages ne lui fit pas peur, mais elle était l'innocence et ne savait pas de quoi elle rêvait.


Je vous signale Monsieur que c'est pour cela qu'une femme est femme. Devenir la poupée de sa famille et être digne d'eux. Avoir d'autres projets serait un outrage et peu convenable, voir même une trahison ! J'aime bien les cordes, mais pas à ce point.

Elle lui était rentrée dedans un peu plus que désirée, mais cette partie de sa vie était pour Emeline importante, il ne fallait pas rire de ca genre de chose et surtout pas dépasser les limites fixer par la coutume. Alors oui, elle sera la poupée de chiffon de sa famille, plus du couvent, mais bien d'inconnus. Tant pis... Alors elle redressa les épaules, ça petite poitrine en avant et l'air tout sauf triste de son état. Elle aurait pu finir servante ou paysanne, mais non Emeline était noble, Bâtarde assurément, mais noble ! Et ça lui donnait un avantage de taille comparée à ses souillions. Elle pouvait profiter de l'importance de sa famille, tout en vivant loin des histoires de pouvoirs et d'argent.

Pensez-vous que je vais m'adresser aux pouilleux du coin ? Êtes vous tombé sur la tête Votre Grâce dernièrement. Je suis de famille noble. Ils rêverons de prendre mes bijoux et mon corps. Vous, vous êtes odieux et pas franchement courtois, mais au moins vous n'allez pas me prendre dans un coin comme le font les rustres ! L'éducation prime sur l'amabilité par moment.

Regard en coin avec ce sourire sournois sur son visage d'ange, non Emeline n'était pas fondamentalement manipulatrice ou mauvaise. Elle était franche, ses franchisse d'enfant qui peuvent vous arracher le coeur et le broyer sans vraiment s'en rendre compte. Emeline était une gamine de ces gamines qui avaient aucune conscience du bien ou du mal, une enfant qui disait ce quelle constatait avec un détachement du pouvoir des mots.

Bon elle savait que le bouchon était poussé assez loin et qu'il serait capable de partir le fils du Duc, mais Azures ne pouvait pas le laisser ainsi ce moquer d'elle, de sa famille ou de son devoirs. Et puis elle l'exaspérait peut-être, mais lui était déplacé et ça ce n'était pas une façon de traitée une femme de quinze ans ou plus âgée.


A présent que je vous sais mécontent et exaspérer , pourrions-nous continuer notre chemin ? Ou avez-vous encore des remarques à me faire. Monseigneur.
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Enzo.blackney
Sale gamine insolente.

C'est bien ce que pensa le jeune Blackney des propos de la pucelle qu'il avait devant lui. Si de par sa noblesse il s'était contraint de ne point la laisser seule, les mots d'Emeline venaient de tout changer. Soit. Elle voyait le monde entre les extrêmes. Lui, il voyait cela différemment. Une main se lève. Une menace ? Ça aurait pu, mais non. C'est surtout pour qu'Audoin n'intervienne pas qu'il le fait. Après tout n'est-ce pas une forme d'attaque verbale qu'elle lui fait la mignonnette ? Il abaisse sa main qu'il dépose volontairement sur l'épaule de la pucelle, le regard assombrit, un rictus sur le visage. Sotte noble qu'elle est. Enzo est pire, sans doute, mais la réponse de la demoiselle ne lui sied pas au Blackney et si elle pense pouvoir remettre un futur Duc à sa place, elle se détrompe.


« Insolente. Je ne crois pas que ce soit une caractéristique que vostre famille recherche chez vous. Vrai, qu'il vous faudra être soumise aux coutumes qui sont qu'une femme se doit d'être docile. Mais regardez-vous, pauvre fille ! Pucelle, et habillée avec la décence d'une catin. Remontez donc ce corset, et ne le serrez point trop fort, ça fera en sorte que vostre si jolie poitrine ne soit si bien remontée et qu'elle attira moins l’œil. Pour ce qui est du reste, une femme de caractère n'est point mauvaise femme. Il faut savoir doser, pucelle. Les femmes fades n'ont le mérite que de faire des héritiers. Et souvent faiblards. Alors soit, vous trouverez un mari, et vous ferez plaisir à vostre famille d'être docile, mais certainement pas avec ce caractère. Et vous serez malheureuse. Il y a des façons de respecter us et coutumes sans être femme à embrasser les bottes et à considérer comme une esclave. Apprenez à être grise plutôt que noire ou blanche. Puis... faut savoir divertir son homme.»

Et de la regarder de haut en bas, condescendant à souhait. Il ne s'amuse plus le Blackney. Il n'apprécie aucunement les petites femmes dociles, même si par moment ça plait d'avoir tranquillité et une certaine soumission. Il reste néanmoins que la vie n'est pas noire ou blanche, et le Blackney l'a appris à ses dépends. Ainsi soit-il.

« Vous croyez que je ne vous prendrais pas dans un coin...»

Et de s'approcher avec impudence et mépris. Il nargue, mais il n'osera pas. Il n'y trouverait aucun plaisir, et le fils du Chat à beau être orgueilleux, arrogant et con il n'est pas un violeur, et encore moins un coureur.Même s'il fréquente les bordels.

« Je pourrais, je pourrais...»


Mais de la relâcher en soupirant d'exaspération et secouant la tête. Ce n'est pas le genre d'Enzo, qui le connait le sait, mais faire peur à une pucelle et lui remettre quelques idées en place n'est pas mauvaise chose.

« Ne vous méprenez pas. La noblesse à ses penchants aussi. Des pucelles comme vous violées par un Baron ivre, ça se connait dans le milieu... Alors faites attention ! »

Pas si méchant que ça tout de même le Chaton. Il se tourne alors vers Audoin, tentant de prendre une mine impassible. Il en avait lui-même fait les frais des femmes qui veulent tout prendre d'un homme dans l'espoir d'être engrossées et mariées, ou celles pour qui les puceaux sont des trophées de chasse. Puis, Elizabelle... c'était à elle qu'il pensait quand il dicta ses mots à Emeline.

« Il n'y a pas de "pourrions-nous continuez nostre chemin". Je pars et vous vous débrouillez. Viens Audoin ! Je rentre à l'Auberge... je suis las. »

Oui, il est fatigué le jeune impudent, et de faire claquer ses bottes relevant d'une main énervée un pan de son mantel qui fouette le vide. Il part et sans aucune culpabilité. Il fera envoyé son Ombre au Boudoir, ce soir il prendra repos... et tentera de voir Désirée demain. De jour.
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