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La gargote Helvétique : [RP] La vengeance mais pour qui ?

Tchantches
MA foi une fois que tu as taillé dans la masse, tu la mets en pointe et tu pourfend, je suis juste faible sur les flancs.

Mais une épée légère est arrêtée par un bouclier, moi je passe au trvers du bouclier et de l'homme, question de point de vue.



Tchantchès alla enfin s'étendre pour la sieste qu'il s'était promis.

Zef, tu me réveilleras une heure avant le crépuscule s'il te plaît ?
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Tchantches
Tchantchès rêvait pendant sa sieste.

Tous les rêves sont étranges et pénétrant, mais celui là ne ressemblait à rien, il était illogique.

En effet, il voyait la putain des lions « Reginae »au jardin des délices.

L’image était floue mais elle semblait flotter et lancer des cailloux.

Ensuite Tchantchès vit le duel où il tuait Aileron.

Il vit ensuite la manière dont il l’achevait avec sa miséricorde.

Il vit l’âme d’aileron monter au jardin des délices.

Il vit le couple roucouler et voler comme des pigeons.

Tchantchès s’agitait et criait,


- NON NON ce n’est pas possible IL ne le voudrait pas

Puis il vit le couple se promener dans le jardin des délices et au détour d’une orée de petit bosquet, tomber nez à nez avec la bête sans nom qui leur dit :

- Alors les tourtereaux heureux ?

Reginae et aileron ne voyèrent pas leur auréoles se transformer en queue fourchue et leurs ailes blanches se noircir.

- Regardez ce que je vous ai préparé ….

Et tout a coup devant le couple ébahi, le jardin des délices se transforma en paysage lunaire.



Le couple se resserra, Reginae pleurait à chaudes larmes et Aileron en la foudroyant du regard répondit à la bête sans nom.


- Ais-je bien travaillé pour vous mon maître ?

Reginae se détacha de lui et lui cria :

- Quoi tu le savais , tu étais avec lui ? tu , tu , tu ...



Tchantchès se réveilla, c’était l’heure du combat qui approchait
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Aileron
Bon je sais pas toi mais ce voyage m'a fatigué.

Sacré Grom... Rien ne pouvait le dévier de la route qu'il se traçait lui-même. Il aurait fait un excellent sicaire s'il s'était intéressé à la Réforme autant qu'il appréciait la boisson. Mais bon, rien n'était perdu, peut-être cela changerait-il un jour. Allongé dans l'herbe verte, Aileron n'avait pas tardé à s'endormir, d'un sommeil sans rêves. Juste dormir... L'aube les réveilla, le soleil dardant quelques rayons encore trop faibles pour véritablement réchauffer. Heureusement, la nuit suivante promettait d'être bien plus agitée, et cela convenait parfaitement au sicaire.

Quelques secondes lui suffirent pour vérifier le tranchant de la lame de sa sica, lorsqu'il vit perler une goutte de sang au bout de son doigt. Il saisit son bouclier, vérifiant la lanière qui lui servirait à le tenir fermement. Tout était en place pour l'acte final. Le rideau allait bientôt se lever, dévoilant 4 acteurs prêts à en découdre, pour une unique représentation macabre en une seule scène.

Plus que la journée à attendre, patiemment. Oh oui patiemment... Et Aileron en avait de la patience, malgré la colère qui bouillonnait en lui. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. Et là, il prendrait bien soin de le déguster, et il serait particulièrement assaisonné.

Pour s'occuper, le Primus choisit de se plonger dans un de ses bouquins de tactique militaire. Il y avait quelque chose qu'il ne comprenait pas dans la bataille qui s'était déroulée à Pontarlier, il fallait éclaircir tout ça. Surtout que... s'il s'était mieux débrouillé, peut-être que... qu'elle ne serait pas... qu'elle serait... Il referma brutalement l'ouvrage et le jeta au loin d'un geste rageur.

Le soleil commençait à décliner, finalement la journée était passée plus vite que prévu. Se relevant lentement, il jeta un coup d'oeil à Grom et lui lança.


Arrête de faire semblant de dormir et lève toi donc, il y a deux oisillons apeurés qui nous attendent dans le coin, allons leur montrer qui sont les prédateurs par ici...

Aileron se saisit de sa sicaire, attacha convenablement son bouclier et regarda rapidement aux alentours. Où pouvaient-ils bien se cacher ces pleutres ? Derrière une armée comme la dernière fois peut-être... Le moment approchait, et bientôt il pourrait l'entendre hurler de douleur ce maudit Tchantches... Et l'âme de sa douce fleur bourguignonne serait enfin vengée, et celle du Primus apaisée, en partie...
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Primus Inter Pares

Gromukus
Ola ! On est plus à 5 minutes ! Sans petit déjeuner j'suis bon à rien..

Se faisant il sortit une belle outre, de contenance inconnue. Il en bu sans chichi, prenant son temps tout de même.
Religieusement, goulées après goulées, pensées après pensées. Ensuite il tendit l'alcool et insita à boire.


On peut tout d'même tout de même pas laisser ce nectar aux mains de l'ennemi, faut la finir !

Ainsi passa la soirée, accompagnée de discussions... Tout à coup Grom se leva.

Tu sais, les p'tits plats que Kama voulait nous faire de *hips* bonne chair fraiche.. Nous en cuisinerons bientôt ! Il lui fit un sourire équivoque.
Je sens comme une *hips* présence porte bonheur... Comment te dire ? Peu importe, allons *hips*

Le Ramponneau l'aurait il rendu supersticieux ? Quand ils partirent, à la lune il était minuit bien tassé, d'au moins deux heures. Ils l'avaient fini, cette piquette helvète !



Edit : Raccourcissement du texte par souci de cohérence avec la suite.
Tchantches
Le soir approchait, Tchantchès et Zefa se placèrent de part et d'autre du petit pont, lieu convenu pour le combat.

Les nuages maquèrent le soleil qui déclinait, les arbres, la pluie, l'orage, il faisait aussi sombre que dans le trou de balles de Borrorf de Lausanne.

Puis Tchantchès vit deux ombres approcher, cela ne pouvait être qu'eux, tout le monde avait été prévenu de ne pas passer par là.

Tchantchès sauta sur le pont face à l'ennemi et donna le premier coup du plat de l'épée pour assomer celui-ci.

Tant qu'il n'était pas sûr que c"était aileron, il ne fallait pas le tuer.


BONG

Son épée fit un bruit énorme sur le casque du sicaire ou du républicain qui s'écrasa sur le crâne du malendrin qui s'effondrait.

Tchantchès s'approcha et le retourna.


Metal ?

Mais Metal, qu'est-ce que tu fous là ?

Metal ?


Tchantchès le secoua mais rien n'y fit.

Il le laissa d'abord au sole et regarda si l'ennemi venait. Peut-être l'avaient t'ils pris en otage et fait passer devant pour faire diversion ?

Rien personne.


Zefa tu vois quelqu'un toi ?

Il répondit :

Zefamousmitch a écrit:
Aileron et Gromukus ont disparu... Ces salopards n'ont pas attaqué!!! Enfants de Salauds d'enfoirés de pleutres...


- Oui c'est Bizarre ça, Aileron tenait tellement à cette vengeance. Peut-être ont-ils eu peur de l'armée des Bocans dans le coin ?
De toute façopn la priorité à changé, nous devons ramener Metal à Fribourg.


Tchantchès retourna vers Métal.

Le débarassa des débris de son casque.


- ZEf vient m'aider, on va le mettre sur son bourrain au nom ridicule, on ve le soigner et le ramener à Fribourg. Le pauvre va devoir se faire soigner quelque jour, je vais voir avec Edwige ce qu'elle peut faire pour lui dans son herboristerie.

Et il montèrent l'ex chancelier, et le mirent de travers sur son cheval, un filet de sang s'échappait de son crâne.

- Mais que venait t'il faire dans cette galère aussi.
L'avait sûrement l'amour en tête encore.

- Maintenant, j'aimerais savoir pourquoi il n'y a personne d'autre sur ce pont alors que j'ai bien vu hier soir un autre feu de campement pas loin . De toute façon, s'ils sont là, je ne les vois pas, nous rentrons


Tchantchès pris immédiatmeent la route pour Fribourg avec la longe du cheval de Metal dans la main.
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--Stephlebigleux


cherchent des moulins à vent ...
Zefamousmitch
Zefamousmitch aide Tchan à monter Metal sur son cheval... Il le regarde d'un air dépité...

Non décidément Tchan, l'épée à deux main, ça manque de finesse...

Il regarda autour de lui

C'est bizarre quand même que Aileron et Gromukus ne se soient pas pointés... Ptet qu'ils nous ont pas trouvé, tout simplement... On devrait ptet rester une journée de plus tu crois pas?
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Ancien maire de Fribourg
Gromukus
L'heure avait passée et rien ne s'était passé. Grom commençait à s'impatienter, il en avait marre de se perdre dans les bois. Pas une seule étoile pour vous aider, rien. Ils auraient très bien pu gueuler pour essayer de les repérer, mais ils étaient trop ronds pour y penser. Ah boulasse, quand tu nous tiens... Le jour allait se lever.

Bon y'en a marre maintenant ! Depuis tout à l'heure j'te suis comme une niquedouille, Mossieu j'connais le quartier et *hips* on tourne en rond !
A tous les coups vont profiter de notre petit retard pour se carapater ! J'en ai *hips* assez, j'va les chercher tout seul !


L'imbécile ! Il était parti comme un boulet de bombarde, faisant confiance à son instinct. Enfin ce qu'il aimait nommer son instinct. Et que ferait il s'il les trouvait ? Y avait il songé ? Nenni ! Il était tout simplement trop soul. D'ailleurs ça se sentit vite, après une dizaine de minutes de recherches intensives il s'abandonna sur le sol et sortit de quoi fumer pour se détendre. Il se détendit tellement qu'il endormit trois bonnes heures, se gratta la tête au réveil.

Quel bouglion je fais quand même. Pourquoi me suis-je emporté ? Je dois m'excuser.

Il rencontra par la suite un voyageur qui disait s'appeler Richard, celui ci l'aida à choisir dans quelle direction prendre le chemin enfin retrouvé, l'empêcha d'aller à Sion par erreur. Il vit Aileron au point de rendez vous, sur ce gros ponton.

Alors, tu les as trouvées nos crevettes ?!
Aileron
Pas possible ces bois helvètes, une chatte y perdrait ses petits. Aileron et Gromukus tournaient et retournaient en rond, incapables de s'y retrouver, et encore moins de trouver leurs futures victimes.

Bon y'en a marre maintenant ! Depuis tout à l'heure j'te suis comme une niquedouille, Mossieu j'connais le quartier et *hips* on tourne en rond !

Ah oui, t'en fais une belle niquedouille, ça je confirme !

Bon, ce n'était pas spécialement vrai, mais l'acool et la frustration aidant, ça faisait du bien de se lâcher un peu. Et le sicaire en aurait bien collé une en travers de la figure de son compère, histoire de se défouler, si celui-ci ne lui avait pas coupé l'herbe sous le pied.

A tous les coups vont profiter de notre petit retard pour se carapater ! J'en ai *hips* assez, j'va les chercher tout seul !

Même pas le temps de dire un mot que Grom avait déjà filé à toute allure, plantant Aileron tout seul dans les bois, comme un fieffé abruti. Ils auraient l'air malin s'ils rencontraient Tchan et Zefa chacun leur tour. Quoique, du 2 contre 1, ce n'était pas impossible de s'en sortir, après tout avec le Très Haut à ses côtés, c'était un sacré atout. Mais non, rien... Pas un chat, pas un fribourgeois dans les environs. Pas un voyageur non plus qui aurait pu le renseigner.

Le Primus fouilla les bois en long en large et en travers, avant de retourner au point de rendez-vous, après avoir dormi quelques trop courtes heures, peut-être deux ou trois. Il s'assit en attendant Grom qui ne tarda pas à arriver, visiblement de meilleure humeur que la veille.


Alors, tu les as trouvées nos crevettes ?!

Il secoua la tête tristement.

Même pas... Ils se sont débinés ces pleutres sûrement ! J'ai la sica qui me démange et voilà, ils nous laissent tomber. ça va se payer ça, on les fera souffrir deux fois plus longtemps quand on les trouvera. Mais on fait quoi maintenant ? Parce que prévoyant comme tu es, tu as rien emmener à bouffer toi.
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Primus Inter Pares

Tchantches
[Tchantchès à Fribourg ]

Bon Zefa, je m'occupe de le faire soigner ce distrait, ensuite je reprends la route de Sion, je repasserai pas le pont.

S'ils sont là je m'en occuperai l'un après l'autre, sinon je pousserai jusque Sion et nous verrons bien si je les retrouve, je ne vous drais pas être traité de lâche à cause de Metal.

Je sais que tu as trop à Faire à Fribourg, SQanctus n'a qu'a te faire un nouveau rendez-vous


Tchantchès envoya quand même un coursier pour essayer de retrouver les deux compères et leur faire savoir qu'il arrivait bientôt.

Il dit au coursier :


surtout mets ton écharpe de porteuir d'un message, ils t'arrêteront sûrement mais quand il verront qui tu es ils te laisseront partir.

Je te suivrai d'une journée et probablement te croiserai sur ton retour.

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Tchantches
Tchantchès avait longuement parlé à Metalpark après l'erreur dramatique de l'avant veille.

- Bon tu es sûr que tu veux venir avec moi ?

- Malgré ce coup reçu sur la tête ?
- Combien de doigts vois tu là ?


- Deux

- Heu oui j'en montre deux, mais tu devrais en voir cinq, enfin bon monte sur ton bip bip et on part ce soir pour Sion.

Tchantchès prit un peu plus de nourriture que la foi précédente et eu comme un pressentiment.

- Prendre Metal avec moi, ça ne va pas m'apporter la poisse ça ?

Se dit-il encore au moment de grimper sur bayard de tourner bride et de crier :

- En avant !!! Sus au lion et au républicain.
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Gromukus
Aileron et Gromukus arrivèrent à Sion, y restèrent quelques jours. Les nobliaux avaient fui, sans surprise. Le troisième jour, alors en train de boire l'apéro tranquillou en taverne, l'infâme se ramena. Le Tchantés en personne. Grom eut le loisir d'apprécier à quel point l'homme était mielleux avec les femmes, une vraie abeille. Ma Chère, vous êtes aussi luminaire qu'un soleil,mon dard n'a d'yeux que pour vous butiner, avait il par exemple dit à une diaconesse, quasiment en ces termes. C'est qu'il faisait ça bien, le pouêt, parait que les femmes aiment ça.

Après moults insultes et autres menaces habituelles, Tchantés lui annonça tout de même une nouvelle qui avait son importance. Zéfa se débinait ! Mouhahahaha ! Grom qui disait pourtant parier cent écus à qui le voudrait que ça arriverait, il y a quelques jours déjà, aurait du être content... Malheureusement il n'avait trouvé personne avec qui parier... A croire que la couardise de ce ventripotent était légendaire par ici. Cette fois pas possible de se cacher derrière une armée, pas fou l'asticot, devait il se dire. Et ça se disait être un guerrier...

Rendez vous fût pris, cette fois au sud de Sion. Les Républicains feraient un tarif Noblesse Noire, voilà tout. Un dernier godet et il partit à la recherche du Pimousse.
Tchantches
Le voyage ne fut pas long, l'endroit parfait était aux confins de la mine de Sion.

Ils installèrent le camp avec Metal.

Tchantchès était gâté, finalement Metal avait le même humour graveleu que Zefa, et après quelques heures de ce régime, Tchantchès faisait des efforts constants pour sourire à toutes les vannes qu'il sortait.

Tchantchès avait passé beaucoup de temps au soin de son vieux cheval, il avait particulièrement regardé de le mettre au creux d'uyn buisson dense pour qu'il soit à l'abris du vent.

Il avait coupé de l'herbe haute dans un champs pour lui faire un bon fourrage, toujours additionné d'un peu d'avoine.

Il avait vu le campement des sicaires à 200 Mètres.
Il ne leurs faisaient pas confiance alors en choisissant le campement il avait prit une sorte de clairière à demi fermée.

Il avait éparpillé quantités de brindilles mortes autour du campement. Personne ne pourrait approcher sans déclencher le craquement de l'une ou l'autre brindille, ce qui, avec con sommeil léger ne manquerait pas de le réveiller.

Il dormirait peu cette nuit. Il se reposerait à la sieste du lendemain. Cette nuit il veillerai le plus possible pour les préserver tous les deux. Il dormirait tôt et demanderait à Metal de le réveiller quand lui s'endormirait.


- Dis-moi métal.

- Quelle arme utilise-tu pour ce genre de duel ?

- Comment assure-tu ta préparation ?

- Quelle place accorde tu à la prière et au receuillement avant le combat ?

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Tchantches
Tcahntchès profitait de la matinée de ce mercredi pour s'entraîner encore et encore à des exercices d'assouplissement.

Je dois absolument pouvoir effectuer ma chorégraphie de la miséricorde, si je veux surprendre l'ennemi une fois que j'aurais fait mine de perdre mon épée. Aileron m'a vu me battre, cela ne peut que le surprendre.

Ma miséricorde est aussi tranchante que sa sica et même, elle est plus longue.

Tchantchès se mit à s'échauffer, d'abord lentement et puis à s'étirer de plus en plus, mais force est de cosntater que ses nombresues blessures dues à une vie de luttes et de combats avec plus qu'altéré son vieux corps et sa souplesse. Ses muscles refusèrent certaines tensions et sa charpente craquait ou bloquait ses mouvement les plus exigeants.

Trop de fractures aux bras et au jambes, qui s'étaient mal réparées, sa jambe droite toujours raide, ses côtes qui en bas étaient déjà broyée par les nombreux coups d'épée, de lance, de flèches; qu'il avait reçuts.

Une vie de coups et de blessures, ça fini pas se payer un jour ou l'autre. Personne ne savait que par temps humide il était perclus de douleurs ...
Parfois il en hurlerait comme un loup qui crie à la mort. Parfois ses grimaces que certaons prennent pour de la haine, ne sont que les manifestations de sa souffrance sourde et acceptée.

Combien de nuit passées sur les routes, dans les geôles parfois humides ou parfois sèches du Maroc et de la Syrie. Combien de nuits sur les chemins sans parfois pas même un mantel pour se couvrir.

Les nuits passées en embuscade couché dans l'humus et recouvert de feuilles pour traquer les brigands de grands chemins.

Même les séjours dans l'abreuvoir de la taverne municipale de Fribourg l'avait plus d'une fois transit de froid en hiver.

Tchantchès de plus avait parfois des tremblements dans les mains et dans les bras, quand il était en équilibre d'un effort à faire. L'usure de ce grand homme, qui était une force de la nature, se manifestait de plus en plus.

Alors, il pensait qu'en s'entraînant il pouvait éliminer tout cela, il peut voir que l'âge le cerne doucement et que la force de son esprit ne suffit pas toujours.

Il est temps de remplacer la force, par la ruse.
Il est temps de ne plus foncer bille en tête sur l'ennemi, mais de le laisser venir et de l'attirer dans le piège d'une mort préparée avec soin et technique.
Il est temps de ne faire couler le sang, que par petits coups de lames et non plus à gros bouillon.

Cela fera moins de tâches sur sa tunique et ce qui compte, c'est le résultat final : La mort du boulgres* (*hérétique)

Il entreprit alors des passes d'armes, qu'auparavant il aurait toujours répugné à utiliser.
L'âge ne lui laisserait pas d'autre choix, pour gagner, il faudrait ruser.
Et en Helvétie, au contact de ses ennemis, il n'avait fait que ça. Apprendre, comme eux, à ruser.

Ses séances d'entraînement, le menèrent vers u état proche de l'épuisement.

Il s'arrêta et se dirigea vers le ruisseau tout proche, il se pencha et bu l'eau du rût avec délectation et c'est alors qu'il vit une chose merveilleuse.

Dans l'eau le reflet de sa Marguerite.

Il se retourna et cria :
Marguerite ?



Personne derrière lui, alors il regarda à nouveau dans le reflet de l'eau du rût et ne vit qu'une image en train de se brouiller.

Petit à petit l'image se stabilisa et un autre visage, bien plus même, toute une personne apparu au dessus du rût qui fit perdre l'esprit à ce vieil homme l'espace d'une seconde, mais il la reconnu tout de suite :


- Edwige.



Il s'effondra dans un sommeil réparateur, sa main trempant dans l'eau du rût, provoquant une réaction habituelle qui l'obligerait bientôt à changer ses braies.
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Metalpark
Métal avait pris une decision hâtive... Suivre Tchantchès dans ce duel parraissait trés controversé par ses amis Sédunois.
Lorsqu'il apprit l'indisponibilité de Zefamousmitch dans la suite de cette aventure, au regard du Tchantchès affaiblit par les combats menés tout au long de sa vie, il n'a pu retenir sa réponse...

Hors de question que je te laisse y aller seul ! Tu cours au massacre et je ne me pardonnerais jamais ! Je te suivrais, quoiqu'il arrive.


Se remettant à peine du coup pris sur la tête par cet ami aveuglé par le lever du jour, il mange alors un peu de viande fraiche lors de leur escale à Sion et reprend ses esprits dans une journée de repos...
Le lieu du combat était proche de chez lui et il connaissait parfaitement cet endroit. Rien ne servirait alors de courir pour s'y rendre... Tout devrait être paisible.

Le lendemain, enfourchant "Bipbip", il laisse à Tchantchès le soin d'installer le campement où il le désirait. Il fallait le laisser méditer dans cette cause qui était sienne, tout en le rassurant de son soutien.

La nuit tombante, le campement finissait ses préparatifs et le combat du lendemain semblait de plus en plus envahir l'esprit de son ami...

Il s'approche de lui, lui tappe un peu dans le dos et lui sourit.


- Dis-moi métal.

Oui Mon ami ?

- Quelle arme utilise-tu pour ce genre de duel ?

Mon épée forgée par mes soins à temps perdu entre deux études de stratégie militaire

- Comment assure-tu ta préparation ?

Pour moi il suffit de rester calme... Bien se reposer et essayer de combattre d'abord son angoisse en pensant à celle que ressent ton adversaire.
Te recentrer sur la cause que ce combat defend.
La partie armée, la laisser de côté en ne s'attardant vraiment qu'à ce qu'il se passe dans ta tête
.

- Quelle place accorde tu à la prière et au receuillement avant le combat ?

La prière a une part importante dans les derniers instants.
Elle s'adresse à ceux que tu attaque, ceux pour qui tu vas y aller, et enfin à toi même.
Cette prière n'a d'importance que si elle engage une cause avant ta survie...

Voilà mon ami... Voilà ce à quoi il faut que tu penses aujourd'hui... Et surtout, repose toi tranquile.


Essayant de se montrer rassurant, il le voit neamoins s'éloigner et décide de le laisser seul un instant... Le temps de leur préparer une collation digne de ce nom...
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Sieur Metalpark - Hallstatt de la Noblesse Noire
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