Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Face à la réalité...

Hijikata
[ ici... labas... ]

Un jour apres l'autre... nuit apres nuit... livre apres livre... l'recteur les deux pieds pas loin du vide... pas loin d'une vie de rat de bibliotheque... lire pour oublier... apprendre pour ne plus penser... s'rentrer des choses dans la caboche... il le faut bien... des echos lointains... bon ou mauvais... mais des echos... et lui ici... que ce soit la cavaleuse ou autre... pareil au meme... pas l'choix l'Doc... se perfectionner... ça lui servira... la medecine pas un truc facile... pourtant l'en a brodé l'venerable vieux con... de L'apo à la zoziotte... il en a fait des trous dans la peau pour passer et repasser son aiguille... il en a donné des conseils a la p'tite Linon... pour qu'elle soigne à son tour... pendant son absence... mais tellement plus facile de soigner une entaille que ces trucs que l'on chopent et qui ne nous quittent qu'une fois mort...

L'objectif sera bientot atteint... encore un peu de patience... fermer les ecoutilles aux rumeurs... il avait eu vent de plusieurs deces... ça le ronge de l'interieur... et sa cavaleuse qui est partie voir un mourrant... s'il avait été la... 'fin bref... c'était son choix du moment... plisser les yeux pour lire la derniere ligne de la page... bougie prete a s'eteindre... expiration trop prononcée... obligé de se retenir... ou de souffler interieurement... se lever... une chaise qui semble crier au milieu de ce silence... qui raisonne contre l'absence de personne... qui finit par revenir en tambourinant contre les piles de bouquins...

Rythme decalé... peu importe... bien mieux la nuit... personne pour deranger... traverser l'etroit couloir... recuperer ce qu'il lui servira a tenir une bonne partie de la nuit... tenter de se rassoir sans briser l'ambiance de la salle vide... coup d'oeil par la fenetre... un instant... se perdre... encore une fois... le Qlipoth chargé de bouquin... si on lui avait dit avant qu'il ne quitte pour la premiere fois la Touraine... ça l'aurait fait marrer... maintenant... plutot que de rester dos aux entrailles du dépotoir des âmes à reflechir à rien... emmene un bouquin... comme chaque soirs...

Tourner la page... encore une... un leger clinquement... une branche d'arbre contre une vitre froide... ne pas lever la tete... l'étude du tétanos bien plus importante... puis vaut mieux pas l'emmerder dans son monde... renouvelement de legers bruits contre la porte... toujours rien... ça lui fait perdre le fil... meme en pleine nuit on vient le deranger... encore... encore... un poing qui part contre la vitre... voir un volatile s'envoler... tenter de se replonger dans son bouquin... le calme fut de courte durée... des pas... courants dans le couloir... se dirigeant vers lui... passer les mains sur son visage... comme pour se reveiller... le jeune garçon habitant a coté... missive à la main... pas un mot... il tend la main l'recteur... la recupere... un signe de tête pour le remercier... le regarder repartir dans la penombre... une missive... a cette heure-ci... comme un sentiment d'enervement... attendre que le silence se fasse... poser la missive sur le bouquin... l'ouvrir...


Citation:
Sieur Hijikata

Vous ne me connaissez pas. Je suis Alethea, une des filleules d’Apolonie de Nerra. Je ne sais si vous avez su la triste nouvelle de son décès. Elle a été emportée par une fièvre qui a suivi ses couches et contre laquelle la combattante qu’elle était n’a hélas rien pu.

De ce que ma marraine m’avait confié, je sais que vous aviez tenté de venir à son secours il y a quelques mois après ses blessures sur les remparts de Moulins. Aujourd’hui il n’est hélas plus rien à faire mais je vous sollicite tout de même car j’aimerai qu’une personne qui a croisé sa route et partagé ses combats auprès des libertads soit parmi les porteurs du cercueil.

J’attends votre réponse et si possible votre venue.
Alethea


Un pincement au coeur... certe il le savait... la rumeur avait parcouru le royaume... un accouchement... la derniere fois qu'il l'avait croisé... elle était si... heureuse... mais un accouchement... s'il avait été la l'Doc... il l'avait deja soigné a plusieurs reprises... c'était sa patiente... mais surtout son amie... serrer le poing... eviter de dechirer cette missive... une demande... pour faire une derniere chose pour Apo... rien de bien agreable... il preferait lorsqu'elle lui ralait dessus lors des nettoyages de plaies... certe... il irait... il le ferait...

Replier la missive... delicatement... la ranger dans sa besace... avec d'autre... elle ira rejoindre tous ceux qui sonr partie avant lui et qui lui manque... une pensée pour la cavaleuse... espere pas recevoir ce genre de missive... laisser sa caboche en arriere et regarder l'obscurité planant au dessus de sa tête... continuer... se terrer dans son Qlipoth... se souvenir... serrer le poing à s'en couper la circulation... et comme elle aurait dit... l'reste... on verra...
[/quote]
Nessty
[Le sommeil d'une gueuse]


Une joue posée sur un oreiller à coté d'une main, des paupières closes sur des rêves d'ailleurs, d'autrefois et d'avenir, un léger pli à la commissure des lèvres qui laisse présager un sourire de bien être. Nessty se repose sur une paillasse fraiche et coquette, non dans un bouge ou un creux au pied d'un arbre comme elle en a tant l'habitude, mais dans l'un de ces couvents impersonnels perdus en rase campagne. La cellule est austère mais propre, toujours plus avenante qu'une cellule de geôle. Le silence règne en ce lieu de réclusion. Aucun entrechoquement de gamelles, aucun râle de terreur ou de désolation, aucun couinement de rat affamé à l'affut d'une pitance régurgité, aucun bruit mode clés tambourinant les pans d'un maton ivre. Le silence le plus total invitant au repos de l'âme et du corps, incitant à l'abandon également par delà les horizons.


La belle cherchait refuge dans l'oubli que pouvait lui proférer le silence ambiant car elle ne savait plus comment vivre et encore moins pour qui, face à sa propre réalité. A trop se battre pour des opprimés qui n'en demandaient pas tant, à trop se sacrifier devant les désirs de ses proches pour se réfugier dans une fierté mensongère, à trop vouloir arrêter le temps qui lui filait entre les doigts, elle avait fuit pour éviter de se cramponner à des sentiments hors du temps. Elle serrait sur son coeur des souvenirs de combats, de taquines, de séductions, d'amitié, de... Tant de volutes entrelacées dans son esprit, qu'elle avait du mal à s'en défaire. La vie continuait inlassablement hors des murs de ce couvent comme en attestaient ces pigeons qui venaient sur poser sur le rebord de la fenêtre entrouverte. Elle les ignorait tout simplement, faisant sourde oreille à tout murmure de la nature même celui sous forme d'un doux roucoulement. Le silence, voici ce dont elle avait besoin comme cantique afin d'éviter de s'éparpiller dans un recommencement incessant de dévotions, d'intrigues ou de distractions fielleuses.

Sur son front se pose une main aussi légère qu'un souffle printanier furetant dans la pièce grâce à la fenêtre entrouverte. Ces doigts aussi doux que le duvet d'un oisillon écartent une mèche de cheveux qui s'est égarée sur le visage de cette gueuse assoupie. Une délicieuse odeur de liqueur sucrée s'immisce par des narines en éveil vers une bouche qui s'entrouvre inconsciemment pour en recueillir le nectar d'un rêve lointain. Un courant d'air d'illusions vient de caresser cette jeune femme dans son sommeil au point de l'avoir fait frémir avant de la ramener à sa triste réalité.

Combat de l'esprit ou orgie de pensées, les nébuleuses d'une gueuse impétueuse au repos se faisaient de plus en plus tortueuses. Ptite tourmente passagère dans la tempête... Besoin de repos qu'elle avait décrété sous son chignon avant que le brouillard ne l'étreigne totalement, regrettant de ne point être l'un de ces esprits simples vagabondant de fleurette comme toute bonne boulette qui se respecte. Une vilaine en souffrance car en totale déviance par rapport à la route normalisée, un peu happée par les chemins tout de même mais surtout frappée du carafon à force d'assauts douteux ou d'affronts politico-fienteux. Elle même ne cherchait plus à comprendre pourquoi elle était dans l'incapacité de retomber dans une sagesse banalisée. Surement un peu trop terne à son goût de quitter cette vie de semelle fourmillante, surement un peu trop morose pour elle de tempérer son intransigeance envers la kékil-dysenterie, surement un peu trop envie de continuer à botter les fions de prétendus dieux de la Rapinerie Paradisiaque ou de la Radinerie Prosaïque, surement plus qu'affectée dans son entendement par la disparition de ses propres divinités.

Celle qui chaque matin au réveil se mordait pourtant la langue pour s'obliger au silence réfléchi face à des vérités flétries, sans y parvenir concrètement en raison de son impétuosité, convolait en ce moment même avec l'absence de tourmente verbeuse. Battre le silence ou se faire battre par lui pour tenter de retrouver le désir d'une paix intérieure, drôle d'idée mais à exploiter ne fut ce qu'un temps. Voilà le dessein actuel de la donzelle avant que ne décalque sur elle les regrets d'une existence dictée et étriquée, avant surtout qu'elle ne rebondisse sur les prémices d'une nouvelle révolte. Son courage avait vu le jour dans l'ennui, son arrogance l'avait poussée jusqu'à l'insolence, sa vie n'avait été que mouvements et assouvissements d'utopie. S'arrêter ainsi, cloîtrée et condamnée à l'inertie, aurait pu être sa mort tant chaque jour risquait de ressembler au précédent et de déteindre sur le suivant. Mais c'était sans compter sur la flamme persistante dans cette caboche qui, même fêlée, s'emplissait de pensées pour ne pas ressembler à un outre vide de tout sens.


Cette main posée délicatement sur l'oreiller se referme sur le tissus pour l'emprisonner pendant que le visage de l'esseulée s'enfouit dans le moelleux de son reposoir pour y perdre les larmes d'une autre déception amère, celle de l'impuissance. Son charmant n'est point le prince des lieux, son bercement n'est guère plus qu'un souvenir s'estompant malgré elle, son enchantement décline avec la lueur d'un jour supplémentaire sans nouvelles de lui.
_________________
Hijikata
[ Nouveau départ... ]


Retour en Touraine… retour à Chinon… laisser derrière lui quelque chose de plus précieux qu’il n’admettra jamais… enfin pour l’instant… laisser derrière des amis… en retrouver une également qui fait le mur et en fait voir de toute les couleurs a ceux qui sont censés la garder captive… s’poser dans son bureau… tranquillement… récupérer le retard accumulé… la tête dans le travail… ça évite de penser surtout… ça occupe la caboche… l’venerable vieux con accoudé sur la table… les heures défilent… une à une… rapidement… jeter sa plume dans un coup de folie… pile de paperasse s’écrasant a terre lamentablement… bien trop de chose dans la caboche… besoin de se poser quelques instants… se lever précipitamment… prendre sa besace… comme toujours… sortir du bureau… bureau hanté par des fantômes venues lui faire prendre l’air quelques jours auparavant…

Sortir… partir… il ne sait ou… faire fonctionner les jambes autant que la caboche… b’soin de se défouler… de prendre l’air… sans but… sans rien… juste un besoin… s’éloigner des sentiers battus… prendre la tangente… pas envie de voir qui que ce soit…s’enfermer dans ce Qlipoth qu’il aime tant… profondeur inaccessible a quiconque maintenant depuis que sa cavaleuse ne l’est plus… théâtre des âmes… hurlement des sans vie... grincement de la peine sur lui… l’depotoir de ceux qui n’existent pas… ou plus… cela faisait longtemps… bien trop longtemps… les ombres des arbres glissent sur son visage… il avance… et ne finit par s’arrêter qu’une fois le monde physique bien loin de lui… au pied d’un arbre… un postérieur qui se pose… un dos qui s’appuie… au loin l’écoulement de l’eau… fermer les yeux… tête contre la peau déformée de son dossier…

S’installer dans le Qlipoth… laisser le monde physique pour celui du monde astral… une place de choix… bien au fin fond… flâner avec les yeux… longtemps… trop longtemps… sa place est ici… au milieu des âmes impures culpabilisant… se laisser porter par l’ambiance… un pan de vie terminé… celui de la cavaleuse… des moments merveilleux… des problèmes de communications… entraînant la rupture… une vue différente de l’avenir… de sa faute… oui… genoux qui se calent contre son torse… des bras les entourant… un menton posé dessus… des promesses non tenues… des paroles qui résonnent… confiance envers la gente féminine s’éloigne de nouveau… ne rien regretter… une période faste pour lui…

Un décès… celui d’une personne importante a ses yeux… étrange destin qui met une fillote sur son chemin… s’abandonner… elle… droite et fière… lui mélancolique et volage… un destin croisé… une rencontre… une apothéose… une délicieuse parenthèse dans leurs vies… avant un retour a la réalité tourangelle… rôle de recteur… rôle de vieux con qui n’a pas grand-chose de vénérable au final…

Puis… des rencontres… d’abord… un sombre… une blonde… couple capable de sortir l’venerable vieux con de son mouroir lochois… délires d’étudiants… un sourire durable qui réapparaît enfin… des complicités se créant… sans arrières pensées… en sachant très bien que tout cela est malheureusement éphémère… l’apparition de la d’moiselle au chignon ne faisant que confirmer le choix qu’il avait fait d’accepter la requête de la blonde et de revenir dans son village natal… Nessty… troublant mélange d’un jolie morceau de femme et d’une vie a moitié pleine… jolie tableau… complété par une mioche aux pensées brûlantes… et c’est dans cette atmosphère de rigolade qu’une d’moiselle fit son apparition… enfin sa réapparition… une des rares personne qu’il respecte totalement… celle avec qui il aurait du se passer quelque chose ce jour la a Labrit… un de ses regret… un sourire aux lèvres comme d’habitude… l’air enjoué… la caboche du doc ne fait qu’un tour… et vient lui chiper les lèvres en guise de bonjour… début de contrat entre eux deux… la Norf devient sa Norf… entre immense respect et coquinerie…

Elle ne lui demande rien… il ne lui demande rien… il sont ensemble jusqu'à son départ pour Saumur… trois jours a être ensemble… terme du contrat… elle le sait volage… il la sait voyageuse… juste profiter de la présence de l’autre… pas de mensonges… de la confiance quand a la sincérité de l’autre… pas de mots superflus… juste un plaisir… partagé… du moins l’espere-t-il… de se retrouver dans les bras de l’autre… Amberle… pourquoi… aucune idée… toujours eu ce petit truc entre eux… qui fait que… indéfinissable… toute façon l’veut pas l’venerable vieux con… juste profiter… et ne réfléchir a rien… enfin autant qu’il le peut… pas facile pour lui… elle ne lui mentira pas elle… au pire partiront-ils chacun de leur coté en bon terme… même si au fond… ne rien penser surtout… en attendant proférer ses soins de doc a la d’moiselle au chignon… se marrer… devenir presque un pilier de taverne… lui qui s’y aventurait que rarement… préférant le calme de son bureau de recteur… et la solitude d’un silence à la fois oppressant et reposant…

Une blonde perdue… un sombre musclé… un chignon râlant… une Norf saoule… un bureau… un coup qui part… voila l’Doc a Saumur… prolongation de contrat… bien délicieuse prolongation… continuer de profiter pleinement… enfin pas trop en présence d’un frerot possessif… des missives qui se transmettent chaque matins… un lien qui se tisse malgré les différences… un départ chez les moines… presque regretter de ne pas avoir été moine… non quand même pas… l’groupe se sépare… grimacer intérieurement… les soirées de délire se terminent… laisser a Saumur tellement de choses… repartir à Chinon… revoir le plus beau chignon du royaume… laissé encore pour quelques temps le mode associable de coté… entre désir de se laisser aller… envie de la revoir… elle lui l’a dit… « vis… »… il le fait…

Et se retrouver la… au final… dans le Qlipoth… faire le point sur tout cela… si vite… si fort… vivre intensément chaque instants… pour une fois… réserver une partie de lui pour elle… juste pour elle… attendre son retour avec impatience… mais vivre en même temps… au fond… peut être une attente… promesse… parole en l’air… il ne sait… lui a dit qu’elle le rendrai accroc… pour mettre fin a son coté volage… verra bien lors de sa sortie de chez les moines de toute façon… lui dira… recevra une cruche si les actes se font… peu importe… une cruche contre la confiance… elle peut en être sur de ça… une graine de plantée… ce petit truc en gestation… mort née… ou pas… il restera fidèle a lui-même… a ce principe de tout lui dire… toute façon… l’Doc restera le Doc… celui qui ne réussit jamais a donner durablement le sourire… celui dont on se désintéresse rapidement… celui de passage… un quotidien ordinaire… restera… restera pas… passera… passera pas… les missives partiront pour le monastère… et en attendant… se morfondre dans la solitude qu’il apprécie tant… besoin de calme… de se poser quelques instants… réfléchir a tout mais surtout a rien… bien enlacé dans ce monde astral ou le corps physique se détache… les yeux regardant vers l’ouest… vers un mur synonyme d’éloignement… verra bien la décision finale… si les pas se font vers sa direction… si l’contrat perdure… l’reste… comme dirait une personne… on verra…
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)