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[RP] Place de Narbonne (Cathédrale/annonces de l'Eglise)

Cebyss
Elle était entrée discrètement et sobrement vêtue d’une houppelande de brocard noir, les traits tirés, les cheveux flottant dans son dos. Elle n’avait même pas cherché à les maîtriser… Pas l’envie de se battre avec ses éternelles mèches rebelles… pour qui… pour quoi… le cœur n’y était plus… Il était suspendu à un souffle, une respiration qu’elle espérait et pour laquelle elle priait avec ferveur à chaque seconde du jour et de la nuit.

Elle se signa en entrant, alors que l’assemblée récitait la prière du Pardon. La murmurant machinalement, elle s’avança dans la nef.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Amen.

Sur ce dernier mot, elle posa sa main sur le bras du Coms qui venait d’entrer devant elle et s’installa à son côté pour suivre la cérémonie. Elle leva vers lui un regard humide alors qu’Arthur poursuivait… lui seul pouvait comprendre ce qui la bouleversait en cet instant.

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Socrate86
Socrate , entra en silence dans la majestueuse cathédrale , la cérémonie avait déjà commencé et il se faufila , discrètement vers la nef ou son ami , Frère Arthur officiait.

Il joint ses mains et récita sa prière.


Citation:
Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

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Actarius
Tout aussi discrètement qu'il le pouvait avec son impressionnante carrure et son pas martial à l'écho puissant, le Vicomte avait pris place près des autres membres du conseil comtal déjà présents. On ne pouvait pas réellement dire que le Coeur d'Oc passait son temps dans les églises, ce qui n'enlevait rien à la force de sa foi. Croyant jusqu'au bout des ongles, mais pratiquant de la point des pieds, il avait néanmoins décidé de venir darder sa piété dans la cathédrale de Narbonne en cette occasion pascale. Il n'aperçut le geste de Cebyss à l'endroit de Celtic, pas plus qu'il ne vit ses yeux humides. Il la respectait, l'appréciait sans vraiment la connaître, si bien que c'était mieux que ce fut le comte le récipiendaire de ce geste, car le Mendois n'aurait pas vraiment compris. A plus forte raison qu'il venait de fermer les yeux pour réciter son credo.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

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Marilou133
Marilou qui etait rentré discretement en saluant Azalniole ,pris place au fond ,pret du pillier ,elle se devait d'être au premier rang ,mais cela la gener ,a tout moment elle devrait peut être quitter l'asssembler en toute discretion.

elle recita la demande de pardon en murmurent

Arthurcano
Alors qu'il s'était assis aux côtés de soeur Lisandre, elle semblait s'être endormie et après lui avoir tapoter la main l'évidence était faite, elle dormait...

Arthur se releva alors et s'en retourna au pupitre pour faire lecture du Credo ...


Mes frères mes soeurs,

je vous invite à la lecture du Credo !




La lecture faite, il se rendit en sa stalle et fit signe au frère Julienas qu'il pouvait faire lecture suivante !
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Julienas

Les avant-bras joints, les yeux fermés, il pensait encore à celles et ceux qui étaient en voyage lorsqu’il entendit le Doyen de l'Archevêché enchainer sur le Credo.

Il le salua de la tête en réponse à son signe, souriant et lui chuchota :


"On peut bien se fendre d'un petit Crédo, hein, mon frère.

Sur un clin d'oeil, il se tourna alors vers l'assemblée et, pour la 7... 8... 9ème fois, il récita, à voix haute maintenant, unissant sa voix à celle des autres fidèles, toujours pensant à ceux qui étaient sur les routes ou s’apprêtaient à les rejoindre...


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen "

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Bibiche75
Toujours adossée au mur de la Cathédrale, droite comme un I et les mains dans son dos, Bibiche restait vigilante à la sécurité du lieu de culte. Elle scrutait le comportement des fidèles pour parer au plus vite au moindre geste malveillant envers un clerc de l’Église.

Le Lieutenant n'était pas armée, en apparence. Comme le code de la bienséance le demandait, Bibiche ne portait ni casque, ni épée et pas de bouclier non plus.
Cependant, avec son uniforme représentant fièrement la Vidamie de Narbonne, elle était protégée par un plastron sans manche qu'on appelait aussi brigandine. Il se composait d'une cuirasse de cuir épais armé, sans plaque de métal visible. Bibiche avait une dague à anneau de Bohême glissée et attachée par des liens contre son avant-bras, sur l'uniforme, mais vers l'intérieur du corps pour la discrétion.
Ses bottes à bout armé, bien lustrées pour l'occasion, étaient aussi une arme redoutable si un de ses pieds devait être sollicité à la défense de l'un de ses protégés ou bien la sienne et dans lesquelles était dissimulée une arme de jet.
A cela, il fallait aussi rajouter les gants à cuir épais auxquels on avait mis une protection de métal sur le dessus et rivets de métal aux jointures des premières phalanges.
La Garde Épiscopale était au fait en matière de sécurité. C'était un Ordre qui se voulait très professionnel où rien n'était laissé au hasard.

Venait le moment du Credo. Contrairement à ses habitudes, Bibiche ne put joindre ses mains ou bien baisser la tête. Elle était en service. Elle devait garder sa posture de Garde, le menton droit et les jambes bien campées.
Cela ne l'empêcha pas de chuchoter très discrètement la prière destinée à tous les fidèles tout en ayant toujours l’œil aiguisé sur l'assemblée.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Julienas

La lecture d'un texte tiré du Livre des Vertus faisait suite au Credo récité par tous les fidèles.
Il préfigurait également l'homélie qui serait prononcée, ce jour, par Monseigneur Galahadd.
Fort honoré d'avoir été désigné pour la lecture du texte sacré, à l'invitation du Doyen Arthur Cano, il le gratifia d'un sourire discret puis s'approcha du Livre ouvert à la bonne page.



Après s'être incliné, il commença :


"Lecture du Livre des Vertus, Hagiographie de la Sainte Apôtre Kyrène..."

Citation:

Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer.

Ne soyons pas comme la tribu des Bisounours, qui n’a pas su comprendre que parfois les choses ne se passent pas comme il le faudrait, que nous ne devons pas attendre de Dieu qu’il nous protège, car il nous a donné la possibilité de le faire. Nous ne pouvons pas le remercier pour le libre arbitre et nous en remettre aveuglement aux événements. Rappelez-vous, juste après la destruction d’Onalyone, que cette tribut ayant suivit l’exode demanda à Dieu une oasis bien à elle, au centre du désert. Un endroit béni par Lui, où ils auraient tout à disposition et pourraient vivre de concours de beauté, de fêtes païennes et permanentes, et où nul ne leur imposerait rien d'autre que d'aimer et être aimé. Ils demandèrent tant et tant que Mhour leur répondit : « aide toi et le ciel t’aidera ». Après avoir délibéré sur cette réponse, ils ne le comprirent pas et crurent qu’il suffirait de partir et qu’encore une fois Oane leur apparaîtrait, donnant ce qu’ils demandaient. Ils partirent donc sans rien, afin que ça dure moins longtemps, dans la direction du levant, pour finalement disparaître à jamais et devenir une simple légende. Notre créateur nous a donné les moyens de nous protéger de la pluie, Il nous a donné la science de la construction, mais critique-t-on le bûcheron qui abat des arbres pour lui ? Le Créateur ne nous a pas permis de venir au monde vêtus, mais a rendu possible les tisserands, qui ont besoin de faire tuer des animaux comme les bouchers...

Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné.



Il ferma le Livre, puis regagna sa stèle dans le silence général, entrecoupé ici et là par quelques bruits de toux...


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Galahadd
Remerciant tous ses frères et sœurs Mgr Galahadd repris place derrière l'autel.
Je ne prêcherai pas la violence ni la haine, mais seulement la défense de notre église. Dans notre Languedoc nous pouvons tous être fière de l'amabilité qui y règne ce n'est malheureusement pas partout dans le royaume.
Un nouvel archevêque de Toulouse Mgr Daniel Marques Henriques vient d’être nommé par l'assemblé épiscopale aussi je tiens à l'encourager dans la mission difficile qui lui est confiée qui est la lutte contre les hérétiques. Beaucoup d'entre eux vénèrent un faux dieu, d'autre aussi se croient au dessus des autres car ils sont persuadés d’être une partie de notre Créateur. Ils critiquent notre église, ils pensent qu'elle domine tous les fidèles de ce royaume. Que l'Église est un lieu d'autorité.
Ceci est heureusement pas notre cas , nous devons tous rester sur nos gardes être vigilant car l’église aristotélicienne doit vivre pour l'éternité. Maintenant mon frère Arturcano va terminer la cérémonie alors je lui laisse la parole.

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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Bibiche75
Même si elle était en service commandé, cela n'empêchait pas le Lieutenant Bibiche d'écouter les hommes d’Église qui se succédaient derrière le pupitre. Toujours le maintien bien droit, accompagné de quelques crampes à cause de sa position, la jeune fille approuvait tout ce qui venait d'être dit.

Tout d'abord, le texte à propos de Sainte Kyrène que venait de lire le Diacre de Montpellier exprimait exactement le "travail" de la Garde Épiscopale. Les Gardes ne se battaient uniquement que quand il n'y avait plus d'autres solutions, plus de dialogue possible. Bibiche se souvint de sa première croisade en Helvétie. Elle avait été obligée de tuer des hérétiques pour défendre l’Église de l'envahisseur, mais aussi sa propre vie. Seulement, le soir, elle avait ardemment prié pour le repos de leurs âmes en pleurant..
Ôter la vie d'une Créature que Très-Haut avait mis sur terre n'était plaisant pour aucun soldat de la Vraie Foy!

Ensuite, lorsque Monseigneur Galahadd parlât de Toulouse, un autre souvenir lui vint en tête, celui du voyage qu'elle avait exécuté avec le Lieutenant Korrigans, en vue de recruter des futurs soldats pour la Vidamie de Narbonne.
Ils avaient été très mal reçus. La foule les avait invectivés, en proférant des insultes à leur encontre, eux les représentants de l’Église. Elle leur avait reproché tous les griefs qu'elle avait pour la Sainte Institution. Korrigans et Bibiche, craignant pour leur sécurité, avaient du reprendre très vite la route du retour vers le Languedoc où ils se sentaient beaucoup plus acceptés.

Le lieutenant soupira doucement à tous ces malheureux souvenirs. Elle bougea un peu ses jambes pour évacuer les fourmis qui commençaient sérieusement à la gêner.

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Lirok
Lirok, curée de Nimes depuis maintenant un petit moment, s'était fait fort discrète depuis quelque temps. Elle ne changea pas en se faisant toute aussi discrète lors de la cérémonie. Assise sur un banc dans un coin, elle avait vaguement salué d'un signe de tête les personnes qu'elle connaissait.

Une fois le prêche de Mgr Galahadd finit, Lirok laissa quelques minutes de silence dans la cathédrale afin que tout le monde puisse de recueillir.

Puis elle se leva et s'approcha du lutrin.


Je vais maintenant vous lire un extrait de l'hagiographie de Frère Norv.

Lirok toussota pour s'éclaircir la voix et commença à lire le texte.

Citation:
L’enfance :

Norv naquit en 1400 dans un petit village nommé Tourcoing, il était le quatrième d’une famille de 5 enfants. Son nom singulier est dû à une rencontre : alors que sa mère était au marché, elle rencontra un homme d’origine norvégienne. Cet homme vit l’enfant et lui parla dans une langue incompréhensible pour sa mère. Celle-ci tomba amoureuse, mais pour ne pas s’attirer les fureurs de l’Eglise, elle passa son chemin. N’ayant pas de nom à cette époque, elle nomma l’enfant Norv en souvenir, bien que n’ayant aucune certitude qu’il s’agissait d’un norvégien.

Les débuts dans la vie et la rencontre avec le Divin :

Norv quitta sa ville natale, car sa mère ne pouvait continuer à l’élever. Il commença à travailler dès l’âge de 10 ans dans divers petits métiers comme ceux que font tous les enfants de cet âge. Vers l’âge de 12 ans, il fut recueilli dans un monastère à l’abbaye de Cysoing où il restera 3 ans.

La croisade en Orient

En l’an de grâce 1415, il partit en Croisade en Terre Sainte. Il avait envie de récupérer icelle. Il mit 9 mois pour rejoindre la Terre Promise. Sur la route, il croisa brigands et lettrés. Il apprit beaucoup, même s’il lui manquait toujours quelque chose… Il y parvint enfin, il y rencontra de nombreux adeptes d’anciennes confréries ; assassins, disciples d’Averroès et sophistes d’Orient… Il y rencontra notamment un gardien de la foi qui lui expliqua les écrits de Abú Al-Walìd Ibn Ruchd, que les fidèles appellent Averroes. Norv vit cette religion sous un œil nouveau. Oeil qui fit sa renommée lors de ses célèbres cours au prieuré de Morancourt par la suite. Il vécut pendant de longues années en Terre Sainte mais n’a jamais rien combattu d’autre que des bêtes féroces ! Sa volonté de retrouver la Sainte Cité s’échappa... Jusqu’à ce soir, où après avoir pris quelques drogues qui l’envoyèrent en dehors de la réalité, il crut apercevoir quelque chose, un Signe, une Parole venant de nulle part… Une révélation.Il se réveilla le lendemain, peu avant midi, le soleil frappait déjà fort. Durant son coma, il avait été dévalisé des quelques écus qui lui restaient.

Retour en France :

Sur le chemin du retour, sa curiosité s’élevait encore et il eut la chance de rencontrer de chevaleresques membres d'un Ordre Militaire Religieux Aristotélicien parmi lesquelles un vieil homme d’âge inconnu, mais qui devait avoir 80-90 ans… Tous deux discutèrent pendant plusieurs mois faisant route ensemble. Le vieil homme lui apprit des tas de choses sur cette Jérusalem, celle de la Terre et celle du ciel. Il lui expliqua l’Essence Divine et la Jérusalem Celeste : deux mots, deux pensées sacrées pour ceux qui les portent et qu’eux seuls peuvent connaître et reconnaître. Leurs chemins se séparèrent peu avant Paris. Le vieil homme prit le chemin de Chartes et Norv celui de Sainte Ménéhould où il s’installa sous le nom de frère Norv. Le royaume avait bien changé. Il ne reconnut ni les gens, ni leurs coutumes. Il avait du mal à s’y habituer. Au fond de lui-même, cette Jérusalem Celeste brûlait son esprit et son âme.


L’engagement religieux et les premières fonctions :

Arrivé en France, il fut recueilli par un homme saint, Sebra, qui l’accueillit et lui ouvrit les chemins du royaume de France.
Mais c’est un tout autre royaume que voit Norv, le Royaume, celui du Divin. Il choisit alors de rentrer dans les ordres chez les franciscains. L’Eglise en construction faisait ses premiers pas.
Avec l’aide des premiers religieux tels que Jarkov, Sanctus, Nicolaïde, César, mais aussi Volpone et Caedes, Norv tenta de mettre en place les fondations de l’Eglise Nouvelle.

C’est ainsi qu’il devient prêtre à Sainte Ménéhould, où il faisait son sermon tous les dimanches. Les paroissiens s’en souviennent encore.
De prêtre, il fut appelé par le divin vers de plus hautes fonctions. C’est ainsi qu’il devient cardinal de cette église naissante dont il est sans contestation possible un des fondateurs et une des pierres angulaires aujourd’hui encore et pour longtemps, nous l’espérons tous.

La Croisade Phookaïste :

A cette époque, Norv devint cardinal, responsable de l’Inquisition. Nous étions donc en plein conflit avec les phookaïstes. Norv tenta de négocier au mieux et proposa quelques solutions. Mais devant le mur auquel il se heurtait, il n’eut d’autre choix que d’en appeler à la première croisade. Il alla prêcher dans toutes les villes du royaume, déposa une lettre dans chaque gargote, appelant chaque fidèle à lever les armes contre les phookaïstes. Toute l’Eglise a été prise à partie, la légitimité de la Croisade était remise en question. Mais par un vote à l’unanimité, la Curie confirma la Croisade. Elle fut lancée après une déclaration du pape Nicolas V ! Tous les croisés prirent leur bâton de pèlerin et se dirigèrent vers la Normandie. Il ne leur manquait plus que l’ordre de fondre sur la province. La Croisade était lancée et rien ne pouvait plus l’arrêter. Mais devant la crainte d’un conflit qui ruinerait le royaume, ducs et comtes organisèrent des tractations avec les phookaïste et Norv. On les appela La Tente de la Dernière Chance. Ainsi débutèrent de longues journées de négociation. Norv dut rédiger une charte et négocia avec les phookaïstes qui finir par signer la charte mettant fin à leur culte. Le phookaïsme était rentré sous le contrôle de l’Eglise. Nous pensions le phookaïsme terminé, mais ce fut sans compter sur le développement du culte ailleurs grâce à Augur un prêtre phookaïste, mort maintenant. Il fut un adversaire redoutable, mais le phookaïsme disparu avec lui à sa mort.

Le Renouveau de Norv :

Depuis, Norv quitta la Curie pour redevenir simple curé à Embrun. Sa démission a marqué les religieux des Royaumes puisqu’elle résonne comme un coup de tonnerre. Voici, extraite des archives du Saint Père, la lettre de démission de Norv, elle donne toute sa dimension à ce geste fort qui fait de ce religieux un serviteur de Dieu, guidé par ses convictions et sa Foi.

La fin d’une vie :

Malheureusement toute cette énergie consacrée à la véritable foi, à une Eglise forte, consciente de ses actes et de son exemple et en parallèle à sa lutte contre l’hérésie cathare laissa des traces dans sa chair et dans son âme. La fatigue, mais aussi l’âge, le rendant petit à petit résigné et renfermé. Les dernières personnes qui eurent la chance d’entretenir une correspondance avec lui, en furent frappées. C’est de la main même de ces cathares qu’il mourut assassiné lâchement.


Lirok reprit sa place et attendit la suite de la cérémonie.
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Azalniole
aza qui était a l exérieur récita le texe a nouveaux


Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

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Galahadd
La cérémonie touchait à sa fin et les fidèles se rassemblaient pour partir en cortège.
Mes amis , fidèles aristotéliciens nous allons tous nous réunir devant la tombe de notre regretté feu frère Norv. Frère Arthurcano va vous lire son épitaphe, ensuite nous partirons avec les reliques du Saint homme en procession sur cette terre du Languedoc , ou il a chaque jour de sa vie terrestre diffusée et apporté sa foy. Par cette procession nous lui apportons que son dévouement restera à jamais graver dans nos cœurs.
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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Arthurcano
Mgr Galahadd venait de donner signal que de partir en procession, aussi les enfants de choeur s'avancèrent ensemble, chacun avait les mains jointes.
Ils étaient suivis par les diacres et sacristains, puis les clercs et enfin Mgr Gragblod et Mgr Archevêque Galahadd.

Les fidèles et croyants, qui le souhaitait, suivaient la procession pour se rendre sur le tombeau de St Norv.

Chacun marchait religieusement, dans la Foy du Très Haut et l'instant était des plus solennel.

Arrivant au tombeau l'assemblée des servants du Très haut se plaça en arc de cercle autour et permirent à ceux qui le souhaitait de se recueillir au tombeau.

Frère Arthur fit alors quelques pas et d'une voix clairvoyante entonnant l'épitaphe sur St Norv.


Mes frères, mes soeurs nous sommes ici réunis pour honorer la mémoire de ce Saint Homme que fut Frère Norf, je m'en vais vous lire son épitaphe puis ceux qui le souhaiteront pourront partir en procession pour porter sa Sainte Parole dans chacune des paroisses de nostre Bon Languedoc !
Citation:

"Ils m'ont haï sans raison.
Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d'auprès du Père,
le Souffle de la Vérité
qui vient du Père,
il me rendra témoignage.
Et vous aussi, vous témoignerez
parce que dès le commencement
vous êtes avec Moi"


L'épitaphe lu, Arthur signa le tombeau et dit !
Amen mes enfants Amen !

Arthur retourna dans le rang et attendit pieusement que départ de procession soit donné après recueillement de quelques fidèles !
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Bibiche75
La procession se préparait à partir vers le tombeau de Frère Norv. Après tous les clercs, suivaient les fidèles. Le Lieutenant Bibiche fit un signe de la tête à ses gardes afin qu'ils la rejoignirent sur les côtés et en queue de cortège poursuivre leur mission de sécurité du lieu et des gens d’Église.

Frère Arthur récita l'épitaphe sur St Norv.


Citation:
"Ils m'ont haï sans raison.
Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d'auprès du Père,
le Souffle de la Vérité
qui vient du Père,
il me rendra témoignage.
Et vous aussi, vous témoignerez
parce que dès le commencement
vous êtes avec Moi"


Après recueillement, elle attendait le départ en balayant du regard partout dans la rue en craignant une tentative de sabordage de la part des ennemis de la vraie Foy.
Toujours très vigilante, la main sur le pommeau de son épée, elle était prête à agir vite en cas de besoin.

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